EN DIRECT - Crash du Boeing 737 MAX : une Française va porter plainte contre la compagnie aérienne

Publié le 22 mai 2019 à 8h26

Source : Sujet JT LCI

ACCIDENT - Plus de deux mois après le crash d'Ethiopian Airlines, la responsabilité de Boeing est toujours montrée du doigt. Le 21 mai, la compagne française d'un passager mort à bord a fait part de son intention d'attaquer la compagnie en justice. Suivez les dernières informations en direct.

Ce live est à présent terminé. 

JUSTICE

Nadège Dubois-Seex, veuve d'une victime du crash, a déposé plainte, lundi 21 mai à Chicago, contre le constructeur aérien Boeing. Si elle sait le combat long et difficile, elle a fait aprt de "sa colère face à l'injustice, l'impunité et l'inacceptable".

FRANCAISE ATTAQUE BOEINGSource : Sujet TF1 Info

EN FRANCE 


Trois magistrats français, du pôle accidents collectifs du tribunal de Paris sont, depuis la semaine dernière, chargés de mener l’enquête française sur le crash de l’avion. Une information judiciaire a été ouverte, la semaine dernière pour "homicides involontaires". 

PREMIÈRES CONCLUSIONS DE L’ENQUÊTE 


Ce rapport préliminaire, très attendu, recommande que "le système de gestion de vol de l'avion soit revu par le fabricant" américain Boeing, a également déclaré la ministre. 


"Les autorités de l'aviation devront vérifier que la révision du système de gestion de vol de l'avion a été correctement effectuée par le fabricant", avant que la flotte des Boeing 737 MAX, clouée au sol dans le monde entier depuis l'accident, soit autorisée à voler à nouveau, a insisté la ministre.


Mme Dagmawit n'a pas fait référence au système de stabilisation de l'appareil (MCAS), soupçonné d'avoir joué un rôle clé dans l'accident, mais elle a évoqué un mouvement de "piqué répété" de l'avion.

PREMIÈRES CONCLUSIONS DE L’ENQUÊTE 


Selon les premières conclusions de l'enquête sur l’accident du Boeing 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines, qui a fait 157 morts à Addis Abeba le 10 mars dernier, les pilotes ne sont pas en cause dans ce drame. 


"Les procédures requises par Boeing ont été effectuées mais ils n'ont pas été en mesure de reprendre le contrôle de l'avion" qui s'est écrasé six minutes après son décollage. "Les pilotes et l’équipage avaient les licences et qualifications requises pour opérer sur le vol", a indiqué la ministre des Transports éthiopienne. 

DÉCLARATION 


Voici le communiqué de la compagnie Ethioian Airlines, concernant le rapport préliminaire de l'accident survenu le 10 mars dernier. Le Pdg d'Ethiopian Airlines se dit "fier des pilotes qui ont suivi les procédures d'urgence recommandées, et de leur haut degré de professionnalisme dans une situation aussi difficile".

DERNIÈRE MINUTE 


Selon la ministre éthiopienne des Transports, Dagmawit Moges qui a dévoilé les premières conclusions de l'enquête, l'équipage de l'avion d'Ethiopian Airlines qui s'est le 10 mars dernier faisant 157 morts, a suivi la procédure recommandées par Boeing. Mais ils ne sont pas parvenus à reprendre le contrôle de l'appareil, affirme la ministre éthiopienne des Transports.


"L'équipage a réalisé à plusieurs reprises toutes les procédures fournies par le fabricant, mais n'ont pas été en mesure de reprendre le contrôle de l'avion", a déclaré la ministre lors d'une conférence de presse, lors de laquelle elle a présenté les résultats de l'enquête préliminaire sur les causes du crash.

40 SECONDES POUR REDRESSER L'APPAREIL


Le Ney York Times a fait de nouvelles révélations sur un précédent crash mettant en cause un Boeing 737 MAX : celui de Lion air en octobre 2018. Lors des simulations effectuées pour comprendre l'origine du dysfonctionnement du logiciel, les enquêteurs ont constaté que les pilotes n'avaient que 40 secondes pour réagir lorsque l'avion tombait à pic. 

OFFENSIVE DE CHARME


Boeing, dont aucun responsable ne sera présent au Congrès mercredi, a de  son côté lancé une offensive de charme pour convaincre que la version corrigée  du système anti-décrochage MCAS équipant la flotte des 737 MAX --mis en cause  dans ces accidents-- est désormais opérationnelle.     De nombreux journalistes ainsi des pilotes et des responsables de  compagnies aériennes ont été convoqués mercredi à Renton, le fief du  constructeur dans l'Etat de Washington (nord-ouest), pour leur présenter les  modifications et les rassurer.

NOUVELLE AVARIE


Heureusement, l'avion était vide.

CORRECTIF 


Le correctif du système anti-décrochage MCAS mis en cause dans l'accident du Boeing 737 MAX 8 de Lion Air ayant causé 189 morts en octobre dernier en Indonésie est prêt, ont indiqué samedi à l'AFP des sources concordantes.


Ce correctif doit encore être approuvé par l'agence fédérale de l'aviation (FAA), qui fait partie des autorités ayant cloué au sol cet avion après deux tragédies en l'espace de cinq mois. Les pilotes d'American Airlines et de SouthWest devraient tester samedi sur simulateurs les modifications apportées au logiciel, ont encore dit les mêmes sources.

ANNULATION


La compagnie aérienne indonésienne Garuda a annoncé vendredi l'annulation d'une commande de 49 Boeing 737 MAX 8. Une décision qui apparaît être la première annulation de contrat confirmée pour le constructeur américain.


"Nous avons envoyé une lettre à Boeing demandant l'annulation de la commande", "Les passagers de Garuda ont perdu confiance et ne veulent plus voler avec des MAX", a expliqué à l'AFP Ikhsan Rosan, porte-parole de la compagnie nationale indonésienne.

