Barack Obama condamne "inconditionnellement" l'assassinat des policiers à New York

Publié le 21 décembre 2014 à 8h31
Barack Obama condamne "inconditionnellement" l'assassinat des policiers à New York

ÉTATS-UNIS - Deux policiers ont été tués samedi à New York. Ils patrouillaient dans leur voiture quand un homme de 28 ans a fait feu à plusieurs reprises. Le président américain, Barack Obama, a condamné "inconditionnellement" ces meurtres.

La réaction est sans appel. Le président américain a condamné "inconditionnellement" l'assassinat à New York de deux policiers. Barack Obama a déclaré dans un communiqué : "Deux hommes courageux ne rentreront pas chez eux ce soir retrouver leurs proches, et pour cela il n'y a aucune justification".

Il se tire une balle dans la tête

Ils ont été abattus samedi de sang froid par un homme seul. Alors qu'ils patrouillaient dans leur voiture dans le quartier de Brooklyn, l'agresseur a tiré à plusieurs reprises à travers la fenêtre du passager, les atteignant à la tête, sans qu'ils n'aient le temps de sortir leur arme. Selon le chef de la police de New York, ils ont été "purement et simplement assassinés". C'est la septième fois depuis 1972 que des policiers travaillant à deux sont ainsi tués à New York.

Leur agresseur, identifié comme Ismaaiyl Brinsley, est décrit comme un membre d'un gang de Baltimore qui se serait vanté sur les réseaux sociaux de vouloir tuer des forces de l'ordre. L'homme âgé de 28 ans, qui n'aurait pas de lien terroriste, a été pris en chasse par d'autres policiers après s'être enfui à pied. Il a mis fin à ses jours sur un quai de métro, se tirant une balle dans la tête. Le meurtrier avait aussi blessé par balle le matin même son ex-petite amie.

Un contexte tendu

Ce drame intervient dans le contexte tendu de l'affaire Eric Garner. Ce père de famille noir, soupçonné de vente illégale de cigarettes, était décédé lors d'une interpellation musclée à Staten Island, un des arrondissements de New York en juillet dernier. Au début du mois, un grand jury a estimé qu'il n'y avait pas lieu de poursuivre le policier vu sur une vidéo comprimer le cou d'Eric Garner pour le faire tomber à terre. Celui-ci s'était plaint à plusieurs reprises de ne pas pouvoir respirer avant de perdre connaissance.

De nombreuses manifestations de protestation ont eu lieu à New York depuis la décision du grand jury, sans incident majeur. La dernière a eu lieu vendredi soir. Mais le pasteur Al Sharpton, figure des droits civiques et proche de la famille Garner, a dénoncé toute association entre la mort des policiers et cette affaire.


La rédaction de TF1info

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