Climat : la poignée de main virile de Macron a poussé Trump à quitter l'accord de Paris, assure le Washington Post

Publié le 2 juin 2017 à 17h36, mis à jour le 2 juin 2017 à 18h03
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Source : Sujet JT LCI

POIGNE DE FER - Selon le quotidien américain, le chef de l'Etat aurait été irrité par la virilité avec laquelle son homologue français lui aurait serré la main.

"J'ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris".  Pour balayer d’un revers de la main l’accord de Paris sur le climat, Donald Trump a eu des mots durs jeudi soir, notamment ceux-ci. Faut-il y voir un message adressé directement à l’égard d’Emmanuel Macron ? 

C’est ce que semble savoir le Washington Post. Le quotidien américain rapporte ce vendredi que la décision du président américain aurait été influencée par la poignée de main longue et ferme entre lui et son homologue français. Une poignée échangée lors de leur première rencontre en marge d'un sommet de l'Otan à Bruxelles fin mai, et particulièrement virile. 

CAZENEUVE REAC TRUMPSource : Sujet JT LCI
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"Ma poignée de main avec lui, ce n'est pas innocent"

Selon les médias américains, c’est le Français qui aurait remporté le bras de fer… De quoi irriter le tempétueux républicain, selon le Washington Post, au point, donc, d’infléchir sa décision de quitter l’accord sur le climat.

Diplomatie : les poignées de main de Donald Trump passées au cribleSource : JT 20h WE

Si Emmanuel Macron n’avait d'abord pas dit un mot sur les poignées de main aux allures de bras de fer qui ont ponctué ses rencontres avec Donald Trump à Bruxelles et à Taormina la semaine dernière, il avait finalement évoqué l’échange musclé dans le JDD : "Ma poignée de main avec lui, ce n'est pas innocent, ce n'est pas l'alpha et l'oméga d'une politique, mais un moment de vérité". Avant d’ajouter : "Donald Trump, le président turc ou le président russe sont dans une logique de rapport de forces, ce qui ne me dérange pas. Je ne crois pas à la diplomatie de l’invective publique mais dans mes dialogues bilatéraux, je ne laisse rien passer, c’est comme cela qu’on se fait respecter". Cette fois, le rapport de forces n'a pas eu l'effet escompté.


Thomas GUIEN

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