EQUIPEMENT

Les Boeing 737 MAX seront désormais tous équipeux d'un signal lumineux pour avertir de tout dysfonctionnement du système anti-décrochage MCAS, dont n'étaient équipés ni l'appareil de la Lion Air, qui s'est abîmé en Indonésie en octobre, causant la mort de 189 personnes, ni sur celui de l'Ethiopian Airlines, qui s'est écrasé le 10 mars.

PRODUCTION

La compagnie Boeing a annoncé qu'elle allait ralentir, la semaine prochaine, pendant trois jours, la production dans l'usine qui fabrique le Boeing 737 MAX, dont un modèle s'est écrasé en Ethiopie le 10 mars. Un délai initialement prévu "dans le calendrier" pour aider "à récupérer de l'impact des tempêtes de l'hiver et des délais des fournisseurs", a assuré le groupe de Chicago dans un courriel que l'AFP  a pu consulter, mais qui intervient alors que le 737 MAX est temporairement interdit de voler après deux accidents mortels en moins de cinq mois, relève l'AFP.

Bonsoir, nous remettons à jour ce live après des annonces successives autour de l'avenir de l'appareil Boeing 737 MAX, référence de l'avion qui s'est écrasé le 10 mars en Ethiopie.

BOEING


Dimance, le PDG de Boein, Dennis Muilenburg, a fait savoir que l'entreprise était sur le point de "finaliser" le développement d'un correctif du système anti-décrochage MCAS du 737 MAX. "Boeing est en train de finaliser le développement d'une actualisation déjà annoncée du logiciel et la révision du manuel de formation des pilotes pour répondre aux erreurs des capteurs du MCAS", déclare M. Muilenburg, dans un communiqué. Vendredi deux sources industrielles anonymes avaient indiqué à l'AFP que ce correctif devrait être prêt dans une dizaine de jours et que la "réparation" prendrait au moins deux heures. Cette modification ne présage pas des causes de l'accident du 737 MAX-8 d'Ethiopian Airlines, avaient mis en garde ces sources, ce qu'a également semblé faire dimanche Dennis Muilenburg. Il a déclaré que "les enquêteurs continuent à travailler pour établir des conclusions définitives".

ENQUÊTE 


Les Etats-Unis ont-ils été complaisants dans la certification du Boeing 737 MAX ? La question est désormais sur toutes les lèvres après les "similitudes claires" évoquées dimanche par les autorités éthiopiennes entre la tragédie d'Ethiopian Airlines et le drame de Lion Air cinq mois plus tôt.  Selon le Wall Street Journal, el département américain des Transports mène une enquête sur le processus d'approbation par le régulateur du transport aérien (FAA) des avions Boeing 737 MAX impliqués dans deux dernières catastrophes aériennes.  Outre les liens entre les deux drames, les autorités cherchent à savoir, toujours selon le journal, si le système anti-décrochage  MCAS pourrait avoir joué un rôle dans l'écrasement de l'appareil.

Urgent

BOÎTES NOIRES


L'analyse des boîtes noires montre des "similarités" avec le crash en octobre 

d'un appareil du même type, le Boeing 737 Max, appartenant à la compagnie indonésienne Lion Air, a annoncé ce dimanche la ministre éthiopienne des Transports.


"Lors de l'enquête sur l'enregistreur des paramètres (FDR - Flight data recorder), des similarités claires ont été notées entre le vol 302 d'Ethiopian Airlines et le vol 610 de Lion Air", a déclaré la ministre Dagmawit Moges au cours d'une conférence de presse, précisant que le rapport préliminaire sur les causes du crash en Ethiopie seraient publiées dans 30 jours.


L'extraction des données contenues par les boîtes noires du Boeing 737 MAX d'Ethiopian Airlines a été réalisée "avec succès", a annoncé dimanche le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français.

ENQUÊTE


L'enquête sur les causes du crash en Ethiopie d'un Boeing 737 MAX 8 (157 morts), qui a entrainé le clouage au sol de ce type d'appareil dans de très nombreux pays, va prendre un temps "considérable", a affirmé samedi la ministre éthiopienne des Transports.


"L'enquête (...) requiert une analyse minutieuse et un temps considérable pour parvenir à des conclusions concrètes", a déclaré la ministre Dagmawit Moges au cours d'une conférence de presse à Addis Abeba.


L'accident de dimanche, qui a provoqué la mort des 157 personnes à bord de 35 nationalités, est le second en moins de cinq mois pour le Boeing 737 MAX 8, désormais cloué au sol dans de très nombreux pays, dont les Etats-Unis où il est produit.

ADN


L'identification des restes des 157 victimes du crash dimanche en Ethiopie d'un Boeing 737 MAX 8, grâce à des analyses ADN, pourrait prendre 6 mois, a indiqué amedi la compagnie Ethiopian Airlines dans un document dont l'AFP a obtenu copie.


"Les résultats des analyses ADN seront annoncés approximativement 5 à 6 mois après prélèvement des échantillons", indique la compagnie, dans un document transmis aux proches des victimes. Ce document a été transmis à l'AFP par un proche d'une victime, qui a souhaité l'anonymat.


L'identification sera effectuée en faisant correspondre l'ADN des restes des victimes collectés sur le lieu de crash, à quelque 60 km à l'est d'Addis Abeba, avec des échantillons ADN soumis par les familles.

UN INCIDENT EN IRAN 


L'Iran a banni de son espace aérien les Boeing 737 MAX, ce vendredi, annonce l'aviation civile, par l'intermédiaire du ministère des transports iranien. Le ministère a en outre fait état d'un incident survenu en décembre dernier qui a impliqué un Boeing 737 MAX. 


Selon cette source, l'appareil, de la compagnie Norwegian Air Shuttle, avait dû faire un atterrissage d'urgence à Chiraz (sud) en raison de problèmes de moteur. Les passagers n'avaient pas été blessés et avaient pu repartir le jour suivant vers leur destination mais l'avion avait dû, selon le ministère, rester à Chiraz plus de deux mois avant que les Etats-Unis n'autorisent l'envoi de pièces détachées en Iran. L'Iran ne peut pas acheter ou faire voler des Boeing 737 MAX en raison des sanctions américaines.

