EN DIRECT - Afghanistan : l'Iran met en garde contre une menace terroriste à ses frontières

Publié le 18 septembre 2021 à 13h35, mis à jour le 19 septembre 2021 à 20h24

Source : TF1 Info

KABOUL - Trois semaines après le départ des derniers ressortissants occidentaux d'Afghanistan, les talibans installent leur nouveau régime, imposant notamment aux femmes de rester chez elles. Un attentat visant les talibans a fait plusieurs victimes le 18 septembre. Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

ATTAQUES REVENDIQUÉES PAR L'EI


Ce dimanche, l'organe de propagande a revendiqué deux attaques perpétrées contre les talibans à Jalalabad.

AU MOINS 2 MORTS DANS UN ATTENTAT


Au moins deux personnes ont été tuées et 19 blessées samedi dans un attentat à la bombe visant les talibans à Jalalabad, dans l'est du pays.

REPRISE DES VOLS COMMERCIAUX AVEC L'IRAN 


Les vols commerciaux entre l'Iran et l'Afghanistan ont repris mercredi après un mois d'interruption, a indiqué l'agence de presse locale Fars. "Aujourd'hui, Mahan Airlines a transporté des passagers entre Machhad (nord-est de l'Iran, NDLR) et l'aéroport de Kaboul", a-t-elle précisé.


Il s'agit du premier vol du genre entre les deux pays depuis le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan le 15 août dernier. 

L'ONU CRAINT UNE CATASTROPHE HUMANITAIRE EN AFGHANISTAN ET APPELLE AU DIALOGUE AVEC LES TALIBANS


Le chef de l'ONU a affirmé lundi 13 septembre que la communauté internationale doit discuter avec les talibans pour éviter une catastrophe humanitaire en Afghanistan. 


La situation devient critique pour des millions d'Afghans, déjà affectés par une sécheresse aiguë, les conséquences de la pandémie du Covid-19 et des décennies de guerre. Selon l'ONU, en l'absence de soutien, la quasi-totalité de la population afghane (97%) risque de basculer sous le seuil de pauvreté l'an prochain, contre 72% aujourd'hui.

ÉTATS-UNIS : ACCUSÉ DE "TRAHISON", BLINKEN DÉFEND LE RETRAIT DE L'ARMÉE AMÉRICAINE D'AFGHANISTAN


Vivement critiqué par les élus républicains, Antony Blinken, le secrétaire d'État américain, a défendu le retrait chaotique de l'armée américaine d'Afghanistan mis en œuvre par le président Joe Biden devant un Congrès très remonté lundi 13 septembre.


Avec plus de fermeté qu'il ne l'avait fait jusqu'ici, Antony Blinken a contesté les accusations d'impréparation formulées jusqu'au sein de son camp démocrate. Il a également contre-attaqué en rendant l'ex-président Donald Trump en grande partie responsable de la situation.


Il a estimé que lorsque le président Biden est entré à la Maison Blanche début 2021, il n'avait d'autre choix que de "mettre fin à la guerre ou engager une escalade". 

WASHINGTON DEMANDE AU PAKISTAN DE "S'ALIGNER" SUR LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE AVANT DE RECONNAÎTRE LES TALIBANS


Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, a appelé le Pakistan à ne pas reconnaître le nouveau gouvernement afghan tant que les talibans n'auront pas répondu aux attentes de la communauté internationale, lundi 13 septembre.


Lors d'une audition au Congrès américain au sujet du retrait d'Afghanistan, des députés républicains comme démocrates ont demandé plus de fermeté à l'égard du Pakistan, souvent accusé au cours des vingt dernières années de soutenir les talibans.


"Nous devons insister pour que tous les pays, y compris le Pakistan, s'en tiennent à ce que la communauté internationale attend d'un gouvernement dirigé par les talibans avant de lui octroyer une quelconque légitimité ou un quelconque soutien", a notamment déclaré Antony Blinken, le secrétaire d'État américain.

LE PENTAGONE SOUTIENT LES ANCIENS COMBATTANTS AMÉRICAINS QUI TENTENT D'AIDER DES AFGHANS À FUIR


John Kirby, le porte-parole de l'armée américaine a indiqué lundi 13 septembre que le Pentagone soutient des initiatives privées d'anciens combattants américains qui essaient encore d'aider des Afghans à risque à quitter leur pays.  "Nous pensons que c'est pour nous une obligation sacrée envers ceux qui nous ont aidés depuis 20 ans", a-t-il déclaré.


De nombreux anciens militaires américains ayant combattu en Afghanistan sont restés en contact avec leurs collègues de l'armée afghane ou les interprètes afghans avec qui ils ont partagé le quotidien et qui parfois leur ont sauvé la vie. Lorsque les talibans ont pris Kaboul le 15 août dernier, leurs anciens collègues afghans leur ont envoyé des messages paniqués, et certains groupes se sont organisés pour les secourir.


Sur la chaîne de télévision américaine ABC, d'anciens militaires des forces spéciales ont expliqué s'être rendu à Kaboul pour une mission non-officielle appelée "Pineapple Express",  pour extraire d'Afghanistan d'ex-soldats d'élite afghans ou des interprètes.

49 FRANÇAIS RAPATRIÉS


"Une nouvelle opération d’évacuation a eu lieu entre Kaboul et Doha", annonce le Quai d'Orsay dans un communiqué. Dans ce vol qui a atterri à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle en provenance de la capitale qatarienne cet après-midi, "49 ressortissants français et leurs ayants droit, qui étaient toujours présents en Afghanistan" ont ainsi pu être ramenés en France. 


Depuis le début des opérations lancées le 17 août, plus d’une centaine de Français et plus de 2 600 Afghans ont rejoint le sol français, rappelle le ministère des Affaires étrangères.

"QUELQUES DIZAINES" DE FRANÇAIS ENCORE EN AFGHANISTAN 


En déplacement à Doha (Qatar) ce lundi, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a assuré que "très peu" de Français restaient encore présents en Afghanistan. "Il nous reste très peu de Français en Afghanistan, mais très peu, quelques dizaines maximum", a-t-il insisté lors d'une prise de parole conjointe avec son homologue qatari Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani. 


Par ailleurs, "47 Français supplémentaires" ont été évacués lundi via le Qatar, a-t-il indiqué. Selon lui, au total, environ 2.800 personnes ont été évacuées vers Paris, parmi lesquelles quelque 2.600 Afghans. 


À noter que le pensionnaire du Quai d'Orsay a réitéré sa position à l'égard du régime taliban, soulignant que les actions actuelles des nouveaux maîtres de Kaboul "ne répondent en rien" aux attentes de la communauté internationale.

PREMIER VOL COMMERCIAL À KABOUL


Un avion de la compagnie pakistanaise PIA a atterri ce lundi à l'aéroport de Kaboul. Il s'agit du premier vol commercial international depuis la prise de contrôle de l'Afghanistan par les talibans le 15 août dernier. L'appareil, qui a atterri vers 10H30 locales (06H00 GMT), ne transportait que quelques personnes. "Il n'y avait presque personne à bord de l'avion, environ 10 personnes [...], peut-être plus de membres d'équipage que de passagers", a expliqué un journaliste de l'AFP à bord de ce vol.


Cela donne un premier signal de "normalisation" de la situation en Afghanistan.

LE CHEF DE LA DIPLOMATIE QATARIE EN VISITE À KABOUL


Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani, a effectué dimanche une courte visite à Kaboul, la plus importante au niveau diplomatique en Afghanistan depuis le retour au pouvoir des Talibans.


Le ministre qatari, intermédiaire de premier plan dans la crise afghane, y a rencontré plusieurs dirigeants talibans, a annoncé un compte Twitter taliban officiel. Il s'est également entretenu avec l'ancien président afghan Hamid Karzai, selon des photos publiées sur les réseaux sociaux.


Les deux parties ont "souligné l'importance de combattre les organisations terroristes qui menacent la stabilité de l'Afghanistan", a ajouté le ministère dans un communiqué. Le ministre qatari a exhorté ses interlocuteurs à favoriser une "réconciliation nationale incluant toutes les parties afghanes", d'après la même source.

LES TALIBANS CONFIRMENT QUE LES FEMMES AFGHANES POURRONT ÉTUDIER, MAIS EN ÉTANT SÉPARÉES DES HOMMES


Les Talibans ne reviendront pas en arrière et laisseront les femmes qui le désirent étudier à l'université mais elles devront le faire séparément des hommes, a confirmé dimanche le ministre de l'Enseignement supérieur du nouveau régime afghan.


Il a également confirmé que le gouvernement afghan allait mettre fin à la mixité au sein des cours, permise jusqu'ici dans les universités. "Cela ne nous pose aucun problème. Les gens sont musulmans, et ils l'accepteront. Nous avons décidé de séparer [les hommes et les femmes] car la mixité est contraire aux principes de l'islam et à nos traditions", a-t-il affirmé.

LES VÉTÉRANS D'AFGHANISTAN S'INTERROGENT SUR LE SENS DE LEUR SACRIFICE


Pour la première fois depuis les attentats du 11-Septembre qui ont déclenché la guerre en Afghanistan, tous les "boys", surnoms donnés aux soldats américains, étaient à la maison pour célébrer cette commémoration. Mais les vétérans font un bilan amer de ce conflit qui les a meurtris dans leur chair.

JEAN-YVES LE DRIAN VA SE RENDRE AU QATAR


Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian se rendra dimanche et lundi au Qatar pour voir comment poursuivre les évacuations d'Afghanistan vers la France après le chaotique retrait américain fin août. "On va essayer d'avancer avec les autorités qataries sur le moyen de poursuivre les évacuations, à la fois de nos compatriotes qui restent en Afghanistan, et des Afghanes et Afghans qui, par leur combat, leur action antérieure, sont aujourd'hui en danger à l'égard des talibans", a-t-il déclaré ce samedi sur France 5.


Le chef de la diplomatie française s'entretiendra lundi avec des responsables qataris, a-t-on indiqué dans son entourage, sans plus de précisions.

RETRAIT D'AFGHANISTAN : DONALD TRUMP TRÈS CRITIQUE ENVERS JOE BIDEN


L'ex-président républicain Donald Trump, s'exprimant à l'occasion du vingtième anniversaire du 11-Septembre, a dénoncé "l'horrible" retrait des troupes américaines d'Afghanistan et "l'incompétence" de Joe Biden dans sa gestion de la fin de la plus longue guerre des États-Unis.


"C'est un jour très triste pour de nombreuses raisons", a-t-il dit en visitant un commissariat de Manhattan. "C'est horrible ce qu'il s'est passé" en Afghanistan, a-t-il lancé aux policiers qui l'avaient accueilli chaleureusement. "On dirait qu'on a battu en retraite, qu'on a abandonné, ils ont utilisé le mot 'capituler'. On n'a pas capitulé, nos personnels n'ont pas capitulé et nos militaires sûrement pas. Nous avons fui l'Afghanistan, quel timing horrible (avant) le 20e anniversaire."

Afghanistan : Donald Trump profite du 11-Septembre pour charger Joe BidenSource : TF1 Info

JOE BIDEN DÉFEND LE RETRAIT D'AFGHANISTAN


En marge des cérémonies du 20e anniversaire des attentats du 11-Septembre, le président américain Joe Biden a défendu sa décision de retirer les troupes américaines d'Afghanistan, affirmant que les États-Unis ne pouvaient "envahir" tous les pays où se trouve Al-Qaïda.


"Est-ce qu'Al-Qaïda pourrait revenir ? Oui, mais je vais vous le dire, ils sont déjà de retour dans d'autres endroits", a-t-il dit aux journalistes à Shanksville, en Pennsylvanie, où l'un des quatre avions détournés par les djihadistes d'Al-Qaïda s'était écrasé il y a 20 ans.


Le président des États-Unis, très critiqué pour le retrait chaotique d'Afghanistan le 31 août dernier, a répété qu'essayer d'unifier les Afghans avait été une erreur. Joe Biden estime que les Américains avaient accompli leur mission en tuant Oussama Ben Laden, le fondateur d'Al-Qaïda, et en neutralisant le réseau djihadiste dans sa base afghane.

AU CŒUR DE L'HÔPITAL FRANÇAIS DE KABOUL


Le retour des talibans au pouvoir a provoqué la fuite de nombreux médecins et un manque de matériel médical. Tant bien que mal, l'Institut médical pour la mère et l'enfant à Kaboul continue malgré tout à fonctionner et à apporter son soutien à la population.

RASSEMBLEMENT D'AFGHANES EN SOUTIEN AUX TALIBANS


Plusieurs centaines d'Afghanes entièrement voilées se sont réunies ce samedi dans l'amphithéâtre d'une université de Kaboul pour exprimer leur soutien au nouveau régime taliban dont la politique à l'égard des femmes suscite l'inquiétude dans le pays comme à l'étranger.


Ces quelque 300 femmes, dont la majorité portait des niqabs noirs couvrant la totalité de leur visage à l'exception des yeux, ont brandi les drapeaux des nouveaux maîtres de l'Afghanistan en écoutant les oratrices venues défendre les mesures du nouveau régime.

PONT AÉRIEN ENTRE L'UAE ET L'AFGHANISTAN


Les Émirats arabes unis ont mis en place un "pont aérien" pour acheminer de l'aide humanitaire en Afghanistan en raison de la crise qui a suivi la prise du pouvoir par les talibans, a indiqué samedi à l'AFP un responsable de l'aéroport de Kaboul. 


Comme d'autres riches États du Golfe, proches alliés des États-Unis, les Émirats ont servi de zones de transit pour les vols d'évacuation des étrangers et des Afghans qui tentent de fuir l'Afghanistan depuis le retour des talibans le 15 août. 

IMBROGLIO CONCERNANT LA DERNIÈRE FRAPPE AMÉRICAINE À KABOUL


Le New York Times a publié vendredi une enquête contestant la version de l'armée américaine à propos de sa dernière frappe en Afghanistan, indiquant qu'elle pourrait avoir tué non un jihadiste à la voiture chargée d'explosifs, mais un employé d'ONG transportant des bidons d'eau.


Les États-Unis ont détruit le 29 août, dans une frappe aérienne par drone, un véhicule à Kaboul, affirmant qu'"il était chargé d'explosifs" et assurant avoir déjoué une tentative d'attentat du groupe État islamique.


Le NYT indique aussi, sur la base de vidéos de caméra de surveillance, que le coffre de la voiture était certainement rempli de bidons d'eau que l'homme rapportait chez lui. Le porte-parole du Pentagone John Kirby, interrogé sur les révélations du NYT, a indiqué que l'enquête continuait et assuré que "aucune armée au monde ne s'attache autant (que celle des États-Unis) à éviter des victimes civiles. "La frappe se basait sur de bons renseignements, et nous continuons à croire qu'elle a empêché une menace imminente contre l'aéroport", a-t-il encore fait savoir dans une courte déclaration.

