EN DIRECT - États-Unis : le plan de relance offre aux Américains "une chance de s'en sortir", selon Joe Biden

Publié le 10 mars 2021 à 22h38, mis à jour le 19 mars 2021 à 0h39
Joe Biden
Joe Biden - Source : AFP

ÉTATS-UNIS - Le président américain salue ce mercredi l'adoption par le Congrès d'un gigantesque plan de relance de l'économie de 1900 milliards de dollars qui offre selon lui aux Américains "une chance de s'en sortir". Voici les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

CHINE


Le chef de la diplomatie américaine a accusé la Chine de "menacer la stabilité mondiale", lors d'une réunion de deux jours en Alaska. 


De son côté, le plus haut responsable du Parti communiste chinois pour la diplomatie a menacé de "mesures fermes" contre les "ingérences américaines" et appelé à "abandonner la mentalité de Guerre froide", lors d'une réunion avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken en Alaska.


"La Chine est fermement opposée aux ingérences américaines dans les affaires intérieures de la Chine. Nous avons exprimé notre forte opposition à de telles ingérences, et nous prendrons des mesures fermes en réponse", a déclaré Yang Jiechi.

NUCLÉAIRE IRANIEN

Le poker menteur diplomatique se poursuit entre les Etats-Unis et l'Iran. Qui, des deux puissances, fera le premier pas ? Ce n'est pas encore le tour des Etats-Unis, si l'on en croit Anthony Blinken. Lors d'une audition parlementaire, le secrétaire d'État a jugé que "la balle était dans le camp des Iraniens pour voir s'ils sont vraiment intéressés par un dialogue diplomatique. Nous le sommes". 

Le diplomate a dû rassurer les parlementaires de la fermeté de la position américaine : "oui", il s'engage à ne faire aucune concession pour entamer ces négociations, jusqu'à continuer de refuser que quiconque, parmi les pays tiers à l'accord sur le nucléaire, reprenne les échanges économiques avec l'Iran, conséquences des sanctions prises par Donald Trump.

Mais d'un autre côté, les défenseurs de l'accord pressent les Etats-Unis d'accélérer, craignant que les prochaines élections en Iran n'installent au pouvoir des dirigeants encore moins disposés à revenir sur les progrès iraniens en matière d'enrichissement d'uranium.

PLAN DE RELANCE

BIDEN


Le président américain Joe Biden a salué samedi le vote au Sénat du plan de relance de 1.900 milliards de dollars dont les Etats-Unis ont "désespérément besoin", selon lui, pour sortir de la crise née de la pandémie de coronavirus.


"Nous avons fait un pas de géant" pour venir en aide aux Américains, a dit, depuis la Maison Blanche, le chef de l'Etat, qui avait fait de ce plan de soutien massif l'une de ses promesses de campagne.

Urgent

RELANCE ÉCONOMIQUE


Après des heures de débats, de négociations frénétiques et un vote marathon, le Sénat américain a finalement approuvé samedi le plan de 1.900 milliards de dollars voulu par Joe Biden pour relancer la première économie mondiale frappée par la pandémie.


Le projet de loi a été adopté grâce aux seules voix des sénateurs démocrates, par 50 votes contre 49. Le texte repartira la semaine prochaine à la Chambre des représentants, où les démocrates, majoritaires, devraient l'approuver rapidement pour que Joe Biden puisse le promulguer d'ici le 14 mars, avant la suspension prévue du versement d'allocations chômage.

DIPLOMATIE

Après quatre années de défiance entre le Vieux Continent et l'Amérique trumpienne, l'heure est à l'embellie dans les relations diplomatiques américano-européennes. Le président américain Joe Biden s'est dit déterminé à "redynamiser" le partenariat avec l'Union europénne lors d'un échange téléphonique avec la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, vendredi 5 mars.

"Il a souligné son soutien à l'Union européenne et son engagement à réparer et redynamiser le partenariat USA-UE", a indiqué la Maison Blanche dans un bref compte rendu de cet appel.

Au cours de cet échange, les deux dirigeants se sont notamment mis d'accord pour suspendre pour quatre mois les droits de douane respectifs qu'ils appliquent dans le cadre du vieux litige Boeing/Airbus.

CONTAMINATIONS

Bonne nouvelle concomitante : l'épidémie reflue aux États-Unis. Après un pic à 300.000 cas quotidiens en janvier, l'institut Johns Hopkins en a recensé moins de 40.000 jeudi 4 janvier. Conséquence de la campagne de vaccination (le nombre de cas recensés va être bientôt dépassé par le nombre de vaccinés), cette diminution spectaculaire s'accompagne d'une baisse du nombre de morts et d'hospitalisations.

Certains États, gouvernés par des républicains, ont aussitôt saisi l'occasion pour lever certaines restrictions, par exemple le port du masque. C'est le cas de l'Alabama et du Texas, par exemple. Une "grande erreur" qui a consterné le président Biden, qui avait appelé au lendemain de son investiture au port du masque pendant 100 jours.

PLAN DE RELANCE

Le même jour, le Sénat américain a entamé l'examen du projet de loi de 1900 milliards voulus par Joe Biden. Les sénateurs, majoritairement démocrates grâce à la vice-présidente Harris, disposeront de trente heures pour lire et valider le texte. Les républicains devraient s'y opposer, estimant que le plan est trop coûteux.

CAPITOLE

Finalement, la menace aura fait pschitt. La police du Capitole, qui craignait une attaque d'un groupe de miliciens inspirés par Qanon le 4 mars, date où se tenait l'investiture présidentielle jusqu'en 1933, et qui animait des discussions sur certains forums, des intervenants membres de ces groupes constatant qu'il s'agirait de la date d'investiture de Donald Trump, n'aura finalement vu personne tenter de forcer l'accès au célèbre bâtiment. 

PROTECTION RENFORCÉE

PRUDENCE


Après l'alerte donnée par la police sur le "possible projet d'une milice" d'attaquer jeudi le Capitole, la Chambre des représentants a avancé à ce mercredi soir deux votes initialement prévus jeudi, ce qui permettra à ses quelque 430 parlementaires de ne pas revenir dans l'hémicycle avant la semaine prochaine. En revanche le Sénat sera en séance à partir de midi, sous une sécurité encore renforcée. 


Le sénateur démocrate Mark Warner a estimé mercredi soir sur CNN que la décision de la Chambre répondait à une "extrême prudence" dans un Capitole encore traumatisé. 

INTRUSION AU CAPITOLE

Les services de renseignement restent toutefois modérés sur la dangerosité de la menace. Les membres du mouvement ont semble-t-il passé plus de temps à discuter de la possibilité à l'attaque qu'à concrètement mettre en branle la logistique pour y parvenir. Cela n'a pas empêché les services de sécurité de prendre la menace très au séreux et d'agir en conséquence en augmentant le nombre de personnes en charge de la sécurité.

INTRUSION AU CAPITOLE

Selon les informations obtenues par CNN, la milice à l'origine du groupe se nomme Three Percenters, un groupe libertarien qui se perçoit comme défenseur du peuple américain contre l'oppression du gouvernement (beaucoup moins au moment du mandat de Donald Trump). Leur nom est une référence à une statistique faussée selon laquelle 3% des habitants des colonies américaines ont suffi à bouter les Britanniques hors des Etats-Unis, lors de la guerre d'indépendance. Ils se rattachent au fait qu'entre 1793 et 1933, l'investiture avait régulièrement lieu le 4 mars. 

INTRUSION AU CAPITOLE 

Une réédition de l'intrusion du 6 janvier ? La police en charge de la sécurité du Capitole, l'antre du pouvoir législatif américain, a donné l'alerte, mardi 3 mars. Dans un communiqué, elle indique avoir "obtenu des informations qui montrent un possible projet d'une milice identifiée pour forcer l'entrée du Capitole le 4 mars". 

La date ne doit rien au hasard : c'est le 4 mars que certains membres de la mouvance conspirationniste Qanon estiment que Donald Trump sera investi pour un deuxième mandat.

AFFAIRE NAVALNY

Après l'adoption de sanctions à l'encontre de sept responsables russes (dont un cadre du FSB, le chef des services pénitentiaires russes ou un proche collaborateur du président Poutine), qualifiées d'"attaques anti-russes hostiles", la Russie a appelé Washington à "ne pas jouer avec le feu". Elle a également menacé de sanctions : "Nous réagirons sur la base du principe de réciprocité", a poursuivi la diplomatie russe, qui rappelle que "les calculs visant à imposer quelque chose à la Russie ont échoué dans le passé et échoueront aujourd'hui".

Urgent

PREMIER REVERS POUR BIDEN AU SÉNAT


Le président américain a annoncé le retrait de la candidature de Neera Tanden pour diriger le budget à la Maison Blanche. 


Des sénateurs républicains mais aussi un démocrate s'étaient déclarés opposés à son arrivée au poste de directrice du Bureau de la gestion et du budget à la Maison Blanche à cause de tweets virulents à l'encontre de l'opposition. Elle n'avait pas non plus pu compter sur le soutien sans condition des plus progressistes des démocrates, qui la jugeaient trop centriste.

VACCINATION


Le président américain Joe Biden a assuré mardi que les États-Unis disposeraient de suffisamment de vaccins contre le Covid-19 pour tous les adultes américains "d'ici fin mai", a déclaré le démocrate, qui avait évoqué il y a quelques semaines une échéance à fin juillet. "Excellente nouvelle, mais ce n'est pas fini. Restez vigilants !", a-t-il ajouté.

VACCINS

Melania et Donald Trump ont chacun été vaccinés en janvier, a indiqué à l'AFP une source proche de l'ancien président. Ils ont reçu le sérum au moment où ils étaient encore à la Maison Blanche, au mois de janvier. 

NUCLÉAIRE IRANIEN

Au rang des efforts diplomatiques, les Etats-Unis ont également réaffirmé leur appel à rencontrer l'Iran "pour évoquer la manière d'aboutir à n retour mutuel au respect" de l'accord sur le nucléaire iranien. Pour rappel, celui-ci est en état de mort cérébrale depuis que Donald Trump, soupçonnant Téhéran de s'en émanciper en cachette, s'en est retiré, pour réinstaurer les sanctions économiques à l'égard de la république islamique. Résultat des courses : l'Iran a depuis repris son programme d'enrichissement. Le retour au pouvoir des démocrates, qui avaient ficelé l'accord en 2015, n'a pour l'instant pas permis d'obtenir un geste de confiance de la part du régime iranien.

KHASHOGGI

Critiqué pour s'être contenté de pointer du doigt le rôle de Mohamed ben Salmane dans la mort du journaliste, sans prendre de mesures conséquentes, Washington remontre - un peu - les muscles. La diplomatie américaine a ainsi "exhorté l'Arabie saoudite à démanteler"  l'unité qui a assassiné Jamal Khashoggi.

TRUMP AUX GOLDEN GLOBES


L'acteur américain Mark Ruffalo est revenu sur la présidence de Trump lors de son discours aux Golden Globes. Au moment d'accepter son prix du Meilleur acteur dans un film de télévision ou une mini-série pour I Know This Much Is True en "visio", depuis son domicile et entouré de sa famille, il a appelé le public a "faire preuve de courage, tous ensemble". "Tournons la page du passé cruel de cette nation. (...) La lumière divine de la décence perce à travers cette sombre tempête que nous avons traversé. Nous sommes tous dans le même bateau", a déclaré Mark Ruffalo, engagé.

TRUMP

C'est l'heure de la conclusion pour Donald Trump qui, là encore, joue aux devinettes avec son assistance. "Nous reprendront le Sénat, la Chambre, et un président républicain fera son retour à la Maison Blanche. Et je me demande bien qui ce sera. Qui ? Qui ? Qui ce sera ? Devant vous, ce soir, j'ai pleine confiance en notre mouvement, en l'avenir. Et ensemble, nous ferons des Etats-Unis un grand pays".

ACCUSATIONS DE TRICHE


Une nouvelle fois, Donald Trump assure que "cette élection a été truquée" et est applaudi par le public. "C'est votre élection et vous n'avez pas eu droit au chapitre. (...) Il y a eu l'exemple du Texas, avec 18 autres États, avec des cours locales qui ont changé des règles juste avant l'élection. Ça n'aurait jamais dû se passer comme ça, ça n'aurait jamais été possible avec un autre président."

L'ancien président se dit pour de nouvelles règles électorales, et notamment sur les votes par correspondance qui furent largement favorables à son adversaire démocrate : "Nous avons besoin d'une élection sur une journée. Les personnes qui peuvent avoir le droit de voter par correspondance doivent être malades ou à l'étranger. Il doit y avoir une bonne raison pour voter à distance."

"UN PARTI D'AMOUR"


"C'est un parti qui est en train de changer, c'est devenu un parti d'amour. Dans la rue, les gens sont avec leur drapeau, c'est magnifique", considère Donald Trump, qui ne tarit pas d'éloges sur le camp des Républicains. "L'Amérique doit être la priorité. Et nous avons réuni les Américains pendant quatre ans comme jamais auparavant. (...) La mission du parti Républicain, c'est de créer de l'emploi, une grande Nation. Et c'est cela que l'on crée." Ces mots sont suivis par une ovation de la foule, totalement sous le charme.

SONDAGE AU CPAC


Juste avant la prise de parole de Donald Trump, le CPAC a publié un sondage réalisé auprès des conservateurs républicains sur les candidats de leur choix aux élections de 2024. 68% des interrogés ont déclaré vouloir que l'ancien président se présente à nouveau et seuls 55% d'entre eux ont indiqué qu'ils voteraient pour lui aux primaires du camp républicain. Le gouverneur de Floride Ron DeSantis arrive en deuxième position avec 21% des interrogés voulant lui donner leur voix. 

