MASSACRES - Les Etats-Unis ont été frappés par deux tueries de masse en moins de 13 heures, samedi et dans la nuit de dimanche, d'abord à El Paso (Texas) puis à Dayton (Ohio), faisant 31 morts et une soixantaine de blessés.
Ce live est à présent terminé.
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VIDEO
PROJET D'ATTENTAT
Las Vegas : un suprémaciste blanc envisageait des attentats, notamment contre une synagogue
LOBBY
Le très puissant lobby américain des armes NRA a exprimé son opposition à des réformes visant à renforcer les contrôles sur les ventes d'armes, réclamées par de nombreux acteurs depuis les fusillades meurtrières du week-end.
L'influent directeur général de la National Rifle Association, Wayne La Pierre, s'est entretenu mardi avec le président Donald Trump pour lui rappeler que sa base de supporteurs n'appréciait pas les réformes en discussion au Congrès, a rapporté le journal Washington Post.
"Je n'aime pas discuter de mes conversations privées avec le président Trump ou qui que ce soit", a réagi Wayne La Pierre sur Twitter. "Mais je peux confirmer que la NRA s'oppose à toute loi qui empièterait injustement sur les droits des honnêtes citoyens", a-t-il ajouté.
"Une vérité dérange, a-t-il poursuivi: les propositions en discussions n'auraient pas empêché les tragédies horribles d'El Paso et de Dayto
LE TIME
Le très célèbre Time Magazine consacre sa Une aux fusillades, et plus particulièrement au "terrorisme intérieur". Dans l'un des articles, titré "nous sommes rongés de l'intérieur", les journalistes estiment que les Etats-Unis sont en train de "perdre la bataille contre le terrorisme du nationalisme blanc".
TIME's new cover: "We are being eaten from within." Why America is losing the battle against white nationalist terrorism https://t.co/HYdDIqctb7 pic.twitter.com/63lEREH7Sr — TIME (@TIME) August 8, 2019
LA MÈRE DU TIREUR D'EL PASO AVAIT CONTACTÉ LA POLICE AVANT LE DRAME
La mère du tireur d'El Paso avait appelé la police pour la prévenir qu'il possédait un fusil d'assaut des semaines avant qu'il ne sème la mort dans cette ville du sud des Etats-Unis, ont indiqué ses avocats à la chaîne CNN.
Elle avait précisé avoir des craintes en raison de l'âge de son fils, 21 ans, de son manque de maturité et d'expérience dans la manipulation des armes. Un agent lui avait répondu que son fils étant majeur, la situation n'avait rien d'illégale et la conversation s'était conclue sans qu'elle laisse son nom ni celui de son fils.
MEXIQUE
Le Mexique a transmis aux Etats-Unis une note diplomatique diffusée mercredi exprimant son rejet des "discours de haine" et du concept de "suprématie blanche" après la fusillade meurtrière survenue à El Paso.
Le Mexique demande dans ce document envoyé à l'ambassade américaine un meilleur partage d'informations sur les "individus" ou "les organisations potentielles prônant la +suprématie blanche+ qui pourraient mettre en danger" les citoyens mexicains.
"Les discours de haine n'ont pas leur place dans nos sociétés. Le concept de +suprématie blanche+ (...) va à l'encontre d'une cohabitation pacifique (...). Ces idées n'entraînent que des clivages dangereux et de la violence," ajoute le document.
EL PASO ET DAYTON
Retour en images sur la visite mouvementée du président américain dans les deux villes touchées le weekend dernier par deux tueries de masse.
COMMUNICATION
Avant les visites de Donald Trump à Dayton et El Paso, la Maison blanche avait prévenu les journalistes que ce n'était pas une "opération photo" mais une visite pour les victimes.
Pourtant après le départ du président pour la Maison blanche, ses équipes de communication se sont empressées de diffuser sur Twitter une vidéo ressemblant fortement à un clip de campagne ou une vidéo promotionnelle, ce qui passe mal sur les réseaux sociaux.
