Barack Obama : les principales déclarations de son dernier discours sur l'état de l'Union

Publié le 13 janvier 2016 à 7h32
Barack Obama : les principales déclarations de son dernier discours sur l'état de l'Union

ETATS-UNIS - Pour son dernier discours sur l'état de l'Union, prononcé mardi, le président américain a exhorté l'Amérique à ne pas céder à la peur face à Daech et aux changements économiques.

Voici les principales déclarations de Barack Obama lors de son dernier discours sur l'état de l'Union, mardi devant les élus du Congrès à Washington:

Sur Daech
"Des masses de combattants à l'arrière de pick-ups et des esprits torturés complotant dans des appartements ou des garages posent un énorme danger pour les civils et doivent être arrêtés. Mais ils ne représentent pas une menace existentielle pour notre Nation. (...) Nous devons simplement les désigner pour ce qu'ils sont, des tueurs et des fanatiques qui doivent être éradiqués, pourchassés et détruits".

"Le peuple américain doit savoir que même sans une action du Congrès, l'EI apprendra les mêmes leçons que d'autres terroristes auparavant. Si vous doutez de la détermination de l'Amérique, ou de la mienne, pour que justice soit faite, demandez à Oussama Ben Laden. (...) Si vous vous en prenez aux Américains, on ira vous chercher. Cela prendra peut-être du temps, mais on a la mémoire longue et la portée de notre action est sans limite".

Economie
"Laissez-moi commencer avec l'économie et un fait basique: les Etats-Unis d'Amérique, à l'heure actuelle, ont l'économie la plus forte, la plus durable du monde. (...) Tous ceux qui affirment que l'économie américaine est en déclin, ce n'est que de la fiction. Mais ce qui est vrai, et c'est la raison pour laquelle beaucoup d'Américains sont inquiets, c'est que l'économie change profondément, des changements qui ont démarré longtemps avant la grande récession qui nous a frappés".

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Cancer
"L'an dernier, le vice-président (Joe) Biden avait dit que l'Amérique pourrait soigner le cancer comme elle a su conquérir la Lune. Le mois dernier il a travaillé avec ce Congrès pour donner aux scientifiques de l'Institut national de la santé les ressources les plus importantes qu'ils aient eues depuis plus de dix ans. Ce soir j'annonce un nouvel effort national pour faire ce qu'il faut (contre le cancer, NDLR). (...) Pour ceux qui nous sont chers et que nous avons perdus, pour les familles que nous pouvons encore sauver, faisons de l'Amérique le pays qui éradique le cancer une fois pour toutes".

Contre les Républicains
"Le monde va se tourner vers nous pour aider à résoudre ces problèmes, et notre réponse doit être plus que des mots durs ou des appels à couvrir de bombes des civils. Cela peut marcher pour des slogans chocs à la télé, mais cela ne passera pas sur la scène mondiale".

Prison de Guantanamo
"Je continuerai à m'efforcer de fermer la prison de Guantanamo: elle coûte cher, elle est inutile et elle n'est qu'un tract de recrutement pour nos ennemis".

Changement climatique
"Si quelqu'un veut encore nier la science autour du changement climatique, allez-y. Mais vous allez vous sentir assez seuls, parce que vous allez devoir débattre avec nos militaires, avec la plupart des patrons américains, avec la majorité des Américains, avec presque toute la communauté scientifique et avec 200 pays à travers le monde qui sont d'accord pour dire que c'est un problème et qui entendent le régler".

"Même si la planète n'était pas en jeu, même si 2014 n'avait pas été l'année la plus chaude jamais enregistrée, jusqu'à ce que 2015 s'avère encore plus chaude, pourquoi voudrions-nous laisser passer la chance pour les entreprises américaines de produire et de vendre l'énergie du futur?"

Cuba
"Cinquante ans passés à isoler Cuba n'ont pas réussi à promouvoir la démocratie et nous ont fait reculer en Amérique latine. Vous voulez renforcer notre leadership et notre crédibilité sur le continent? Admettez que la Guerre froide est finie. Levez l'embargo".

Ses regrets
"C'est l'un des rares regrets de ma présidence, que la rancoeur et la suspicion entre les partis se soient aggravées au lieu de s'améliorer. Je n'ai aucun doute qu'un président avec les talents de Lincoln ou de Roosevelt aurait pu davantage combler les fossés, et je garantis que je vais continuer à essayer tant que je serai en fonction".
 


La rédaction de TF1info

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