737 MAX 


Alors que le système anti-décrochage MCAS de l'avion est mis en cause depuis le crash, le constructeur américain Boeing annonce le modifier dans une dizaine de jours. Deux sources l'annoncent à l'AFP, précisant que cela ne présage pas des causes de l'accident d'Ethiopian Airlines, dont les boîtes noires sont actuellement analysées par le Bureau d'enquêtes et d'anlayses français.

ENQUÊTE


Le "processus d'enquête" sur les causes du crash du Boeing 737 MAX 8 en Ethiopie, qui a fait 157 morts, a débuté à Paris, où les boîtes noires sont arrivées jeudi pour analyse, a indiqué la compagnie aérienne Ethiopian Airlines.


"La délégation éthiopienne menée par le chef du Bureau (éthiopien) d'enquête pour les accidents est arrivée au Bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA) et le processus d'enquête a débuté à Paris", a annoncé Ethiopian Airlines sur son compte Twitter officiel.

TÉMOIGNAGE DES CONTRÔLEURS AÉRIENS


Avant le crash, le commandant du Boeing 737 Max d'Ethiopian  Airlines a contacté les contrôleurs aériens d'Addis Abeba avec une voix "paniquée", utilisant une expression pour signifier une urgence absolue : "Break, Break, retour à la maison".


A ce moment, les contrôleurs observent la trajectoire inquiétante de l'avion, qui oscille entre des montées et des descentes de centaines de pieds. Deux minutes plus tard, ils perdront tout contact avec l'équipage. 

Urgent

COUP D'ARRÊT


Boeing suspend les livraisons de 737 MAX, annonce un porte-parole du constructeur américain. "Nous suspendons la livraison des 737 MAX jusqu'à ce que nous trouvions une solution", a-t-il déclaré, ajoutant que l'avionneur américain poursuivait en revanche leur production. "Mais nous sommes en train d'évaluer nos capacités", c'est-à-dire de savoir où les avions sortis des chaînes d'assemblage vont être stockés, a-t-il expliqué.

PILOTES


"Ces systèmes, dont l'ambition serait de rendre les vols plus sûrs, connaissent un développement si rapide que les autorités de certification ont du mal à évaluer leurs effets secondaires, notamment sur la conduite du vol et la formation des équipages", poursuit le SNPL Alpa. "De plus, ces technologies informatiques dépendent elles-mêmes de capteurs par essence peu fiables, et n’acceptent généralement pas de rendre la main aux pilotes", ajoutent-ils.


Le syndicat demande toutefois de "laisser les enquêteurs agir", précisant qu'"aucune information à ce jour ne permet d’émettre une quelconque hypothèse sur les causes de l’accident".

PILOTES


Un syndicat de pilotes français estime à son tour que "les systèmes informatiques embarqués trop complexes affectent "depuis plusieurs années" le transport aérien", écrit le SNPL Alpa (Syndicat national des pilotes de ligne) dans un communiqué, tout en appelant à la prudence sur les causes de l'accident du Boeing 737 MAX d'Ethiopian Airlines.

BOÎTES NOIRES


Les boîtes noires du  737 MAX d'Ethiopian Airlines qui s'est écrasé dimanche près d'Addis Abeba, faisant 157 morts, ont été réceptionnées jeudi par les enquêteurs du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français, a annoncé ce dernier à l'AFP. 


Les autorités éthiopiennes avaient demandé mercredi l'assistance du BEA, responsable en France des enquêtes de sécurité dans l'aviation civile, "pour l'analyse des FDR et CVR", les deux boîtes noires contenant les paramètres de vol et les conversations dans le cockpit.

BOÎTES NOIRES


Les boîtes noires du Boeing 737 MAX qui s'est écrasé dimanche en Ethiopie ont été envoyées en France, où une agence spécialisée a été chargée d'enquêter sur les causes du crash à la suite duquel la plupart des pays ont immobilisé tous les avions du même modèle.


La compagnie Ethiopian Airlines a annoncé jeudi que les deux boîtes noires avaient été emmenées "à Paris pour enquête". L'Éthiopie ne dispose pas de l'équipement nécessaire pour les analyser.

BRÉSIL


Le Brésil a suspendu mercredi tout vol d'avion Boeing 737 MAX 8. L'agence a expliqué dans un communiqué que cette suspension concernait également "les compagnies qui ont suspendu de leur propre initiative les vols, comme Gol".

CHILI, MEXIQUE, COSTA RICA, PANAMA


Le Chili a rejoint la longue liste des pays ayant interdit les vols de Boeing 737 MAX 8 sur son territoire. Il a été rejoint un peu plus tard par de nouveaux pays : le Mexique, le Costa Rica et le Panama.

ENQUÊTE


Les boîtes noires seront envoyées en France, annonce le Bureau d'enquêtes et d'analyses.

VICTIMES FRANÇAISES


Les familles et des proches de nos neuf compatriotes qui ont péri lors du crash ont été reçus ce mercredi par Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. "Cette réunion a notamment permis aux familles de poser toutes leurs questions aux représentants du ministère de la Justice, du parquet de Paris, aux enquêteurs français et aux associations de victimes et d'aide aux victimes", précise le Quai d'Orsay dans un communiqué.

"UNE NOUVELLE PREUVE"


La Federal Aviation Administration (FAA), autorité américaine de l'aéronautique, explique dans un communiqué la décision de clouer au sol temporairement les 737 MAX 8 et 9. L'agence évoque la collecte de données et une "nouvelle preuve" trouvée sur le site du crash et analysée le jour-même. 

ETATS-UNIS


Les Boeing 737 MAX 8 et 9 seront finalement cloués au sol aux Etats-Unis, annonce Donald Trump. "Nous allons décréter en urgence l'interdiction de tous les vols des 737 MAX 8 et 737 MAX 9", a déclaré M. Trump depuis la Maison Blanche. "La sécurité des Américains, et de tous les passagers, est notre priorité absolue", a-t-il ajouté.