The people I met today in Dayton are the finest anywhere! pic.twitter.com/sBxKZWExcR — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 7, 2019
COMMUNICATION POLITIQUE
La Maison Blanche a fourni ses propres images n'ayant pas autorisé les médias à suivre le président Trump.
The people I met today in Dayton are the finest anywhere! pic.twitter.com/sBxKZWExcR — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 7, 2019
COMMUNICATION
Alors qu''il a quitté El Paso, Donald Trump n'a pu s'empêcher de critiquer les médias qu'il accuse "de faire des heures supplémentaires pour critiquer moi et mes deux visites, mais ça n'a pas marché".
Pour rappel, les médias n'ont pas été autorisés à filmer le président lors de ses deux visites...
Leaving El Paso for the White House. What GREAT people I met there and in Dayton, Ohio. The Fake News worked overtime trying to disparage me and the two trips, but it just didn’t work. The love, respect & enthusiasm were there for all to see. They have been through so much. Sad! — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 8, 2019
TRUMP AU CHEVET DES VICTIMES ÉPISODE 2
Comme ce fut le cas dans l'Ohio, Donald Trump est directement passé du tarmac au couloir d'hôpital. Le président et la Première dame sont arrivés à l'hôpital d'El Paso pour y rencontrer le personnel médical de cet établissement où plusieurs victimes de la fusillade ont été reçues en urgence samedi dernier.
"LE PRÉSIDENT EST-IL UN SUPRÉMACISTE BLANC?"
Alors que Beto O'Rourke, Sénateur du Texas, n'a cessé d'accuser le président d'être en partie responsable de l'attaque raciste d'El Paso à cause de sa rhétorique xénophobe, il en a remis une couche ce mercredi. Présent lors d'une manifestation contre la venue de Donald Trump, il a répondu à un journaliste de la chaîne MSNBC. Et à la question "le président est-il un sprémaciste blanc?", celui-ci répond, sans hésitation : "Oui, il l'est."
Dans la nuit de mardi, Donald Trump s'était attaqué à cet élu Démocrate sur Twitter en se moquant du surnom "Beto", "un faux nom pour indiquer un héritage hispanique".
. @jacobsoboroff : "Is the president a white supremacist?" Beto O'Rourke: "He is." pic.twitter.com/fdArfgX6tP — MSNBC (@MSNBC) August 7, 2019
LA BELLE HISTOIRE
Un jeune habitant d'El Paso a trouvé un moyen de redonner le sourire à sa communauté en deuil. Intitulé le #ElPasoChallenge, il consiste à faire 22 bonnes actions pour les autres, en l'honneur de chaque victime abattue par un suprématiste blanc samedi dernier.
A seulement onze ans, le garçon a ému les habitants de cette ville texane, qui s'en donnent à cœur joie. Certains écrivent une lettre d'amour ou d'amitié, d'autres en profitent pour faire un don du sang, quand certains offrent une boisson ou une friandise à une personne dans le besoin.
My 11 year old came to me with an idea. #elpasoCHALLENGE He challenges ALL El Pasoans to commit 20 Random Acts of Kindness. One for every person that was killed in our city’s mass shooting. Let’s get this done El Paso. @abc7breaking @kels1142 @YsletaISD @EPPOLICE @elpasoisd pic.twitter.com/pvy5Q9G4f6 — Rose (@rgandarilla99) August 5, 2019
TWEET CLASH
A peine parti de l'Ohio, Donald Trump et ses équipes ont fait savoir qu'elles étaient insatisfaites de la description de la visite du président à Dayton par des élus Démocrates.
Car juste après le départ du président des Etats-Unis, le Sénateur de l'Ohio Sherrod Brown et la maire Nan Whaley ont tenu une conférence de presse. Un journaliste a alors demandé à cette dernière comment elle "caractérise la conversation" avec le président. "Pensez-vous qu’il vous a écouté ?" L'intéressée répond : "Je pense qu’il m’a entendu, mais je ne sais pas s’il agira.
