Crash du vol d'EgyptAir : la question de la négligence apparaît

Publié le 1 juin 2016 à 22h43
Crash du vol d'EgyptAir : la question de la négligence apparaît

VOL MS804 - Selon France 3, l'Airbus A320 a dû atterrir en urgence à trois reprises au cours des 24 heures précédant le crash. Une information non confirmée par le secrétaire d'Etat Alain Vidalies ce jeudi et Une boîte noire a été détectée, qui devrait permettre de faire avancer l'enquête.

Après 12 jours de recherches, la Marine française a enfin détecté ce mercredi le signal d'une des boîtes noires du vol Paris-Le Caire d'EgyptAir. Les informations qu'elle contient seront cruciales pour connaître les causes du crash de l'Airbus A320, surtout à l'heure où de nouvelles révélations sèment le trouble : selon France 3, l'avion a été contraint de faire demi-tour et de se poser en urgence à au moins trois reprises au cours des 24 heures précédant le crash. Des informations que le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies a refusé de commenter, ce jeudi sur France Info .

La chaîne précise en outre, ce mercredi soir, que l'Airbus venait d'effectuer six rotations avant de disparaître des écrans-radars. Les villes desservies ? Asmara, en Erythrée, Le Caire, en Egypte, Tunis, en Tunisie et Paris. Or il se trouve que, entre le 18 et le 19 mai, le système Acars – qui enregistre durant le vol les messages codés entre un avion et le sol – aurait détecté plusieurs incidents techniques. Des anomalies qui se seraient toutes déclarées peu après le décollage des trois aéroports.

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La piste de l'incident technique privilégiée 

A chaque alerte, une vérification technique a été effectuée après l'atterrissage, selon France 3. En vain, puisque aucun problème n'aurait finalement été détecté, permettant ainsi à l'Airbus de redécoller après avoir atterri en urgence. 

Quarante Egyptiens, dont l'équipage, et 15 Français se trouvaient à bord du vol MS804 d'EgyptAir. Parmi les victimes figurent aussi deux Irakiens, deux Canadiens ainsi que des ressortissants d'Algérie, de Belgique, de Grande-Bretagne, du Tchad, du Portugal, d'Arabie saoudite et du Soudan. L'hypothèse de l'attentat, initialement mise en avant par l'Egypte, a cédé du terrain au profit de celle de l'incident technique : des alertes automatiques avaient en effet été émises par l'appareil deux minutes avant sa chute, signalant de la fumée dans le cockpit et une défaillance de l'ordinateur gérant les commandes.

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La rédaction de TF1info

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