ENQUÊTE


Sollicitée pour analyser les boîtes noires de l'appareil accidenté, que la compagnie Ethiopia Airlines n'est pas équipée pour lire, l'Allemagne a dû décliner la demande. "Nous n'allons pas analyser les boîtes noires, car nous n'en sommes pas capables", a indiqué mercredi un porte-parole du bureau allemand d'enquête sur les accidents aéronautiques à l'AFP. "Elles ont un nouveau software que nous ne pouvons pas lire", a-t-il précisé.

CANADA


Justifiant sa décision par "de nouvelles données" reçues mercredi matin sur les circonstances du crash d'Ethiopian Airlines, le Canada annonce à son tour qu'il bannit "immédiatement" et "jusqu'à nouvel ordre", les Boeing 737 MAX-8 et MAX-9 de son espace aérien. Selon le New York Times, il s'agit d'images satellites montrant des similitudes entre l'accident survenu dimanche et celui, en octobre 2018, du vol Lion Air qui s'était abîmé en Indonésie. 

INCIDENT


Le récit d'un co-pilotes, dans un des rapports, daté de novembre 2018, c'est-à-dire après la tragédie de Lion Air qui a fait 189 morts, fait froid dans le dos : Quand l'avion a atteint la vitesse appropriée, "le commandant de bord a activé le +A+, le pilotage automatique. En deux ou trois secondes, l'avion s'est mis à piquer du nez", écrit-il. "J'ai crié 'descente' juste avant que le GPWS (Ground proximity warning system, système d'avertisseur de proximité du sol) ne retentisse" dans le cockpit, a-t-il ajouté. "Le commandant de bord a immédiatement déconnecté le pilotage automatique et redressé l'avion".

QUAND LES PILOTES AMÉRICAINS ALERTAIENT


Plusieurs pilotes américains avaient rapporté fin 2018, sur une base de données anonyme de la Nasa, des incidents rencontrés aux commandes du Boeing 737 MAX 8, dont deux modèles se sont écrasés récemment. Selon ces documents publics que l'AFP a pu consulter, certains de ces incidents semblent impliquer le système de stabilisation en vol destiné à éviter un décrochage de l'avion, le "MCAS" (Manoeuvering Characteristics Augmentation System), mis en cause dans l'accident meurtrier d'un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air fin octobre.

Urgent

ANALYSE


Les boîtes noires de l'avion seront envoyées en Europe pour analyse, annonce l'Ethiopian Airlines.


"Nous allons les envoyer en Europe, mais le pays n'est pas encore spécifié", a déclaré à l'AFP Asrat Begashaw, un porte-parole d'Ethiopian Airlines.


L'Ethiopie ne possède pas l'équipement nécessaire à la lecture des boîtes noires du Boeing 737 MAX 8, a indiqué mercredi à l'AFP un porte-parole de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines.

MARTINIQUE


Un avion Boeing 737MAX de la compagnie aérienne Air Canada est reparti, mardi, en début d'après midi de l'aéroport Aimé Césaire en Martinique sans les 161 personnes qui devaient se rendre à Montréal, a appris l'AFP auprès des passagers. 


L'appareil était arrivé à 13h05 ( heure locale) et devait regagner le Canada dans l'après midi. Le vol a été reporté à mercredi matin.


Ce report est la conséquence de la décision prise par la France d'interdire les Boeing 737 dans son espace aérien deux jours après le crash d'un appareil d'Ethiopian Airlines du même modèle.

BOÎTES NOIRES


L'Ethiopie ne possède pas l'équipement nécessaire à la lecture des boîtes noires du Boeing 737 MAX 8 qui s'est écrasé dimanche à l'est d'Addis Abeba, et pourrait dès lors les envoyer à l'étranger, a indiqué mercredi à l'AFP un porte-parole de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines.


"Elles pourraient être envoyées à l'étranger parce qu'il n'y a pas l'équipement pour les lire ici", a déclaré Biniyam Demssie, porte-parole d'Ethiopian Airlines.

INTERDICTION


L'Egypte a annoncé ce mercredi l'interdiction de son espace aérien aux Boeing 737 MAX, trois jours après le crash du vol 302 d'Ethiopian Airlines qui a fait 157 morts peu après son décollage d'Addis Abeba.


Le ministère de l'Aviation civile a indiqué dans un communiqué mercredi avoir pris cette décision pour assurer "la sécurité des passagers" après la tragédie de dimanche en Ethiopie. Tous les vols de Boeing 737 MAX "au décollage et à l'atterrissage" seront immobilisés jusqu'à nouvel ordre.


La liste complète des pays ayant interdits les Boeing 737 Max ici.

RÉPARATIONS


La compagnie à bas coûts Norwegian Air Shuttle, qui a cloué au sol ses 18 Boeing 737 MAX 8, va exiger des réparations financières auprès du constructeur américain, a déclaré mercredi un porte-parole.


"Nous allons envoyer la facture intégrale à Boeing", a déclaré un porte-parole de la troisième low cost européenne, Lasse Sandaker-Nielsen, au site d'informations économiques www.e24.no. "Norwegian ne doit pas être pénalisé économiquement parce qu'un avion totalement neuf ne peut pas voler".

BRUNO LE MAIRE


L'Europe et la France ont interdit au Boeing 737 MAX de pénétrer dans son espace aérien hier. Est-ce une vraie mesure sécuritaire ou un moyen de mettre à mal le constructeur américain, concurrent d'Airbus ? "Il y a un principe de précaution qui s’applique. Nous devons la sécurité maximale à tous les voyageurs. Donc c’est un principe de précaution qui s’applique en Europe, et je pense que c’est un bon principe" a assuré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur LCI.

INQUIÉTUDE


Les États-Unis soutiennent Boeing mais les passagers et personnels navigants doutent...

ÉTAT DES LIEUX


Plusieurs pays et compagnies stoppent les vols des Boeing 737 MAX. Voici la liste mise à jour.