(...) Toutefois le Sénateur et moi-même avons tenu un discours sans détour au sujet de la législation autour des armes à feu."
Face à cet affront, l'assistant du président a décrit sur Twitter des "politiciens malhonnêtes, qui ne font que politiser une fusillade en masse". Il a ensuite publié des photos, en nombre, de la rencontre de Donald Trump en ajoutant qui'l avait été accueilli "comme une rock star!" Stephanie Grisham, l'attachée de presse à la Maison Blanche, en a ajouté une couche en accusant les élus Démocrates de ne pas reconnaître que les victimes, les familles, le personnel médical et les premiers intervenants étaient "si heureux" d’avoir la visite de Donald Trump. Concluant par : "C'est dégueulasse."
Trump lui-même a également pesé dans la bataille virtuelle. Publiant photos et vidéos avec "les meilleures personnes", il a dénoncé une conférence de presse comme étant une "fraude".
The people I met today in Dayton are the finest anywhere! pic.twitter.com/sBxKZWExcR — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 7, 2019
TRUMP À EL PASO
Donald Trump est arrivé à El Paso où des responsables de la ville l'ont appelé à profiter de sa visite pour "condamner le racisme", quatre jours après qu'une fusillade à caractère xénophobe a eu lieu dans un centre commercial.
La conseillère municipale, Claudia Ordaz Perez, et le commissaire du comté, Vincent Perez, ont ainsi estimé dans une déclaration commune que si le président n’appelait pas à la fin de ces violences contre les Hispaniques, il exposerait ces communautés "à un risque accru d'attaques à motivation raciste".
"TEEEELLEMENT ENNUYEUX"
Donald Trump a répondu aux propos tenus par Joe Biden, qui a estimé que le président des Etats-Unis "attisait les flammes de la suprémacie blanche". S'exprimant comme à son habitude sur Twitter, il a décrit le discours du candidat "endormi" à la Présidentielle comme étant "teeeellement ennuyeux". Et d'ajouter : "Notre pays s'en sortira mal avec lui. Mais au moins, la Chine sera heureuse!"
Donald Trump avait déjà réagi à de telles critiques, plus tôt dans la journée, en accusant les Démocrates de vouloir marquer des "points politiques" en l'attaquant.
Watching Sleepy Joe Biden making a speech. Sooo Boring! The LameStream Media will die in the ratings and clicks with this guy. It will be over for them, not to mention the fact that our Country will do poorly with him. It will be one big crash, but at least China will be happy! — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 7, 2019
TENSIONS À EL PASO
La tension est montée à côté du Mémorial pour les victimes de la fusillade d'El Paso, au Texas. Alors que des personnes étaient venues apporter leur soutien à la communauté mexicaine - parmi les victimes figurent six Mexicains - et dire "non" à la présence de Donald Trump, le ton est monté. Un homme proclamant être un ancien de la Marine américaine a interpellé le groupe, décrivant les migrants comme "des troupeaux de personnes amenées par des trafiquants sexuels" et a insulté un homme âgé qui le confrontait.
Un membre des forces de l'ordre est rapidement intervenu. Et sur Twitter la police d'El Paso a demandé aux individus sur place de ne pas "déshonorer" les victimes de la fusillade en "s'affrontant" et les a prié de "mettre fin à la haine".
⚠️ warning graphic language. Intense confrontation in front of the memorial for the 22 people killed at #ElPaso Walmart. A man identifying himself as a Former US Marine describes people migrating as herds of people brought in by sex traffickers. Vid~ @edgarzunigatv pic.twitter.com/mQwZBTmDiz — Gadi Schwartz (@GadiNBC) August 7, 2019
"LE PRÉSIDENT N'EST PAS À LA HAUTEUR"
Joe Biden, favori de la primaire Démocrate pour les Présidentielles, a critiqué de façon plus que virulente le président Donald Trump lors d’un meeting à Burlington, dans l’Iowa.