ÉTATS-UNIS : LES ARRIVÉES DE RÉFUGIÉS SUSPENDUES


L'arrivée aux États-Unis de vols transportant des réfugiés afghans a été suspendue par précaution après que quatre cas de rougeole ont été constatés parmi des Afghans récemment arrivés sur le territoire, a indiqué vendredi la porte-parole de la Maison Blanche.


Cette décision a été prise à la demande des autorités sanitaires et "par précaution", a précisé Jen Psaki lors d'un point-presse.


Les personnes concernées ont été mises en quarantaine et une procédure est en cours pour déterminer avec qui elles ont été en contact.


"Il est demandé à tous les Afghans qui arrivent actuellement d'être vaccinés contre la rougeole", a déclaré Jen Psaki.

21 AMÉRICAINS ÉVACUÉS


La Maison Blanche a annoncé vendredi le départ d'Afghanistan de 32 personnes, dont 21 citoyens américains et 11 résidents permanents, par voie aérienne et terrestre.


19 citoyens américains ont quitté Kaboul à bord d'un vol opéré par Qatar Airways, tandis que 2 autres citoyens américains ainsi que 11 résidents permanents aux Etats-Unis ont quitté le pays par voie terrestre, selon un communiqué de la porte-parole du Conseil à la sécurité nationale, Emily Horne.  

49 FRANÇAIS ARRIVÉS A DOHA


Un avion transportant 49 Français et leurs familles s'est posé vendredi soir à Doha, au Qatar, les premiers ressortissants à parvenir à quitter l'Afghanistan depuis la fermeture de l'aéroport de Kaboul, fin août, ont constaté des journalistes de l'AFP.

LE PROBLÈME DES BILLETS


L'activité économique afghane va subir une sévère contraction et les talibans, déjà confrontés au gel des réserves du pays, devront composer avec un problème aussi prosaïque que l'impression des billets, a souligné vendredi l'ancien gouverneur de la banque centrale afghane.


"De manière évidente, l'accès aux dollars va être sévèrement restreint. Mais il y a aussi la question de la monnaie locale, l'afghani", a souligné Ajmal Ahmady, lors d'une conférence virtuelle organisée par le centre de réflexion américain Atlantic Council. Car "nous n'avons pas d'imprimerie locale en Afghanistan".


Il a expliqué que des contrats avaient été signés ou devaient être signés avec des entreprises spécialisées étrangères notamment polonaise et française.

ÉDUCATION : L'UNESCO ALERTE


L'Unesco alerte sur les risques d'une "catastrophe générationnelle" en matière d'éducation en Afghanistan, jugeant que les "gains immenses" effectués dans ce domaine étaient "en danger" après le retour au pouvoir des talibans dans ce pays, dans un rapport publié vendredi. 


"Ce qui est en jeu, en Afghanistan, c'est la nécessité absolue de préserver les avancées accomplies en matière d'éducation, en particulier pour les filles et les femmes", déclare Audrey Azoulay, directrice générale de cette agence de l'ONU basée à Paris, en charge de l'éducation, la science et la culture.

L'ONU APPELLE A L'ARRÊT DES VIOLENCES


L'ONU a dénoncé vendredi la violente répression de manifestations pacifiques par les talibans en Afghanistan, qui ont fait au moins quatre morts, et appelé le nouveau régime à respecter le droit international.


"Nous appelons les talibans à cesser immédiatement l'usage de la force et de la détention arbitraire contre ceux qui exercent leur droit de protester pacifiquement et les journalistes qui couvrent ces manifestations", a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-commissariat des droits de l'homme, lors d'un briefing régulier de l'ONU à Genève (Suisse).


Selon un décompte "non exhaustif" du Haut-commissariat, quatre manifestants ont été tués lorsque des talibans ont tiré à balle réelle, a souligné Mme Shamdasani, qui a aussi dénoncé l'interdiction de tout rassemblement non autorisé proclamé par les talibans mercredi.

49 FRANÇAIS À BORD DU VOL DE VENDREDI


Un nouveau vol destiné à évacuer des étrangers et des Afghans voulant fuir le pays doit quitter vendredi Kaboul pour Doha, au Qatar. D'après le Quai d'Orsay, 49 Français et leurs familles seront à bord.


Cette opération d'évacuation "permet à 49 de nos compatriotes et de leurs ayant-droits de rejoindre le Qatar", a annoncé le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. Ces ressortissants seront ensuite ramenés à Paris - à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle - sur un vol affrété par le ministère français des Affaires étrangères.


Le gouvernement français reste "pleinement mobilisé pour assurer de nouvelles évacuations dès que possible" de ressortissants qui resteraient sur place ou d'Afghans menacés par les talibans, a ajouté le Quai d'Orsay.


Un vol passager international avait déjà quitté Kaboul jeudi, pour la première fois depuis la fin du retrait des forces américaines et de l'Otan le 30 août, à l'issue de deux semaines très chaotiques à l'aéroport de la capitale afghane.


Le vol Qatar Airways à destination de Doha jeudi comprenait une centaine de personnes, dont 10 Américains et 11 résidents permanents aux États-Unis, 43 Canadiens et 13 Néerlandais.

UN RISQUE DE CONTAGION AU SAHEL SELON L'ONU


Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a affirmé jeudi dans un entretien craindre que l'exemple afghan ne donne des idées à des groupes armés jihadistes au Sahel, en réclamant un renforcement des "mécanismes de sécurité" dans cette région.


Au Sahel, "je crains l'impact psychologique et réel de ce qui s'est passé en Afghanistan", avec la prise du pouvoir par les talibans, a-t-il dit. "Il y a un vrai danger. Ces groupes terroristes (au Sahel) peuvent se sentir enthousiasmés avec ce qui s'est passé (en Afghanistan) et avoir des ambitions au-delà de ce qu'ils pensaient il y a quelques mois", a ajouté le chef de l'organisation.

PRISON DE GUANTANAMO 


Alors que l’Amérique s’apprête à commémorer le 20e anniversaire des attentats, la prison américaine de Guantánamo, symbole des dérives de l'après-11 septembre, reste toujours en service.

L'ONU ÉVOQUE DE POSSIBLES ASSASSINATS DE LA PART DES TALIBANS 


Deborah Lyons, l'émissaire de l'ONU en Afghanistan, a affirmé jeudi que les talibans avaient perpétré plusieurs assassinats depuis leur retour au pouvoir malgré leur promesse d'amnistie. 


"Nous sommes inquiets du fait que malgré les nombreuses déclarations garantissant des amnisties générales aux membres des forces de sécurité et de défense nationale afghanes et à ceux qui ont travaillé comme fonctionnaires, il y a des allégations crédibles sur des meurtres de représailles de membres des forces de sécurité et de détention de responsables ayant travaillé pour de précédents gouvernements", a-t-elle affirmé devant le conseil de sécurité. 

L'AVION D'ÉVACUATION A ATTERRI AU QATAR


Une centaine de civils, dont des ressortissants américains, sont arrivés jeudi à Doha à bord d'un avion en provenance de Kaboul, pour le premier vol transportant des étrangers quittant la capitale afghane depuis le retrait américain fin août. Quelque 113" passagers étaient à bord du Boeing 777, dont des Américains, des Canadiens, des Allemands et des Ukrainiens", a précisé une source proche de l'opération. 


Quelques heures plus tôt, d'autres sources faisaient état de 200 passagers. 

LES ÉTATS-UNIS SALUENT LA FLEXIBILITÉ DES TALIBANS


Les États-Unis ont salué jeudi la "coopération" et la "flexibilité" des talibans à l'occasion du premier vol d'évacuation depuis leur retrait d'Afghanistan, transportant notamment des Américains depuis Kaboul.


"Les talibans ont fait preuve de coopération en rendant possible le départ de citoyens américains et de résidents permanents légaux" aux Etats-Unis "sur des vols charters" depuis Kaboul, s'est félicitée la Maison Blanche dans un communiqué. "Ils ont fait preuve de flexibilité et ils ont été professionnels dans nos échanges avec eux dans cet effort. C'est un premier pas positif", a-t-elle ajouté.


"Nous espérons que dans un futur proche l'aéroport sera prêt pour toutes sortes de vols commerciaux", a de son côté déclaré le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid.

ÉVACUATION D'AFGHANISTAN


Pour la première fois depuis le départ des États-Unis d'Afghanistan, un avion a décollé vers l'étranger. L'appareil, parti ce jeudi après-midi à destination de Doha, transporte à son bord 113 personnes. "Il y a des citoyens américains dans le groupe qui part de Kaboul pour Doha", avait précisé ce matin à l'AFP une source proche de l'opération. 

200 ÉTRANGERS, DONT DES AMÉRICAINS, ÉVACUÉS DE KABOUL 


Quelque 113 ressortissants étrangers parmi lesquels des Américains vont être évacués jeudi par avion de Kaboul vers le Qatar, pour la première fois depuis le départ d'Afghanistan des soldats américains fin août, a appris l'AFP de source proche de l'opération à Doha.


"Il y a des citoyens américains dans le groupe qui part de Kaboul pour Doha", a précisé cette source.

LES AFGHANES NE POURRONT PAS FAIRE DE SPORT 


Sous leur premier gouvernement, certains sports étaient autorisés, mais ils étaient strictement contrôlés: seuls les hommes pouvaient jouer ou assister aux rencontres.


Selon les dernières déclarations talibanes, les femmes ne devraient toujours pas être autorisées à faire du sport. 


"Elles pourraient être confrontées à une situation où leur visage et leur corps ne seront pas couverts", a expliqué jeudi Ahmadullah Wasiq, un responsable taliban, au média australien SBS News qui l'interrogeait sur le cas du cricket. "L'islam ne permet pas aux femmes d’être vues comme ça".

L'ONU S'INQUIÈTE DES RESTRICTIONS FAITES AUX DROITS DES FEMMES


Les talibans assurent "que les droits des femmes seront respectés dans le cadre de l'islam mais chaque jour nous recevons des rapports faisant état de reculs" concernant ces droits, a déclaré mercredi une responsable onusienne établie à Kaboul.


Ainsi, "il est interdit aux femmes de quitter la maison sans mahram" (homme de confiance de la famille), a détaillé Alison Davidian, représentante adjointe en Afghanistan de l'entité onusienne ONU Femmes, lors d'une visioconférence de presse avec des journalistes à New York.


Selon elle, les talibans, en annonçant la veille un gouvernement exclusivement composé de membres masculins du mouvement islamiste, "ont manqué une occasion critique de montrer au monde qu'ils étaient vraiment engagés dans la création d'un gouvernement inclusif et d'une société prospère".

LE CIO ASSURE QUE L'ENSEMBLE DES ATHLÈTES AFGHANS DES JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES A ÉTÉ MIS EN SÉCURITÉ


Tous les participants afghans aux Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo sont "hors du pays", ainsi que deux sportifs visant une qualification aux JO d'hiver de Pékin, a indiqué mercredi le patron du CIO Thomas Bach.


"Dès la journée de clôture" des Jeux de Tokyo, le 8 août, le CIO a été saisi "des graves inquiétudes" du comité olympique afghan "à propos de l'évolution de la situation politique et militaire", avec le retour au pouvoir des talibans, a expliqué M. Bach à la presse.


Selon le dirigeant allemand, l'instance olympique a alors travaillé avec les comités nationaux et les fédérations internationales pour "aider" le monde sportif afghan, en particulier "les femmes et jeunes filles" qui semblaient les plus menacées par le nouveau pouvoir.

LE CONSEIL D'ÉTAT REFUSE D'ACCÉLÉRER LE REGROUPEMENT FAMILIAL D'AFGHANS EN FRANCE


Le Conseil d’État a estimé mercredi qu'il n'y avait pas lieu de demander des mesures supplémentaires pour la délivrance des visas au titre de la réunification familiale des réfugiés Afghans, dont les familles attendent pour certaines depuis des années de pouvoir les rejoindre en France.


Depuis la prise de pouvoir des talibans le 15 août, les procédures de réunification familiale, qui avaient subi de lourds retards en raison de la pandémie et du transfert de l'examen des situations à Islamabad, puis à Téhéran et New Delhi, ont pris des allures de course contre la montre.


Plusieurs réfugiés afghans se sont tournés vers le Conseil d’État pour tenter d'accélérer ces dossiers, dont des milliers sont au point mort depuis deux voire trois ans.

LES USA DEMANDENT AU GOUVERNEMENT TALIBAN DE FAIRE SES PREUVES


Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a averti le nouveau gouvernement taliban qu'il devrait "gagner" sa légitimité auprès de la communauté internationale, que les États-Unis ont mobilisée mercredi pour offrir une réponse coordonnée à la crise afghane.


"Les talibans recherchent une légitimité internationale. Toute légitimité, tout soutien, devra être gagné", a-t-il mis en garde lors d'une conférence de presse aux côtés de son homologue allemand Heiko Maas.


Les États-Unis et leurs partenaires cherchent à offrir un front uni alors que le gouvernement intérimaire, présenté mardi, ne compte aucune femme ni aucun ministre non taliban et que plusieurs de ses membres figurent sur des listes de sanctions de l'ONU.

LES REGRETS DE L'EX-PRÉSIDENT


L'ex-président Ashraf Ghani, dont la fuite le 15 août a ouvert les portes de Kaboul et du pouvoir aux talibans, a présenté mercredi ses excuses au peuple afghan pour ne pas avoir su faire en sorte de lui offrir un meilleur avenir.


"C'est avec un profond regret que mon propre chapitre s'est terminé sur une tragédie similaire à celles de mes prédécesseurs, sans assurer la stabilité et la prospérité (de l'Afghanistan). Je m'excuse auprès du peuple afghan pour n’avoir pas réussi à ce que les choses se finissent différemment", a-t-il déclaré dans un communiqué.

L'UE POINTE UN GOUVERNEMENT PAS "INCLUSIF"


L'Union européenne a critiqué mercredi le gouvernement intérimaire formé par les talibans en Afghanistan, le jugeant ni "inclusif" ni "représentatif" de la diversité ethnique et religieuse du pays.


"Cela ne ressemble pas à la formation inclusive et représentative de la riche diversité ethnique et religieuse de l'Afghanistan que nous espérions voir et que les talibans promettaient ces dernières semaines", a réagi un porte-parole de l'UE dans un communiqué.

LE RÉGIME TALIBAN ACTE II


Plusieurs des ministres talibans figurent sur des listes de sanctions de l'ONU et Sirajuddin Haqqani, nouveau ministre de l'Intérieur, est historiquement proche d'Al-Qaïda. Aucune femme n'a été nommée.

CHARIA


Sitôt les prémices de leur gouvernement annoncées, les talibans ont restauré la loi islamique en Afghanistan.