PRESSE AMÉRICAINE


Chose surprenante, les grands titres américains ne semblent pas couvrir en direct l'allocution du milliardaire, à l'exception de Fox News. Par exemple, la chaîne CNN ne retransmet pas le discours. 

RETOUR SUR LA RECHERCHE CONTRE LE COVID


Après un pamphlet contre la politique de Joe Biden, Donald Trump poursuit sur un bilan élogieux de sa gestion de la crise sanitaire et des vaccins américains, développés en un temps record sous son administration. "Ce que l'administration Trump a fait avec les vaccins a peut-être sauvé une grande partie de la population mondiale. (...) Nous avons mis sur la table des milliards de dollars pour produire ces vaccins."

LES DÉMOCRATES "ONT DÉJÀ PERDU"


"Joe Biden a failli en tant que chef de l'exécutif", assure Trump, estimant que cela suffit pour faire perdre les Démocrates aux élections de mi-mandat en 2022 ainsi qu'aux élections présidentielles en 2024. "En réalité, ils ont déjà perdu et qui sait, peut-être que je déciderai de les battre une troisième fois." Une provocation sonnant comme une allusion à une possible candidature en 2024.

TRUMP ATTAQUE BIDEN


"Nous sauverons l'Amérique et nous combattrons le radicalisme, le socialisme et le communisme", poursuit Donald Trump, avant de s'en prendre à son successeur à la Maison Blanche. "Sa campagne, ce n'était que des mensonges. (...) Joe Biden a eu le premier mois le plus désastreux de l'histoire des mandats présidentiels américains." 

"En un mois, on est passé de l'Amérique d'abord (America first, son slogan de campagne en 2016, ndlr) à l'Amérique en dernier, rendez-vous compte", fustige l'ancien président républicain.

TRUMP IS BACK AUX CÔTÉS DES RÉPUBLICAINS


"Nous l'emporterons et l'Amérique sera plus forte et plus grande que jamais", reprend Donald Trump face à une foule acquise à sa cause. "A chacun d'entre vous, j'ai une profonde gratitude. Nous sommes réunis pour parler de l'avenir de notre mouvement, de notre parti." L'ancien président confirme ne "pas lancer de nouveau parti" et continuer à se battre aux côtés des Républicains jusqu'aux prochaines élections. "Nous avons le parti républicain, qui sera plus fort que jamais", assure-t-il.

TRUMP FACE AUX CONSERVATEURS


Silencieux depuis plus d'un mois, Donald Trump est arrivé sur scène sur la musique "God bless the USA". Il salue sobrement la foule qui s'est levée pour son entrée. "USA, USA", entend-on crier dans le public avant ses premiers mots. "Bonjour CPAC, je vous ai manqué ?", débute l'ancien président. "Nous avons commencé ce voyage il y a quatre ans et ce voyage est loin d'être terminé. (...) Nous sommes prêts à travailler et en fin de compte, nous l'emporterons, nous gagnerons."

Urgent

TRUMP ARRIVE AU CPAC


L'ancien locataire de la Maison Blanche est arrivé à la Conférence annuelle des conservateurs. Il est attendu sur scène dans peu de temps.

TRUMP SE FAIT ATTENDRE


Gros retard de la part de Donald Trump, attendu fermement par un parterre d'ultraconservateurs à Orlando. L'ancien locataire de la Maison Blanche ne devrait pas monter sur scène avant 23h, heure française, indique Philip Crowther, envoyé spécial pour LCI. Visiblement, le milliardaire a quitté sa demeure de Palm Beach en hélicoptère il y a une vingtaine de minutes, selon Fox News. Son discours devrait durer 1h30 et appeler à l'unité du camp républicain, d'après les informations de la chaîne.

ACCORD NUCLÉAIRE IRANIEN


L'Iran a déclaré ce dimanche qu'il ne considérait pas le moment comme "approprié" pour une réunion informelle sur l'accord nucléaire de 2015, proposée par l'Union européenne et incluant les États-Unis. L'UE a proposé en février une réunion informelle entre l'Iran et les États-Unis, que l'administration du président américain Joe Biden a acceptée en principe.

Depuis l'élection de M. Biden, Washington, les parties européennes et Téhéran tentent de sauver l'accord de Vienne, qui accordait à l'Iran un allégement des sanctions internationales en échange de restrictions sur son programme nucléaire. L'ancien président américain Donald Trump a retiré en 2018 Washington de l'accord et réimposé des sanctions punitives contre la République islamique.

REPORTAGE


L'ancien président américain fait son retour, dimanche 28 février, à la grand-messe annuelle des conservateurs américains. Depuis son départ, ses fidèles ne l'oublient pas et s'inquiètent des décisions de l'administration Biden. Reportage dans le nord du Texas.

CONFÉRENCE ANNUELLE DES CONSERVATEURS


Retrouvez notre envoyé spécial à Orlando, en Floride, où Donald Trump est attendu d'ici quelques instants. 

En direct de la conférence annuelle des Républicains en FlorideSource : TF1 Info

Urgent

TRUMP ATTENDU FACE AUX CONSERVATEURS


D'ici une demi-heure, Donald Trump doit prendre la parole lors de la conférence annuelle des conservateurs à Orlando, en Floride. Un discours très attendu puisque ce sera son premier depuis qu'il a quitté la Maison Blanche le 20 janvier dernier. Il permettra au milliardaire de prendre le pouls du côté de ses partisans, alors que le camp républicain est divisé depuis l'assaut du Capitole et sa défaite aux élections. Une prise de parole à suivre sur LCI et dans ce direct.

DISCOURS


Selon des extraits du discours que va prononcer Donald Trump, obtenus par Fox News, l'ancien président ne devrait pas prendre la route d'une division du parti républicain. "Nous n'allons pas créer de nouveaux partis, nous n'allons pas diviser notre pouvoir. Nous serons unis et puissants comme jamais avant".

PRÉSIDENTIELLE 2024


À l'occasion de sa première prise de parole depuis qu'il a quitté ses fonctions de président américain, Donald Trump compte "renforcer les bases du trumpisme", estime le spécialiste des États-Unis Jean-Eric Branaa sur LCI.

Le double objectif de l'ancien locataire de la Maison-Blanche est d'"exister avec une perspective sur 2022" et "pourquoi pas se propulser sur 2024 (...) en annonçant sa candidature dès ce soir", avance le professeur-chercheur.

Trump : spécialiste des Etats-Unis Jean-Eric BranaaSource : TF1 Info

QUE VA DIRE DONALD TRUMP ?

Donald Trump s'exprimera dimanche soir à 21 heures (heure française), pour la première fois depuis qu'il a quitté la Maison-Blanche le 20 janvier dernier. Un discours à suivre en direct sur LCI (canal 26). 

L'ancien président veut se positionner "en leader de l'opposition républicaine", souligne notre correspondante Laurence Haïm. Il vise notamment les élections de mi-mandat, en 2022.

Laurence Haïm : Donald Trump "se positionne en leader de l'opposition"Source : TF1 Info

PLAN DE RELANCE

Joe Biden s'est félicité de l'adoption par la Chambre américaine des représentants de son plan de relance de 1900 milliards de dollars et a appelé le Sénat à l'adopter "rapidement". "Si nous agissons avec détermination, rapidité et audace, nous pourrons enfin reprendre le dessus contre ce virus, nous pourrons enfin relancer notre économie".

Sans s'exprimer sur le sujet qui divise au sein de sa majorité, le salaire minimum, Joe Biden a toutefois souligné qu'il espérait le voir "rapidement adopté. Nous n'avons pas de temps à perdre".

ASSAUT DU CAPITOLE

Une dizaine de supporters de Trump, poursuivis pour leur implication dans l'attaque du Capitole, ont contredit l'idée que des groupes antifascistes et autres militants d'extrême-gauche étaient impliqués dans ces émeutes, contrairement à ce que sous-entendait une bonne partie des théories complotistes à succès sur cet événement.

Selon des documents judiciaires consultés par CNN, les enquêteurs ont recensés des déclarations de certains d'entre eux assurant, pour l'un, "observateur en première ligne à chaque endroit, il n'y avait pas d'antifa. Juste des patriotes qui voulaient restaurer la république".

"N'allez pas me dire qu'il y a des gens qui mettent ça sur le compte des antifas ou de Black Lives Matters : nous assumons fièrement notre assaut", écrira un autre sur sa page Facebook.

PLAN DE RELANCE

Les 1900 milliards de dollars voulus par Joe Biden sont en bon chemin. La Chambre des représentants a voté approuvé tôt, samedi 27 février, le plan de relance souhaité par le président américain pour venir en soutien aux ménages, collectivités et entreprises américaines, par 219 voix contre 212 (dont 2 démocrates). 

Déception, toutefois : le salaire minimum fédéral, qui devait passer de 7,25 à 15 dollars par mois, a été lancé en chemin. La mesure a été jugée impossible à inclure dans le projet de loi par la gardienne des procédures du Sénat, Elizabeth MacDonough. Joe Biden a annoncé aussitôt qu'il respectait la décision tout en promettant qu'il ferait avancer sa décision dans un projet de loi séparé. Bernie Sanders, chef de file de l'aile gauche des démocrates, a annoncé qu'il soumettrait un amendement pénalisant fiscalement les entreprises payant moins qu'"un minimum vital". 

Le texte sera transmis au Sénat la semaine prochaine, pour une adoption "avant le 14 mars", date de fin du versement des allocations chômage prolongées, a espéré le chef de la majorité Steny Hoyer.

Ces aides prévoient notamment un chèque de 1400 dollars aux Américains, en fonction de leur niveau de revenus et la prolongation des allocations chômage jusqu'au 30 septembre 2021. Plusieurs dizaines de milliards de dollars sont prévus pour accélérer la vaccination et 130 milliards, pour aider à la réouverture des écoles et lycées malgré la pandémie.

DIPLOMATIE

Malgré la publication du rapport sur l'assassinat de Jamal Khashoggi, qui accuse le prince ben Salmane d'avoir commandité son meurtre, les Etats-Unis entendent maintenir leur lien diplomatique avec l'Arabie saoudite. C'est ce qu'a affirmé le secrétaire d'État Anthony Blinken, vendredi à Washington, assurant que son pays ne voulait pas de "rupture" avec le royaume.

AFFAIRE KHASHOGGI

Peu de temps après la publication des renseignements américains, l'Arabie saoudite a "totalement rejeté" le rapport de Washington sur les circonstances de l'assassinat de Jamal Khashoggi, selon lequel c'est le prince héritier Mohamed ben Salmane qui aurait commandité la mort du journaliste. "Le gouvernement d'Arabie saoudite rejette totalement les conclusions fausses et préjudiciables contenues dans le rapport concernant la direction du royaume et ne peut les accepter en aucun cas", a vertement commenté le ministère des Affaires étrangères.

MEURTRE DE JAMAL KHASHOGGI


Les États-Unis ont publiquement accusé vendredi le prince héritier d'Arabie saoudite d'avoir "validé" l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, au risque d'une crise entre les deux pays alliés. "Nous sommes parvenus à la conclusion que le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a validé une opération à Istanbul, en Turquie, pour capturer ou tuer le journaliste saoudien Jamal Khashoggi", écrit la direction du renseignement national dans un court rapport de quatre pages, déclassifié à la demande de Joe Biden, quand son prédécesseur avait tenu à le garder secret.


"Le prince héritier considérait Khashoggi comme une menace pour le royaume et plus largement soutenait le recours à des mesures violentes si nécessaire pour le faire taire", ajoute-t-elle. La Maison Blanche a annoncé que des "mesures" seraient dévoilées dans la foulée, sans plus de précisions.

MEURTRE DE JAMAL KHASHOGGI


Le rapport des services de renseignement américains sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi sera rendu public vendredi, a annoncé la Maison Blanche. "Nous prévoyons que le rapport" sera "publié plus tard dans la journée," a dit la porte-parole du président Joe Biden, Jen Psaki, à bord de l'avion Air Force One.


Ce rapport avait été rédigé peu après l'assassinat du journaliste, tué en octobre 2018 au consulat de son pays à Istanbul, mais le président américain de l'époque, Donald Trump, n'avait pas voulu le publier. Il devrait mettre directement en cause le puissant prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane.

COME-BACK

Devant ses plus fidèles supporters, l'ancien président abordera-t-il son futur politique ?

SALAIRE MINIMUM


La hausse du salaire minimum, voulue par Joe Biden dans son plan de relance, en a été retirée. La question a été tranchée par la responsable chargée de protéger les règles du Sénat, condamnant de fait cette clause à disparaître


"Nous sommes profondément déçus par cette décision", a réagi dans un communiqué le chef de la majorité démocrate au Sénat Chuck Schumer, en s'engageant à ne "pas abandonner la lutte pour augmenter le salaire minimum à 15 dollars" de l'heure. Les démocrates pourraient désormais tenter de faire passer cette hausse dans une loi distincte. 

ARABIE SAOUDITE


Le président américain Joe Biden s'est entretenu jeudi pour la première fois avec le roi Salmane d'Arabie saoudite, lors d'un coup de téléphone qui doit être suivi rapidement de la publication d'un rapport américain potentiellement explosif sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.


Le président américain a "souligné l'importance que les États-Unis placent dans les droits humains universels et dans l'État de droit", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué. Mais il a aussi évoqué "l'engagement des États-Unis à aider l'Arabie saoudite à défendre son territoire face aux attaques de groupes pro-Iran".