L’ancien vice-président de Barack Obama a regretté le fait que les Etats-Unis "vivent un moment rare dans l’histoire où [leur] président n’est pas à la hauteur." L’homme d’Etat a ainsi estimé que le locataire de la Maison Blanche "s'alignait avec les forces les plus sombres" du pays, rendant la "bataille pour l’âme de [la] nation encore plus dure." "Trump n'offre aucune direction morale, ne semble avoir aucun intérêt à unifier cette nation. Rien ne prouve que la présidence ait éveillé sa conscience."
Le Démocrate a ensuite décrit le langage du président comme étant "toxique" et ayant "attisé les flammes de la suprémacie blanche". Et de poursuivre : "Il adopté publiquement - et sans remords - une stratégie politique de la haine, du racisme et de la division ". Selon le candidat à la Maison blanche, le vocabulaire "corrosif et insidieux" de Donald Trump a même permis aux "pires désespérés de l'utiliser pour justifier leurs actions".
Joe Biden: "Trump offers no moral leadership, seems to have no interest in unifying this nation. No evidence that the presidency has awakened his conscience in the least." https://t.co/eF9htChkQC pic.twitter.com/GIbRIg7wC2 — ABC News (@ABC) August 7, 2019
"WHITE SUPREMACY - WHITE HOUSE"
Des manifestants se mobilisent en nombre devant le centre commercial où a eu lieu la fusillade samedi dernier à quelques de l’arrivée de Donald Trump, comme le montrent ces images d'une journaliste de la chaîne NBC.
Leur slogan est sans appel : "Suprémacie blanche, violence blanche, Maison Banche."
Protestors chanting at #ElPaso memorial: “White supremacy. White violence. White House.” pic.twitter.com/lFfEwOclL3 — Blayne Alexander (@ReporterBlayne) August 7, 2019
"C'ÉTAIT UNE BONNE DÉCISION"
La maire de Dayton, Nan Whaley, estime que le choix de Donald Trump de faire profil bas était une "bonne décision", notamment car il n'est pas allé sur les lieux de la fusillade où l'annonce de sa venue avait provoqué "la colère et l'agitation dans la communauté'.
"Souvent, son discours peut être très controversé et c'est la dernière chose dont nous avons besoin à Dayton."
Dayton mayor says Pres. Trump's decision not to go to area of the shooting was a "good decision." "A lot of the time his talk can be very divisive, and that's the last thing we need in Dayton." https://t.co/1qolkv4lN3 pic.twitter.com/jTCdgV6k4J — ABC News (@ABC) August 7, 2019
"CETTE INACTION DOIT CESSER"
200 députés Démocrates de la Chambre des Représentants demandent à Mitch McConnell, leader de la majorité Républicaine au Sénat, de mettre un terme à la pause estivale, qui devait durer tout le mois d’août, afin de reprendre le travail autour d’un projet de loi sur les armes à feu. Celui-ci, prévoyant une vérification "plus approfondie" des antécédents pour les acheteurs, a été adoptée par la Chambre des représentants en février dernier mais a été bloquée par le Sénat.
Une loi "bi-partisane" qui "non seulement sauve des vies, mais bénéficie également du soutien de plus de 90% des Américains", d’après la lettre du groupe.
"Cette inaction doit cesser (…) Tout retard dans l'adoption de cette loi de bon sens ne fait qu’augmenter le risque pour un plus grand nombre d'innocents de subir des pertes tragiques et inutiles."
It’s been 161 days since the House passed bipartisan legislation to strengthen the #UniversalBackgroundChecks system. I’m urging @senatemajldr to bring the Senate back to vote on these lifesaving bills that will help us #EndGunViolence . #DoSomething #DoYourJob #HR8 pic.twitter.com/oijleSqDwd — Rep. Stephanie Murphy (@RepStephMurphy) August 7, 2019
DIAPORAMA
La manifestation Anti-Trump de Dayton, dans l'Ohio, en série de photos prises par l'AFP.