USA


Alors que de nombreux Etats ont décidé de clouer au sol le Boeing 737 MAX 8,  ce n'est pas le cas des Etats-Unis. "Jusqu'à présent notre examen du dossier ne montre aucun problème de performance et ne fournit aucune raison pour ordonner l'immobilisation de cet avion", affirme l'Agence fédérale de l'aviation (FAA) dans un communiqué. En outre, "les autres autorités de l'aviation (civile) ne nous ont fourni aucune donnée qui justifierait une telle mesure", ajoute le régulateur du transport aérien, confirmant ainsi l'isolement des Etats-Unis par rapport au reste du monde sur cette affaire.

BOEING


Donald Trump et le PDG de l'avionneur américain se sont entretenus au téléphone alors que le modèle du 737 MAX est interdit dans de nombreux espaces aériens. 

ET MAINTENANT, L'INDE


A leur tour, des autorités indiennes décident de clouer au sol les Boeing 737 MAX.  

SUSPENSION EUROPÉENNE 


L’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) annonce par voie de communiqué qu'elle suspend les vols des Boeing 737 MAX-8 et 737 MAX-9 à compter de 20H ce mardi soir (19H GMT). Une suspension qui concerne tous les vols commerciaux à destination, au départ ou survolant l'Union européenne. 

BOEING "DANS UNE SORTE D'IMPASSE"


Invité à réagir sur LCI à la cascade d’interdictions frappant les Boeing 737 MAX depuis le crash d’un avion d’Ethiopian Airlines dimanche, Michel Polacco, spécialiste de l’aviation, estime que l’avionneur américain est désormais "dans une sorte d’impasse". Et de s’interroger : "Faut-il arrêter cette version ? La modifier considérablement ? Lancer un avion nouveau ? Ils (les responsables de Boeing, ndlr) vont avoir à trouver des réponses à des questions qui sont, dans tous les cas de figures, très ennuyeuses et, éventuellement, très très coûteuses."

Michel Polacco sur l'interdiction des 737 Max : "Boeing arrive dans une forme d'impasse"Source : Sujet JT LCI

PAYS-BAS


Comme six de leurs voisins européens, les Pays-Bas interdisent leur espace aérien aux Boeing 737 MAX. 

LE RÉCAP' DES INTERDICTIONS ET SUSPENSIONS


Si les Etats-Unis continuent - pour l'instant - de les faire voler, plusieurs pays européens, dont la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, ont fermé mardi leur espace aérien aux Boeing 737 MAX, emboîtant le pas à d'autres Etats d'Asie, d'Océanie et du Golfe, mais aussi à de nombreuses compagnies. En voici la liste :


• Les pays :

Allemagne, Australie, Autriche, Chine, Corée du Sud, France, Indonésie, Irlande, Italie, Oman, Malaisie, Mongolie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Singapour.


• Les compagnies aériennes : 

Aerolineas Argentinas, Aeromexico, Cayman Airways, Comair, Ethiopian Airlines, Gol, Icelandair, Norwegian Air Shuttle, Turkish Airlines.

FRANCE


Au micro de LCI, la ministre des Transports Elisabeth Borne explique que la France "a préféré suspendre" tous les vols de Boeing 737 MAX dans son espace aérien, bien qu'aucune compagnie française ne soit pourvue de ce type d'appareils. 

Elisabeth Borne : la France "a préféré suspendre" les vols de Boeing 737 MaxSource : Sujet JT LCI

ITALIE


C'est à présent l'Italie qui annonce l'interdiction de son espace aérien aux Boeing 737 MAX à compter de 21H ce mardi soir. 

FRANCE 


Reprenant le communiqué de la DGAC, la ministre des Transports Elisabeth Borne assure que le gouvernement français suit "attentivement l'évolution de l'enquête".

IRLANDE


L'Irlande annonce également la fermeture de son espace aérien aux Boeing 737 MAX.

FRANCE 


La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) annonce l'interdiction "à titre conservatoire" de "tout vol commercial effectué sur un Boeing 737 MAX à destination, au départ ou survolant le territoire français", précisant qu'aucune des compagnies françaises ne dispose de ce type d'appareils. "La France reste attentive aux éléments à venir de l'enquête, et aux décisions que pourront prendre les autorités de certification européenne ou américaine", ajoute le communiqué. 

ALLEMAGNE


Comme de nombreux pays, l'Allemagne ferme à son tour son espace aérien aux Boeing 737 MAX-8. 

TRUMP 2/2


"Je ne sais pas pour vous, mais moi, je ne veux pas qu'Albert Einstein soit mon pilote. Je veux des grands professionnels de l'aviation qui puissent facilement et rapidement prendre le contrôle de l'avion", a tweeté le président américain. 

TRUMP 1/2


Sur Twitter, le président américain a commenté ce mardi les conséquences du crash subi par le Boeing au décollage d’Addis-Abeba (Ethiopie) : "Les avions deviennent beaucoup trop complexes à faire voler. Les pilotes ne sont plus nécessaires, mais il faut plutôt des informaticiens du MIT (la prestigieuse université de Cambridge qui forme des ingénieurs, ndlr). Je le constate tout le temps pour de nombreux produits. On cherche toujours à avancer vers une étape inutile quand souvent le vieux et le plus simple valent mieux. Il faut prendre des décisions en une fraction de seconde mais la complexité créé le danger. Tout cela pour un coût énorme et très peu de gain." 

NORWEGIAN


La compagnie Norwegian, qui opère de nombreux vols en Europe, annonce qu'elle suspend temporairement l'utilisation des Boeing 737 MAX-8, "suivant les recommandations des autorités européennes d'aviation. 

ROYAUME-UNI 


L'aviation civile britannique annonce à son tour que le Royaume-Uni suspend tous les vols de Boeing 737 MAX. "Par mesure de précaution, nous avons donné les instructions d'arrêter tous les vols commerciaux de passagers de toute compagnie partant ou arrivant au Royaume-Uni ou survolant l'espace aérien", indique dans un communiqué l'Autorité britannique de l'aviation civile (CAA).