LUTTE CONTRE LE COVID 


Le président américain Joe Biden a exhorté jeudi les Américains à poursuivre leurs efforts pour endiguer l'épidémie de Covid-19, à l'occasion d'un discours marquant l'injection de la 50 millionième dose de vaccin dans le pays sous son administration. "Ce n'est pas le moment de baisser la garde", a-t-il déclaré. "Nous devons continuer à nous laver les mains, respecter la distanciation physique. Et pour l'amour du ciel, portez un masque", a-t-il imploré. "Ce n'est pas encore la fin, mais nous en approchons", a-t-il aussi encouragé.

MENACE SUR LE CAPITOLE


Des extrémistes ont menacé d'attaquer à nouveau le Capitole au moment du discours de rentrée du président Joe Biden devant les élus du Congrès, dont la date n'a pas encore été fixée, a révélé jeudi une responsable policière. "Nous savons que des membres de milices qui étaient présents le 6 janvier" lors de l'assaut sur le Capitole "ont exprimé leur désir de faire sauter le bâtiment et de tuer autant d'élus que possible en lien direct avec le discours sur l'Etat de l'Union", a-t-elle déclaré.


Ce terme fait référence au discours annuel du président américain devant les élus des deux chambres du Congrès réunies, une obligation constitutionnelle lors de laquelle il fixe le cap de son action. 

MEURTRE DE JAMAL KHASHOGGI


Le rapport du renseignement américain sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, qui doit être bientôt publié par Washington, sera "un pas important" pour que les responsables "rendent des comptes", a déclaré jeudi le porte-parole de la diplomatie américaine. "C'est un pas important vers la transparence, et la transparence est, comme souvent, un élément pour que les responsables rendent des comptes", a déclaré Ned Price devant la presse. 


Il a prévenu que les efforts américains pour qu'ils rendent des comptes ne s'arrêteraient pas là, sans toutefois dire si les États-Unis étaient prêts à sanctionner le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, s'il était considéré responsable du meurtre par le renseignement américain.

POINT SUR LA VACCINATION


Les États-Unis sont "en avance de plusieurs semaines" sur le programme de vaccination contre le Covid-19 prévu, s'est félicité jeudi Joe Biden, qui avait promis 100 millions de doses administrées en 100 jours à sa prise de fonctions en novembre.


"Je suis là aujourd'hui pour dire que nous sommes à mi-chemin, avec 50 millions de doses en seulement 37 jours depuis que je suis devenu président", a-t-il déclaré. "C'est en avance de plusieurs semaines".

TEMOIGNAGES


Lors d'une audition devant le congrès américain, la capitaine de police du Capitole Carneysha Mendoza raconte comment elle a reçu des "produits chimiques" qui lui brûlent le visage "encore aujourd'hui" lors de l'invasion du bâtiment par des supporters de Donald Trump le 6 janvier dernier.

SUITES DE L'ATTAQUE DU CAPITOLE


Un ancien politique de la police municipale new-yorkaise a été arrêté lundi inculpé pour sa participation à l'attaque du Capitole par des supporters de Donald Trump le 6 janvier dernier. Dans une vidéo sur YouTube, il avait été aperçu dans l'enceinte du bâtiment en train de crier à la foule: "Envoyez plus de patriotes, nous en avons besoins". 


Cet ancien militaire du Marine Corps devra répondre de cinq chefs d'accusation, dont l'agression d'officiers de police avec des armes dangereuses, ou encore d'obstruction contre le maintien de l'ordre. 

DIVISIONS POLITIQUES & COVID


Le Dr Anthony Fauci déclare que les "divisions politiques" aux Etats-Unis ont été un facteur aggravant, à l'origine des 500 000 morts du Covid-19, barre symbolique que le pays dépasse depuis plusieurs jours.  Selon le conseiller spécial de Joe Biden pour la gestion de la pandémie, la faute n'incombe pas seulement à la présidence de Donald Trump mais aussi à la "culture de la division" qui règnerait outre-Atlantique ces derniers mois.

Urgent

PANDÉMIE


Le président américain Joe Biden ordonnera ce lundi la mise en berne des drapeaux sur l'ensemble des bâtiments fédéraux, afin de commémorer le passage imminent du seuil des 500.000 décès dus au Covid-19 aux Etats-Unis, a annoncé la Maison Blanche.


La porte-parole de la présidence Jen Psaki a déclaré devant la presse que cette mise en berne durerait cinq jours.

BIDEN - TRUDEAU


Joe Biden participera mardi à sa première rencontre bilatérale (virtuelle), et son interlocuteur sera le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Le nouveau locataire de la Maison Blanche soigne le chef du gouvernement canadien qui avait déjà été destinataire de son premier appel téléphonique à un dirigeant étranger, deux jours après son arrivée au pouvoir.


Cette rencontre, via écrans interposés, permettra aux deux hommes d'évoquer leurs "efforts communs" face à la pandémie de Covid-19 ou encore dans la lutte contre le changement climatique, selon la Maison Blanche. L'exécutif américain ne mentionne pas dans son communiqué le dossier le plus sensible du moment: la décision de Joe Biden de bloquer le projet d'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis. 

RUSSIE ET G7


Joe Biden ne compte pas adresser d'invitation à la Russie pour qu'elle participe au G7, a indiqué vendredi la Maison Blanche, contrairement à son prédécesseur Donald Trump qui s'était dit en faveur de l'idée.

  

"Je ne pense pas que nous adressions de nouvelles invitations à la Russie, ou que nous réitérions de nouvelles invitations à la Russie", a dit la porte-parole de l'exécutif américain, Jen Psaki, à des journalistes voyageant avec le président dans Air Force One. "Bien sûr, une invitation serait faite en partenariat avec nos partenaires du G7", a-t-elle ajouté.


La Russie a été expulsée de ce qui était alors le G8 en 2014, après son annexion de la Crimée, qui n'a jamais été reconnue par la communauté  internationale.

"L'ALLIANCE TRANSATLANTIQUE EST DE RETOUR"


Le président américain Joe Biden a promis vendredi que l'alliance transatlantique était "de retour" après quatre ans de mandat de Donald Trump, lors de son premier grand discours de politique étrangère pour la Conférence sur la sécurité de Munich.


"Je vous parle aujourd'hui comme président des Etats-Unis, au tout début de mon administration, et j'envoie un message clair au monde: l'Amérique est de retour. L'alliance transatlantique est de retour", a déclaré le 46e président des Etats-Unis depuis la Maison Blanche, ajoutant que les Etats-Unis étaient "déterminés à regagner la confiance de l'Europe".

DOSSIER IRANIEN


L'Iran a réitéré vendredi son appel aux Etats-Unis pour une levée de toutes les sanctions imposées par l'ancien président Donald Trump, après une offre de pourparlers de la part de l'administration du nouveau président Joe Biden.


Téhéran "annulera immédiatement" ses mesures de rétorsion si les Etats-Unis "lèvent sans condition toutes les sanctions imposées, réimposées ou rebaptisées par Trump", a tweeté le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Il a souligné que l'Iran était d'accord avec la décision de l'administration Biden de revenir sur l'affirmation largement discréditée de son prédécesseur, selon lequel l'ONU avait imposé de nouvelles sanctions liées au programme nucléaire de Téhéran.

TENSIONS AVEC L'IRAN


"L'armée américaine cherche des bases de repli en Arabie saoudite pour éviter que ses troupes déployées dans le pays ne deviennent des cibles évidentes en cas de tensions avec l'Iran", a indiqué jeudi un haut responsable militaire américain. "Nous ne cherchons pas à construire de nouvelles bases", a souligné le général Kenneth McKenzie, chef du commandement central de l'armée américaine (Centcom), à l'occasion d'une tournée au Moyen-Orient.


"Nous voulons pouvoir nous déplacer vers d'autres bases à utiliser en période de risques élevés", a-t-il précisé aux journalistes qui l'accompagnent. "Ce sont des choses que tout planificateur militaire prudent veut faire  pour accroître sa flexibilité et afin qu'il soit plus difficile pour l'adversaire d'attaquer."    


Le général McKenzie s'est rendu le mois dernier en Arabie saoudite pour discuter avec les autorités saoudiennes de la possibilité d'utiliser certaines bases militaires saoudiennes dans l'ouest du pays pour servir de bases de repli aux forces américaines dans la région en cas de tensions avec Téhéran.

CORÉE DU NORD


Washington a annoncé avoir consulté conjointement jeudi la Corée du Sud et le Japon, alliés souvent en désaccord, au moment où le président Joe Biden se penche sur la stratégie à adopter vis-à-vis de la Corée du Nord. 


Le diplomate américain Sung Kim et ses homologues ont promis une "coopération étroite" lors d'une vidéoconférence et "ont exprimé leur engagement continu en faveur de la dénucléarisation et du maintien de la paix et de la stabilité dans la péninsule coréenne", a indiqué le département d'État.


L'administration Biden dit examiner comment aller de l'avant avec la Corée du Nord après quatre ans de présidence Trump. Le milliardaire républicain était le premier président américain en exercice à rencontrer, en juin 2018 à Singapour, un membre de la dynastie des Kim, qui règne sur la Corée du Nord depuis sa création. Ils se sont ensuite encore vus à deux reprises, en février 2019 à Hanoï puis en juin de la même année dans la Zone démilitarisée entre les deux Corées, mais les deux pays n'ont pas réussi à conclure un accord durable.


Joe Biden devrait adopter une approche plus discrète et son administration s'est engagée à faire part de ses préoccupations concernant la cybersécurité, le ministère de la Justice ayant inculpé mercredi trois Nord-Coréens pour une série de piratages informatiques.

ÉTATS-UNIS/IRAN


Les Etats-Unis ont procédé jeudi à  trois gestes à l'égard de l'Iran, sur fond d'intensification de discussions  pour une relance de l'accord nucléaire conclu avec Téhéran et à l'approche d'une intention iranienne de s'affranchir de nouveaux engagements.


Après une réunion virtuelle des chefs des diplomaties française, britannique, allemande et américaine, Washington a annoncé accepter une invitation de l'Union européenne à des pourparlers en présence de Téhéran pour relancer les efforts visant à restaurer cet accord.


"Les Etats-Unis acceptent une invitation du haut représentant de l'Union européenne à une réunion du P5+1 (un groupe rassemblant Etats-Unis, Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni et Russie) et de l'Iran pour évoquer la meilleure façon d'avancer concernant le programme nucléaire de l'Iran", a annoncé le porte-parole du département d'Etat, Ned Price.


L'administration de Joe Biden a annulé dans la foulée une proclamation unilatérale effectuée en septembre par le gouvernement de Donald Trump sur un retour de sanctions internationales contre l'Iran. 


Dans une lettre au Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur américain par intérim aux Nations unies, Richard Mills, indique que les sanctions internationales "levées par la résolution 2231" de l'ONU en 2015 et confirmant l'accord nucléaire conclu la même année avec Téhéran "restent levées".


Au même moment, les restrictions aux déplacements des diplomates iraniens auprès de l'ONU à New York, considérablement alourdies par l'administration de Donald Trump, vont être allégées, a annoncé un responsable américain du département d'État.


Ces restrictions imposaient à ces diplomates comme au chef de la diplomatie iranienne de se cantonner à quelques rues autour du siège de l'ONU avec un parcours très précis pour aller et revenir de l'aéroport Kennedy. L'allègement des restrictions leur permettra de revenir à une situation précédente les autorisant à se déplacer librement à New York et dans ses proches environs.

GARDE NATIONALE


La garde nationale restera mobilisée autour du Capitole pour tout le mois de mars face au risque de déstabilisation. Près de 5 000 soldats sont déployés depuis le 6 janvier pour protéger le bâtiment, après des failles de sécurité au moment de l'invasion de supporters de Donald Trump. 


Certains d'entre eux, adeptes des théories conspirationnistes de la mouvance QAnon prétendent que l'ancien président doit revenir en poste le 4 mars prochain. De nouveaux incidents violents pourraient émailler à ce moment là estime le député démocrate Adam Smith, auditionné à ce sujet mercredi.

SUSPENS


Donald Trump ne devrait pas annoncer "pour l'instant" s'il compte se présenter à la prochaine élection présidentielle de 2024. Il est encore "trop tôt" selon lui pour se décider à briguer un second mandat.


L'ancien président n'a pas caché, dans plusieurs interviews publiées mercredi, qu'il suivait qu'un œil attentif les sondages. "J'en vois de très bon, qui percent le plafond. Je bénéficie d'un gigantesque soutien", a-t-il commenté. 

BIDEN ET NETANYAHU ONT PARLE


Un premier entretien téléphonique entre Joe Biden et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu mercredi soir. Une discussion "chaleureuse" qui a permis d'aborder les questions des "accords" de paix au Moyen-Orient, de la "menace iranienne" et de la gestion de la pandémie de Covid-19.


"Les deux leaders ont fait mention de leur relation personnelle de longue date et ont dit qu'ils allaient travailler ensemble pour continuer de renforcer l'alliance entre Israël et les Etats-Unis", ont indiqué les services du premier ministre israélien. 


Benjamin Netanyahu avait déjà qualifié Donald Trump de "meilleur ami" qu'Israël n'avait jamais eu à la tête des Etats-Unis. L'absence d'entretien entre les deux chefs d'Etat avait créé une vive polémique dans la presse israélienne. 

DIPLOMATIE DE LA SANTÉ

Les États-Unis vont remplir leurs obligations de verser d'ici fin février plus de 200 millions de dollars à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) après avoir annulé le plan de retrait de Donald Trump de cette organisation, a déclaré mercredi 17 février le secrétaire d'État Antony Blinken.