Après deux fusillades meurtrières, Donald Trump accueilli de pied ferme par des manifestants à Dayton dans l'Ohio qui lui reprochent d'attiser la haine raciale aux Etats-Unis. Photos #AFP pic.twitter.com/Khd7dsoHUx — AFP USA (@AFPusa) August 7, 2019
EN ROUTE POUR EL PASO
Donald et Mélania Trump ont quitté l'Ohio pour se rendre au Texas après avoir passé moins de trois heures à Dayton. Le président, en visite dans un hôpital, n'a fait aucune déclaration sur place.
D'après la conseillère du président, Kellyanne Conway, le locataire de la Maison Blanche a voulu "transmettre les condoléances d'une nation meurtrie et outrée". Et elle a assuré cette rencontre en huit clos s'est faite car Donald Trump veut faire "profil bas" pour permettre au pays de "panser ses plaies".
"LOOKING FOR AMERICA"
Lana Del Rey a publié une chanson écrite en réaction aux deux fusillades.
Intitulée "Looking for America", elle dépeint les Etats-Unis sans armes. "Je cherche encore ma propre version de l'Amérique, une Amérique sans armes à feu" chante-t-elle dans son refrain, confiant que "ce n’est qu’un rêve qu’[elle] avait en tête". Sur Instagram, où la vidéo a été mise en ligne, la chanteuse de 34 ans dit avoir été "profondément affectée" par les événements de ce week-end. "Je sais bien que je ne suis pas une femme politique et je ne cherche pas à le devenir, mais excusez-moi d'avoir une opinion."
TRUMP AU CHEVET DES VICTIMES
Donald Trump et Mélania Trump se sont arrêtés "dans chaque chambre" de l'hôpital de Miami Valley pour remercier le personnel médical et montrer leur soutien à la trentaine de personnes blessées lors de la fusillade de Dayton, d'après l'attachée de presse de la Maison Blanche, Stephanie Grisham.
Sur Twitter, celle qui a décrit "des moments très puissants pour tous" partage les mots du président envers une victime : "Dieu veillait sur vous. Je veux que vous sachiez que nous serons avec vous jusqu'au bout."
While at the hospital, POTUS @realDonaldTrump says, “You had God watching. I want you to know we’re with you all the way.” @POTUS & @FLOTUS visiting w victims and families now. — Stephanie Grisham (@PressSec) August 7, 2019
UNE IMAGE VAUT MILLE MOTS
Ce cliché, pris par un photo-journaliste de l’AFP et publié par ABW News, symbolise la défiance de certains habitants d’El Paso à quelques heures de l’arrivée de Donald Trump.
Sur la pancarte, laissée devant un mémorial de fortune, son auteur interpelle le président : "Promettez d'écouter réellement les victimes et les familles que vous rencontrerez aujourd'hui. Soyez un homme et acceptez leurs critiques. Le Mal – inspiré par des mots que vous avez utilisés – est venu ici pour détruire notre belle, aimante et forte ville."
Ahead of Pres. Trump's visit to El Paso, Texas, a message left at a makeshift memorial urges the president to "promise to really listen to victims and families you'll meet today." https://t.co/XAKNzoM5qu pic.twitter.com/C4GR8YQwB6 — ABC News (@ABC) August 7, 2019
MANIFESTATION ANTI-TRUMP
Les manifestants, réunis par dizaines aux abords de l'Université de la ville de Dayton, se rendent à l'hôpital de Miami Valley, où le président est attendu, à quelques 800 mètres de là.
Dayton protesters heard President Donald Trump was at a nearby hospital and walked over to continue their demonstrations. pic.twitter.com/UlycR6Ovlr — Eliott C. McLaughlin (@ByEliott) August 7, 2019
GRÈVE CHEZ WALMART
Des centaines d'employés de l'enseigne Walmart organisent une grève ce mercredi après-midi pour protester contre la vente d'armes à feu dans les centres commerciaux de la firme où 24 personnes sont mortes ce samedi. Une pétition a également été lancée. Elle réunissait 27.000 signatures ce mercredi.
