PRÉCAUTION - Au lendemain du crash du Boeing 737 en Iran, que le Premier ministre canadien attribue à un tir de missile iranien probablement involontaire, le vol Lufthansa LH 600 a dû faire demi-tour en Allemagne, après une heure de vol, jeudi 9 janvier. Une décision prise "par pure précaution" par la compagnie allemande alors que l'avion effectuait la liaison Francfort - Téhéran.
Après une heure de vol, l’avion a fait demi-tour. Jeudi 9 janvier, un vol Lufthansa entre Francfort, en Allemagne, et Téhéran, a dû rebrousser chemin "par pure précaution" et pour des raisons de "sécurité" dans "l’espace aérien de l’aéroport" de la capitale iranienne, a expliqué la compagnie allemande.
Cette décision intervient alors que Justin Trudeau, le Premier ministre canadien a affirmé le même jour que le Boeing 737 qui s’est écrasé mercredi 8 janvier près de Téhéran avait été abattu par un missile iranien, probablement par erreur. Le drame qui a fait 176 morts, dont 63 Canadiens, s'inscrit dans l'escalade des tensions entre les Etats-Unis et l'Iran.
Lufthansa confirms that Thursday's flight LH 600 on its way from Frankfurt to Tehran returned to Frankfurt. Lufthansa continues to evaluate the situation on site together with national and international authorities. The flight from/to Tehran will be cancelled on Friday. /Luke 1/2 — Lufthansa (@lufthansa) January 9, 2020
Plusieurs vols annulés
L’Airbus A330 de Lufthansa, parti ce jeudi en fin d’après-midi, est revenu à Francfort suite à une nouvelle "évaluation de la situation en matière de sécurité dans l’espace aérien autour de l’aéroport de Téhéran", a précisé un porte-parole de la compagnie.
Alors que Lufthansa "continue d’évaluer la situation sur place avec les autorités nationales et internationales", le vol pour Téhéran prévu ce vendredi est d’ores et déjà annulé, nous apprend l’AFP. Comme d’autres compagnies aériennes dont Air France, la compagnie allemande avait déjà renoncé le 8 janvier à survoler l’Iran, quelques heures après que des frappes iraniennes se sont abattues sur des bases militaires abritant des soldats américains en Irak.