"C'est un pas en avant essentiel dans le respect de nos obligations financières" à l'égard de l'OMS "et il reflète notre engagement renouvelé à faire en sorte qu'elle bénéficie du soutien dont elle a besoin pour mener la réponse mondiale à la pandémie", a déclaré le patron de la diplomatie américaine lors d'une visioconférence du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la vaccination contre le Covid-19.

EFFONDREMENT

Le Trump Plaza d'Atlantic City a été détruit, mercredi 17 février. Dernier vestige de l'implantation du milliardaire dans la ville du New Jersey, le casino avait vu le jour en 1984, et Trump l'avait vendu en 2009. L'établissement avait fini par fermer ses portes en 2014. 

VERSION FRANÇAISE


Les éditions Fayard ont annoncé mercredi qu'elles allaient publier la traduction française des poèmes de la jeune Américaine Amanda Gorman, remarquée lors de l'investiture du président Joe Biden.


En mai, doit paraître en français le poème que cette autrice de 22 ans avait déclamé lors de cette cérémonie à Washington le 22 janvier, "The Hill We Climb", avec un avant-propos de la star de la télévision américaine Oprah Winfrey. Ce livre sortira aux Etats-Unis le 30 mars.


La traduction retenue pour ce titre qui signifie "la colline que nous gravissons" n'a pas été communiquée par Fayard.


Fayard a prévu ensuite "à l'automne" le recueil complet, "The Hill We Climb and Other Poems", dont la parution aux Etats-Unis est prévue le 21 septembre.

ATTAQUE


Donald Trump s'en est violemment pris mardi au chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell. Ce dernier avait accusé l'ex-président américain d'être "responsable" de l'assaut meurtrier du Capitole.

LASSITUDE

TOURNER LA PAGE 


Joe Biden a fait part de sa "lassitude" de devoir continuer à répondre à des questions sur Donald Trump lors d'une émission de télévision diffusée mardi soir. Une manière d'esquiver une question sur le procès en destitution de son prédécesseur, qui traduit aussi l'envie de la nouvelle administration de tourner la page.


"Pendant quatre ans, tout ce dont on a parlé dans l'actualité, c'était Trump, a estimé le nouveau président. Pour les quatre années qui arrivent, je veux que l'on parle des Américains dans ces actualités. J'en ai marre de parler de lui."

OVATION


Les sénateurs ont félicité mardi Eugene Goodman, officier de police du Capitol, pour sa "bravoure" le 6 janvier dernier au moment de l'invasion de l'édifice par des militants pro-Trump. Un texte de loi prévoit de lui accorder la médaille d'or du Congrès. 

GUERRE OUVERTE 


Donald Trump s'en est pris directement au chef de file du parti républicain au Sénat, Mitch McConnell, dans un communiqué rendu public ce mardi. L'ancien président le qualifie de "politicien amateur, renfrogné, maussade et qui ne sourit pas" et ajoute qu'il "ne fera jamais rien de bien pour notre pays". 


"Le parti républicain ne pourra plus jamais être respecté ou fort avec des dirigeants politiques comme Mitch McConnell aux commandes", a insisté le magnat de l'immobilier, qui impute au sénateur la perte de la majorité à la chambre haute, début janvier. 


Cette déclaration intervient quelques jours après l'acquittement de Donald Trump dans son second procès en destitution. Mitch McConnell avait vivement dénoncé l'attitude de l'ancien président au moment de l'invasion du Capitol le 6 janvier dernier. Bien qu'il ait voté contre sa destitution, le sénateur avait souligné dans un discours la possibilité de suites judiciaires contre Donald Trump, qu'il juge "responsable" des incidents.

DIPLOMATIE


La vice-présidente des États-Unis Kamala Harris et le président français Emmanuel Macron ont plaidé lundi en faveur d'une "coopération bilatérale et multilatérale étroite" face au Covid-19 et au changement climatique, lors d'un entretien téléphonique.


Au cours de ce premier échange, la vice-présidente américaine et le président français se sont dits "d'accord sur le besoin d'une coopération bilatérale et multilatérale étroite pour faire face au Covid-19, au changement climatique, et soutenir la démocratie chez nous et à travers le monde", a indiqué la vice-présidence américaine dans un communiqué.


Lors de cet entretien, Mme Harris a également exprimé son engagement "à revitaliser l'alliance transatlantique", précise le communiqué.

MACRON-HARRIS


Le président Emmanuel Macron et la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris ont appelé à une "coopération bilatérale et multilatérale étroite" face à la pandémie de coronavirus et au réchauffement climatique.

ARMES À FEU 


Joe Biden a demandé au Congrès américain à agir dès maintenant pour limiter la circulation des armes à feu aux États-Unis. Un appel lancé trois ans après la tuerie de Parkland (Floride) qui avait fait 17 morts.

TRUMP BLANCHI, ET APRÈS ?


L'ancien locataire de la Maison Blanche a échappé pour la seconde fois à la procédure d'impeachment qui le visait. Une victoire sans gloire pour le milliardaire républicain qui prend date pour l'avenir. Décryptage avec Jean-Éric Branaa, spécialiste des États-Unis.

PREMIER ACCROC AU SEIN DE L'ADMINISTRATION BIDEN 


La Maison Blanche a annoncé samedi qu'elle avait accepté la démission d'un porte-parole du président Joe Biden qui avait menacé une journaliste et lui avait tenu des propos sexistes lors d'un échange téléphonique.


TJ Ducklo, 32 ans, avait rejoint la Maison Blanche après l'élection présidentielle, devenant l'un des adjoints de Jen Psaki, la porte-parole de l'exécutif américain.


A la suite de l'incident, il avait initialement été suspendu sans salaire. Mais la présidence a maintenant accepté la démission qu'il a présentée, a déclaré Jen Psaki dans un communiqué.


Selon le magazine Vanity Fair, M. Ducklo avait eu une conversation téléphonique houleuse avec une journaliste du site Politico, Tara Palmeri, qui l'avait interrogé sur la relation intime qu'il entretenait depuis plusieurs mois avec une autre journaliste, Alexi McCammmond, du site Axios, et sur les questions éthiques que cela pourrait soulever. "Je vais vous détruire", avait lancé M. Ducklo à Tara Palmeri, selon le récit de l'incident fait par Vanity Fair, et il avait de plus "tenu des propos péjoratifs et misogynes" envers la journaliste.

L'AMÉRIQUE DIVISÉE


"Mon visage est figé à force de sourire". A Palm Beach, fief de Donald Trump l'annonce de son acquittement a réjoui ses partisans indéfectibles. Si l'ex-Président leur a donné rendez-vous dans les mois à venir pour "continuer [l']incroyable aventure Make Amaerica Great Again", la nouvelle n'est pas accueillie avec le même enthousiasme du côté de New York. 

Trump acquitté : de New York à Palm Beach, l'Amérique diviséeSource : TF1 Info

"LA DÉMOCRATIE EST FRAGILE", RAPPELLE JOE BIDEN


Le président américain Joe Biden a réagi samedi à la décision du Congrès américain d'acquitter Donald Trump. "Même si le vote final n'a pas abouti à une condamnation, le fond de l'accusation n'est pas contesté", a déclaré le démocrate, dans un communiqué. "Ce triste chapitre de notre histoire nous a rappelé que la démocratie est fragile. Qu'elle doit toujours être défendue. Que nous devons toujours rester vigilants", ajoute-t-il.

TRUMP "RESPONSABLE", SELON LE CHEF DES SÉNATEURS RÉPUBLICAINS


Le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell a accusé samedi Donald Trump d'être "responsable" de l'assaut meurtrier du Capitole, juste après avoir voté pour l'acquitter lors de son procès historique au Sénat.


"Il n'y a aucun doute, aucun, que le président Trump est, dans les faits et moralement, responsable d'avoir provoqué les événements de cette journée" du 6 janvier, a déclaré l'influent sénateur, en justifiant avoir voté pour l'acquittement car il estime que le Sénat n'est pas compétent pour juger un ex-président.


Les émeutiers ont agi ainsi "car l'homme le plus puissant de la planète les avait nourris de mensonges", en refusant sa défaite lors de la présidentielle du 3 novembre, a-t-il asséné.

UN 2e ACQUITTEMENT POUR DONALD TRUMP 

Procès en destitution : Trump acquittéSource : TF1 Info

TRUMP SORT DU SILENCE


Acquitté, Donald Trump salue dans un communiqué la fin d'une "chasse aux sorcières". "Notre mouvement magnifique, historique et patriotique, Make America Great Again, ne fait que commencer. Dans les mois à venir, j'aurai beaucoup de choses à partager avec vous et suis impatient de continuer notre incroyable aventure pour la grandeur de l'Amérique", écrit le milliardaire.


"Aucun président n'a jamais été traité de la sorte", ajoute-t-il, reprenant une formule régulièrement utilisée tout au long de son mandat.

TRUMP ACQUITTÉ

Urgent

TRUMP ACQUITTÉ

LE SÉNAT VA VOTER

FIN DE LA PLAIDOIRIE DE BRUCE CASTOR

PLAIDOIRIE DE BRUCE CASTOR

PLAIDOIRIE DE BRUCE CASTOR

LA PAROLE À LA DÉFENSE

"L'HISTOIRE NOUS JUGERA"

UNE ACCÉLÉRATION VOULUE PAR BIDEN ?


La marche arrière du Sénat sur la convocation pourrait arranger l'actuel président, peu désireux de voir le procès traîner en longueur

IL N'Y AURA PAS DE TÉMOIN


Finalement, malgré le vote du Sénat qui prévoyait l'audition de témoins, un accord a été trouvé afin de poursuivre le procès de Trump sans convoquer de témoins. Les avocats de Donald Trump ont accepté que la déclaration de la représentante Herrera Beutler soit admise par écrit. Elle y décrit un appel téléphonique entre l'ancien président Trump et le député républicain Kevin McCarthy. Les plaidoiries débutent et le verdict peut avoir lieu ce soir sauf surprise. 

PROCÈS


Le Sénat s'est donc prononcé pour la convocation de témoins samedi au procès de l'ex-président américain Donald Trump, un développement surprise qui pourrait en retarder le verdict. L'issue qui semblait la plus probable, un acquittement rapide du milliardaire dans la journée grâce au soutien d'une forte majorité des élus républicains, est ainsi remise en cause. Et la plus grande confusion régnait sur la longueur du délai, tant les mécanismes parlementaires de ces procès en destitution sont rares et complexes.

Le Sénat a donc entériné la possibilité de convoquer des témoins, retardant le verdict. 

MCCONNELL VOTE L'ACQUITTEMENT


Le chef des sénateurs républicains Mitch McConnell a annoncé samedi qu'il voterait pour acquitter Donald Trump, accusé "d'incitation à l'insurrection" lors de l'assaut du Capitole, dans un message à son groupe parlementaire cité par les médias américains juste avant la reprise du procès historique.


L'annonce de l'influent stratège sonne le glas des espoirs démocrates de

condamner l'ex-président, puisqu'il apparaît désormais encore plus
improbable que 17 sénateurs républicains votent avec les 50 démocrates pour une condamnation. Expliquant qu'il estime que le Sénat n'a pas la capacité de juger un ex-président en destitution, il écrit : "Compte tenu de ces conclusions, je voterai pour acquitter."

LE VERDICT, CE SAMEDI ?


Donald Trump pourrait être acquitté dès samedi à l'issue d'un procès mené tambour battant dans l'enceinte du Congrès, là même où ses partisans avaient semé la violence et le chaos le 6 janvier.


Les sénateurs, à la fois témoins, juges et jurés, doivent reprendre à 10H00 (16H en France) le procès de l'ancien président, un mois jour pour jour après sa mise en accusation pour "incitation à l'insurrection".


Donald Trump, le seul président américain à avoir subi à deux reprises l'infamie d'un "impeachment", a toutes les chances d'être acquitté, comme lors de son premier procès en destitution il y a un an.


Compte tenu de sa forte popularité à droite, il semble peu probable que 17 sénateurs républicains votent avec les 50 élus démocrates et forment la majorité qualifiée nécessaire pour le déclarer coupable, un verdict qui ouvrirait la voix à une peine d'inéligibilité. 

UN PORTE-PAROLE DE BIDEN SUSPENDU


Un porte-parole de Joe Biden a été suspendu vendredi pour une semaine après avoir, lors d'un échange téléphonique, menacé une journaliste et tenu des propos sexistes à son égard.


TJ Ducklo, 32 ans, qui faisait partie de l'équipe de campagne de Joe Biden, a rejoint la Maison Blanche, devenant l'un des adjoints de Jen Psaki, porte-parole de l'exécutif américain.


"Je vais vous détruire", aurait-il notamment déclaré à cette journaliste de Politico, Tara Palmeri, selon le récit de l'incident fait par Vanity Fair.

LES AVOCATS DE TRUMP PLAIDENT L'ACQUITTEMENT

Les avocats de Donald Trump ont à leur tour dégainé des vidéos soigneusement éditées, vendredi au quatrième jour du procès de l'ancien président, pour dénoncer "l'hypocrisie" de ses accusateurs démocrates.

IIs ont notamment diffusé une séquence dans laquelle des démocrates utilisent des propos menaçants à l'égard de leurs adversaires ("Vous allez payer le prix, faites gaffe"...). "Cette rhétorique est devenue excessive", a estimé Michael van der Veen, pour qui les poursuites contre l'ancien président sont "absurdes" et "injustes". Les avocats ont également plaidé que Donald Trump avait lui-même condamné l'attaque du Capitole, dénonçant "l'hypocrisie" des démocrates.

Dénonçant une "chasse aux sorcières", ils ont plaidé l'acquittement de l'ancien président. 