Auprès du Wahsington Post, Kate, une employée qui participe à l'organisation de cette action, s'est justifiée : "Il est extrêmement ironique que Walmart continue à vendre des armes à feu, malgré les fusillades qui ont perpétuellement lieu dans ses magasins." En plus de l'attaque de samedi, deux personnes ont en effet été tuées le 30 juillet dans les rayons de ce géant américain des supermarchés.
L'un des porte-parole de Walmart a déclaré lundi auprès de l’AFP ne pas prévoir de faire cesser la vente de ses armes à feu et munitions.
Walmart employees are staging a walkout to protest gun sales https://t.co/RkRisXVsh5 — The Washington Post (@washingtonpost) August 7, 2019
VISITE D'UN HÔPITAL
Donald Trump va se rendre à l'hôpital Miami Valley, à Dayton, selon la porte-parole de la Maison Blanche. Une visite dont l'objectif sera de "remercier" les premières personnes arrivées sur le lieu de la fusillade et le personnel de l'hôpital. Le président des Etats-Unis devrait également rencontrer "les victimes et leurs familles", selon la même source.
RÉUNION AUTOUR DE L’EXTRÉMISME EN LIGNE
Après avoir estimé qu'internent avait "radicalisé des esprits perturbés", Donald Trump a invité des grandes compagnies du secteur à la Maison blanche ce vendredi. Une rencontre pour discuter de "l’extrémisme violent en ligne", d'après un journaliste de NBC.
"VOTRE HAINE N'EST PAS LA BIENVENUE"
Sans surprise, une centaine de manifestants anti-Trump se sont rassemblés à Dayton, selon des journalistes sur place. Leur slogan : "Pas une de plus!"
Sur les pancartes, le message est clair. Alors que certains regrettent la présence du président qui ne fait "qu'aggraver le traumatisme", d'autres l'interpellent en lui demandant de "faire quelque-chose!"
A quick tour of some of the signs protesting President Donald Trump’s visit to Dayton. pic.twitter.com/xHA6Rc11fd — Eliott C. McLaughlin (@ByEliott) August 7, 2019
VERS PLUS DE CONTRÔLE?
Donald Trump et un sénateur Républicain auraient discuté "à plusieurs reprises" d’un projet de loi pour un plus grand contrôle des antécédents des acheteurs d’armes, selon une personne proche de Pat Toomey, l'élu conservateur. D'après cette source citée par CNN, une telle discussion serait désormais possible notamment parce que la NRA, le lobby pro-arme, "n’est plus aussi puissante qu’autrefois". Mais pour ce faire, cette même source estime que Donald Trump devra y mettre "toute son influence".
Une confession qui résonne avec celle de Donald Trump. En partance pour Dayton, le président a fait savoir qu'il comptait "convaincre certaines personnes de faire des choses qu'elles ne veulent pas faire". Depuis la pelouse de la Maison blanche, il a indiqué que les "contrôles d'antécédents étaient importants". "Je ne veux pas mettre des armes dans les mains de personnes s.
"Il est important de vérifier les antécédents. Je ne veux pas mettre des
armes dans les mains de gens instables mentalement, ou de gens enragés, ou
haineux, de gens malades."
TRUMP À DAYTON
Donald Trump vient d’arriver à Dayton, dans l’Ohio. Le président devrait y rencontrer des forces qui sont intervenues sur les scènes de la fusillade et, éventuellement, certaines victimes.
LE FBI MAL ARMÉ CONTRE LE TERRORISME D'EXTRÊME DROITE
"Il est temps que nous luttions contre le terrorisme intérieur avec la même vigueur et les mêmes ressources que contre le terrorisme international." C'est ainsi que l'ancien directeur du Centre national de l'antiterrorisme, Nick Rasmussen, a décrit la situation sur MSNBC.