Les talibans restaurent la charia en AfghanistanSource : TF1 Info

RÉACTION AU GOUVERNEMENT


Les talibans font preuve de "pragmatisme" et doivent être jugés sur leurs actions, a fait savoir un ministre qatarie à l'AFP, tandis que les principaux ministres du futur gouvernement a été annoncé. Malgré la promesse d'un gouvernement "sulfureuse", ces derniers ont une réputation sulfureuse.


De leur côté, les États-Unis se sont déclarés "préoccupés" hier par la nomination de certains ministres talibans mais se sont déclarés prêts à juger le gouvernement "sur ses actes". "Nous notons que la liste des noms annoncée est exclusivement composée d'individus membres des talibans ou de leurs proches alliés, et d'aucune femme. Nous sommes également préoccupés par les affiliations et les antécédents de certains de ces individus. Cependant, nous jugerons les talibans sur leurs actes, pas sur leurs mots", a déclaré à Doha un porte-parole du département d'État. 

REACTION AMERICAINE


Les Etats-Unis se sont déclarés "préoccupés" mardi par la nomination de certains ministres talibans en Afghanistan, mais se sont déclarés prêts à juger le gouvernement "sur ses actes", et notamment sur sa disposition ou non à laisser les Afghans quitter le pays.


"Nous notons que la liste des noms annoncée est exclusivement composée d'individus membres des talibans ou de leurs proches alliés, et d'aucune femme. Nous sommes également préoccupés par les affiliations et les antécédents de certains de ces individus", a déclaré depuis Doha, au Qatar, un porte-parole du département d'Etat américain.

LES TALIBANS APPLIQUERONT LA CHARIA


Le chef suprême des talibans Hibatullah Akhundzada, dont les interventions publiques sont très rares, a demandé mardi au nouveau gouvernement afghan de faire respecter la charia, dans son premier message depuis la prise de pouvoir des islamistes il y a plus de trois semaines.


"J'assure tous nos concitoyens que les gouvernants travailleront durement à faire respecter les règles islamiques et la charia dans le pays", a affirmé Hibatullah Akhundzada dans un communiqué en anglais.

APPEL À MANIFESTER EN FRANCE


Des députés communistes et LFI ont appelé mardi à la mobilisation pour soutenir les femmes afghanes face au régime taliban, avec un collectif d'associations.


La députée PCF et ancienne ministre des Sports Marie-George Buffet a rassemblé un collectif de militantes féministes au Palais Bourbon, et réactivé une association fondée en 2002 pour soutenir les sportives afghanes.


Entre autres initiatives, l'ancienne ministre veut notamment à nouveau mener le "combat pour la mixité dans le sport", afin que les sportives afghanes puissent participer aux grandes compétitions sportives. 

AU MOINS DEUX MORTS APRÈS UNE MANIFESTATION


Deux personnes ont été tuées et huit blessées par balles mardi lors d'une manifestation contre le régime taliban à Hérat, la grande ville de l'ouest afghan, a indiqué à l'AFP un médecin local sous couvert d'anonymat.


Plusieurs rassemblements dénonçant notamment la violente répression du nouveau régime taliban dans la province du Panchir et l'ingérence du Pakistan, très proche des islamistes au pouvoir, dans les affaires afghanes, ont eu lieu ces derniers jours notamment à Kaboul, Hérat et Mazar-i-Sharif (nord).

LES CADRES DU GOUVERNEMENT TALIBAN ANNONCÉS


Les talibans ont annoncé mardi les principaux ministres de leur gouvernement que dirigera Mohammad Hassan Akhund, un proche du mollah Omar, leur fondateur, consolidant leur pouvoir malgré des manifestations qu'ils ont dispersées en tirant en l'air à Kaboul.


Les islamistes, qui s'étaient engagés à former un gouvernement "inclusif", ont nommé Abdul Ghani Baradar, le cofondateur de leur mouvement, en tant que numéro 2 de leur régime. Le mollah Yaqoub, fils du mollah Omar, sera ministre de la Défense. Sirajuddin Haqqani, le leader du réseau éponyme et numéro deux des talibans, obtient le portefeuille de l'intérieur.


"Le cabinet n'est pas complet", a précisé leur principal porte-parole, Zabihullah Mujahid lors d'une conférence de presse. "Nous essayerons de prendre des gens venant d'autres régions du pays", a-t-il ajouté.

VERS UN GOUVERNEMENT TALIBAN


Alors que de premiers membres du gouvernement afghan devaient être annoncés mardi soir, selon un responsable de la commission culturelle talibane, Mohammad Hasan va prendre la tête du nouveau gouvernement taliban.


"Nous nous sommes mis d'accord sur le fait que nous annoncerions un nouveau gouvernement, avant qu'une cérémonie formelle puisse se tenir", avait indiqué ce responsable taliban sur twitter. "Quelques membres" du nouvel exécutif seront annoncés lors d'une conférence de presse".

DISCUSSION ENTRE DRAGHI ET XI JINPING


Le Premier ministre italien Mario Draghi et le président chinois Xi Jinping se sont entretenus au téléphone mardi pour évoquer l'organisation d'un sommet extraordinaire du G20 sur la situation en Afghanistan.


MM. Draghi et Xi "ont discuté des récents développements de la crise afghane et des possibles champs de coopération internationale pour la gérer, y compris le G20", indique un communiqué du chef du gouvernement italien.

DES ENFANTS ÉVACUÉS SEULS 


De nombreux enfants ont été séparés de leur famille dans le chaos qui a entouré la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan mi-août et des centaines d'entre eux ont été évacués du pays sans être accompagnés, a indiqué l'ONU. L'Unicef et ses partenaires ont comptabilisé environ 300 enfants non accompagnés évacués du pays depuis le 14 août. "Nous nous attendons à ce que ce nombre augmente du fait des efforts d'identification en cours", a déclaré dans un communiqué Henrietta Fore, directrice générale de l'Unicef, disant son inquiétude pour leur bien-être et leur sécurité.

LE PANCHIR RÉSISTE ENCORE


Les talibans n'ont pas pris toute la région du Panchir en Afghanistan, a assuré Ahmad Wali Massoud, le frère du défunt commandant Ahmad Shah Massoud, figure de la lutte contre les talibans. "Les talibans sont venus avec les terroristes pour prendre la route du Panchir. Ceux qui connaissent la géographie du Panchir la connaissent. Ils sont venus pour prendre une route... mais le Panchir a tant de vallées", a-t-il déclaré, lors d'un congrès sur l'Afghanistan organisé par une université suisse et la mission permanente de l'Afghanistan auprès de l'ONU à Genève.


"Donc, ne pensez pas que parce qu'ils ont pris la route, ils ont pris le Panchir", a insisté Ahmad Wali Massoud, aux côtés de l'écrivain français l'écrivain Bernard Henri-Lévy. Les talibans ont affirmé hier avoir pris le contrôle complet de la vallée du Panchir et mis en garde quiconque aurait la velléité de leur résister.

ISTANBUL NE SE PRÉCIPITE PAS


La Turquie a affirmé qu'il n'était "pas nécessaire de se précipiter" pour reconnaître le régime taliban en Afghanistan, ajoutant poursuivre les discussions sur les conditions de réouverture de l'aéroport de Kaboul.


Dans une longue interview télévisée, le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, s'est montré prudent concernant les futures relations de son pays avec les talibans. Le nouveau gouvernement afghan doit notamment être "inclusif", c'est-à-dire que des femmes et des représentants des divers groupes ethniques du pays doivent se voir attribuer des postes ministériels, a-t-il détaillé.

POURPARLERS AU QATAR


Les talibans ont de nouveau promis aux Américains qu'ils laisseraient les Afghans qui le souhaitent quitter librement le pays, a indiqué le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, en visite au Qatar. Ce dernier est arrivé hier soir à Doha pour des pourparlers avec les Qataris sur l'Afghanistan. 


"Nous sommes reconnaissants pour l'étroite collaboration du Qatar concernant l'Afghanistan et son soutien indispensable pour aider le transfert de citoyens américains, du personnel de l'ambassade de Kaboul, d'Afghans menacés (par les talibans, ndlr) et d'autres personnes évacuées d'Afghanistan via le Qatar", a indiqué le département d'État américain avant l'arrivée d'Antony Blinken à Doha.

MANIFESTATION A KABOUL


Comme en témoigne ce journaliste indépendant, les talibans tentent d'empêcher cette manifestation à Kaboul, composée d'une majorité de femmes et dénonçant notamment la répression dans le Panchir et l'ingérence du Pakistan, un proche allié des talibans.

MANIFESTATION A KABOUL


Les talibans ont tiré plusieurs coups de feu en l'air à Kaboul pour disperser une manifestation de dizaines d'Afghans qui dénonçaient l'ingérence du Pakistan dans les affaires afghanes, selon des journalistes de l'AFP.


Près de 70 Afghans, hommes et femmes, s'étaient rassemblés devant l'ambassade du Pakistan, brandissant des pancartes et criant des slogans hostiles à Islamabad, proche du nouveau régime des talibans au pouvoir depuis la mi-août.

DÉPARTS


Quatre Américains ont quitté lundi l'Afghanistan par voie terrestre dans le cadre de départs arrangés par les États-Unis, pour la première fois depuis son retrait fin août du pays, a annoncé un haut responsable américain.


Les talibans avaient été mis au courant et "ne les ont pas empêchés" de quitter l'Afghanistan, a-t-il ajouté, sans préciser dans quel pays frontalier ces ressortissants américains étaient entrés. Le haut responsable accompagnait le secrétaire d'État américain Antony Blinken, tout juste arrivé à Doha, au Qatar.

DE VILLEPIN TACLE LES ÉTATS-UNIS


Ancien Premier ministre et ex-patron du Quai d'Orsay, Dominique de Villepin a pointé les erreurs occidentales en Afghanistan et égratigné l'impréparation américaine lors de l'évacuation de Kaboul.

AHMAD MASSOUD APPELLE A UN SOULÈVEMENT "NATIONAL"


Après que les talibans ont affirmé lundi avoir pris le contrôle complet de la vallée du Panchir, Ahmad Massoud, chef de la résistance dans cette région située au nord de Kaboul, a appelé à un soulèvement "national". "Où que vous soyez, dedans ou en dehors (de l'Afghanistan), je vous appelle à lancer un soulèvement national pour la dignité, la liberté et la prospérité de notre pays", a-t-il déclaré dans un message sonore envoyé aux médias.


"Avec cette victoire, notre pays est désormais complètement sorti du marasme de la guerre", avait déclaré plus tôt, dans un communiqué, le principal porte-parole taliban, Zabihullah Mujahid. Il avait ensuite lancé, en conférence de presse, un avertissement à tous ceux qui voudraient continuer à résister. "L’Émirat islamique est très susceptible au sujet des insurrections. Quiconque tente de créer une insurrection sera durement réprimé", a-t-il martelé.


La vallée du Panchir, enclavée et difficile d'accès, est situé à 80 km au nord de la capitale du pays. Elle constitue la dernière poche de résistance au régime des talibans en Afghanistan. 

TÉMOIGNAGES 


Depuis Kaboul, notre envoyée spéciale Liseron Boudoul donne la parole, pour le 20H de TF1, à des Afghanes ayant choisi de résister aux nouveaux maîtres du pays, qui restreignent les libertés des femmes.

AVERTISSEMENT


Les talibans ont mis en garde lundi quiconque tenterait de leur résister. "L’Émirat islamique est très susceptible au sujet des insurrections. Quiconque tente de créer une insurrection sera durement réprimé", a affirmé lundi le principal porte-parole taliban, Zabihullah Mujahid, lors d'une conférence de presse. 

INTÉGRATION DES ANCIENNES FORCES AFGHANES


Selon le porte-parole des talibans, les anciens membres des forces armées afghanes seront intégrées aux troupes du nouveau régime islamiste fondamentaliste. "Les forces afghanes formées ces 20 dernières années seront appelées à rejoindre les services de sécurité aux côtés des talibans", a ainsi indiqué Zabihullah Mujahid.

L'IRAN FUSTIGE LES ASSAUTS SUR LE PANCHIR


L'Iran a "fermement"condamné ce lundi l'assaut des talibans contre la vallée du Panchir en Afghanistan, dernier foyer de la résistance au mouvement fondamentaliste islamiste afghan. "Les nouvelles en provenance du Panchir sont vraiment inquiétantes. L'assaut [...] est fermement condamné", a lancé le porte-parole de la diplomatie iranienne, Saïd Khatibzadeh, lors d'un point de presse à Téhéran. "Sur la question du Panchir, j'ai insisté sur le fait qu'elle doit être résolue par le dialogue et en présence de tous les chefs traditionnels afghans", a-t-il ajouté

LA RÉSISTANCE "CONTINUERA" DANS LE PANCHIR 


Le Front national de résistance (FNR) a promis lundi qu'il continuerait le combat contre les talibans dans la vallée du Panchir, dont ceux-ci ont un peu plus tôt annoncé avoir pris le contrôle complet. "La lutte contre les talibans et leurs partenaires continuera", peut-on lire sur le compte Twitter du mouvement.


Selon leurs dires, les rebelles maîtriseraient toujours des "positions stratégiques" dans la vallée. 

LES TALIBANS ACCUSÉS DE L'HOMICIDE D'UNE POLICIÈRE ENCEINTE


Selon des informations de la BBC, des militants talibans ont abattu une femme policière à Firozkoh, capitale de la région de Ghor. Au moment de son décès ce week-end, elle était enceinte de huit mois. 


Les détails de ce drame sont encore flous mais plusieurs témoins affirment que la victime a été battue et abattue devant son mari et ses enfants samedi. Des proches ont fourni des images montrant du sang éclaboussé sur un mur dans le coin d'une pièce et un corps, le visage fortement défiguré.


"Nous sommes au courant de l'incident et je confirme que les talibans ne l'ont pas tuée, notre enquête est en cours", a affirmé Zabiullah Moudjahid, porte-parole du nouveau pouvoir afghan. 

FILLES ET GARÇONS SÉPARÉS LORS DE LA RENTRÉE SCOLAIRE UNIVERSITAIRE


La rentrée des classes a lieu ce lundi en Afghanistan. Selon Mortaza Behboudi, un journaliste indépendant franco-afghan, des classes non-mixtes sont préparées dans les universités. Des rideaux sont notamment utilisés pour séparer les filles et les garçons.

LE PANCHIR EST TOMBÉ


Les talibans ont annoncé ce lundi avoir pris le contrôle "complet" de la vallée du Panchir, où s'était organisée la résistance à leur encontre depuis leur prise du pouvoir en Afghanistan à la mi-août. "Avec cette victoire, notre pays est désormais complètement sorti du marasme de la guerre", a déclaré dans un communiqué un porte-parole du nouveau régime, Zabihullah Mujahid.