MALAISIE ET OMAN


La Malaisie a interdit de vol les Boeing 737 MAX 8 dans son espace aérien, suivant l'exemple de plusieurs pays qui ont pris des dispositions similaires. "L'Autorité de l'aviation civile suspend avec effet immédiat les opérations des appareils Boeing 737 MAX 8 volant vers ou depuis la Malaisie, ou faisant escale en Malaisie, jusqu'à nouvel ordre" a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Dans le même temps, l'aviation civile omanaise a annoncé la suspension, jusqu'à nouvel ordre, de tous les vols de Boeing 737 MAX de et à destination des aéroports du sultanat.

DE NOUVEAUX PAYS INTERDISENT LES BOEING 737 MAX


Après le crash de l'appareil d'Ethiopan Airlines dimanche, de nombreuses compagnies et plusieurs pays ont déjà interdit les modèles 737 MAX de Boeing de voler.

Ce mardi, la liste s'est allongée. La Corée du Sud a cloué au sol tous ses Boeing 737 MAX 8. Le ministère des Transports a indiqué dans un communiqué avoir "conseillé à Eastar Jet, la seule compagnie sud-coréenne qui possède des B737-8 (...) de les immobiliser." "Eastar a accepté de le faire et nous a dit qu'elle suspendrait les opérations des appareils à compter de mercredi" a-t-il ajouté. 

L'aviation civile australienne a interdit tous les avions de ce type dans son espace aérien. "Bien qu'aucune compagnie aérienne australienne n'exploite le Boeing 737 MAX, deux compagnies étrangères desservent l'Australie avec ces types d'appareils" a indiqué l'Autorité australienne de l'aviation civile.

La compagnie aérienne argentine Aerolineas Argentinas a également annoncé la "suspension temporaire de l'exploitation commerciale" de ses cinq Boeing 737 MAX 8.

Plus tôt, le régulateur de l'aviation civile de Singapour avait fait savoir que les appareils étaient interdits dans son espace aérien.

INDRE-ET-LOIRE


Deux nouvelles victimes françaises ont été identifiées. 

Urgent

INTERDICTION


Singapour interdit les Boeing 737 MAX dans son espace aérien 

Urgent

DANGEREUX, LE 737 MAX ? 


Les Etats-Unis vont obliger Boeing à modifier le 737 MAX 8 et le 737 MAX 9 après l'accident en Ethiopie. L'agence fédérale de l'aviation (FAA) exige notamment une révision des logiciels et du système de contrôle MCAS, conçus pour éviter les décrochages de ces avions. 


L'avionneur américain doit se plier à la demande "au plus tard en avril", précise la FAA, qui a décidé au passage de ne pas immobiliser au sol la flotte de 737 MAX 8, prenant le contrepied de l'Indonésie et surtout de la Chine, qui représente un tiers des 350 737 MAX actuellement en service.

ACCIDENT


Selon un témoin du crash cité par l'agence AP, de la fumée venait de l'arrière de l'appareil avant qu'il ne s'écrase. Le Boeing 737 MAX aurait pivoté deux fois sur lui-même avant de s'écraser et d'exploser.

VICTIMES


On connait les noms de deux des neuf victimes françaises.

VICTIME


Parmi les neufs Français qui ont perdu la vie dans ce crash figure Karim Saafi, un Franco-Tunisien qui a grandi à Marly-le-Roi (Yvelines). Son ami d'enfance, l'humoriste Yassine Belattar dresse le portrait du co-fondateur du Forum de la jeunesse de la diaspora africaine en Europe (Adyfe) qui vivait depuis à Bruxelles et qui "fédérait, donnait de l’espoir". "Son apport à la jeunesse des quartiers populaires est immense. Et il a fini à l’Onu alors, quand je me baladais avec lui dans certains quartiers, tout le monde venait lui serrer la main, le sollicitait…", se souvient-il dans Le Parisien.

FOCUS


Ce type d'appareil a déjà été impliqué dans un crash... 

TÉMOIGNAGE


"Les Français qui vivent à Nairobi connaissent tous ce vol". Dans Le Progrès,  Alfred, un Français qui devait rejoindre ses frères à Nairobi, raconte comment au dernier moment, il n'a pas pris le vol ET302 qui décollait d'Addis Abeba. 

INDONÉSIE


L'Indonésie a décidé d'immobiliser sa flotte de Boeing 737 MAX 8 au lendemain du crash d'un appareil de ce type en Ethiopie. "Le directeur général du Transport aérien va prendre des mesures pour faire des inspections et interdire temporairement aux Boeing 737 MAX 8 de voler en Indonésie", qui a fait face fin octobre à une tragédie similaire, a annoncé à l'AFP Polana Pramesti, le responsable de ce service au sein du ministère des Transports indonésien.

La Chine et l'Ethiopie ont déjà pris des décisions similaires.

ENQUÊTE


La compagnie Ethiopian Airlines annonce que les deux boîtes noires de l'appareil ont désormais été retrouvées. 

ENQUÊTE


Selon la BBC, citant le média d'Etat éthiopien, une boîte noire du Boeing 737 Max-8 de l'Ethiopian Airlines a été retrouvée. Les experts préviennent toutefois qu'il est trop tôt pour déterminer les causes de l'accident. 

EMPLOYÉS DE L'ONU


Selon un nouveau bilan, 22 employés de l'ONU sont décédés dans le crash survenu dimanche.

"Souvenons-nous que nos collègues étaient volontaires pour voyager et travailler loin de leur foyer (...) afin de faire de ce monde un meilleur endroit", a-t-elle déclaré lors d'une réunion en prélude à l'ouverture officielle de la conférence annuelle du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), prévue dans la matinée.  Les drapeaux des pays membres qui flottent habituellement dans l'allée du quartier général du PNUE ont été retirés, laissant seule la bannière bleue des Nations unies, hissée à mi-mât. Une minute de silence a été observée à l'ouverture de chaque réunion.

