Depuis mardi, les secours ont envoyé des patrouilleurs détecteurs de boîtes noires dans une vaste zone au large des côtes australiennes , dans le sud de l’Océan indien, pour tenter de retrouver la trace du vol MH370, disparu le 8 mars dernier. Le temps presse et l’espoir est mince, puisque les boîtes noires ont une autonomie de seulement un mois.
Mais samedi, un détecteur de boîtes noires déployé par un patrouilleur chinois a capté un signal dans la zone de recherches, a indiqué l'agence Chine Nouvelle. Ce signal émettrait à 37,5kHz par seconde, la fréquence standard pour les boîtes noires, rapporte le journal malaisien The Star . Reste à déterminer si le signal repéré par le bateau Haixun 01 est lié au Boeing 777 disparu, a précisé l'agence.
Une "fausse fréquence" est envisageable
D'après l'océanographe Simon Boxall, une "fausse fréquence" est envisageable : "Il pourrait provenir d'une variété de choses", relativise-t-il. Mais s’il s’avère que les experts confirment, alors "les chances de retrouver l'avion passeront de un sur un million à presque 100 %", juge-t-il.
Le 24 mars dernier, les autorités malaisiennes ont annoncé que l'avion avait sombré dans l'océan Indien. L'avion, parti de Kuala Lumpur pour Pékin avec 239 personnes à son bord a disparu des radars depuis le 8 mars. Le détournement volontaire de l'appareil semble être l'hypothèse la plus plausible. Faute de preuves, seule l’inspection des boîtes noires pourrait apporter des réponses aux familles des victimes.
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