États-Unis : une première plainte contre l'obligation vaccinale décrétée par Joe Biden

J.V
Publié le 15 septembre 2021 à 6h15

Source : JT 20h WE

OBLIGATION - La décision de Joe Biden d'imposer la vaccination à une partie des salariés américains ne fait pas l'unanimité aux États-Unis. Une plainte a notamment été déposée à ce sujet en Arizona.

Joe Biden a annoncé rendre la vaccination anti-Covid obligatoire pour les deux tiers des salariés américains. Et, ça ne plait pas à tout le monde. Les autorités d'Arizona se sont tournées vers la justice pour exprimer leur désaccord face à cette décision. Mardi, elles ont annoncé avoir déposé une plainte contre l'obligation vaccinale décrétée par le président américain. 

"Le gouvernement Biden bafoue une nouvelle fois nos lois et notre jurisprudence pour promouvoir ses idées radicales", a déclaré le procureur général de l'État, Mark Brnovich, dans un communiqué. Il a également regretté que Joe Biden se comporte comme "un roi", en violant notamment les libertés individuelles, le fédéralisme et la séparation des pouvoirs. 

La question des étrangers en situation irrégulière travaillant aux États-Unis au cœur de la plainte

Dans sa plainte, Mark Brnovich dénonce que l'obligation vaccinale imposée aux Américains ne soit pas appliquée aux immigrés entrés illégalement aux États-Unis. "Cet aspect précis qu'est la discrimination inconstitutionnelle entre des citoyens 

américains, des résidents légaux et des étrangers en situation irrégulière travaillant aux États-Unis, est mûre pour être jugée et invalidée", indique un document transmis à un tribunal fédéral. "Il ne peut y avoir de discussion sérieuse ou scientifique sur la façon de juguler la propagation du Covid-19 si elle ne commence pas à notre frontière Sud", a ajouté Mark Brnovich. 

Après des mois passés à tenter de convaincre les Américains de se faire vacciner, parfois avec des récompenses à l'appui, Joe Biden a opté la semaine dernière pour une approche plus directive et annoncé que la vaccination serait obligatoire pour quelque 100 millions de travailleurs, fonctionnaires du gouvernement fédéral et salariés du privé. Cette annonce n'a pas été accueillie avec joie par les Républicains qui ont menacé d'entamer des poursuites en justice, au nom des libertés individuelles. 


J.V

Tout
TF1 Info