Donald Trump : et si c'était lui qui se faisait bannir après ses propos sur les musulmans ?

Publié le 9 décembre 2015 à 13h37
Donald Trump : et si c'était lui qui se faisait bannir après ses propos sur les musulmans ?

POLEMIQUE - Une pétition sur le site du Parlement britannique appelant à empêcher l'entrée du milliardaire américain Donald Trump au Royaume-Uni avait recueilli plus de 64.000 signatures mercredi matin. Elle a été mise en ligne après ses déclarations sur les musulmans et l'existence de zones radicalisées à Londres et Paris.

Donald Trump pris à son propre piège ? Le milliardaire américain, en lice pour les primaires républicaines de 2016, reçoit une volée de bois vert depuis qu'il a proposé d’interdire l’entrée sur le sol américain aux musulmans. Mieux : il est à son tour persona non grata dans plusieurs endroits.

D'abord aux aux Etats-Unis. Rick Kriseman, le maire de Saint Petersburg, une ville de 250.000 habitants située sur la côte du golfe de Floride, s’est en effet fendu d’un tweet sévère à l’encontre du républicain : "Je barre ici l’entrée de St. Petersburg à Donald Trump jusqu’à ce que nous comprenions pleinement la menace dangereuse posée par tous les Trump." Une simple "plaisanterie", a toutefois depuis assuré l’entourage du maire , lequel souhaitait simplement mettre en évidence le ridicule de sa proposition anti-musulmans.

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"Idiotie totale"

Mais les propos de Donald Trump ont également résonné de l’autre côté de l’Atlantique. Une pétition sur le site du Parlement britannique appelant à empêcher l'entrée du milliardaire au Royaume-Uni avait recueilli plus de 64.000 signatures mercredi matin. Un simple coup de gueule ? Pas sûr. Si elle obtient 100.000 signatures, elle peut en effet être soumise au débat à Westminster. D'autant que le magnat de l’immobilier en a rajouté une couche sur Londres, mardi soir : "Nous avons des zones à Londres et dans d'autres endroits qui sont si radicalisées que les policiers craignent pour leur propre vie".

"La seule raison pour laquelle j'éviterais certains quartiers de New York est le risque réel d'y tomber sur Donald Trump", a ironisé mardi le maire de Londres, Boris Johnson, qualifiant d’idiotie totale" la proposition anti-musulman du républicain. "C'est important de dire aux Londoniens que Donald Trump a complètement tort", a également réagi un porte-parole de la police de Londres.

Une pétition a également été lancée sur le site 38 Degrees pour retirer à Donald Trump, propriétaire de deux terrains de golf en Écosse et dont la mère était écossaise, un doctorat honorifique reçu en 2010 de l'université écossaise de Robert Gorbon (RGU) d'Aberdeen. Mercredi matin, cette pétition avait recueilli plus de 17.500 signatures.

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Thomas GUIEN

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