"Ce sont des animaux" : la nouvelle sortie polémique de Trump sur les immigrants illégaux

Publié le 17 mai 2018 à 5h42
"Ce sont des animaux" : la nouvelle sortie polémique de Trump sur les immigrants illégaux
Source : JIM WATSON / AFP

DÉRAPAGE – Aux Etats-Unis, certains immigrants illégaux commettent des crimes violents. De quoi révolter Donald Trump qui les a qualifiés d’"animaux" mercredi.

Donald Trump est coutumier des déclarations décapantes. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’évoquer les migrants. Lors d’une table ronde organisée à la Maison Blanche mercredi, le président américain a dénoncé l’impunité des gangs, dont certains sont composés d’immigrants illégaux. "La loi californienne offre un refuge à certains des délinquants les plus vicieux et la plus violents de la terre, tels que les membres du gang MS-13", a-t-il pointé, regrettant que "des hommes, des femmes et des enfants innocents" soient "à la merci de criminels sadiques". 

Selon lui, les Etats-Unis disposent "des lois sur l'immigration les plus stupides au monde". Une déclaration saluée par bon nombre de participants. Cité par le New York Times, le shérif Mims du comté de Fresno a notamment fustigé la loi interdisant aux services d’immigration d’utiliser ses bases de données pour mettre la main sur des clandestins malfaiteurs. 

Ces gens sont méchants
Trump

"Nous expulsons des gens du pays (...) vous ne pourriez pas croire à quel point ces gens sont méchants", a déclaré Donald Trump devant l’assistance composée notamment de dirigeants politiques et de responsables de l’application des lois en Californie. Et d'ajouter, tout en délicatesse : "Ce ne sont pas des hommes, ce sont des animaux". Des propos polémiques qui n’ont pas manqué de faire réagir : "Les immigrants sont des êtres humains. Pas des animaux, pas des criminels, pas 

des trafiquants de drogue, pas des violeurs. Ce sont des êtres humains", a ainsi réagi Jared Polis, élu du Colorado.

"Ce n'est pas la première fois que le président parle des immigrés en termes racistes, note de son côté le New York Times. Cela a néanmoins permis de mettre en relief sa colère contre l'immigration incontrôlée et sa frustration de ne pas être parvenu à sceller les frontières de la nation". 


La rédaction de TF1info

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