VIDÉO - Panne de capteurs : "Les pilotes sont formés à ce problème connu sur le Boeing 737", explique Xavier Tytelman, consultant aéronautique, sur LCI.

7H30 TYTELMAN CRASH "Les pilotes sont formés à ce problème connu sur le Boeing 737"Source : Sujet JT LCI

UN PROBLÈME DE CAPTEURS ?


Alors que les circonstances de l'accident sont toujours inconnues, un troublant parallèle est fait entre le crash de la compagnie éthiopienne ce dimanche et celui de la compagnie indonésienne Lion Air en octobre dernier. Cette dernière avait également vu l'un de ses Boeing 737 quasi neuf s'écraser en mer, faisant 189 victimes. L'appareil avait rencontré une panne sur les capteurs d’incidence. Un tel incident peut entraîner un décrochage et un piqué soudain de l’appareil, l’ordinateur de bord étant informé d’un mauvais angle d’attaque. A la suite de cet accident, le constructeur américain avait envoyé une note rappelant les procédures existantes pour les équipages pour gérer les cas dans lesquels l’information d’un capteur d’incidence est erronée. A l’heure actuelle, impossible de dire si un tel incident s’est reproduit dans le cas du crash de l’avion d’Ethiopan Airlines.

Selon Tegegn Dechasa, un témoin cité par l’AFP, "l’avion était déjà en feu lorsqu’il s’est écrasé au sol", "l’avion était déjà en flammes à l’arrière juste avant le crash". Le Parisien indique que selon le site Flightradar, qui suit les avions en temps réel, la vitesse de l’avion était instable. Selon le site Flight Safety, l’avion a arrêté sa montée et s’est stabilité à 2500 mètres avant d’entamer un virage à gauche et de s’écraser.

MACRON EN ETHIOPIE MARDI ET MERCREDI


Hasard du calendrier, le président de la République sera en Ethiopie ces mardi et mercredi pour une visite d'Etat prévue avant le crash du Boeing 737 de la compagnie Ethiopan Airlines ce dimanche. Emmanuel Macron se rendra ensuite au Kenya, à Nairobi, où il participera au Sommet "One Planet" dans le cadre de l'Assemblée des Nations Unies pour l'Environnement.

LES DERNIÈRES INFOS


- 157 victimes. Un avion s'est écrasé dimanche matin peu après le décollage  depuis l’Éthiopie. La totalité des 157 personnes qui se trouvaient à bord sont mortes.


- Neuf Français décédés. Les victimes étaient de 32 nationalités différentes. Parmi elles, neuf Français. Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur le crash en raison de "la présence de ressortissants français parmi les victimes".


- 19 victimes onusiennes. L'avion effectuait la liaison Addis Abeba - Nairobi où était notamment prévue une conférence des Nations unies sur l'environnement du 11 au 15 mars. 


- L'avion était un Boeing très récent. L'engin qui s'est écrasé est un Boeing 737 livré en 2018 à la compagnie Ethiopian Airlines. C'est le même type d'avion que celui de la compagnie indonésienne Lion Air qui s'est abîmé en mer en octobre dernier. L'entreprise américaine a déclaré qu'une de ses "équipes techniques" allait se rendre sur place. 


- Depuis, la Chine et Ethiopian Airlines ont annoncé immobiliser leurs Boeing 737 MAX 


- Cellule de crise ouverte. Le ministère des Affaires étrangères a ouvert une cellule de crise, joignable au 01.43.17.51.00.

Urgent

Ethiopian Airlines immobilise ses Boeing 737 MAX 

BOEING 737 MAX 8


La Chine a demandé lundi aux compagnies aériennes chinoises de suspendre les vols de leurs Boeing 737 MAX 8, après le crash la veille d'un avion de même modèle d'Ethiopian Airlines

VICTIMES


L'enquête se poursuivait lundi pour déterminer pourquoi le Boeing 787 flambant neuf d'Ethiopian Airlines s'est écrasé dimanche au sud d'Addis Abeba. En attendant, les profils des victimes commencent à se dessiner. 

Ce qu'il faut retenir de la journée :


- 157 victimes. Un avion s'est écrasé ce dimanche matin peu après le décollage  depuis l’Éthiopie. La totalité des 157 personnes qui se trouvaient à bord sont décédées, selon la compagnie.


- Neuf Français décédés. Selon la compagnie éthiopienne, les victimes étaient de 32 nationalités différentes. Parmi elles, neuf Français, selon un bilan du ministère des Affaires étrangères.


- 19 victimes onusiennes. L'avion effectuait la liaison Addis Abeba - Nairobi où était notamment prévue une conférence des Nations unies sur l'environnement du 11 au 15 mars. Parmi les victimes, 19 étaient des employés de l'ONU selon un porte-parole de l'organisation.


-  Le parquet ouvre une enquête. Quelques minutes après le décollage, le pilote de l'avion avait fait part de "difficultés", demandant à rebrousser chemin pour retourner dans la capitale éthiopienne, a déclaré à la presse le PDG de la compagnie Ethiopian Airlines. Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur le crash en raison de "la présence de ressortissants français parmi les victimes".


- L'avion était un Boeing très récent. L'engin qui s'est écrasé est un Boeing 737 livré en 2018 à la compagnie Ethiopian Airlines. C'est le même type d'avion que celui de la compagnie indonésienne Lion Air qui s'est abîmé en mer en octobre dernier. L'entreprise américaine a déclaré qu'une de ses "équipes techniques" allait se rendre sur place.


- Cellule de crise ouverte. Le ministère des Affaires étrangères a ouvert une cellule de crise, joignable au 01.43.17.51.00.

9 VICTIMES FRANÇAISES


Neuf Français sont morts dans le crash, a annoncé la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.


"Un nouveau bilan porte à neuf le nombre de victimes françaises de l'accident aérien", a indiqué à l'AFP Agnès von der Mühll, après un crash qui a fait au total 157 morts de 32 nationalités différentes.