VALLÉE DU PANCHIR


La résistance anti-talibans dans la vallée du Panchir a appelé dans un communiqué à un cessez-le-feu après des informations faisant état de lourdes pertes au cours du week-end.

Le Front national de résistance (FNR) a affirmé dans la nuit de dimanche à lundi avoir "proposé aux talibans de cesser leurs opérations militaires dans le Panchir... et de retirer leurs forces. En retour, nous demanderons à nos troupes de s'abstenir de toute action militaire".

DES AMÉRICAINS BLOQUÉS


Michael McCaul, élu républicain à la Chambre des représentant, a déclaré avoir reçu des informations confidentielles selon lesquelles des citoyens américains et des alliés afghans, "par centaines" et repartis dans six avions, sont bloqués à l'aéroport de Mazar-i-Sharif en Afghanistan.

"Les talibans n'autorisent pas les avions à partir. Ils se sont assis à l'aéroport ces deux derniers jours", a-t-il déclaré à Fox News. "Nous savons que la raison est que les talibans veulent quelque chose en échange. Ils n'autoriseront pas les citoyens américains à partir tant qu'ils n'auront pas obtenu la pleine reconnaissance des États-Unis d'Amérique." 

AIDE HUMANITAIRE 

Les talibans se sont engagés dimanche à garantir la sécurité des travailleurs humanitaires et l'accès de l'aide en Afghanistan lors d'une rencontre avec le responsable des affaires humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths, a annoncé un porte-parole des Nations Unies.

"Les autorités se sont engagées à garantir la sûreté et la sécurité des équipes humanitaires ainsi que l'accès de l'aide humanitaire aux gens qui en ont besoin et la liberté de mouvement des travailleurs humanitaires , les hommes et aussi les femmes", a déclaré dans un communiqué le porte-parole de l'Onu, Stéphane Dujarric. 

Martin  Griffiths a réaffirmé de son côté l'engagement de la communauté humanitaire d'apporter "une aide humanitaire impartiale et indépendante", selon le même communiqué.

ADMINISTRATION 


Trois semaines après la prise de Kaboul par les talibans, ces derniers se chargent d'administrer la ville. Sur place, TF1 a pu observer comment était gérée la sécurité, notamment.

MERKEL APPELLE AU DIALOGUE AVEC LES TALIBANS


"Nous devons tout simplement parler avec les talibans sur la manière dont nous pouvons faire sortir du pays les gens qui ont travaillé pour l'Allemagne et les mettre en sécurité", a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel lors d'une conférence de presse.

L'ENSEIGNEMENT POUR LES FILLES, SELON LES TALIBANS


Les étudiantes afghanes devront porter une abaya noire, assortie d'un niqab couvrant le visage, et suivront les enseignements dans des classes non mixtes, selon un décret publié par le nouveau régime taliban à la veille la réouverture des universités privées du pays. 


Les femmes inscrites dans ces établissements devront également quitter la classe cinq minutes avant les étudiants et patienter dans des salles d'attente le temps que ces derniers aient quitté les lieux, précise ce décret daté de samedi et publié par le ministère de l'Enseignement supérieur. 


Les universités seront quant à elles tenues de "recruter des enseignantes pour les étudiantes", ou tenter de recruter "des enseignants âgés" dont la moralité aura été passée au crible, peut-on encore lire dans ce décret.

LES VOLS INTÉRIEURS REPRENNENT


La compagnie Ariana Afghan Airlines a annoncé avoir repris ses vols entre Kaboul, Herat et Mazar-i-Sharif et Kandahar. Sur Facebook, elle évoque le retour des vols quotidiens à l'intérieur du pays. 

L'AIDE HUMANITAIRE ARRIVE


Selon la chaine de télévision privée TOLONews, l'émirat du Bahreïn a fait parvenir en Afghanistan 30 tonnes d'aides humanitaires, comprenant de la nourriture, des vêtements, mais aussi du matériel médical. Ce vol humanitaire a atterri dimanche. 

LE PANCHIR SOUS PRESSION


Un responsable taliban a affirmé sur Twitter que plusieurs parties du Panchir étaient désormais sous contrôle des forces du régime. Côté résistance, Ali Maisam Nazary, porte-parole du FNR, a assuré sur Facebook que la résistance "n'échouerait jamais".

LE PANCHIR SOUS PRESSION


Selon l'ONG italienne Emergency, présente dans le Panchir, les forces talibanes ont atteint vendredi soir Anabah, un village situé à environ 25 km à l'intérieur de la vallée, longue de 115 kilomètres. "De nombreuses personnes se sont enfuies des villages de la zone ces derniers jours", a ajouté dans un communiqué l'ONG, précisant avoir reçu "un petit nombre de blessés au centre chirurgical d'Anabah". 

LE PANCHIR SOUS PRESSION


Les talibans ont affirmé dimanche avoir gagné du terrain dans la vallée du Panchir, dernier gros foyer de résistance armée aux nouveaux maîtres de l'Afghanistan, où les conditions d'une guerre civile pourraient bientôt être réunies, selon Washington.

CES FEMMES QUI TRAVAILLENT DANS LA "PEUR" MALGRÉ LES TALIBANS


Depuis Kaboul, notre envoyée spéciale Liseron Boudoul a donné la parole, pour TF1, à plusieurs Afghanes qui ont choisi de résister aux nouveaux maitres du pays, qui restreignent les libertés des femmes.

LES COMBATS CONTINUENT DANS LE PANCHIR


Alors que les combats se poursuivent dans la vallée du Panchir, entre les talibans et la résistance, le porte-parole du groupe fondamentaliste Bilal Karimi a affirmé sur Twitter que les "moudjahidines avancent vers le centre" de la province.


De son côté, le Front national de résistance (FNR), avec Ahmad Massoud comme leader assure que le "peuple n'abandonnera pas la résistance".

TÉMOIGNAGE D'UNE ANCIENNE JUGE AFGHANE


Une ancienne juge ayant réussi à gagner l'Europe raconte avoir été menacée par des militants talibans qu'elle avait contribué à incarcérer et a alerté sur le sort de ses collègues restées sur place, livrées à la vengeance des anciens prisonniers, rapporte Reuters.


"Quatre ou cinq membres des talibans sont venus chez moi et ont demandé : où est la femme juge ? C'étaient des personnes que j'avais mises en prison", a-t-elle raconté.

L'APPEL D'UNE CINÉASTE AFGHANE À VENISE


"En deux semaines seulement, les éléments les plus brillants ont quitté le pays, du moins ceux qui pouvaient le faire", a rappelé Sahraa Karimi, réalisatrice de 38 ans couronnée par des prix dans plusieurs festivals, lors d'une conférence de presse organisée en marge du festival de Venise.


"Imaginez un pays sans artistes!", a-t-elle lancé aux journalistes présents, auxquels s'était mêlé le directeur de la Mostra Alberto Barbera. La jeune femme est revenue sur le cataclysme provoqué par la prise de Kaboul par les talibans mi-août: "Tout s'est arrêté en l'espace de quelques heures. Les archives sont désormais sous le contrôle des talibans. Le travail des réalisateurs s'est évanoui en quelques heures. Certains ont pu partir avec leur ordinateur, d'autres rien du tout."

MANIFESTATION RÉPRIMÉE À KABOUL


Alors qu'une nouvelle manifestation pour le droit des femmes a eu lieu ce samedi dans les rues de Kaboul, les talibans ont fait usage de gaz lacrymogènes contre les personnes rassemblées, rapporte CNN


D'autres manifestantes affirment voir été frappées par les talibans, qui ont utilisé des tasers. 

LE PANCHIR RÉSISTE


La situation dans l'un des derniers foyers d'opposition armée au nouveau régime, pourrait expliquer le retard pris pour présenter le nouvel exécutif, initialement pressenti pour être dévoilé vendredi.


Bastion antitaliban de longue date, cette vallée, enclavée et difficile d'accès, située à environ 80 kilomètres au nord de la capitale, est le théâtre depuis lundi et le départ des dernières troupes américaines du pays de combats entre les forces talibanes et le Front national de résistance (FNR). 

PAS DE GOUVERNEMENT CE SAMEDI


Les talibans ont à nouveau différé samedi l'annonce de leur gouvernement dont la composition pourrait donner le ton des années à venir en Afghanistan, où le nouveau régime reste confronté à une poche de résistance armée dans la vallée du Panchir. Près de trois semaines après le retour au pouvoir du mouvement islamiste, la fumée blanche se fait toujours attendre à Kaboul, où la population reste dans l'expectative, tout comme la communauté internationale.


Deux sources talibanes ont prévenu l'AFP qu'il n'y aurait aucune annonce faite samedi sur le futur gouvernement.

RÉSISTANCE


Ahmad Massoud, qui mène le Front national de résistance depuis la vallée du Panchir, assure que le "peuple n'abandonnera pas la résistance" et rend hommage aux manifestations des femmes à Herat qui sont, selon le fils du commandant Massoud, "la preuve qu'elles n'abandonneront pas leurs revendications légitimes". "Le peuple n'a pas renoncé à ses revendications et se bat pour ses droits", écrit Ahmad Massoud sur Facebook. 

REPORTAGE


Depuis le 15 août dernier, les talibans tiennent la plupart des villes d'Afghanistan, dont Jalalabad, à la frontière pakistanaise. À quoi ressemble la vie là-bas sous le joug des talibans ? Le grand reporter Michel Scott s'est rendu sur place.

VISITE AU QATAR


Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a annoncé qu'il se rendrait en début de semaine prochaine au Qatar, où se sont repliés les diplomates américains chargés de l'Afghanistan. 


Antony Blinken n'a cependant pas précisé s'il parlerait à Doha avec des représentants des nouveaux maîtres islamistes de Kaboul. En effet, le Qatar est aussi le lieu où se déroulent les principales discussions de la communauté internationale avec les talibans. 


Le secrétaire d'Etat se rendra ensuite en Allemagne, d'où il organisera, avec son homologue allemand Heiko Maas, une réunion ministérielle de vingt pays, consacrée à l'Afghanistan.

AUDITIONS À L'ASSEMBLÉE NATIONALE


Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, son homologue des Armées, Florence Parly et l'ambassadeur, David Martinon seront auditionnés mi-septembre sur la situation en Afghanistan par les députés.


Tandis que la commission des Affaires étrangères auditionnera Jean-Yves Le Drian le 14 septembre, celle de la Défense recevra Florence Parly le même jour. Le lendemain, les deux commissions auditionneront l'ambassadeur conjointement. L'audition sera cependant à huis clos.

TOUJOURS PAS DE GOUVERNEMENT


L'Afghanistan est toujours dans l'attente de l'annonce de son nouveau gouvernement près de trois semaines après le retour au pouvoir des talibans. Leur reconquête éclair du pays continue de se heurter à une poche de résistance dans la vallée du Panshir. 


Un temps annoncé pour aujourd'hui, la présentation du nouvel exécutif, qui sera scruté de près par une population afghane et une communauté internationale pour l'heure peu convaincues par les promesses d'ouverture du mouvement islamiste, n'aura pas lieu avant demain, au plus tôt.

"CORRIDORS HUMANITAIRES" 


Un haut responsable qatari a annoncé à la télévision Al-Jazeera que des "corridors humanitaires" devraient être ouverts dans les aéroports de ce pays "dans les prochaines 24 ou 48 heures". 


Ces corridors devraient permettre à l'aide humanitaire d'"entrer via l'aéroport de Kaboul et les autres aéroports qui fonctionnent", a indiqué depuis l'Afghanistan Mutlaq Al-Qahtani, envoyé spécial du ministre des Affaires étrangères du Qatar. Ce pays est en première ligne dans les négociations internationales avec les talibans au pouvoir en Afghanistan. 

LES AÉROPORTS AFGHANS ROUVERTS D'ICI DIMANCHE ?


Le Qatar, en première ligne dans les négociations internationales avec les talibans au pouvoir en Afghanistan, espère voir s'ouvrir des "corridors humanitaires" dans les aéroports de ce pays d'ici à 48 heures, a indiqué vendredi un haut responsable qatari à la télévision Al-Jazeera.


"Nous espérons voir dans les prochaines 24 ou 48 heures l'ouverture de corridors humanitaires afin que l'aide humanitaire puisse entrer via l'aéroport de Kaboul et les autres aéroports qui fonctionnent", a indiqué depuis l'Afghanistan Mutlaq Al-Qahtani, envoyé spécial du ministre des Affaires étrangères.

DÉCÈS EN POLOGNE 


Le deuxième petit garçon afghan évacué en Pologne et intoxiqué après avoir consommé des champignons vénéneux, est décédé ce vendredi. Lui, son frère et sa sœur avaient été hospitalisés les 26 et 27 août pour cette raison. 


Si la jeune fille de 17 ans est sortie de l'hôpital, les deux garçons de 5 et 6 ans sont décédés. Ils étaient arrivés le 23 août en Pologne avec leur famille et restaient en quarantaine dans un centre pour migrants de la ville de Podkowa Lesna, près de Varsovie.

MATCH DE CRICKET


Moins de trois semaines après la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan, le drapeau national afghan et le drapeau blanc du mouvement islamiste ont flotté côte à côte vendredi à Kaboul le temps d'un match de cricket.


La rencontre, remportée par les "Défenseurs de la paix" face aux "Héros de la paix", est la première organisée depuis l'arrivée des talibans le 15 août dans la capitale, vingt ans après en avoir été chassés par une coalition internationale emmenée par les États-Unis.

POUTINE ESPÈRE QUE LES TALIBANS DEVIENDRONT "CIVILISÉS"


Le président russe Vladimir Poutine a dit espérer vendredi que les talibans se comportent de manière "civilisée" en Afghanistan afin que les autres pays puissent avoir des relations diplomatiques normales avec Kaboul.


Prenant acte de la situation, il a estimé que "plus vite les talibans entreront dans la famille des peuples civilisés, plus il sera facile de maintenir des contacts, de communiquer" avec eux afin de les "influencer d'une manière ou d'une autre, de (leur) poser des questions".


"La Russie n'a aucun intérêt à une désintégration de l'Afghanistan, si cela arrivait il n'y aurait plus personne à qui parler", a en outre noté le président russe.

VŒU PIEUX


Le président russe Vladimir Poutine a dit espérer vendredi que les talibans se comportent de manière "civilisée" en Afghanistan afin que les autres pays puissent avoir des relations diplomatiques normales avec Kaboul.


Prenant acte de la situation, il a estimé que "plus vite les talibans entreront dans la famille des peuples civilisés, plus il sera facile de maintenir des contacts, de communiquer" avec eux afin de les "influencer d'une manière ou d'une autre, de (leur) poser des questions".


Le président russe a prôné à ce titre des "relations civilisées" et le "respect de règles civilisées".