Car d'après les données de New America, le nombre de personnes tuées par des membres de l'extrême-droite depuis les attaques du 11 septembre 2001 a dépassé celui des morts causées par des attaques jihadistes (109 contre 104). Et pourtant, au cours des neufs derniers mois, il y a eu plus d'interpellations dans le cadre d'enquête pour "terrorisme international" que pour "terrorisme intérieur.
Et pour cause, généralement menées par des individus décrits comme des "loups solitaires", ces fusillades pour "la suprémacie blanche" sont compliquées à prévoir. D'autant plus que la Constitution garantit la liberté d'expression, autorisant alors tous les discours - même les plus extrémistes - et compliquant la tâche des forces de l'ordre. Ces dernières réclament donc de nouvelles lois contre "le terrorisme intérieur", comme ce fut le cas après les attaques contre le World Trade Center. Celles-ci permettent en effet d'intercepter les communications avec des organisations classées comme terroristes. Sans une telle législation, la guerre contre le terrorisme intérieur sera longue. Comme le résume l’AFP : "Un Américain peut être poursuivi s'il discute sur un forum du groupe Etat islamique mais pas s'il échange avec un groupuscule néonazi situé aux Etats-Unis."
CONFESSION
En partance pour Dayton, le président s'est confié aux médias, disant vouloir "convaincre certaines personnes de faire des choses qu'elles ne veulent pas faire".
"J'ai beaucoup d'influence, sur beaucoup de personnes, et je veux les convaincre de bien faire les choses."
President Trump on pressuring lawmakers to take action on gun violence: “I'll be convincing some people to do things that they don't want to do ... I have a lot of influence with a lot of people, and I want to convince them to do the right thing.” pic.twitter.com/OPYRKx9rLy — NBC News (@NBCNews) August 7, 2019
VÉRIFICATION DES ANTÉCÉDENTS ?
Selon la chaîne d'information en continu MSNBC, Donald Trump devrait encore une fois remettre sur la table la possibilité de mieux contrôler les antécédents des acheteurs d’armes. Le président des Etats-Unis a été vivement critiqué ces derniers jours car, après avoir proposé une telle réforme sur Twitter, il ne l'a pas évoquée lors de son discours à la nation lundi.
Le président aurait ainsi déclaré qu'il ne voyait "aucun intérêt politique" à interdire les fusils d'assaut, mais qu'il voyait un "grand appétit pour la vérification des antécédents".
En route to Dayton and El Paso today, President Trump says he sees "no political appetite" for banning assault rifles, but he does see "great appetite for background checks.” — MSNBC (@MSNBC) August 7, 2019
VIDÉOSURVEILLANCE
Des images de vidéo surveillance, obtenues par CNN, montrent Connor Betts dans un bar la nuit où il a abattu neuf personnes. Selon les images de la chaîne américaine, il a passé plus d'une heure au bar le Blind Bob accompagné de sa sœur, victime de la fusillade, et d’une personne tierce. Arrivé vers 23h, il est vêtu comme tout autre client, avec un t-shirt un short et des baskets. Il ne porte pas encore le gilet pare-balles et le masque dans lequel il sera retrouvé, une fois battu. Près d’une heure après avoir franchi le pas de la porte, les images montrent Connor Betts à l’entrée, discutant avec le personnel du bar, avant de sortir. Sa sœur et le troisième individu restent, eux, dans le bar environ 45 minutes avant de sortir.
Si les enquêteurs n’ont pas confirmé l’information, un responsable proche du dossier a confié à CNN que Connor Betts avait bel et bien passé le début de soirée au Blind Bob avant la fusillade.
PROGRAMME
Ce mercredi, Donald Trump se rendra à Dayton et El Paso quatre jours après les tueries de masse qui ont endeuillées les deux villes.
À 16h (heure française), le président sera à Dayton (Ohio) pour rencontrer des rescapés de la tuerie où 9 personnes ont perdu la vie.