REUNION

Trois sénateurs républicains, et pas des moindres, ont rencontré les avocats de Donald Trump, la nuit dernière, nous apprend CNN, alors que commence le 4e jour du procès. Il s'agit de Lindsay Graham, Ted Cruz et Mike Lee, tous les trois de fervents partisans de Donald Trump pendant son mandat, ont voulu en savoir plus sur la stratégie de défense des avocats. 

Interrogé à ce sujet, Ted Cruz, qui avait soutenu l'appel à manifester le 6 janvier, a répondu en assurant que "Trump serait acquitté". Sans s'étendre sur la stratégie de défense mais en faisant les comptes : "Il faut 67 votes pour le condamner. Chacun au Sénat a conscience qu'il n'y aura pas ces votes".

BIDEN SUR LE PROCÈS

Assez discret au sujet du procès de son prédécesseur au Sénat, Joe Biden s'est permis un commentaire à ce sujet, vendredi 12 février, alors qu'il visitait les installations pour la Saint-Valentin dans les jardins de la Maison Blanche. Interrogé par les journalistes, il a indiqué : "Je suis impatient de voir si mes amis républicains vont faire, s'ils prennent leurs responsabilités".

Pour l'instant, la tendance est plutôt à ce que Donald Trump ne soit pas condamné. Joe Biden a en outre indiqué qu'il n'avait nulle intention de parler aux sénateurs républicains à ce sujet

NUCLÉAIRE IRANIEN

La France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont averti l'Iran, vendredi 12 février, alors que la république islamique s'est mis à produire de l'uranium métal. Dans un communiqué commun, ces trois parties prenantes de l'accord de 2015 déplore que Téhéran accélère ses "violations" de l'accord et "compromette" un retour à la diplomatie. De son côté, Washington reste sur une position ferme : pas de levées des sanctions économiques sans un geste de  l'Iran. 

BIDEN

Les vaccins seront en quantités suffisantes pour être administrés à 300 millions d'Américains d'ici la fin du mois de juillet, a assuré Joe Biden cette nuit. "Les scientifiques ont fait leur travail en découvrant le vaccin dans des temps record, mais mon prédécesseur n'en a pas fait de même pour se tenir prêt en vue du défi massif qui consistait à vacciner des centaines de millions d'Américains. Il n'en avait pas commandé suffisamment ni mobilisé assez de personnel pour les administrer."

NEXT


Une "tragédie" sans "aucun lien" avec Donald Trump : la défense prendra la parole vendredi au Sénat, en espérant un acquittement rapide de l'ex-président, accusé d'"incitation à l'insurrection" dans l'assaut du Capitole. 

À partir de midi (17H00 GMT), les avocats du 45e président des États-Unis tenteront de démonter l'argumentaire des procureurs démocrates qui, pendant deux jours, sont revenus sur l'attaque sanglante du 6 janvier dans un exposé implacable, truffé de vidéos choc.

"Le président est très optimiste", a affirmé jeudi sur Fox News l'un de ses avocats, David Schoen, en promettant un court exposé, de moins de quatre heures, devant les cent sénateurs, juges, jurés, et témoins de ce procès historique.

"Comme je le disais depuis le début de ce truc, ce procès n'aurait jamais dû arriver et s'il devait se produire, il devrait être aussi court que possible, compte tenu de l'absence totale de preuves", a-il asséné.

WECHAT


Après avoir demandé la suspension d'une procédure d'interdiction de TikTok aux Etats-Unis la veille, l'administration de Joe Biden a fait de même auprès d'un juge ce jeudi pour WeChat. Les deux plateformes chinoises étaient accusées par Donald Trump de récolter des données confidentielles au profit de Pékin, ce que les entreprises contestent. 


L'actuel ministère du Commerce affirme avoir besoin d'un délai pour étudier ces décisions de la précédente administration. "Le ministère prévoit d'engager une évaluation des raisons ayant justifié" l'interdiction de WeChat, explique un document versé au dossier géré par un tribunal d'appel californien. "Le gouvernement sera alors mieux positionné pour déterminer si les menaces pour la sécurité nationale invoquées dans un décret présidentiel du 6 août, et l'objectif réglementaire de protéger la sécurité des Américains et leurs données, continuent de justifier" ces restrictions, ajoute-t-il.

BIRMANIE

Alors que les manifestations contre le retour de la junte militaire se poursuivent sur place, Joe Biden a également annoncé que les Etats-Unis prendraient des mesures coercitives contre les militaires. Le démocrate va ainsi frapper au portefeuille la nouvelle administration birmane en réduisant son accès au milliard de dollars de fonds détenu aux Etats-Unis. D'autres sanctions pourraient intervenir, en particulier les puissants conglomérats locaux, gérés par l'armée.

CHINE

Diplomatie, toujours, Joe Biden, qui a eu des mots virulents à l'égard de Xi Jinping, le président chinois, dont il a soutenu qu'il n'y avait "pas une once de démocratie en lui", a commencé à échanger avec son homologue chinois.

Dans un appel téléphonique ce mercredi, le président américain a exprimé ses inquiétudes au sujet du respect des droits humains à Hong Kong, dont les tentatives d'autonomisation ont été violemment réprimées par Pékin, et dans le cadre du harcèlement des populations ouïghours, dans le Xinjiang, parlant de "violation des droits humains".

NUCLÉAIRE IRANIEN

Il n'y a pas que le procès Trump dans la vie. Si le Sénat est en partie accaparé par le sort de l'ex président, la diplomatie américaine a devant elle un sujet des plus importants : l'avenir de l'accord sur le nucléaire iranien. En l'état, personne n'est décidé à bouger. Ni les Etats-Unis à lever les sanctions économiques tant que l'Iran n'a pas cessé sa production d'uranium, ni l'Iran tant que les Etats-Unis n'auront pas levé les sanctions. Au point d'avoir repris la production d'uranium métal, une nouvelle violation de l'accord dont s'étaient retirés les Etats-Unis sous Donald Trump.

Bref, tout semble réuni pour que rien ne bouge. Reste le rôle des autres parties prenantes de l'accord. Par exemple la Russie qui a invité ce jeudi Téhéran à "la retenue" dans sa production. 

"Si nous comprenons la logique et les raisons qui motivent l'Iran, il est nécessaire de faire preuve de retenue et d'une approche responsable", a indiqué le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, qui a appelé dans le même temps les Etats-Unis à lever les sanctions contre Téhéran.

HEROÏQUE

TERRIBLE

RÉPUBLICAINS


L’exposé qu'ont fait les démocrates de l'attaque du Capitole a été salué par le sénateur républicain John Thune. "Ils ont fait un bon travail pour souligner les liens... pour remonter le temps", a-t-il déclaré à des journalistes lors d'une interruption de séance. "Tout l'été, les gens ont fait ce genre de choses", a en revanche minimisé son confrère Roy Blunt, en référence aux grandes manifestations antiracistes qui, parfois, ont été émaillées de violences. 

PROCÈS


Le deuxième jour du procès de Donald Trump s’est achevé il y a une heure environ. L'accusation reprendra son exposé jeudi, avant le tour de la défense qui disposera également d'un maximum de deux jours.


Au cours de cette nouvelle journée, les procureurs démocrates ont diffusé des images parfois à la limite du soutenable pour souligner la violence inouïe de l'assaut sur le Capitole, qui vaut à Donald Trump d'être jugé au Sénat pour "incitation à l'insurrection". Ils ont rappelé aux cent sénateurs, à la fois juges, jurés et témoins de ce procès historique, qu'ils avaient eux-mêmes échappé de peu "au pire". 


Mais si une poignée de sénateurs du "Grand Old Party" se sont dits prêts à condamner l’ancien président, il semble peu probable que 17 joignent leur voix aux démocrates pour le déclarer coupable, et in fine le rendre inéligible.

BIDEN

Pourquoi le président ne commente-t-il pas davantage le procès en cours au Sénat ? Sûrement pas parce qu'il est réservé sur le procès fait à son prédécesseur, assure-t-on à la Maison Blanche : "Les Américains devraient l'interpréter comme la preuve de son engagement à faire ce qu'il a promis et non à devenir un commentateur des développements quotidiens d'un procès en destitution", a commenté sa porte-parole Jen Psaki.

PRESSION

Une enquête a été ouverte sur "les tentatives d'influencer les opérations électorales de Géorgie", Etat-clé que Donald Trump devait obligatoirement remporter pour espérer gagner la présidentielle face à Joe Biden. 

"Cette enquête inclura, mais ne se limitera pas, aux potentielles violations des lois électorales de Géorgie qui interdisent de demander aux agents locaux et de l'Etat de commettre des fraudes ou des faux témoignages", a annoncé la procureure démocrate du comté de Fulton, Fani Willis. Une déclaration qui fait référence à la demande formulée par Donald Trump au secrétaire d'Etat local de "trouver" près de 12.000 bulletins de vote à son nom, la quantité nécessaire pour que l'Etat, remporté par Biden, bascule en sa faveur. 

TRUMP "INCITATEUR-EN-CHEF"


Donald Trump fut "l'incitateur-en-chef" de l'assaut meurtrier du Capitole le 6 janvier, a accusé mercredi le chef des procureurs démocrates Jamie Raskin au deuxième jour de son procès historique au Sénat américain.


La foule de manifestants pro-Trump "a été envoyée ici par le président, elle a été invitée par le président des Etats-Unis", a lancé cet élu de la Chambre des représentants à l'ouverture d'une journée consacrée à l'accusation. Les preuves "vont démontrer que Donald Trump a abandonné son rôle de commandant-en-chef pour devenir l'incitateur-en-chef d'une dangereuse insurrection", a-t-il ajouté. 


"La hargne de la foule a été attisée pendant des mois par Donald Trump", a renchéri l'élu Joaquin Castro.

LE PROCÈS POURRA SE POURSUIVRE


Le Sénat juge (56 votes pour, 44 contre) qu'il est constitutionnel de tenir ce procès pour un président qui n'est plus en fonction. Le deuxième procès de destitution de Donald Trump se poursuivra donc à partir de mercredi. Seule une majorité simple était requise sur cette mesure.

UN PROCÈS "POLITIQUE", SELON L'AVOCAT DE TRUMP


Le procès de Donald Trump est "une instrumentalisation politique de la procédure de destitution" et va "déchirer" les États-Unis, a plaidé mardi son avocat David Schoen, au premier jour d'audience devant le Sénat. "Ce procès va ouvrir de nouvelles blessures, profondes, dans la nation car de nombreux Américains le voient pour ce qu'il est : une tentative par un groupe de politiciens d'écarter Donald Trump de la vie politique et priver de leurs droits 74 millions d'électeurs", a-t-il ajouté.

L'ÉMOTION DU PROCUREUR RASKIN


L'élu et procureur démocrate Jamie Raskin a cédé à l'émotion mardi à l'ouverture du procès de Donald Trump, en revivant l'assaut sur le Capitole survenu au lendemain des funérailles de son fils. "Ce procès a une dimension personnelle", a-t-il déclaré en retenant avec peine ses sanglots. "J'espère qu'il rappellera à l'Amérique à quel point la démocratie est une affaire personnelle."

"FAITS CONCRETS ET SOLIDES"


Dès l'ouverture du procès de Donald Trump, le procureur démocrate Jamie Raskin a déclaré que le dossier d'accusation contre l'ancien président se fondait sur des "faits concrets et solides", a déclaré mardi l'élu et procureur démocrate Jamie Raskin. Pour appuyer ses propos, il a diffusé devant le Sénat un montage vidéo à charge.


L'élu, un ancien professeur de droit, a promis d'éviter "les longues leçons" ennuyeuses et a projeté un film de plusieurs minutes, juxtaposant des extraits des déclarations enflammées de Donald Trump devant ses partisans, réunis le 6 janvier à Washington, et des scènes de violences lors de leur assaut sur le Capitole quelques instants plus tard.

LE PROCÈS S'OUVRE À WASHINGTON


Le Sénat des États-Unis a entamé le second procès de Donald Trump, accusé d'avoir "incité" ses partisans à se lancer à l'assaut du Capitole le 6 janvier. Le procès historique de l'ancien président républicain a débuté par un appel solennel au silence, rapidement suivi par la mise au vote d'une résolution détaillant le cadre des débats.

DIPLOMATIE


Israël toujours, qui a perdu un grand allié avec le départ de l'administration Trump. L'État hébreu, qui avait bénéficié du soutien américain à son occupation du Golan, ce plateau syrien occupé par Israël, dont Donald Trump avait reconnu la souveraineté sur le territoire en 2019, a répondu à Anthony Blinken, qui a indiqué sur CNN que le soutien américain à cette situation "n'était pas immuable". "La position d'Israël est claire. Dans tout futur scénario potentiel, le Golan restera israélien", a dit à l'AFP un proche collaborateur de Benyamin Netanyahu.

NUCLÉAIRE IRANIEN


Le conflit entre les Etats-Unis, d'un côté, l'Iran, de l'autre, et l'Union européenne au milieu, va-t-il un jour prendre fin ? Ca y ressemble assez peu, si on suit les dernières déclarations des acteurs du dossier. Alors que Joe Biden a conditionné la levée des sanctions sur Téhéran à l'abandon des processus d'enrichissement d'uranium, la République islamique ne l'entend pas du tout de cette oreille. Ainsi, selon les derniers rapports des services de renseignements israéliens, l'Iran aurait l'intention de procéder à des attaques contre des "cibles occidentales", par l'intermédiaire de ses alliés au Moyen-Orient, afin d'accroître la pression sur l'administration Biden. Il est toutefois à noter qu'Israël s'est de longue date opposé à l'accord sur le nucléaire iranien, tenant une ligne suivie par Donald Trump, de pression maximale contre Téhéran.