PRÉSENCE EUROPÉENNE À KABOUL 


Les pays de l'UE ont décidé de se coordonner pour maintenir une présence européenne à Kaboul malgré la prise du pouvoir par les talibans, mais il faut que "les conditions de sécurité le permettent", a affirmé vendredi le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell.


Cette présence a pour objectif de permettre la poursuite des évacuations des personnes souhaitant quitter l'Afghanistan, a-t-il précisé, après une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE en Slovénie. 

UE


Les pays de l'UE ont décidé de se coordonner pour maintenir une présence européenne à Kaboul malgré la prise du pouvoir par les talibans, mais il faut que "les conditions de sécurité le permettent", a affirmé vendredi le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell.


"Nous avons décidé de travailler de façon coordonnée, de coordonner nos contacts avec les talibans, y compris via une présence à Kaboul (...) si les conditions de sécurité le permettent", a-t-il déclaré devant la presse après une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE en Slovénie. Cette présence a pour objectif de permettre la poursuite des évacuations des personnes souhaitant quitter l'Afghanistan, a-t-il précisé.

LES ÉMIRATS ENVOIENT UN AVION D'AIDE HUMANITAIRE


Les Emirats arabes unis ont annoncé vendredi l'envoi d'un avion chargé d'"aide médicale et alimentaire d'urgence" pour des "milliers de familles" en Afghanistan, sans préciser vers quelle région, près de trois semaines après la prise de contrôle du pays par les talibans.


"Cette aide urgente fait partie du rôle humanitaire joué par les Emirats arabes unis dans le but de fournir un soutien complet au peuple frère afghan", a indiqué l'agence de presse étatique WAM, citant un communiqué officiel. 

Urgent

AIDE


Les Émirats arabes unis ont annoncé ce vendredi l'envoi d'un avion chargé d'"aide médicale et alimentaire d'urgence" pour des "milliers de familles" en Afghanistan, sans préciser vers quelle région, près de trois semaines après la prise de contrôle du pays par les talibans.


"Cette aide urgente fait partie du rôle humanitaire joué par les Emirats arabes unis dans le but de fournir un soutien complet au peuple frère afghan", a indiqué l'agence de presse étatique WAM, citant un communiqué officiel. La veille, l'ONU avait dit avoir repris ses vols humanitaires vers le nord et le sud de l'Afghanistan.

LES TALIBANS EFFACENT LES PEINTURES MURALES


Omaid H. Sharifi, fondateur d’ArtLords,  un groupement d’artistes, a assuré sur Twitter que les talibans effacent des peintures murales, notamment celui représentant la signature de l'accord de Doha, en 2020, qui signait la paix entre le groupe fondamentaliste et les États-Unis. 

Urgent

AFFRONTEMENTS DANS LE PANCHIR 


De violents affrontements ont éclaté ce jeudi soir dans la vallée du Panchir, entre les talibans et des groupes résistants, rapporte CNN, citant une source au sein du groupe. La vallée est l'unique foyer d'opposition armée au nouveau régime afghan.


"Massoud est occupé à défendre la vallée", a déclaré Ali Maisam Nazary, un porte-parole des résistants, en référence à Ahmad Massoud, fils du commandant Ahmed Shah Massoud, figure de la résistance aux Soviétiques et aux talibans assassinée le 9 septembre 2001 par Al-Qaïda.


Le Front national de résistance (FNR) faisait initialement état de pertes importantes mais non chiffrées infligées aux talibans, qu'il affirme repousser. Des comptes pro-talibans sur les réseaux sociaux affirment de leur côté que 31 combattants panchiris ont été tués.

OPÉARATION SECRÈTE


Des vétérans américains ont volé au secours de plus de 600 Afghans lors d'une opération secrète baptisée "Pineapple Express". Le 20H de TF1 retrace cette exfiltration digne d'un film hollywoodien.

INQUIÉTUDES AUTOUR DE LA MISSION DE L'ONU


Le sort de la mission politique onusienne en Afghanistan après la prise de pouvoir des talibans suscite des inquiétudes au sein de l'ONU, alors que des vols humanitaires ont récemment repris dans le nord et sud du pays.


Le mandat de cette mission d'assistance appelée Manua en français (Unama en anglais) arrive à échéance le 17 septembre et un débat sur sa prolongation est prévu le 9 septembre au Conseil de sécurité de l'ONU.


"La situation reste très incertaine" et ce serait "une approche raisonnable à ce stade" d'effectuer un "renouvellement technique" du mandat, estiment sous couvert d'anonymat plusieurs sources onusiennes. Pour l'Organisation et les Occidentaux, l'objectif est "de ne pas perdre certains aspects" du mandat actuel, "incluant les droits humains, la protection des civils" et la coordination de l'aide humanitaire internationale.

FLASH-BACK


Le contenu d'un échange téléphonique daté du 23 juillet et tenu par l'ex-président afghan Ashraf Ghani et Joe Biden a été dévoilé par Reuters. Tous deux évoquent la réponse militaire à adapter face à la pression des talibans.

NOUVEAU GOUVERNEMENT


D'après des sources talibanes, ces derniers pourraient annoncer la composition d'un nouveau gouvernement ce samedi, au plus tôt, quelques jours après le retrait des troupes américaines.

LES VOLS REPRENNENT EN AFGHANISTAN


Une première compagnie aérienne afghane, Ariana afghan airlines, a annoncé vendredi à l'AFP la reprise de ses vols domestiques, près de trois semaines après la prise de contrôle du pays par les talibans.


"Nous avons reçu le feu vert des talibans et des autorités de l'aviation et nous prévoyons de reprendre les vols aujourd'hui", a déclaré à l'AFP Tamim Ahmadi, un cadre de la compagnie nationale à AFP. Ariana dispose d'une très petite flotte d'aéronefs souvent vétustes. Elle est interdite de vol aux Etats-Unis et dans l'Union européenne.

ROYAUME-UNI 


Les vols d'évacuation d'Afghanistan pourraient reprendre "dans un avenir proche", a déclaré Dominic Raab, le ministre britannique des Affaires étrangères, après des entretiens avec les dirigeants du Qatar.

Cela passera par la réouverture de l'aéroport de Kaboul. "Il semble que cela puisse arriver à un moment donné", a-t-il précisé. 

FINANCEMENT


Se finançant principalement par leurs activités criminelles, les insurgés islamistes vont devoir trouver de nouvelles sources de revenus pour gouverner en Afghanistan.

VOLS HUMANITAIRES


Des vols humanitaires onusiens ont repris récemment vers le nord et le sud de l'Afghanistan, a indiqué jeudi le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, en disant espérer qu'ils pourront être intensifiés prochainement.

Opérés par le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, ils ont permis "à 160 organisations humanitaires de poursuivre leurs activités vitales dans les provinces afghanes", a-t-il précisé lors de son point-presse quotidien à New York.

"En outre, un pont aérien de fret est en train d'être mis en place pour transporter des articles non alimentaires, tels que des fournitures médicales et autres fournitures d'urgence, là où ils sont le plus nécessaires", a-t-il aussi affirmé sans autres détails.

LES TALIBANS ANNONCENT QUE LA CHINE VA MAINTENIR SON AMBASSADE EN AFGHANISTAN


Un porte-parole des talibans a indiqué vendredi que la Chine avait promis de maintenir ouverte son ambassade en Afghanistan, et d'augmenter son aide au pays ravagé par des décennies de conflit.


Abdul Salam Hanafi, un membre du bureau politique du groupe islamiste à Doha, au Qatar, "a eu une conversation avec Wu Jianghao, ministre adjoint des Affaires étrangères de la République populaire de Chine", a annoncé sur Twitter ce porte-parole, Suhail Shaheen.


"Le ministre adjoint chinois a assuré qu'ils maintiendraient leur ambassade à Kaboul, ajoutant que nos relations allaient s'étoffer (...) La Chine va aussi poursuivre et augmenter son aide humanitaire, en particulier pour le traitement du Covid-19", a-t-il ajouté.

LES TALIBANS NE MONTRENT "AUCUN SIGNE" DE CHANGEMENT


Les talibans n'envoient "aucun signe" de changement depuis leur retour au pouvoir à Kaboul, a déploré le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian dans une interview au Figaro à paraître vendredi. "Pour l’instant, nous n’avons aucun signe qu'ils prennent cette direction", a-t-il dit, que ce soit la "rupture totale avec toute organisation terroriste", le respect des droits des femmes ou "la levée des entraves pour ceux qui veulent quitter le pays".


Le Quai d'Orsay continue donc à "recueillir tous les signalements des personnes à risque" susceptibles de fuir l'Afghanistan, a-t-il ajouté, en concédant qu'il restait "encore du monde" à sortir malgré la fin du pont aérien consécutif au retrait américain le 31 août. "Notre priorité est de trouver de nouvelles portes de sortie au plus vite", a relevé Jean-Yves Le Drian. "L'idéal serait la réouverture de l'aéroport de Kaboul, avec des mesures de sécurisation", a-t-il ajouté, sans plus de précisions.


Le Qatar a indiqué jeudi travailler avec les talibans pour rouvrir "dès que possible" l'aéroport, un enjeu stratégique et humanitaire majeur fermé depuis le départ des Américains. "La leçon de l’Afghanistan, c’est qu’on ne peut pas imposer de l’extérieur à un pays par la force armée un mode de gouvernance quand il n’a pas un large appui du peuple et de sa classe politique", a poursuivi le chef de a diplomatie française, interrogé sur le bilan de 20 ans de présence américaine en Afghanistan. Il a réfuté toutefois toute comparaison avec la situation de l'armée française au Sahel. "Nous y sommes à la demande des autorités locales. Enfin, nous ne sommes pas partis du Sahel", a-t-il pointé.


Jean-Yves Le Drian a jugé par ailleurs que l'image désastreuse laissée par le départ des États-Unis d'Afghanistan ne remettrait pas forcément en cause la puissance américaine. "Contrairement à ce qu’écrivent de nombreux éditorialistes, je ne crois pas que l'Afghanistan soit synonyme de déclin américain", a-t-il lancé. "En 1975 (lors de la chute de Saïgon), on avait annoncé la fin de l’empire américain. Il s’est produit exactement le contraire dans les années 1980, une période de forte croissance des États-Unis."

LE CHEF DE LA DIPLOMATIE ITALIENNE AU QATAR


Le ministre italien des Affaires étrangères se rendra à partir de vendredi en Ouzbékistan, au Tadjikistan, au Qatar et au Pakistan pour évoquer la situation en Afghanistan après le retrait des Occidentaux et le sort des réfugiés, a annoncé jeudi son ministère. La tournée de Luigi Di Maio dans les pays limitrophes de l'Afghanistan "s'inscrit dans le cadre des initiatives internationales entreprises par l'Italie pour faire face à la crise afghane et à ses conséquences sur la population", indique un communiqué.


Le ministre entend en particulier échanger avec les autorités locales au sujet de "la question des réfugiés et des déplacés afghans, avec l'objectif d'explorer des solutions pour faciliter, en collaboration avec les pays frontaliers, l'assistance humanitaire pour les Afghans réfugiés dans les États de la région".


Au Qatar, M. Di Maio "remerciera les autorités locales pour l'assistance fondamentale apportée à l'Italie dans les opérations d'évacuation de l'Afghanistan". Sa visite "permettra d'aborder les aspects politiques de la nouvelle situation en Afghanistan et de confirmer l'engagement commun dans la lutte contre le terrorisme".

WESTERN UNION REPREND SES OPÉRATIONS VERS L'AFGHANISTAN


Le géant américain des transferts d'argent Western Union a annoncé jeudi avoir repris ses opérations vers l'Afghanistan qui avaient été suspendues le 18 août après la prise de pouvoir de Kaboul par les talibans. "Western Union a le plaisir d'annoncer qu'elle reprend ses services de transfert d'argent vers l'Afghanistan, à partir du 2 septembre, afin que nos clients puissent à nouveau envoyer de l'argent et soutenir leurs proches", a indiqué à l'AFP une porte-parole dans un communiqué, expliquant que cette décision a été prise en raison de la réouverture des banques et d'une amélioration sur la circulation des liquidités dans le pays. 


"Nous comprenons les besoins urgents de nos clients et de leurs familles et nous nous engageons à les soutenir", a-t-elle ajouté, précisant qu'il n'y aurait pas de frais de transfert pendant deux semaines entre les 3 et 17 septembre. Elle a souligné que le groupe s'est assuré que cela ne posait pas un problème de conformité avec les sanctions économiques imposées par les États-Unis à l'Afghanistan.

BIENTÔT UNE ARMÉE EUROPÉENNE ? 


Réunis en Slovénie, les 27 ministres de la Défense de chaque État de l'UE ont remis le sujet de la création d'une armée européenne sur la table. Le retrait américain d'Afghanistan a suscité une prise de conscience sur la faible marge de manœuvre de l'Union européenne.


Les appels se sont multipliés ces derniers jours pour que le bloc de 27 pays développe sa propre capacité militaire commune afin de répondre rapidement aux crises, après les scènes de chaos à l'aéroport de Kaboul qui ont suivi la prise du pouvoir par les talibans. 


"Il est clair que la nécessité d'une défense européenne plus importante n'a jamais été aussi évidente qu'aujourd'hui après les événements en Afghanistan, a déclaré jeudi le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrel.

MACRON "TRISTE" DE LA SITUATION EN AFGHANISTAN


En déplacement dans une école à Marseille, Emmanuel Macron a été interrogé sur la situation en Afghanistan. Le chef de l'État a répondu que la France "fait ce qu’elle peut pour aider et aider à protéger ceux qui veulent partir". Puis un enfant lui a demandé si la situation le rendait triste, le Président s'est contenté de répondre "si".

LE PANCHIR À NOUVEAU ATTAQUÉ


"Il y a quelques heures, ils ont attaqué, et nous les avons défaits lourdement", a déclaré à l'AFP un combattant du Front national de résistance (FNR), qui comprend des milices anti-talibans et d'anciens membres des forces afghanes. "Nous attendons de nouvelles attaques des talibans", a-t-il poursuivi. "Nous sommes prêts à les battre, s'ils se risquent à nous envahir."


L'ONG italienne Emergency a indiqué sur Twitter avoir reçu dans son hôpital de Kaboul "quatre patients blessés et quatre morts (...) du fait des combats à Gulbahar", aux portes de la vallée du Panchir.  De nombreux talibans ont péri dans l'attaque, affirme de son côté Fahim Dashti, un responsable du FNR, pour qui les nouveaux maîtres du pays "n'ont même pas avancé d'un kilomètre".

LE PANCHIR À NOUVEAU ATTAQUÉ


Les talibans ont à nouveau mené un assaut contre la vallée du Panchir (Est), l'une des dernières poches de résistance au nouveau régime afghan, a affirmé la résistance jeudi, au lendemain de ces affrontements qui ont fait au moins quatre morts selon une ONG. Mercredi, les soldats talibans ont lancé une attaque sur le sud du Panchir depuis la province de Kapisa, anciennement sous contrôle de l'armée française avant qu'elle ne se retire d'Afghanistan en 2013. Ils ont aussi mené une offensive dans l'est de la vallée, selon plusieurs résistants.