La compagnie aérienne avait fait état, elle, de la mort de sept Français et le président Emmanuel Macron avait déploré dans un tweet la mort de"plusieurs" ressortissants français.

ONU


Dix-neuf employés de l'ONU ont péri dans le crash, a annoncé le porte-parole du directeur général de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), Antonio Vitorino. Il y a quelques heures, le bilan s'élevait à une "douzaine", selon les Nations Unies.

HOMMAGE


Jean-Yves Le Drian a partagé dans un tweet sa "vive émotion". Le Ministre des Affaires étrangères a tenu à adresser ses "sincères condoléances aux familles de nos huit compatriotes qui ont péri dans ce drame".

Urgent

8 VICTIMES FRANÇAISES


Le ministère des Affaires étrangères confirme qu'"à cette heure" huit victimes étaient de nationalité française.


"A cette heure, il est confirmé que huit passagers de nationalité française sont décédés dans l'accident", a indiqué le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères dans un communiqué.

DEUIL NATIONAL


Le Parlement éthiopien a décrété une journée de deuil national lundi en hommage aux 157 victimes. 

HOMMAGE


António Guterres, le Secrétaire général de l'ONU, a partagé sa peine sur Twitter. Il se dit "profondément attristé" par la tragédie et souhaite de "sincères condoléances aux familles et aux proches" des victimes, "y compris de notre propre personnel". 

ENQUÊTE OUVERTE


Le parquet de Paris annonce avoir ouvert une enquête sur le crash. Une décision prise en raison de "la présence de ressortissants français parmi les victimes".

VICTIMES ONUSIENNES


Au moins "une douzaine de victimes" étaient affiliées à l'Organisation des Nations unies selon une source à l'ONU, citée par l'AFP. Selon cette source, il pourrait y avoir parmi les victimes "des interprètes pigistes" se rendant à une conférence des Nations unies sur l'environnement prévue entre les 11 et 15 mars à Nairobi.

7 VICTIMES FRANÇAISES


La garde des Sceaux, Nicolle Belloubet a déclaré sur LCI ne pas pouvoir "confirmer" le chiffre donné par Ethiopian Airlines, qui considère que 7 Français font partie des victimes. La ministre de la Justice a tout de même déclaré avoir "entendu" ce chiffre qui "semble être celui actuellement retenu".

VICTIMES


Qui sont les victimes de ce crash ? On fait le point.

VICTIMES


On fait le point.

ASSISTANCE


L'organisme fédéral américain chargé de la sécurité dans les transports (NTSB) a annoncé l'envoi d'une équipe d'inspecteurs chargés d'apporter leur aide dans l'enquête sur le crash d'un avion d'Ethiopian Airlines survenu ce dimanche.


L'envoi d'experts du NTSB est habituel lorsqu'un accident concerne un avion fabriqué par le constructeur américain Boeing et/ou que des victimes sont de nationalité américaine. Huit Américains ont perdu la vie dans cet accident dimanche.

CANADA


"Terribles nouvelles", a déploré dimanche le Premier ministre canadien Justin Trudeau, après le crash d'un avion d'Ethiopian Airlines qui a fait 157 morts, dont 18 canadiens.


"Terribles nouvelles de l'Éthiopie ce matin. Nos pensées vont aux victimes du vol ET302, y compris les Canadiens qui étaient à bord et ceux qui ont perdu un être cher", a tweeté M. Trudeau.

AFFAIRES ÉTRANGÈRES


Suite au décès de 7 Français dans ce terrible crash, le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères a ouvert une cellule de crise. Le numéro est le suivant : 01 43 17 51 00

HOMMAGE


Le président a adressé aux 157 victimes du crash dont 7 étaient Françaises dans un tweet publié ce dimanche après-midi. 

Un Boeing 737 d'Ethiopian Airlines qui effectuait la liaison Addis Abeba-Nairobi s'est écrasé dimanche matin peu après le décollage et les 157 personnes, dont de nombreux étrangers, qui se trouvaient à bord ont péri dans l'accident.


Les victimes du crash étaient de 32 nationalités différentes, a précisé la compagnie. Elle a notamment dénombré 32 Kényans, 18 Canadiens, 9 Ethiopiens, 8 Italiens, 8 Chinois, 8 Américains, 8 Français, 7 Britanniques, 6 Egyptiens, 5 Néerlandais et 4 Indiens.


Le pilote du Boeing 737  a fait part de "difficultés" et a demandé à rentrer sur Addis, a déclaré à la presse le PDG de la compagnie.


"Le pilote a mentionné qu'il avait des difficultés et qu'il voulait rentrer" et "il a eu l'autorisation" de faire demi-tour et de repartir vers Addis Abeba, a déclaré le PDG, Tewolde GebreMariam, lors d'une conférence de presse à Addis Abeba.

Un Boeing 737 d'Ethiopian Airlines qui effectuait la liaison Addis Abeba-Nairobi s'est écrasé le 10 mars dernier peu après le décollage et les 157 personnes, dont de nombreux étrangers, qui se trouvaient à bord ont péri dans l'accident. 9 Français ont péri dans cette catastrophe, selon le ministère des Affaires étrangères. Emmanuel Macron a adressé ses "sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes du vol d'Ethiopian Airlines, dont plusieurs étaient françaises".

En s'écrasant, l'avion a creusé un impressionnant cratère, labourant la terre sur des dizaines de mètres de longueur. L'avion s'est désintégré à l'impact: on ne distinguait plus la forme de l'appareil mais seulement des morceaux de carlingue éparpillés.

Les victimes du crash étaient de 32 nationalités différentes, a précisé la compagnie. Elle a notamment dénombré 32 Kényans, 18 Canadiens, 9 Éthiopiens, 8 Italiens, 8 Chinois, 8 Américains, 7 Français (9 selon le Quai d'Orsay), 7 Britanniques, 6 Égyptiens, 5 Néerlandais et 4 Indiens.


Antoine LLORCA

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