ACTEURS


On fait le point sur les personnages qui animeront ce procès hors-norme.

IMPEACHMENT


Si la Constitution prévoit comment le Congrès peut destituer le président, aucun texte ne précise la marche à suivre lorsque celui-ci a déjà quitté le pouvoir. Une aubaine pour les avocats de Donald Trump, qui doit être jugé à partir de ce mardi.

C'EST PARTI


Moins de trois semaines après avoir quitté la Maison Blanche, Donald Trump revient ce mardi monopoliser l'attention politique américaine, avec l'ouverture au Sénat de son procès en destitution doublement historique, pour "incitation à l'insurrection" dans l'assaut meurtrier du Capitole.

Accusation "absurde" contre preuves "accablantes" : les avocats de l'ex-président républicain et les élus démocrates qui portent l'accusation ont déjà donné le ton des échanges à venir lors du procès, qui s'ouvrira à 13h (19h en France) dans l'hémicycle même où des manifestants pro-Trump avaient fait irruption le 6 janvier.

HUAWEI 


Le géant chinois des télécoms a appelé à ce que la nouvelle administration américaine entreprenne une "politique d'ouverture" alors que l'entreprise a été placée sur liste noire par l'ex-administration Trump pour l'empêcher d'acquérir des technologies américaines indispensables à ses téléphones.

CONGRÈS


La composition finale du Congrès américain est enfin tombée avec la victoire de la républicaine Claudia Tenney, une proche de Donald Trump, dans une circonscription de l'Etat de New York. 


Le démocrate Anthony Brindisi a concédé sa féfaite après s'être battu en justice pendant plus de deux ans contre la confirmation de la victoire de sa rivale républicaine par seulement 109 voix d'écart. Les démocrates disposent toutefois d'une courte majorité, actuellement de 221 contre 210, à la Chambre des Représentants.

LES DÉMOCRATES ATTAQUENT 


Donald Trump s'est livré "à la pire violation de la Constitution jamais commise par un président américain" en "incitant" ses partisans à attaquer le Capitole, ont plaidé lundi les élus démocrates qui servent de procureurs à son procès. "Ses efforts pour échapper à sa responsabilité sont futiles", ont-ils ajouté en référence à la demande d'abandon des poursuites formulée un peu plus tôt par les avocats du milliardaire républicain.  "Les preuves" sont "accablantes", "il n'a aucune excuse valide ni défense valable pour ses actions", ont-ils encore écrit dans un argumentaire transmis au Sénat à la veille de l'ouverture des débats.

REQUÊTE

À la veille du début du procès de l'ex-président pour impeachment, les avocats de Donald Trump ont appelé à l'abandon de la procédure, qu'ils jugent "inconstitutionnelle", ce dernier n'était plus président.

Dans un document préalable de 75 pages, diffusé par CNN, le procès est qualifié de "tentative égoïste de la part des démocrates de la Chambre des représentants de se servir du sentiment d'horreur et de confusion qui a saisi les Américains de tout le spectre politique au moment de voir l'attaque du Capitole, le 6 janvier par quelques centaines de personnes".

"Au lieu d'agir pour guérir la nation, ou au moins se concentrer sur les délinquants qui ont assailli le Capitole, la présidente de la Chambre et ses alliés ont essayé d'exploiter le chaos ambiant pour leur seul intérêt politique".


Le 6 janvier, Donald Trump avait appelé ses partisans à "se battre comme des beaux diables" pour inverser le résultat de l'élection, les prévenant qu'à défaut, "ils n'auraient plus de pays".

JEUX OLYMPIQUES

Les États-Unis au JO ? "Ça reste à voir", a prévenu Joe Biden, qui a conditionné la venue des athlètes américains à Tokyo à l'état de la situation sanitaire cet été, dans une interview diffusée à la mi-temps du SuperBowl.

IRAN

Pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir, Joe Biden a pris la parole au sujet de l'accord iranien. Et c'est peu de dire que son interview à CBS ne réjouira pas les Européens, qui s'arrachent les cheveux pour remettre sur pied l'accord signé en 2015, quitté par les Etats-Unis en 2019, avec pour principale conséquence de libérer l'Iran de son interdiction de produire de l'uranium enrichi. 

Sur le grand network américain, Joe Biden a indiqué qu'il n'envisageait pas de lever les sanctions économiques. Avant, l'Iran devra cesser d'enrichir son uranium. Soit l'inverse exact de ce que disait Ali Khamenei la veille, appelant à une levée "entièrement des sanctions, dans la pratique et non sur le papier". 

ÉTATS-UNIS

Washington a annoncé lundi 8 février son intention de s'impliquer de nouveau dans le Conseil des droits de l'homme de l'Onu, après trois ans d'absence sous l'administration Trump. "Le président a donné instruction au département d'État de s'impliquer immédiatement et avec force", a indiqué Anthony Blinken, le secrétaire d'État. "Le moyen le plus efficace de réformer et d'améliorer le Conseil est de travailler avec lui sur le plan des principes", a poursuivi le diplomate, qui insiste déjà sur la nécessité pour le conseil de "lutter contre la tyrannie et l'injustice".

Pour justifier son retrait, l'administration Trump avait accusé l'organisation d'être "hypocrite" et de ne servir que "ses propres intérêts", faisant "des droits de l'homme un sujet de moquerie", avait indiqué l'ambassadrice américaine à l'Onu Nikki Haley.

REPLAY 


Retrouvez notre document exceptionnel "Trump, itinéraire d'un provocateur". Une plongée dans le parcours de l'ex-président américain, accusé d'incitation à l'insurrection.

L'AMÉRIQUE DIVISÉE QUANT AU SORT DE DONALD TRUMP


Selon un sondage Ipsos/ABC News publié dimanche, 56% des Américains pensent qu'il faut condamner l'ex-président et lui interdir de se représenter -- mais plus de 80% des républicains s'y opposent.

TRUMP BIENTÔT PRIVÉ DE RENSEIGNEMENT ?


Joe Biden a jugé vendredi que son prédécesseur Donald Trump ne devrait plus recevoir les informations confidentielles communiquées par les agences américaines de renseignement, comme c'est habituellement le cas pour les anciens présidents.


"Je pense que qu'il n'a pas besoin de recevoir les briefings des renseignements. Quel sens cela a-t-il de lui donner un briefing des renseignements? Quel impact a-t-il encore, au-delà du fait qu'il pourrait déraper et dire quelque chose?", a déclaré le nouveau président démocrate lors d'une interview à la chaîne CBS.


Joe Biden a justifié sa position par "le comportement imprévisible" du milliardaire républicain, citant "l'insurrection" du 6 janvier. 

RELANCE

Joe Biden avait auparavant fait part de sa déception face aux propositions des républicains. "Ce qu'ils ont proposé consiste à ne rien faire ou à ne pas faire assez. Soudainement, ils se sont découverts inquiets pour les déficits et les contraintes fiscales. Mais ne vous laissez pas abuser : cette approche aurait un coût : plus de souffrance, pour plus de gens et pour beaucoup plus longtemps qu'il n'en est besoin". "Je ne réduirai pas la taille des chèques : ce sera 1.400 dollars, un point, c'est tout. C'est ce que j'ai promis".

Et d'ajouter : "La simple vérité, c'est que si nous faisons ces investissements maintenant, alors que les taux d'intérêt sont à des niveaux historiquement bas, cela générera davantage de croissance, de revenus, une économie plus forte et des finances plus fortes". 

RELANCE


Le Sénat américain a adopté au petit matin vendredi une motion budgétaire ouvrant la voie au futur plan d'aide à l'économie de 1.900 milliards de dollars voulu par Joe Biden, qui sera la première grande mesure législative du nouveau président.


À l'issue d'une nuit de débats marathon dans l'hémicycle, le vote s'est conclu par 51 voix contre 50 entre le camp démocrate et le camp républicain, le suffrage décisif étant apporté par la vice-présidente démocrate Kamala Harris, comme le veut la Constitution. La Chambre a suivi le Sénat dans la suite de la journée, en votant le budget par 219 voix pour et 209. 

La résolution doit désormais passer entre les mains des commissions de la Chambre. Une fois cette étape passée, les sénateurs démocrates pourront faire passer le plan de relance sans avoir besoin des républicains. Joe Biden a d'ores et déjà indiqué qu'il avancerait sans le soutien des républicains.

ALLEMAGNE


L'Allemagne a salué le maintien de bases militaires américaines sur son sol et le gel du retrait de troupes annoncés par le président Joe Biden, a indiqué le porte-parole du gouvernement d'Angela Merkel.


Cette décision, annoncée jeudi par le nouveau président américain dans son premier discours de politique étrangère, va "servir les intérêts des deux parties", a estimé lors d'une conférence de presse Steffen Seibert.

IMMIGRATION


Joe Biden a annoncé jeudi son intention de multiplier par huit le nombre de réfugiés qui pourront être admis aux États-Unis par rapport au plus bas historique imposé par Donald Trump à la fin de son mandat.


"Nous faisons face à une crise de plus de 80 millions de déplacés qui souffrent dans le monde", a affirmé M. Biden en annonçant un décret présidentiel permettant "d'augmenter les admissions de réfugiés à 125.000 pour la première année fiscale complète" de la nouvelle administration, qui débutera le 1er octobre prochain.


Le nouveau président tient sa promesse de campagne dans le cadre du programme de réinstallation, qui ne concerne que 15.000 personnes pour l'année budgétaire en cours.


Ce chiffre historiquement bas avait été annoncé près d'un mois avant la présidentielle de novembre perdue par Donald Trump, qui avait fait de la lutte contre l'immigration - légale et illégale - un des marqueurs de sa présidence.


Sous le mandat de son prédécesseur, le démocrate Barack Obama, 100.000 personnes étaient accueillies chaque année en moyenne.

MARJORIE TAYLOR GREEN

SANCTION


La Chambre des représentants sanctionne une élue pro-Trump qui avait tenu de multiples propos complotistes. Marjorie Taylor Green devrait se voir retirer l'étiquette des Républicains. 230 députés, dont 11 Républicains,  ont voté pour son retrait du parti républicain. 

PROCÈS DE DONALD TRUMP


Donald Trump ne témoignera pas dans le cadre de son procès au Sénat. Le milliardaire américain sera jugé à partir de mardi prochain pour  "incitation à l’insurrection" au Capitole au moment où les élus certifiaient la victoire de Joe Biden à la présidentielle. 


Juste avant l’attaque, il s’était adressé à une foule de manifestants réunis à Washington pour contester sa défaite. "Vous ne reprendrez jamais notre pays en étant faibles. Vous devez montrer de la force" leur avait-il lancé. 


Donald Trump est le premier président de l’histoire des Etats-Unis à subir à deux reprises l’infamie d’un « impeachment ». 

DIPLOMATIE

"L'Amérique est de retour. La diplomatie est de retour. Nous allons rebâtir nos alliances", a annoncé Joe Biden dans un discours prononcé depuis le département d'État, jeudi 4 février. Un discours en droite ligne de ce que la diplomatie américaine démocrate entend défendre après quatre années d'unilatéralisme de Donald Trump.

YÉMEN


Le président des Etats-Unis Joe Biden va annoncer ce jeudi la fin du soutien américain aux "opérations" sur le terrain dans la guerre au Yémen, a déclaré son conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan.


"Aujourd'hui, il va annoncer la fin du soutien américain aux opérations offensives au Yémen", a-t-il dit devant la presse à la Maison Blanche, avant le premier discours de politique étrangère du nouveau président prévu en début d'après-midi au département d'État.


Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken avait déjà promis de mettre fin au soutien de Washington à la coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite qui intervient auprès du gouvernement yéménite contre les rebelles Houthis.

EUROPE


Le président américain Joe Biden va annoncer le "gel" du retrait partiel des troupes américaines d'Allemagne engagé par son prédécesseur Donald Trump, a indiqué ce jeudi son conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan.


M. Biden doit prononcer son premier discours de politique étrangère mercredi après-midi depuis le département d'État. Donald Trump avait annoncé en juin vouloir diminuer grandement le nombre de soldats américains stationnés en Allemagne, souhaitant les faire passer d'un maximum de 52.000 à 25.000.

RUSSIE


 Les États-Unis vont prendre des "décisions" pour que la Russie "rende des comptes" pour ses activités "déstabilisatrices", a déclaré jeudi le conseiller de Joe Biden pour la sécurité nationale.


"Nous pensons que faire payer à la Russie les conséquences" de ses actes "aura un effet sur le comportement de la Russie à l'avenir", a affirmé Jake Sullivan lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, tout en reconnaissant que cela n'empêcherait pas le président russe Vladimir Poutine de "faire tout ce que nous n'aimons pas".

VENEZUELA


Nouvelle administration mais même ligne politique. L'administration Biden n'entend pas parler "directement" avec le dirigeant du Venezuela Nicolas Maduro qu'elle qualifie de "dictateur" et ne reconnaît pas comme président légitime, a déclaré le porte-parole du département d'Etat Ned Price.

GOLFS DE TRUMP

Les golfs écossais de Donald Trump sont-ils en danger ? C'est ce que craint l'organisation de l'ancien président américain, alors que les députés écossais ont décidé de débattre de l'intérêt d'enquêter sur l'origine des investissements du milliardaire en Ecosse, où il possède deux golfs. C'est une motion déposée par le parti écologiste écossais qui sera débattue. Le co-dirigeant des Verts écossait, Patric Harvie, a fait part des "graves préoccupations" de son parti au sujet de l'origine des financements, craignant qu'il ne s'agisse là d'une opération de blanchiment d'argent. Le fils de Donald Trump, Eric, a critiqué ce débat et appelé les députés écossais à "sauver des vies et rouvrir des entreprises en Ecosse" plutôt que de débattre de ce sujet.