DES FEMMES MANIFESTENT À KABOUL


Les talibans devraient annoncer aujourd'hui ou demain la formation de leur nouveau gouvernement, qui ne devrait pas inclure de femmes. En réponse à cette absence, des dizaines de femmes ont manifesté dans les rues de Kaboul. Le chef adjoint de leur bureau politique au Qatar, Sher Mohammad Abbas Stanekzai, a laissé entendre qu'il "pourrait ne pas y avoir" de femmes nommées ministres ou à des postes à responsabilité, mais uniquement à des échelons inférieurs, dans une interview donnée à la BBC ce mercredi. 

TROIS AFGHANS ACCUEILLIS EN FRANCE TÉMOIGNENT 


Ils ont tout quitté pour fuir les talibans. Trois Afghans réfugiés en France ont décidé de témoigner sur la vie quotidienne à Kaboul depuis que  les talibans ont pris le contrôle du pays. 

VERS UNE RÉOUVERTURE DE L'AÉROPORT DE KABOUL ? 


Le Qatar travaille avec les talibans pour rouvrir l'aéroport de Kaboul "dès que possible", a indiqué jeudi le ministre des Affaires étrangères, tout en précisant "qu’aucun accord" n'avait encore été conclu sur cette question. "Nous resterons confiants quant à la possibilité de gérer les opérations dès que possible", a déclaré Mohammed Ben Abderrahmane Al-Thani lors d'une conférence de presse à Doha. "Il n'y a pas encore d'accord", a-t-il toutefois précisé.

DES VÉTÉRANS AMÉRICAINS EXFILTRENT 600 AFGHANS 


Plusieurs anciens soldats de l'armée américaine ont mené une opération  "Pineapple Express", pour évacuer des Afghans restés sur place et qui ont combattu les talibans aux côtés des Américains. Menée par le lieutenant-colonel Scott Mann, l'opération a été un succès puisqu'elle a permis l'évacuation de 600 personnes en une seule nuit.

LE TADJIKISTAN N'ACCUEILLERA PAS DE RÉFUGIÉS AFGHANS


Les autorités du Tadjikistan ont averti ne pas être en mesure d'accueillir les réfugiés afghans qui ont fui les talibans. Bien que le Tadjikistan ait des structures prêtes à accueillir les réfugiés, les organisations internationales n'ont offert "aucune assistance concrète" pour les héberger, a regretté le ministre de l'Intérieur, Ramazon Hamro Rahimzoda. "Pour cette raison, le Tadjikistan n'a pas la possibilité d'accueillir un grand nombre de réfugiés et de demandeurs d'asile", a-t-il dit.

L'AFRIQUE DU SUD "PAS EN MESURE" D'ACCUEILLIR DES RÉFUGIES AFGHANS


L'Afrique du Sud a déclaré mercredi qu'elle n'est "pas en mesure" d'accueillir sur son territoire des réfugiés afghans qui ont fui leur pays. "Le gouvernement sud-africain n'est malheureusement pas en mesure de répondre à une telle demande", a déclaré dans un communiqué le ministère sud-africain des Affaires étrangères (DIRCO). Le pays a été sollicité pour accueillir temporairement, avant qu'ils ne rejoignent une destination finale, des Afghans réfugiés au Pakistan voisin, a précisé le ministère.  


"L'Afrique du Sud accueille déjà un nombre substantiel de réfugiés et est chargée de répondre à leurs besoins. La plupart d'entre eux bénéficient déjà d'une aide sociale et de soins médicaux gratuits", a-t-il souligné. "En termes de droit international, le bien-être des réfugiés est mieux assuré en restant dans le premier pays d'arrivée - le Pakistan - avant d'atteindre une destination finale", a-t-il estimé. 

LES CHEFS DU PENTAGONE S'ENGAGENT A "TIRER LES LEÇONS" DE LA GUERRE EN AFGHANISTAN


Les plus hauts responsables du Pentagone se sont engagés ce mercredi à "tirer les leçons" de la guerre en Afghanistan, reconnaissant ressentir "douleur et colère" après avoir remis le pays aux mains des talibans.


"Aucune opération n'est jamais parfaite", a reconnu le ministre de la Défense Lloyd Austin, qui s'exprimait publiquement pour la première fois depuis la fin de l'évacuation chaotique de 124.000 civils de Kaboul, dans la nuit de lundi à mardi. "Nous voulons tirer toutes les leçons possibles de cette expérience", a ajouté cet ancien général ayant combattu en Afghanistan, après avoir rendu un hommage solennel et sombre aux 800.000 soldats américains qui se sont succédé depuis 2001 sur le sol afghan.


Le chef d'état-major, le général Mark Milley, qui a lui aussi combattu en Afghanistan, a reconnu que ces derniers jours avaient été "extrêmement difficiles émotionnellement". "Nous sommes tous tiraillés entre douleur, colère, chagrin et tristesse d'un côté, et fierté et résilience de l'autre", a-t-il ajouté. "Nous apprendrons de cette expérience", a-t-il aussi dit. "Et ce qui nous a fait en arriver là sera étudié pendant des années", a-t-il ajouté. "Nous, les militaires, aborderons ça avec humilité, transparence et franchise. Il y a beaucoup de leçons tactiques, opérationnelles et stratégiques à tirer".

DÉFILÉ TALIBAN DANS DES VÉHICULES AMÉRICAINS


À Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan, considéré comme le berceau spirituel du mouvement islamiste et deuxième plus grande ville du pays, des talibans ont défilé dans des véhicules tout terrain américains. Nombre d'entre eux portaient des drapeaux talibans blancs et noirs attachés à leur antenne. 


Ce matériel militaire avait été donné par les États-Unis au précédent gouvernement afghan. Au moins un hélicoptère Blackhawk a été en plus vu en vol au-dessus de la ville, ce qui laisse penser qu'un ancien pilote de l'armée afghane est aux commandes.


Mardi déjà, des milliers de partisans avaient afflué dans les rues de Kandahar, dans un concert de klaxons et de "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand), se félicitant du départ des derniers militaires américains d'Afghanistan.

POLÉMIQUES AU ROYAUME-UNI 


Le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab, critiqué sur sa gestion de la crise en Afghanistan, s'est défendu mercredi face à des députés remontés de toute impréparation. Il a annoncé se rendre immédiatement "dans la région".


Si le retour au pouvoir des talibans a tourné à la déroute pour tout le camp occidental, il s'est montré particulièrement dévastateur pour Londres. Dominic Raab, qui avait choisi de rester en vacances en Crète lorsque Kaboul tombait aux mains des talibans, s'est trouvé particulièrement visé.


Si le Premier ministre Boris Johnson a renouvelé sa confiance à son chef de la diplomatie, la presse s'interroge sur son maintien. Ses services ont été accusés d'amateurisme lorsque des médias ont révélé que des documents identifiant des collaborateurs afghans avaient été laissés sur le sol de l'ambassade de Kaboul évacuée, ou encore que des milliers d'emails concernant les évacuations étaient restés non lus.

"UNE BONNE DÉCISION" MAIS MAL EXÉCUTÉE 


Grand allié des États-Unis, Israël n'avait jusqu'ici pas commenté officiellement le retrait des troupes américaines d'Afghanistan. Ce mardi, le ministre des Affaires étrangères israélien Yaïr Lapid a rompu ce silence. 


Le retrait "ne s'est pas passé comme ça aurait dû", a déclaré le chef de la diplomatie israélienne lors d'une rencontre à Jérusalem avec des journalistes étrangers. "C'était probablement la bonne décision, mais elle n'a pas été exécutée de la bonne façon."  

LIBERTÉ DE LA PRESSE


Si dans les 48 heures suivant la prise de contrôle de la capitale par les talibans, les femmes reporters de chaînes privées avaient osé retourner travailler, "l'illusion n'a pas duré". En dépit des assurances des talibans que la liberté de la presse serait respectée et que les femmes journalistes pourraient travailler, le nombre de femmes journalistes en activité à Kaboul est passé de 700 à moins de cent, après le 15 août. 


"À Kaboul, les responsables des médias privés ont rapidement observé que les reporters féminines étaient harcelées", affirme Reporters sans frontières (RSF), citant notamment le cas de Nahid Bashardost, travaillant pour une agence de presse indépendante, Pajhwok, "battue par des talibans" pendant un reportage près de l'aéroport de Kaboul le 25 août. D'autres ont rapporté avoir "été empêchées par les gardes talibans postés devant les locaux de leur rédaction, de partir en reportage". 

ÉVACUATIONS : LE QATAR NÉGOCIE AVEC LES TALIBANS


Un avion qatari transportant une équipe technique s'est posé mercredi à Kaboul, la capitale afghane, afin de discuter de "la reprise des opérations à l'aéroport", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.


Il s'agit du premier appareil étranger à atterrir à Kaboul depuis le départ lundi des derniers soldats américains de la capitale afghane.

L'APPEL DU PRÉSIDENT DU PARLEMENT DE L'UE


Le président du Parlement européen s'est dit mercredi "très déçu" de la frilosité des pays membres de l'UE sur la question migratoire, appelant l'UE à "prendre ses responsabilités" face à l'afflux attendu de réfugiés afghans fuyant les talibans.


"Nous ne pouvons pas prétendre que ce ne sont pas nos affaires", s'est insurgé David Sassoli, lors d'une conférence sur l'avenir de l'Europe au forum annuel stratégique de Bled, en Slovénie.


Il s'exprimait au lendemain d'une réunion à Bruxelles des ministres de l'Intérieur de l'UE, qui ont dit compter sur les pays voisins de l'Afghanistan pour que les réfugiés restent dans la région et n'affluent pas en Europe.

MAIN TENDUE DES TALIBANS AU PANCHIR


Deux jours après le retrait américain d'Afghanistan, les talibans ont appelé mercredi les combattants de la vallée du Panchir, l'une des dernières poches de résistance au nouveau régime, à baisser les armes pour éviter une guerre sanglante, après de premiers combats.


"Mes frères, nous avons fait de notre mieux pour résoudre le problème du Panchir via des pourparlers et des négociations, en vain malheureusement", a déclaré un haut responsable taliban, Amir Khan Muttaqi, dans un message audio adressé aux habitants de la vallée et publié sur Twitter.


"Maintenant que les pourparlers ont échoué et que les moudjahidines (talibans) ont encerclé le Panchir, il reste des gens à l'intérieur (de la vallée) qui ne veulent pas que les problèmes soient résolus de manière pacifique", a-t-il ajouté. "C'est à vous qu'il revient de leur parler. À ceux qui veulent se battre, dites-leur que cela suffit".

UN DÉFILÉ DE VÉHICULES AMÉRICAINS


Les talibans se préparaient mercredi à faire défiler du matériel militaire donné par les États-Unis au précédent gouvernement afghan vaincu, dont peut-être un hélicoptère, à Kandahar (Sud), berceau spirituel du mouvement islamiste.


Une longue file de Humvees, des véhicules américains, avançait au ralenti sur une grande route à l'extérieur de la deuxième plus grande ville d'Afghanistan. Nombre d'entre eux portaient des drapeaux talibans blancs et noirs attachés à leur antenne, a constaté un journaliste de l'AFP.


Des combattants étaient assis aux commandes de camions utilisés par les forces américaines, de l'OTAN et afghanes au cours des 20 ans de conflit, tandis que d'autres montaient sur ces véhicules à Ayno Maina, en périphérie de Kandahar. Au moins un hélicoptère Blackhawk a été vu en vol au-dessus de la ville, ce qui laisse penser qu'un ancien pilote de l'armée afghane est aux commandes.

L'ALERTE DU GENDARME FINANCIER BRITANNIQUE


La Financial Conduct Authority, le gendarme financier britannique, appelle les banques du Royaume-Uni à la vigilance face au risque d'être utilisées pour des opérations criminelles en Afghanistan, comme le financement du terrorisme ou le  blanchiment d'argent.


Les entreprises du secteur "doivent être conscientes de l'impact potentiel" des récents développements sur l'activité financière en Afghanistan "lorsqu’ils évaluent les risques liés à certains clients et flux" monétaires, a indiqué la FCA (Financial Conduct Authority) mardi dans un communiqué.

NÉGOCIATIONS ENTRE LONDRES ET LES TALIBANS 


Un porte-parole des Downing Street a déclaré à CNN qu'un représentant spécial du Premier ministre britannique Boris Johnson avait été impliqué mardi dans des discussions avec de hauts représentants des talibans à Doha. Objectif : offrir un passage sûr hors d'Afghanistan à des ressortissants britanniques et des civils afghans.

UN ACCORD ENTRE ÉTATS-UNIS ET TALIBANS POUR L'ÉVACUATION ?


D'après CNN, qui s'appuie sur les propos de deux responsables de la Défense américaine, l'armée des États-Unis a négocié un accord secret avec les talibans afin que ces derniers escortent des groupes de ressortissants américains jusqu'à l'aéroport de Kaboul en vue d'être évacués.


L’une de ces sources affirme aussi que les forces d’opérations spéciales américaines ont mis en place une "porte secrète" à l’aéroport et établi des "centres d’appels" pour guider les Américains tout au long du processus d’évacuation.

POUTINE DÉNONCE UNE "TRAGÉDIE"


Les 20 ans de guerre et de présence américaine en Afghanistan ont constitué une "tragédie" pour ce pays, a estimé mercredi le président russe Vladimir Poutine, au lendemain du retrait des États-Unis. 


"Durant 20 ans les soldats américains étaient présents sur ce territoire, 20 ans à tenter de (...) 'civiliser' les gens qui y vivent, d'y implanter leurs normes et standards de vie", a commenté M. Poutine lors d'une rencontre avec des jeunes retransmise à la télévision.


"Le résultat est une tragédie, des pertes pour ceux qui ont fait ça, les États-Unis, et plus encore pour les gens vivant sur le territoire de l'Afghanistan", a-t-il ajouté, lors d'un déplacement dans l'Extrême-Orient russe.


Quant à l'avenir du pays après le retrait des Américains et de leurs alliés, Vladimir Poutine a jugé "impossible d'imposer quoi que ce soit depuis l'étranger". "La situation doit mûrir, et si l'on veut qu'elle mûrisse plus vite et mieux il faudra aider les gens".

APPEL DU QATAR AUX TALIBANS


Le Qatar a appelé mercredi le nouveau régime des talibans à Kaboul à dégager un "passage sûr" pour quitter l'Afghanistan, deux jours après le départ des Américains de ce pays. 


