Crise migratoire à la frontière polonaise : réunion des Vingt-Sept lundi, d'éventuelles sanctions à la clé

Aurélie Loek, avec AFP
Publié le 10 novembre 2021 à 14h31, mis à jour le 11 novembre 2021 à 18h58
LEONID SHCHEGLOV / BELTA / AFP
LEONID SHCHEGLOV / BELTA / AFP - Source : LEONID SHCHEGLOV / BELTA / AFP

FRONTIÈRE - Le porte-parole du gouvernement a dénoncé la pression migratoire exercée par la Biélorussie sur la Pologne, et donc sur l'UE. Une réunion entre les ministres des Affaires étrangères de l'Union doit se tenir lundi. D'éventuelles sanctions pourraient être annoncées.

"C'est un trafic d'êtres humains", a dénoncé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à propos de la crise migratoire qui oppose la Biélorussie à l'Union européenne. Des milliers de migrants souhaitant entrer en Pologne sont actuellement coincés à la frontière orientale du pays, par un froid glacial. Des soldats ont été déployés de chaque côté, faisant craindre une escalade.

Interrogé sur la question lors d'une conférence de presse en sortie de conseil sanitaire mercredi, Gabriel Attal a déclaré que cette situation appelait "toute condamnation" et qu'une réunion entre ministres des Affaires étrangères de l'Union se tiendraient lundi. Une rencontre à l'issue de laquelle d'éventuelles nouvelles sanctions pourraient être annoncées.

Depuis des mois, les Européens accusent Minsk de délivrer volontairement des visas de transit à ces migrants, venus principalement du Proche-Orient, afin de déstabiliser l'Union européenne. Selon Bruxelles, le président biélorusse Alexandre Loukachenko alimente cette crise pour se venger des sanctions décidées contre son régime après l'écrasement d'un mouvement d'opposition déclenché à la suite de sa réélection contestée en août 2020.


Aurélie Loek, avec AFP

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