JUSTICE INTERNATIONALE

La Cour internationale de justice, l'organe judiciaire de l'Onu, s'est déclarée compétente pour juger la plainte déposée par l'Iran au sujet des sanctions économiques prises par les Etats-Unis contre l'Iran. La République islamique avait déposé une demande visant à annuler le rétablissement des sanctions proposé par Donald Trump, ce qui lui avait délié les mains afin de reprendre son programme d'enrichissement de l'uranium.

Les Etats-Unis s'étaient opposés à cette demande, alors que les parties prenantes de l'accord sur le nucléaire iranien travaillent actuellement à essayer de remettre en place ses dispositions, mises en pièce par l'administration Trump au cours du mandat de ce dernier.

NEW START

Comme annoncé dans le programme présidentiel de Joe Biden, la nouvelle administration américaine a annoncé avoir validé la prolongation pour cinq ans du traité de limitation des armes nucléaires, déjà signé par la Russie.

"Le président Biden s'est engagé à protéger les Américains des menaces nucléaires en rétablissant le leadership américain en matière de contrôle des armements et de non prolifération. Aujourd'hui, les Etats-Unis font un premier pas pour tenir cet engagement avec la prolongation du traité New Start avec la Fédération de Russie pour cinq ans", a indiqué le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken.

HOMMAGE


Le président américain Joe Biden accompagné de la Première dame a rendu mardi un dernier hommage solennel au policier tué après l'assaut du Congrès, dont la dépouille a été exposée au Capitole, un honneur exceptionnel.


L'agent Brian Sicknick, 42 ans, a succombé à des blessures reçues lors d'affrontements avec des partisans du président Donald Trump lors de leur intrusion violente au Capitole le 6 janvier. Ses cendres seront exposées à la Rotonde du parlement américain pendant plusieurs heures.   

SUSPENSIONS


Quarante-deux commissions consultatives, au sein desquelles Donald Trump avait nommé des dizaines de ses fidèles dans les derniers jours de son mandat, ont été suspendues, a annoncé ce mardi le Pentagone. Elles doivent, selon le ministre de la Défense Lloyd Austin, être réexaminées pour déterminer si elles fournissent des "bénéfices tangibles". Leurs activités sont interrompues jusqu'en juin. 

IMMIGRATION

Nouvelle mesure de détricotage de l'ère Trump. Joe Biden a demandé mardi 2 février à son gouvernement de faciliter la naturalisation des neuf millions de migrants éligibles à la citoyenneté américaine. Cette consigne figurera dans une série de décrets sur l'immigration que le nouveau président doit signer dans la journée. 

IRAN

Comme il l'avait annoncé il y a quelques semaines, Téhéran s'est engagé dans l'enrichissement de son uranium à 20%, a relevé l'Onu dans un rapport dévoilé ce mardi par Reuters. Un événement qui se produit alors que les Etats-Unis ont publiquement fait part de leur intention de revenir dans l'accord sur le nucléaire de la République islamique, si tant est que cette dernière revienne sur ses dernières violations de l'accord. 

Pendant ce temps-là, l'UE a annoncé de son côté qu'elle travaillait "dur" avec l'administration américaine pour obtenir la levée des sanctions imposées par les Etats-Unis, seule clé susceptible d'inciter Téhéran à lâcher son programme d'enrichissement d'uranium. Mohammad Javad Zarif, avait incité la veille l'UE à "chorégraphier les mesures qui doivent être prises par les Etats-Unis et les mesures qui doivent être prises par l'Iran".

NOBEL


De multiples observateurs ont manifesté leur surpris en découvrant le nom de certains prétendants au Prix Nobel de la paix, ne comprenant pas les choix du comité. Logique : il ne se charge pas des nominations.

UNE COMPLOTISTE CHEZ LES REPUBLICAINS


Le chef des républicains au Sénat Mitch McConnell a qualifié lundi une élue pro-Trump de "cancer" pour son parti en raison de ses positions complotistes. Élue en novembre, Marjorie Taylor Greene, représentante de l'Etat de Géorgie revendique son soutien aux thèses complotistes de la mouvance d'extrême droite QAnon et se range derrière M. Trump en affirmant que la victoire lui a été volée.


"Quelqu'un qui a suggéré qu'il n'y avait peut-être pas d'avion qui s'était écrasé sur le Pentagone le 11-Septembre, que les épouvantables fusillades dans les écoles avaient été mises en scène, (...) ne vit pas dans le monde réel", a déclaré Mitch Mc Connell au site d'information The Hill, à propos de la députée.


Le fait qu'elle prône des "mensonges absurdes" et adhère à des "théories du complot" est "un cancer pour le parti républicain", a-t-il ajouté.  "Le vrai cancer pour le parti", ce sont les faibles élus républicains qui ne savent faire qu'une seule chose:  "perdre avec grâce", a réagi l'intéressée sur Twitter.

CAMPER SUR SES POSITIONS


L'administration Biden refuse de diviser par trois son plan de sauvetage de l'économie, comme le demandent une partie des élus républicains au terme d'une réunion entre le président américain et ces derniers. 


L'enveloppe totale du plan d'aide devrait donc rester proche des 1.900 milliards de dollars voulus par Joe Biden, et non à 600 milliards comme le proposent les républicains modérés. 


Cette négociation a valeur de test pour la nouvelle administration démocrate, qui a constamment mis en avant, pendant la campagne présidentielle, sa volonté de gouverner dans un esprit d'ouverture avec le parti républicain notamment. Sur le plan d'aide, l'objectif est d'obtenir un accord bipartisan.

REGRETS


Ronna McDaniel, une membre du comité national des Républicains, a déploré le rôle des avocats de Donald Trump, Rudy Giuliani et Sidney Powell, dans les derniers jours de sa présidence. Tous deux ont alimenté la rhétorique de l'ancien président, qui refuse de reconnaître le résultat de l'élection présidentielle de novembre. 


Dans une interview au New York Times, Ronna McDaniel a fait part de son amertume vis-à-vis des accusations de fraudes lancées depuis son propre camp. "Quand j'ai vu les choses que Sidney (Powell) disait, sans preuve, j'étais d'autant plus inquiète que ça arrive depuis le quartier général de mon parti", explique-t-elle. 

PLAN D'OPPOSITION

Un groupe de sénateurs républicains a proposé un contre-plan de relance, ce dimanche. Un plan évalué à 600 milliards de dollars, contre les 1.900 milliards évoqués par Joe Biden. Les élus justifient cette baisse par le fait que "des milliards de dollars des précédents plans d'aide n'ont pas été utilisés". L'un d'entre eux, le sénateur de Louisiane Bill Cassidy, a jugé que certains financements inutiles, notamment ceux alloués à la réouverture des écoles. Ce n'est pas une question d'argent, dit-il en gros, mais d'enseignants qui ne "veulent pas revenir travailler".

RENFORTS


Au lendemain d'articles de presse pointant la démission de cinq de ses avocats, Donald Trump a annoncé dimanche avoir recruté deux nouveaux conseils pour le défendre dans son procès en destitution. Les "très respectés avocats plaidants" David Schoen et Bruce L. Castor Jr vont désormais diriger son équipe, a précisé l'ancien président dans un communiqué. 


Le 9 février  doit débuter le procès du milliardaire pour "incitation à l'insurrection" après l'occupation du Capitole en janvier par certains de ses partisans. Une majorité des deux-tiers est toutefois requise pour aller de l'avant - soit 67 sénateurs. 

JOE BIDEN VEUT DOUBLER LE SALAIRE MINIMUM, UNE RÉVOLUTION SOCIALE AUX ÉTATS-UNIS


Doubler le salaire minimum pour extirper des millions d'Américains de la pauvreté. L'ambitieuse proposition de Joe Biden, déjà sur le bureau des législateurs, pourrait s'avérer une révolution sociale pour les plus démunis aux Etats-Unis, pays aux disparités socio-économiques criantes.


"Avant même la pandémie, le salaire minimum fédéral de 7,25 dollars était économiquement et moralement indéfendable", a résumé le démocrate de l'Etat de Virginie, Bobby Scott, en présentant le projet de loi. Celui-ci n'a pas bougé d'un iota depuis le 24 juillet 2009.


Quoique très populaire dans la population -- jusque dans les rangs des partisans républicains -- et soutenue depuis plus d'une décennie par les syndicats, l'initiative se heurte à l'opposition des républicains sous la pression des lobbys d'entreprises qui refusent des coûts supplémentaires.

L'ÉQUIPE LÉGALE DE TRUMP SE RÉDUIT


Cinq avocats, dont deux supposés diriger l'équipe d'avocats du milliardaire new-yorkais, ont renoncé à le défendre après des désaccords sur la façon de procéder, a affirmé CNN, citant des sources anonymes.


Trump souhaitait que ses avocats continuent à plaider la thèse d'une fraude massive lors de l'élection présidentielle, qui a conduit à la victoire du démocrate Joe Biden, plutôt que de se concentrer sur la légalité de poursuites à l'égard d'un président n'étant plus en fonctions, a précisé CNN, précisant que l'ex-président était peu enclin à en discuter.


Au nombre de ces avocats démissionnaires figurent Butch Bowers et Deborah Barbier, qui devaient prendre la tête de l'équipe de défense de Donald, a encore indiqué la chaîne et d'autres médias. "Nous avons beaucoup travaillé, mais nous n'avons pas encore pris une décision définitive quant à notre équipe légale, nous le ferons bientôt", a affirmé sur Twitter Jason Miller, conseiller de Donald Trump, en réponse à ces informations de presse. Le procès doit débuter le 9 février. 

JILL BIDEN AURA UN RÔLE DANS LA RÉUNIFICATION DES FAMILLES DE MIGRANTS 


La Première dame des Etats-Unis, Jill Biden, participera aux efforts du gouvernement de son mari pour réunir des familles de migrants séparées par l'administration de Donald Trump, a annoncé vendredi la Maison Blanche.


Conformément à une de ses promesses de campagne, le président démocrate Joe Biden prévoit d'annoncer mardi "le lancement d'un groupe de travail sur la réunification des familles et des enfants" migrants, a déclaré sa porte-parole, Jen Psaki lors d'une conférence de presse.

INFOGRAPHIE

Quels décrets Joe Biden a-t-il pris depuis son arrivée à la Maison Blanche ? Le Monde en a fait une recension dans une infographie où sont détaillées les différentes mesures signées depuis le 20 janvier. Il y en a 34, soit plus que ses quatre prédécesseurs, et même davantage que Barack Obama et George W. Bush lors de leur 100 premiers jours au bureau.

BIDEN

Droits des femmes, climat, relance économique, lutte contre le Covid-19. Joe Biden a démarré son mandat tous azimuts, signant 34 décrets présidentiels depuis son investiture, mercredi 20 janvier. Le chef de l'État est à sa tache, déléguant le procès Trump aux troupes démocrates du Congrès.

Début de mandat tous azimuts pour Joe BidenSource : TF1 Info

TRUMP

Pendant que Joe Biden décrète tous azimuts, Donald Trump s'affaire toujours. Privé de réseaux sociaux, l'ancien président a reçu jeudi, à Mar a Lago, sa tapageuse résidence floridienne, le chef des républicains à la Chambre des représentants.

L'enjeu était de taille, puisque le parti républicain cherche à s'assurer que leur ancien héraut ne leur taillera pas des croupières en créant un parti de son côté. "Le président Trump s'est engagé à aider les républicains de la Chambre et du Sénat en 2022", a assuré Kevin McCarthy, lequel a profité de l'occasion pour retourner sa veste, lui qui avait pointé du doigt la responsabilité de Donald Trump dans l'attaque contre le Capitole.

PROCÈS EN DESTITUTION


Il avait fait le tour du monde avec sa peau de bison sur le dos lors de la prise du capitole par des partisans de Donald Trump le 6 janvier dernier. Jacob Chansley, connu comme "QAnon Shaman" s'est dit volontaire pour témoigner au procès pour destitution contre l'ancien président américain, qui doit se tenir en février.


Le militant assure avoir participé à la manifestation "à la demande du président, qui voulaient que tous les patriotes viennent à Washington D.C." Pourtant supporter de Donald Trump, Jacob Chansley se dit "trahi" par l'ancien président pour ne pas l'avoir gracié avant la fin de son mandat. 

BIDEN S’AVANCE, AVEC PRUDENCE, EN FAVEUR DU DROIT À L’AVORTEMENT 


Le nouveau président américain Joe Biden a de nouveau autorisé jeudi les États-Unis à financer des associations étrangères offrant des services d’avortement, un premier pas prudent sur ce terrain miné.


À la veille de la mobilisation annuelle des militants antiavortement, le démocrate a révoqué la "règle de Mexico" qui interdisait de donner des fonds fédéraux à toute ONG internationale offrant, ne serait-ce que des conseils sur les interruptions volontaires de grossesse (IVG).


Marqueur politique fort depuis des décennies, cette règle a été instaurée par l’administration républicaine de Ronald Reagan, annulée par chaque président démocrate et remise en vigueur par chaque républicain.  

UNE TRUMPISTE RADICALE APPELÉE À DÉMISSIONNER DU CONGRÈS AMÉRICAIN 


Une élue pro-Trump du Congrès américain était sous le feu jeudi d'appels indignés à son départ à cause de déclarations passées contre une victime de la tuerie du lycée de Parkland, de commentaires semblant appeler à l'exécution de démocrates et de ses théories complotistes. 

