Beyrouth : un mois après l’explosion, les secouristes à la recherche d'un éventuel survivant

Publié le 3 septembre 2020 à 19h20, mis à jour le 3 septembre 2020 à 19h56
L'explosion du 4 août a fait 191 morts, selon le dernier bilan officiel communiqué par les autorités.
L'explosion du 4 août a fait 191 morts, selon le dernier bilan officiel communiqué par les autorités. - Source : JOSEPH EID / AFP

LIBAN - Des sauveteurs ont décelé des battements cardiaques sous les gravats, ravivant l'espoir de retrouver, un mois après la terrible explosion survenue dans le port de la capitale libanaise, un survivant.

Vingt-neuf jours... Des secouristes sont ce jeudi soir à la recherche d'un éventuel survivant sous les décombres dans un quartier de Beyrouth dévasté par l'explosion survenue au port le 4 août dernier, a indiqué ce jeudi le gouverneur de la capitale libanaise, Marwan Abboud. Un chien renifleur, utilisé par une équipe de sauveteurs chiliens dépêchée après le drame, a permis de repérer mercredi soir un bâtiment effondré à la périphérie de la rue Gemmayzé, sous lequel se trouveraient des corps humains.

Dans la foulée, des scanners thermiques ont détecté des signaux en provenance du site, révélant l'existence d'un ou deux corps sous les décombres. D'après le gouverneur de la ville, les appareils utilisés, à la pointe de la technologie, ont détecté des "battements cardiaques". La brigade des pompiers de Beyrouth a également confirmé la détection de pulsations à environ deux mètres sous les décombres grâce à une caméra thermique. Au micro de la chaîne de télévision locale LBC, un secouriste libanais a par ailleurs ajouté que les scanners avaient capté "19 respirations par minute".

"Nous espérons que quelqu'un en sortira vivant", a déclaré à la presse le gouverneur de la ville.Des sauveteurs chiliens ainsi que des équipes de la défense civile libanaise et des pompiers tentent minutieusement de débarrasser les décombres depuis cet après-midi. 

Le bâtiment où ont lieu les recherches s'était complètement effondré après l'explosion du 4 août qui a détruit des pans entiers de Beyrouth, faisant 191 morts et blessant plus de 6.500 personnes, selon le dernier bilan officiel communiqué ce jeudi par les autorités. 

Sept personnes toujours portées disparues

Selon les premiers éléments de l'enquête, la gigantesque explosion qui a ravagé la capitale libanaise aurait été causée par d'énormes quantités de nitrate d'ammonium stockées sans mesures de précaution depuis des années au port de Beyrouth.  L'annonce ce jeudi d'un éventuel survivant sous les décombres a ravivé l'espoir de retrouver d'autres survivants, même si cela reste peu probable quatre semaines après le drame. Sept personnes sont toujours portées disparues, d'après l'armée libanaise. 


La rédaction de TF1info

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