D'après sa femme, l'assaillant du commissariat près de Barcelone était gay et suicidaire

Publié le 21 août 2018 à 13h28
D'après sa femme, l'assaillant du commissariat près de Barcelone était gay et suicidaire
Source : AFP

ESPAGNE – Un homme a été abattu lundi, au moment de s'en prendre à une policière. Un acte qui son épouse, interrogée par les policiers, lie au fait qu'il était homosexuel et suicidaire.

Un homme criant a été abattu lundi 20 août alors qu'il s'apprêtait à attaquer une policière au couteau dans un commissariat de Catalogne, après avoir crié Allah Akbar. Un acte qui a été qualifié d'"attaque terroriste" par les Mossos, les policiers catalans. Pour l'épouse de l'assaillant, dont l'interrogatoire a filtré dans des médias espagnols, le passage à l'acte de son époux s'expliquerait notamment par son état psychologique.

Selon le journal La Vanguardia et d'autres médias, cette dernière, de nationalité espagnole et qui se serait convertie à l'islam après avoir rencontré l'agresseur, a déclaré aux Mossos d'Esquadra que son mari lui avait confié il y a deux mois être homosexuel. De nationalité algérienne et âgé de 29 ans, il en aurait ressenti de la "honte", a-t-elle ajouté, car c'était contraire à la conception qu'il se faisait de la foi musulmane. 

Divorce en vue

Elle lui avait annoncé il y a quinze jours son intention de divorcer et soupçonne son mari d'avoir voulu précipiter sa mort, toujours selon La Vanguardia. Ni le ministère espagnol de l'Intérieur ni les Mossos n'ont voulu commenter ces informations de presse.

Ce lundi, l'agresseur a sonné à l'interphone du commissariat pour se faire ouvrir la porte, à 05H45 du matin. Une fois à l'intérieur, il a sorti "un grand couteau" et s'est jeté sur les policiers dans "un désir clairement prémédité de tuer un agent de nos forces de l'ordre", a expliqué à la presse le commissaire Rafel Comes, des Mossos d'Esquadra. "L'agente a fait usage de son arme à feu pour sauver sa propre vie", a-t-il dit, précisant que  l'homme avait crié "Allah" et des mots que les policiers n'ont pas compris.


La rédaction de TF1info

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