"Nous avons insisté, auprès des talibans, sur la question de la liberté de mouvement pour qu'il y ait un passage sûr pour les gens voulant partir ou entrer s'ils le souhaitent", a déclaré le chef de la diplomatie qatarie Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani, dont le pays entretient des liens étroits avec le mouvement islamiste des talibans.


"Nous espérons que ces engagements seront respectés dans un avenir proche quand l'aéroport reprendra ses opérations, que cela se déroulera en douceur et qu'il n'y aura aucun obstacle pour qui que ce soit", a-t-il ajouté. 

"ACCUEIL CHALEUREUX" AU ROYAUME-UNI


Les services du Premier ministre britannique, Boris Johnson, ont annoncé, mercredi sur Twitter, le lancement de l'Opération "Warm Welcome" ("Accueil chaleureux" en français). Elle consiste en une autorisation de séjour illimitée pour les Afghans éligibles, 12 millions de livres sterling pour des places supplémentaires en établissements scolaires, 300 bourses de premier et de troisième cycles et des cours d'anglais gratuits pour adultes.

LA MISSION DIPLOMATIQUE HOLLANDAISE TRANSFÉRÉE


La mission diplomatique des Pays-Bas à Kaboul sera transférée au Qatar à la suite de la prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan, a annoncé mercredi à Doha la ministre néerlandaise des Affaires étrangères Sigrid Kaag.


"J'ai demandé à son Excellence de bien vouloir accepter la relocalisation (à Doha) de notre ambassade afin que les Pays-Bas restent efficaces" dans leur gestion de la crise afghane, a déclaré Mme Kaag lors d'une conférence de presse à Doha avec son homologue qatari.

"LA FRANCE AURAIT PU FAIRE PLUS", SELON AUBRY


Interrogé à propos des réfugiés afghans, ce mercredi matin sur FranceInfo, Martine Aubry "remarque que l'Allemagne sur la même période a ramené plus de 5000 personnes. On aurait sans doute pu faire plus. Je crois surtout qu'on attend une réponse européenne", a-t-elle déclaré.


"Aujourd'hui, nous en avons accueilli 58 à Lille, (...) et on attend une quarantaine d'artistes qui sont actuellement en confinement en région parisienne", a poursuivi la maire PS de Lille.


Sur la situation de l'Afghanistan, et notamment le départ des troupes occidentales, l'édile "considère que personne n'a été à la hauteur parce qu'il fallait préparer ça avant".


"Il fallait retirer les troupes mais pas comme ça avec cette impréparation hallucinante"

"UNE MALADRESSE" SUR LES TERRORISTES AFGHANS


"Je reconnais une maladresse de langage et un raccourci", a déclaré sur Europe 1, mardi matin, Sandrine Rousseau, après ses récents propos sur les "potentiels terroristes" afghans que la France devrait "surveiller" en les accueillant. 


"Les propos que j'ai tenus dans cette émission intervenaient face à une extrême droite qui était déchainée, xénophobe et haineuse vis-à-vis des personnes qui risquaient leur vie" en Afghanistan. 


Le 21 août dernier, la candidate à la primaire écologiste avait expliqué, sur BFM TV, à propos des réfugiés afghans, que "si vraiment il y a des personnes qui sont dangereuses, de potentiels terroristes, ce n’est pas parce qu’ils restent en Afghanistan qu’ils sont moins dangereux en vrai. Quelque part les avoir en France, cela nous permet aussi de les surveiller."

ROUSSEAU POINTE "LA PEUR DU TERRORISME"


"La Grande-Bretagne et l'Allemagne ont accueilli deux fois plus de personnes que" la France, a déclaré Sandrine Rousseau, mardi matin. "La peur du terrorisme nous fait perdre nos valeurs aujourd'hui".

SANDRINE ROUSSEAU POUR "L'ACCUEIL" DES RÉFUGIÉS


"Nous sommes la patrie des droits humains. La peur du terrorisme ne doit pas nous empêcher d'accueillir ces personnes", a déclaré la candidate à la primaire écologiste, Sandrine Rousseau, sur Europe 1, mardi. 

LES ÉTATS-UNIS REMERCIENT LEURS ALLIÉS


D'après CNN, le secrétaire à la Défense américain, Lloyd Austin, s'est entretenu mardi par téléphone avec plusieurs dirigeants étrangers pour les remercier de leur aide dans le retrait des troupes américaines et l'évacuation des Afghans en danger, et d'autres civils. Il s'est notamment entretenu avec des dirigeants de Bahreïn, du Qatar, de Norvège ou encore du Canada.

LONDRES 


Le Royaume-Uni a ouvert des discussions avec les talibans pour obtenir un "libre passage" pour ses ressortissants et alliés hors d'Afghanistan après la prise de contrôle du pays par le mouvement islamiste radical. L'AFP a obtenu confirmation mercredi auprès du gouvernement britannique du déplacement à Doha de Sir Simon Gass, représentant spécial britannique pour la transition en Afghanistan, pour rencontrer des leaders talibans.

Sir Simon Gass "rencontre des hauts représentants talibans pour souligner l'importance d'un libre passage hors d'Afghanistan pour les ressortissants britanniques et les Afghans qui ont travaillé pour nous", a indiqué dans un communiqué le porte-parole du gouvernement.

BORIS JOHNSON PROMET SON SOUTIEN AUX RÉFUGIÉS


Le Premier ministre britannique Boris Johnson a promis mercredi d'accueillir "chaleureusement" les milliers de réfugiés afghans arrivés au Royaume-Uni, après avoir été critiqué pour sa gestion des évacuations d'Afghanistan.

Le gouvernement a annoncé que les Afghans ayant travaillé pour le Royaume-Uni dans leur pays et ayant été évacués au Royaume-Uni bénéficieront d'un droit de séjour d'une durée illimitée, ce qui leur ouvrira le droit de travailler et de demander, à terme, la nationalité britannique. Ils bénéficieront d'un accès gratuit aux soins, de cours d'anglais et de bourses universitaires, dans le cadre d'une opération gouvernementale baptisée "Accueil chaleureux".

L'ARMÉE AMÉRICAINE NIE AVOIR ABANDONNÉ SES CHIENS À KABOUL


Le Pentagone a démenti mardi que des militaires américains aient abandonné à l'aéroport de Kaboul certains de leurs chiens lors de leur départ final d'Afghanistan.

"Contrairement à des informations inexactes, l'armée américaine n'a pas laissé de chiens dans des cages à l'aéroport international Hamid Karzaï, et notamment pas de prétendus chiens militaires", a assuré John Kirby, le porte-parole du Pentagone.

"C'EST LE PIRE JOUR DE MA VIE"


Les Américains ont désormais quitté l’Afghanistan, laissant derrière eux des milliers d’Afghans qui souhaitaient encore fuir le joug des talibans. Notre envoyée spéciale, Liseron Boudoul, raconte ce premier jour sans leur présence.

BIDEN : "JE N'ALLAIS PAS PROLONGER CETTE GUERRE ÉTERNELLE"


"Je n'allais pas prolonger cette guerre éternelle et je n'allais pas prolonger le retrait éternel": Joe Biden a choisi mardi un ton très ferme, presque vindicatif par moments, pour sceller le calamiteux retrait américain d'Afghanistan.

Dans son discours, le démocrate de 78 ans, haussant souvent la voix, a repris un à un les arguments qu'il martèle depuis des semaines, jusqu'à cette conclusion sans appel: "C'est la bonne décision, une sage décision, et la meilleure décision pour l'Amérique."

"MEILLEURE DÉCISION POUR L'AMÉRIQUE"


Pour sa première prise de parole à la suite du départ des troupes américaines du sol afghan, le président Joe Biden a balayé les critiques, qualifiant le retrait des soldats de "meilleure décision pour l'Amérique".

"IL ÉTAIT TEMPS DE METTRE FIN À CETTE GUERRE"


"J'ai refusé d'ouvrir encore dix ans de guerre", assure le président Joe Biden, "notre nation a été en guerre depuis trop longtemps". Le chef de l'État a souligné les risques que la guerre en Afghanistan faisait courir aux soldats américains comme le coût que cela a représenté pour les États-Unis. 

LE MONDE CHANGE


"À l'EI-K, j'envoie ce message, nous n'en avons pas fini avec vous", déclare le président Joe Biden, assurant malgré tout que la lutte contre le terrorisme pouvait se faire autrement que par un déploiement de soldats. 


"Nous continuerons de soutenir le peuple afghan", souligne le président, prônant les outils diplomatiques et économiques plutôt que l'usage de la force militaire. 

INTÉRÊT NATIONAL 


"Je prends la responsabilité de cette décision", a déclaré le président Joe Biden. Répondant à ses détracteurs, le chef de l'État a assuré que les opérations d'évacuations n'auraient pas pu continuer.


Il a également assuré que les États-Unis n'auraient pas pu rester indéfiniment en Afghanistan, alors que la principale menace d'Al-qaeda "a été détruite". Rappelant que le monde avait changé et que la menace de terrorisme s'était désormais diffusée dans d'autres pays, Joe Biden a donc justifié le départ de l'armée du sol afghan.

SAUVER DES VIES AMÉRICAINES


Dans son allocution, le président Joe Biden a assuré que sa décision de mettre fin aux opérations en Afghanistan avait permis de sauver des vies. "Quand je suis arrivé au pouvoir, les talibans étaient plus forts que jamais", a expliqué le président, attaquant l'accord conclu par son prédécesseur Donald Trump avec les talibans.

100 À 200 AMÉRICAINS TOUJOURS SUR PLACE 


"Une grande majorité de ceux qui restent ont la double nationalité", a décrit Joe Biden. "90% des Américains en Afghanistan qui voulaient quitter le pays ont pu quitter le pays" explique-t-il, assurant que les efforts continueront pour faire sortir les personnes qui veulent sortir. "Il n'y a pas de date butoir", assure Joe Biden.

LA DATE BUTOIR DU 31 AOUT


Le président Joe Biden est revenu sur sa décision de la date de retrait de la présence militaire. "Nous pensions que les 30.000 soldats afghans permettraient à l'Afghanistan de tenir, ce ne fut pas le cas", reconnaît le président américain, assurant malgré tout que les Américains étaient prêts à poursuivre l'évacuation malgré tout. 


"Depuis mars, nous avons contacté 19 fois les ressortissants américains en Afghanistan", explique le président. 

LA FIN D'UNE GUERRE DE 20 ANS


Le président Joe Biden prend la parole pour la première fois depuis le départ des forces américaines du sol afghan, après une présence militaire de 20 ans dans le pays. 


"Nous avons mis fin hier à un pont aérien après l'évacuation de 120.000 personnes", a assuré le président, remerciant tous les professionnels et militaires qui ont aidé à la mise en place de cette opération. 

DISCUSSIONS AVEC LES TALIBANS


Selon le chef de la diplomatie allemand, Heiko Maas, il n'y a "absolument aucune alternative" à des discussions avec les talibans. "Nous ne regardons pas les questions de la reconnaissance formelle (du nouveau régime afghan) mais nous voulons régler les problèmes existants", a justifié Heiko Maas à Doha, évoquant notamment le peuple afghan, les citoyens allemands encore dans le pays et les Afghans ayant travaillé pour des organisations allemandes. 

DES AMÉRICAINS TOUJOURS EN AFGHANISTAN


En amont d'une prise de parole du président américain, le secrétaire d'État des États-Unis Antony Blinken a fait un point rapide sur la politique américaine en Afghanistan. 


Si la mission militaire est désormais terminée, "une nouvelle mission diplomatique" doit commencer, a assuré le secrétaire d'État. Selon lui, "moins de 200, voire plutôt près de 100 ressortissants américains" seraient toujours sur le sol afghan et voudraient partir. 

PRISE DE PAROLE PRÉSIDENTIELLE


Le président américain Joe Biden devrait prendre la parole dans quelques minutes. La porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki a précisé que ce discours permettrait au président d'expliquer "sa décision de mettre fin à la guerre en Afghanistan après 20 ans".


Une manière de justifier les différentes décisions qu'il a dû prendre au cours des derniers mois, mais aussi de donner une direction à sa future politique étrangère. "Il indiquera clairement qu'en tant que président, il abordera notre politique étrangère à travers le prisme de ce qui est dans notre intérêt national, y compris la meilleure façon de continuer à assurer la sécurité du peuple américain", a détaillé Jen Psaki. 

LUTTE CONTRE LE "TERRORISME"


Suite au retrait des Américains d'Afghanistan, le Qatar a demandé aux talibans de s'engager dans la lutte contre le "terrorisme" et de former un gouvernement "inclusif".


Ce pays du Golfe avait joué le rôle de médiateur dans le processus de paix entre le gouvernement afghan et les talibans avant la prise du pouvoir en Afghanistan par le mouvement islamiste. 

ONU


Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde mardi contre "une catastrophe humanitaire" en Afghanistan, en réclamant des fonds pour ce pays après le départ des forces américaines.


Dans un communiqué, il évoque "l'aggravation de la crise humanitaire et économique" et "la menace d'un effondrement total des services de base", rappelant que "près de la moitié de la population afghane - 18 millions de personnes - a besoin d'une assistance humanitaire pour survivre".

L'ONU CRAINT UNE "CATASTROPHE HUMANITAIRE"


Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde mardi contre "une catastrophe humanitaire" en Afghanistan, en réclamant des fonds pour ce pays après le départ des forces américaines.


"Une catastrophe humanitaire se profile", a-t-il souligné dans un communiqué, en évoquant "l'aggravation de la crise humanitaire et économique" et "la menace d'un effondrement total des services de base". Antonio Guterres exhorte aussi les Etats membres de l'ONU "à fournir un financement adéquat, souple et complet" en faveur de la population afghane qui est, selon lui, "dans son heure la plus sombre" au regard de ses besoins vitaux.

DES FRANÇAIS TOUJOURS EN AFGHANISTAN


Selon le porte-parole du ministère des Armées, Hervé Grandjean, "tous les efforts" étaient faits pour évacuer les derniers Français sur le territoire afghan. Ces quelques dizaines de personnes "n'ont pas souhaité quitter l'Afghanistan, soit elles ont souhaité le faire dans les derniers jours de l'opération et n'ont pas pu être évacuées à temps."


"Tous les efforts sont faits pour que ceux qui restent et qui voudraient quitter l'Afghanistan bénéficient d'une procédure d'évacuation ordonnée et sûre, et c'est au cœur des négociations que nous menons au sein de l'ONU", a assuré Hervé Grandjean. 

LE CALENDRIER "IRRESPONSABLE" DE JOE BIDEN


Nargis Nehan, une ex-ministre afghane de l'exécutif chassé par les talibans, a déploré depuis son exil en Norvège le calendrier "irresponsable" choisi par le président Joe Biden pour le retrait américain, qui va attiser selon elle les rancœurs et la colère. Elle a dénoncé un retrait "mal géré" et "irresponsable".