"Les médias ne rapportent que les mensonges, les calomnies et les attaques afin de créer l'image qu'ils veulent donner au monde", a réagi l'intéressée, Marjorie Taylor Greene, sur Twitter jeudi. 

A 46 ans, elle siège à la Chambre des représentants depuis le 3 janvier, lorsqu'elle était arrivée en portant un masque affirmant, contrairement aux résultats officiels, que Donald Trump avait "gagné" la présidentielle contre Joe Biden.

Un élu démocrate, Jimmy Gomez, a expliqué jeudi qu'il présenterait une résolution afin qu'elle soit expulsée du Congrès parce qu'elle représentait un "danger". Une hypothèse encore improbable. 

Le chef des républicains à la chambre basse, Kevin McCarthy, compte s'entretenir avec elle, selon CNN, mais n'a pas commenté ces propos publiquement. 

LIBYE


Les États-Unis ont demandé "à la Turquie et à la Russie de commencer immédiatement le retrait de leurs forces" de Libye, incluant militaires et mercenaires, dans une déclaration ferme de la nouvelle administration démocrate de Joe Biden qui tranche avec la politique précédente du républicain Donald Trump.


"Conformément à l'accord de cessez-le-feu d'octobre, nous demandons à la Turquie et à la Russie d'entamer immédiatement le retrait de leurs forces du pays et le retrait des mercenaires étrangers et des substituts militaires, qu'ils ont recrutés, financés, déployés et soutenus en Libye", a déclaré l'ambassadeur américain par intérim à l'ONU, Richard Mills.


"Nous demandons à toutes les parties extérieures, incluant la Russie, la Turquie et les Emirats Arabes Unis, de respecter la souveraineté libyenne et de cesser immédiatement toutes les interventions militaires en Libye", a insisté le diplomate américain lors d'une visioconférence du Conseil de sécurité consacrée à ce pays.

CHÔMAGE


Les inscriptions au chômage ont reculé aux États-Unis sur une semaine, mais le nombre total de bénéficiaires d'une allocation a fortement augmenté grâce à la prolongation des aides décidée par le Congrès, selon les données publiées jeudi par le département du Travail.


Du 17 au 23 janvier, 847.000 personnes se sont inscrites au chômage, contre 914.000 personnes la semaine précédente, selon des données révisées en hausse. Les analystes tablaient sur une baisse, et attendaient 875.000 inscriptions.


Mais le nombre total de bénéficiaires du chômage a bondi début janvier: 18,3 millions de personnes touchaient une allocation chômage début janvier, soit 2,3 millions de plus que la semaine précédente.

POPULARITÉ

Premier sondage et première bonne nouvelle pour Joe Biden. Le démocrate entame son mandat avec 54% d'opinions favorables pour 30% de mécontents, a indiqué l'institut Gallup dans une enquête conduite entre le 21 et le 24 janvier.

Une autre enquête menée par Morning Consult lui donne 56% d'opinions favorables, et une dernière, pour Hill-Harris X, 60%. Ces différents instituts notent toutefois une polarisation extrême de l'opinion dans ces enquêtes. 90% des démocrates ont une opinion favorable de Biden, partagée par seuls 15% des républicains, et 46% des indépendants.

PROCÈS DE TRUMP

Énième rebondissement sur la route si tortueuse vers le procès de Donald Trump. Alors que le vote de 45 sénateurs républicains contre la tenue du procès semblait sonner le glas des espoirs démocrates de voir l'ancien président être condamné (et empêché de se présenter en 2024), nombre d'entre eux ont indiqué que ce vote ne présageait pas de leur vote à partir du 8 février. 

Reste que, selon le décompte du Washington Post, toujours sujet à évolution, le nombre de sénateurs décidés à ne pas condamner le président est en hausse. Ils sont désormais 35 à avoir sous-entendu ou assuré qu'il ne voterait pas pour l'empêcher.

Etats Unis : Trump va t il s'en sortir au Sénat ?Source : TF1 Info

COVID-19

Les Etats-Unis ont exigé une enquête "claire et poussée" sur les origines de la pandémie de Covid-19 qui continue de s'aggraver à travers le monde, alors qu'une équipe de l'OMS attend jeudi le feu-vert pour commencer ses investigations en Chine.


"Il est impératif que nous allions au fond des choses dans l'apparition de la pandémie en Chine", a affirmé mercredi la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki. Les Etats-Unis "soutiennent une enquête internationale qui à notre avis doit être claire et poussée", a-t-elle ajouté.


Les dix enquêteurs internationaux de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sont arrivés à la mi-janvier à Wuhan. Après une période de quarantaine, ils doivent débuter jeudi leurs investigations dans la première ville du monde placée en confinement le 23 janvier 2020.

BERNIE SANDERS


Le sénateur américain Bernie Sanders a annoncé mercredi reverser à des organisations caritatives les 1,8 million de dollars récoltés avec les ventes de produits estampillés de la désormais célèbre photo qui le montre assis, les bras croisés et portant des moufles lors de l'investiture de Joe Biden. 

AFGHANISTAN 


Zalmay Khalilzad, l'émissaire américain pour l'Afghanistan nommé par Donald Trump, va rester en fonctions sous la nouvelle administration de Joe Biden. Celle-ci a néanmoins réaffirmé mercredi son intention de réexaminer l'accord historique qu'il a conclu il y a près d'un an avec les talibans.

"URGENCE NATIONALE"

PROMESSE


"Le monde nous observe attentivement." Le nouveau chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a promis ce mercredi de rassurer la communauté internationale bousculée par Donald Trump et choquée par la crise politique qui a précédé l'investiture de Joe Biden.


"Le monde veut savoir si nous pouvons panser nos plaies en tant que nation", a-t-il dit à son arrivée au département d'État au lendemain de la confirmation de sa nomination par le Congrès, à une large majorité.


"Il veut voir si nous allons guider le monde par le pouvoir de notre exemple", "et si nous allons privilégier la diplomatie avec nos alliés et partenaires pour faire face aux grands défis de notre époque, comme la pandémie, le changement climatique, la crise économique, les menaces qui pèsent sur les démocraties, les combats pour la justice raciale et les risques posés par nos rivaux et adversaires à notre sécurité et à la stabilité mondiale", a-t-il ajouté lors d'une brève cérémonie.

Urgent

CLIMAT


Joe Biden s'empare des dossiers sur le climat. Le démocrate vient d'ordonner un moratoire des forages d'hydrocarbures sur les terres fédérales. Autre décision forte : la tenue d'un sommet international sur le climat, prévu le 22 avril. 


Cette date correspond en outre au cinquième anniversaire de la signature de l'accord de Paris, que les Etats-Unis ont à nouveau rejoint quelques heures après l'entrée en fonction du nouveau président.

YOUTUBE


YouTube a suspendu Donald Trump de sa plateforme pour une durée indéterminée, ont rapporté ce mardi des médias américains, et Rudy Giuliani, l'avocat de l'ex-président, a été suspendu du programme de monétisation des vidéos.


YouTube, qui avait suspendu une première fois le 13 janvier la chaîne du président sortant (2,77 millions d'abonnés) après la violente invasion du Capitole le 6 janvier, avait annoncé il y a une semaine, à la veille de l'investiture de Joe Biden, prolonger cette suspension de sept jours minimum.


La plateforme américaine de vidéos propriété de Google avait été critiquée pour la lenteur de sa réponse, après des mesures plus radicales d'autres réseaux sociaux. YouTube a simplement suspendu toute publication de nouvelles vidéos sur la chaîne officielle de l'ancien chef d'Etat. 


"Compte tenu des préoccupations concernant des actes de violence toujours potentiels, le chaîne de Donald J Trump restera suspendue", a déclaré une porte-parole de YouTube à Politico.

DÉSARMEMENT


La chambre basse du Parlement russe a ratifié mercredi la prolongation pour cinq ans du traité de désarmement nucléaire russo-américain New Start au lendemain d'un accord in extremis entre les deux grands rivaux géopolitiques.


"L'accord entre Moscou et Washington est prolongé pour la durée maximale possible - cinq ans - jusqu'au 5 février 2026", a indiqué la Douma, dans un communiqué, après un vote unanime des députés présents en séance plénière et diffusé à la télévision.

USA-CHINE


La nouvelle secrétaire américaine au Commerce, qui était auditionnée mardi au Sénat en vue de sa confirmation, a signalé son intention de rester ferme et même "agressive" envers la Chine, dénonçant des pratiques commerciales déloyales du géant asiatique.

Gina Raimondo, première femme gouverneure de Rhode Island, a déclaré que la Chine avait "clairement eu un comportement anticoncurrentiel", citant le dumping dans le secteur de l'acier et de l'aluminium, "qui a porté préjudice aux travailleurs américains".

"Par conséquent, si je suis confirmée, je prévois d'être très agressive, d'aider les Américains à lutter contre les pratiques déloyales de la Chine", a-t-elle ajouté.

Elle a toutefois endossé la position de Joe Biden sur le fait que les Etats-Unis ne souhaitaient pas faire cavalier seul et consulteraient leurs alliés pour rétablir un commerce équitable avec Pékin.

En réaction, le gouvernement chinois a appelé mercredi Washington à "corriger ses erreurs", sans toutefois explicitement faire référence aux propos de Mme Raimondo.

DIVERSITÉ

C'était une des promesses du candidat Joe Biden. Après un mandat placé sous le signe de la mise à l'index des minorités, son administration serait la plus diverse de l'histoire américaine. C'est le cas, avec un nombre record de femmes, mais aussi la présence de plusieurs minorités, noire, amérindienne ou encore latino. Parmi les ministres, on compte également le première secrétaire ouvertement homosexuel et la première responsable transgenre.

Inclusion et diversité, maître mots dans l'administration BidenSource : TF1 Info

PROCÈS DE TRUMP

La tenue du procès de Trump était loin d'être acquise. C'est ce qu'a prouvé, cette nuit, le plaidoyer du sénateur libertarien Rand Paul, qui a plaidé pour un vote sur la constitutionnalité du procès, Donald Trump étant redevenu un citoyen ordinaire.

Si la motion de Rand Paul a bien évidemment été rejetée, certains républicains votant même contre, le score est significatif : 45 sénateurs républicains ont soutenu cette motion, soit bien plus que le craignaient les démocrates. 

Un score qui ne permet pas de remettre en cause la tenue du procès, mais qui donne des indications sur le vote futur  lors du procès, à partir du 8 février.

45 sénateurs, c'est 12 de trop par rapport à ce qu'il faudrait pour pouvoir condamner Donald Trump : et on imagine mal les sénateurs s'opposant à son procès voter pour sa condamnation, comme l'a fait remarquer Rand Paul en se réjouissant des résultats de sa motion.

Donald Trump : les républicains s'opposent en majorité à la tenue d'un procèsSource : TF1 Info

Premier Afro-Américain au Pentagone


L'ex-général Lloyd Austin, dont la nomination au poste de ministre américain de la Défense a été confirmée vendredi, est devenu le premier Afro-Américain à diriger le Pentagone.


Le nouveau président américain Joe Biden a remercié le Sénat pour cette confirmation rapide. "Il ne fait aucun doute qu'il est la bonne personne pour diriger le ministère de la Défense à cette heure", a-t-il tweeté. 


"C'est un honneur et un privilège de devenir le 28e ministre de la Défense de notre pays, et je suis particulièrement fier d'être le premier Afro-Américain à occuper ce poste", a tweeté le nouveau ministre. "Maintenant, au travail".

PREMIER APPEL TÉLÉPHONIQUE ENTRE BIDEN ET POUTINE


Joe Biden s'est entretenu mardi avec son homologue russe Vladimir Poutine pour la première fois depuis son entrée à la Maison Blanche. L'occasion pour les deux dirigeants de soulever plusieurs dossiers au cœur de tensions entre leurs pays rivaux.


"Il a appelé le président Poutine cet après-midi avec l'intention de discuter de notre volonté de prolonger pour cinq ans New Start", le traité de désarmement bilatéral qui expire début février, "mais aussi pour réaffirmer notre soutien ferme à la souveraineté de l'Ukraine face à l'agression persistante de la Russie", a déclaré la porte-parole de la présidence américaine, Jen Psaki.


Joe Biden a aussi fait part de sa préoccupation au sujet de "l'empoisonnement" d'Alexeï Navalny, l'opposant russe arrêté par Moscou le 17 janvier à son retour en Russie après une convalescence de cinq mois en Allemagne, ainsi que du "traitement des manifestants pacifiques par les forces de sécurité russes".


Parmi les sujets évoqués par le président américain, selon sa porte-parole, figurent également les "ingérences dans l'élection de 2020" aux États-Unis, la récente cyberattaque géante contre des ministères américains imputée par Washington à Moscou, et les informations, minimisées par son prédécesseur Donald Trump, selon lesquelles la Russie aurait payé des "primes" à des talibans pour tuer des soldats américains.


Vladimir Poutine a de son côté dit soutenir "une normalisation des relations entre la Russie et les États-Unis", qui selon lui "répondrait aux intérêts des deux pays mais aussi de ceux de toute la communauté internationale, étant donné leur responsabilité particulière dans le maintien de la sécurité et de la stabilité dans le monde", a rapporté la présidence russe.

PORTRAIT


Antony Blinken, qui fut adjoint au secrétariat d'État de 2015 à 2017, a été confirmé ce mardi par le Congrès au poste clé de secrétaire d'État aux Affaires étrangères. Une consécration pour ce proche de Joe Biden.

HISTORIQUE


La rédaction de TF1info

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