"Les États-Unis ont été en Afghanistan pendant 20 ans, rester un an de plus n'aurait eu aucune différence pour eux, au moins financièrement et politiquement", a déclaré Nargis Nehan, six jours après sa fuite de son pays par le couloir aérien occidental.

ÉVACUATION


Selon Angela Merkel, il y aurait encore entre 10.000 et 40.000 employés locaux qui ont travaillé pour des organisations de développement. Lors d'une conférence de presse ce mardi, la chancelière allemande a revendiqué leur droit de pouvoir être évacués pour l'Allemagne. 


Angela Merkel a également expliqué qu'après le retrait des troupes de l'OTAN d'Afghanistan, l'Allemagne n'avait pas cessé son travail de développement. Elle a souligné qu'à ce jour, les organisations de l'ONU étaient également restées en Afghanistan - et souhaitaient continuer leur action à l'avenir. 

PROFIL


En quinze jours, la France a évacué plus de 2600 ressortissants afghans grâce à un pont aérien à l’aéroport de Kaboul. Seuls 21 anciens auxiliaires et leur famille ont fait partie des passagers, selon le collectif d’avocats venant en aide aux interprètes afghans.

ALLIANCE ATLANTIQUE


Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a jugé mardi "essentiel" de garder ouvert l'aéroport de Kaboul, "à la fois pour permettre l'aide humanitaire au peuple afghan et pour s'assurer que nous pouvons continuer à faire sortir les gens, ceux qui le souhaitent, mais qui n'ont pas pu faire partie de l'évacuation militaire". 


Jens Stoltenberg a également promis de ne pas oublier ces personnes qui cherchent à fuir le régime taliban. "Nous sommes tous engagés à continuer à travailler dur pour les faire sortir. Nous ne les oublierons pas", a-t-il assuré.

"UNE NOUVELLE PAGE", SELON PÉKIN


Les autorités chinoises fustigent le départ précipité des États-Unis et le bilan humain et économique qu'ils laissent derrière eux après la reconquête éclair du pouvoir par les talibans.


"L'Afghanistan a réussi à s'affranchir de toute occupation militaire étrangère", a déclaré lors d'une conférence de presse régulière Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.


"La population afghane salue ce nouveau point de départ vers la paix et la reconstruction nationales. L'Afghanistan ouvre une nouvelle page de son histoire", a-t-il souligné.

L'UE VEUT "ÉVITER LES CRISES"


"Il est important que nous soyons en position d'éviter une crise humanitaire, une crise migratoire et des menaces sécuritaires en provenance d'Afghanistan", a déclaré la commissaire européenne Ylva Johansson en arrivant à la réunion des ministres de l'Intérieur de l'Union européenne, ce mardi.


Aucun engagement chiffré de la part des États membres pour accueillir de réfugiés afghans n'est toutefois attendu lors de la réunion de mardi, a-t-elle précisé. Mais des promesses de "réinstallations" de réfugiés quelle que soit leur nationalité doivent être présentées par les 27 d'ici la mi-septembre, dans le cadre d'un processus habituel, qui pour 2020 prévoyait plus de 30.000 places dans les pays de l'UE.


Les ministres doivent approuver une déclaration qui prévoit d'apporter un soutien aux pays voisins de l'Afghanistan pour leur permettre d'accueillir les réfugiés en provenance de ce pays, aux mains des talibans depuis la mi-août.


Dans le projet de texte vu par l'AFP, les États membres se disent "déterminés à agir conjointement pour empêcher le retour de mouvements migratoires illégaux et incontrôlés à grande échelle", comme en 2015 lorsque l'Europe avait été débordée par l'arrivée de plus d'un million de migrants fuyant pour la plupart la guerre en Syrie.

NOUVEAUX COMBATS AU PANCHIR


CNN rapporte que d'après le Front de résistance nationale et des dirigeants talibans, les combats ont repris autour de la vallée du Panchir, la dernière grande poche de résistance contre le régime taliban en Afghanistan.

L'ALLEMAGNE N'A PAS RENONCÉ AUX ÉVACUATIONS


Malgré le départ dans la nuit des derniers soldats américains, l'Allemagne n'a pas renoncé, selon Angela Merkel, à exfiltrer des Afghans, ceux qui ont collaboré avec l'armée allemande lors de l'intervention occidentale dans le pays, mais aussi ceux employés par les organisations humanitaires.


Elle a estimé, mardi, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue autrichien, Sebastian Kurz, entre "10.000 et 40.000 personnes" le nombre de ceux destinés à être sortis du pays.


Angela Merkel a aussi jugé mardi que l'aéroport de Kaboul, désormais sous contrôle taliban après le retrait des États-Unis, était d'une  "importance existentielle pour l'Afghanistan, car sans lui, aucune aide médicale ou humanitaire ne peut parvenir, ce qui signifie qu'il est aussi de la plus haute importance pour l'action des Nations Unies".

L'ALERTE DE MÉDECINS SANS FRONTIÈRES


Le système de santé afghan risque de s'effondrer, car les donateurs étrangers cessent de fournir de l'aide après la prise de contrôle des talibans, selon Médecins Sans Frontières (MSF).

BIENTÔT UN GOUVERNEMENT


Lors d'une conférence de presse, ce mardi, le ministre pakistanais des Affaires étrangères a déclaré qu'un "gouvernement de consensus sera formé dans les prochains jours" en Afghanistan, rapporte la BBC.


Les talibans ont récemment indiqué qu'ils étaient en pourparlers avec "toutes les factions" pour parvenir à un accord sur un futur gouvernement.

UN ANCIEN MINISTRE AFGHAN DEVENU LIVREUR EN ALLEMAGNE


Ministre de la communication du gouvernement afghan de 2016 à 2018, et désormais installé en Allemagne, Sayed Sadaat gagne aujourd'hui sa vie comme livreur à vélo de plats à emporter. "Pour moi, c'est un emploi passionnant, j'explore la région. Et en même temps, c'est du sport. (...) Je fais 1200 km à vélo par mois", explique-t-il.

Un ancien ministre afghan devenu livreur en AllemagneSource : TF1 Info

SCÈNES DE JOIE A KANDAHAR


À Kandahar (sud) aussi, au cœur du pays pachtoune, ethnie dont sont issus nombre de talibans, des cris de joie ont résonné. Des partisans des islamistes ont envahi les rues de la deuxième plus grande ville afghane dans la nuit sur des motos ou des pickups.


"Nous avons défait la superpuissance. L'Afghanistan est le cimetière des superpuissances", ont chanté ces hommes armés en tenue traditionnelle. 

LES TALIBANS A L'AÉROPORT DE KABOUL


Au lendemain du départ du dernier soldat américain d'Afghanistan, des photos publiées par l'AFP montrent les talibans paradant triomphalement dans l'aéroport de Kaboul, ce mardi 31 août, au milieu des avions et hélicoptères démilitarisés jadis donnés à l'armée afghane par Washington.

UN RASSEMBLEMENT A PARIS DIMANCHE


Le rassemblement "en solidarité avec les Afghans" et "pour un accueil inconditionnel des civils en danger" qui devait se tenir mardi soir à Paris, doit finalement avoir lieu dimanche, a indiqué la préfecture de police de Paris.


Les organisateurs avaient déposé dimanche soir leur déclaration pour cette manifestation prévue mardi à 19h, soit "hors délai" selon la préfecture.


Ce rassemblement, finalement prévu dimanche à 15h place de la République, vise à "concentrer énergies et attentions" sur "le drame humanitaire qui se joue" depuis la chute de l'Afghanistan aux mains des talibans, selon les organisateurs, dont SOS Racisme, la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), l'Union des étudiants juifs de France ou encore Osez le féminisme.

DES "CENTAINES DE BRITANNIQUES" TOUJOURS SUR PLACE


Le chef de la diplomatie britannique, Dominic Raab, a indiqué mardi sur la chaîne Sky News que "quelques petites centaines" de Britanniques se trouvaient encore en Afghanistan. Il a toutefois jugé sur la BBC peu réaliste le chiffre avancé par le journal The Guardian, selon lequel des députés britanniques, inondés de demandes d'aide, tentent de secourir plus de 7000 Afghans et leurs proches bloqués dans le pays. 


Le Royaume-Uni a mis fin samedi aux évacuations de Britanniques et d'Afghans vulnérables ou qu'il employait localement, peu avant le retrait dans la nuit des États-Unis marquant la fin de 20 ans de guerre, mais il est critiqué pour avoir laissé sur place de nombreux candidats au départ. 


"Nous regrettons le fait que quiconque ait pu être laissé sur place", a déclaré le chef de la diplomatie britannique, Dominic Raab, sur la chaîne Sky News. 

"ON NE PEUT PAS IMPOSER LA DÉMOCRATIE"


"Le problème, c’est que nous pensons qu'il s'agit d'un bouleversement politique grandiose à l'échelle du monde. Je ne le crois pas", a déclaré Bernard Kouchner au micro de BFM TV, ce mardi matin, au lendemain du départ des dernières troupes américaines d'Afghanistan. Pour l'ancien ministre des Affaires étrangères, "nous nous apercevons que les autres comptent aussi, qu'ils ont leur voix au chapitre et qu'on ne peut pas imposer la démocratie occidentale".

ERIC CIOTTI SOUHAITE QUE PARIS AIDE AHMAD MASSOUD


Invité de la matinale de Franceinfo, ce mardi, Eric Ciotti, député LR et candidat à la primaire de la droite, "propose que l'on reconnaisse Ahmad Massoud comme un interlocuteur et qu'on l'aide de façon logistique".


Ahmad Massoud est le fils du commandant Ahmed Shah Massoud, assassiné en 2001 par le groupe jihadiste Al-Qaïda. Le premier se trouve désormais dans la vallée du Panchir, au nord-est de Kaboul, où une poche de résistance s'est formée.

"UNE DÉBÂCLE" AMÉRICAINE


"La situation en Afghanistan, c'est la débâcle de la première puissance mondiale, les États-Unis", a estimé Gérard Larcher sur France Inter, ce matin, déplorant qu'"il n'y a eu aucune concertation" au sujet du départ américain. "La France comme l'Allemagne ont subi et tenté de faire du mieux possible. La France a tenu son rang."

ACCUEIL DES RÉFUGIÉS : LA MISE EN GARDE DE LARCHER


"Nous devons appliquer les valeurs qui sont les nôtres sur le droit d'asile. En même temps, on ne peut pas se retrouver dans une situation comme nous l'avons connue en Syrie. Il faut anticiper, organiser", a poursuivi Gérard Larcher sur France Inter.

"IL FAUT PARLER AUX TALIBANS", SELON LARCHER


Invité de France Inter, ce mardi matin, Gérard Larcher, le président LR du Sénat, estime que "bien sûr qu'il faut parler aux talibans, mais ce ne sont pas nos alliés. Je ne suis pas favorable à leur reconnaissance."

L'ACCUEIL DES RÉFUGIÉS, UNE "RESPONSABILITÉ" FRANÇAISE


"On a une responsabilité" d'accueillir les Afghans en fuite de leur pays, a déclaré Yannick Jadot, sur LCI, ce mardi matin. "On est un grand pays de 67 millions d'habitants. On parle de quelques dizaines de milliers de personnes qui risquent leur vie", a-t-il poursuivi.

"LA FRANCE EST EXIGEANTE AVEC LES TALIBANS"


"On est exigeants à l'égard des Talibans, mais on ne négocie pas politiquement avec. Ils veulent déclarer qu'ils sont différents de la génération précédente,  ce sont des paroles et nous attendons les actes", a aussi déclaré Jean-Yves Le Drian.


"Et aujourd’hui, les actes ne sont pas encore au rendez-vous. Il faut que les talibans posent des actes de rupture avec le terrorisme, d’accueil de convois humanitaires, de respect des droits humains et des actes permettant aux réfugiés de pouvoir partir s’ils le souhaitent. Aujourd’hui ces actes ne sont pas posés"

RETRAIT AMÉRICAIN : LE JOUR D'APRÈS


Envoyée spéciale à Kaboul, notre journaliste Liseron Boudoul témoigne de
la journée qui suit le retrait américain d'Afghanistan, intervenu dans la nuit de lundi à mardi.

"UN MANQUE D'ANTICIPATION"


D'après Jean-Yves Le Drian, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, sur France 2 ce matin, "la rapidité avec laquelle les États-Unis ont dû quitter l'Afghanistan est un coup dur pour l'Occident, sans doute lié à un manque d'anticipation".


Pour le chef de la diplomatie française, "en terme opérationnel, il y a eu un problème d’anticipation, de prise en compte de la réalité de ce qu’était le territoire afghan, de la réalité du pouvoir des autorités afghanes. (...) Et puis la solidité de l’armée afghane n’était pas au rendez-vous"

JEUX PARALYMPIQUES


Le premier des deux athlètes paralympiques afghans a fait ses débuts mardi aux Jeux de Tokyo en saut en longueur, trois jours après leur arrivée surprise en provenance de Paris, à la suite de leur évacuation de Kaboul.


Bloqué comme des dizaines de milliers de personnes en Afghanistan par la prise de pouvoir des talibans, exfiltré ensuite, mais annoncé comme absent des Jeux paralympiques, Hossain Rasouli a finalement participé à la première épreuve de la délégation afghane à Tokyo mardi.


Faute d'avoir pu arriver à temps pour participer à sa discipline de prédilection, le 100 mètres, l'athlète, amputé de la main gauche à la suite de l'explosion d'une mine, a pris part au saut en longueur (catégorie T47).

LES TALIBANS ET LA "DÉFAITE AMÉRICAINE"


"La défaite américaine est une grande leçon pour d'autres envahisseurs", a déclaré un porte-parole des talibans, mardi.

LE DÉPART DÉFINITIF EN VIDÉO


24 heures avant la date-butoir annoncée par Joe Biden pour le départ des États-Unis d'Afghanistan, la mission a pris fin dans la nuit de lundi à mardi.

L'armée américaine a quitté l'AfghanistanSource : TF1 Info

LES TALIBANS VEULENT DE "BONNES RELATIONS" AVEC LES ÉTATS-UNIS


La victoire, avec le départ dans la nuit des derniers soldats américains d'Afghanistan, après 20 ans de guerre, est celle de "tous" les Afghans, a déclaré mardi un porte-parole des talibans.


"Félicitations à l'Afghanistan (...) Cette victoire est la nôtre à tous", a déclaré le principal porte-parole taliban, Zabihullah Mujahid, à l'aéroport de Kaboul. "Nous voulons avoir de bonnes relations avec les États-Unis et le monde", a-t-il ajouté.

DERNIER SOLDAT


L'armée américaine a relayé, dans la nuit de lundi à mardi, une photo du dernier soldat américain à avoir quitté le sol afghan.


La rédaction de TF1info

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