À 18h (heure française), une manifestation est organisée à El Paso pour protester contre la venue du milliardaire, critiqué par les démocrates et de nombreux texans pour ses propos racistes et ses attaques contre les migrants.
À 22h (heure française), Donald Trump sera à El Paso pour rencontrer des responsables locaux, des survivants de la tuerie ainsi que des policiers ayant intervenu sur les lieux.
VISITE À HAUT RISQUE
C'EST NON
Ce mercredi, Donald Trump doit se rendre à El Paso et Dayton ce mercredi. Dans les deux villes, de nombreux élus ont appelé le président à ne pas venir.
EL PASO
Pour Veronica Escobar, élue démocrate du Texas à la Chambre des représentants, Donald Trump n'est pas le bienvenu à El Paso. "Il ne devrait pas venir ici pendant que nous faisons notre deuil", a-t-elle déclaré sur MSNBC. "Les mots ont des conséquences. Le président a désigné ma communauté et mon peuple comme des ennemis".
Le maire républicain d'El Paso, Dee Margo, a laissé entendre qu'il n'avait pas eu vraiment le choix. Accueillir le président "relève de (sa) fonction", a souligné celui qui avait dénoncé en février les mots utilisés par Donald Trump pour décrire sa ville.
Le candidat démocrate et natif d'El Paso, Beto O'Rourke a également appelé le président à ne pas venir ce mercredi. "Ce président, qui a aidé à créer la haine qui a rendue la tragédie de samedi possible, ne devrait pas venir à El Paso. (...) Il n' pas sa place ici", a-t-il affirmé sur Twitter.
DAYTON
Nan Whaley, la maire démocrate de Dayton (Ohio), où neuf personnes ont été abattues dans la nuit de samedi à dimanche, n'accueillera pas non plus Donald Trump à bras ouvert.
"Je peux seulement espérer qu'il vienne ici, en tant que président des Etats-Unis, parce qu'il souhaite apporter quelque chose à notre communauté", a-t-elle commenté, se disant "déçue" par le flou des propos présidentiels sur l'encadrement des ventes d'armes au lendemain de la double tragédie. "Je ne suis pas certaine franchement qu'il sache de quoi il parle".
ATTAQUE
Après un temps d'unité, le président américain n'a pas résisté. Tard dans la nuit de mardi à mercredi, le président a attaqué le candidat démocrate et natif d'El Paso, Beto O'Rourke sur Twitter.
Dans ce tweet, le président se moque du surnom d’enfance Beto, du candidat Robert Francis O’Rourke, "un faux nom pour indiquer un héritage hispanique", selon le président. Il se moque également des sondages qu'ils le donnent à 1% dans la primaire démocrate à la présidentielle.
Depuis la tuerie d'El Paso, Beto O'Rourke accuse le président d'être en partie responsable à cause de sa rhétorique raciste et de ses attaques contre les migrants.
Beto (phony name to indicate Hispanic heritage) O’Rourke, who is embarrassed by my last visit to the Great State of Texas, where I trounced him, and is now even more embarrassed by polling at 1% in the Democrat Primary, should respect the victims & law enforcement - & be quiet! — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 7, 2019
ENQUÊTE À DAYTON
Un agent du FBI a fait état, lors d'un point presse mardi 6 août, de preuves faisant état du fait que le tueur de Dayton "s'intéressait à des idéologies violentes", sans en dire davantage. Le fait d'exprimer une "idéologie" ne donne toutefois pas plus de corps à l'hypothèse d'un crime "raciste" : "Il semble n'y avoir aucune motivation raciale" dans ce massacre. Les enquêteurs poursuivent en assurant que ce dernier avait des antécédents montrant "une obsession pour les tueries de masse".
FBI agent says Dayton gunman was exploring violent ideologies https://t.co/eahhxHrUEc pic.twitter.com/rM9CFryxdW — CBS News (@CBSNews) August 6, 2019
TRUMP
Quel sera l'accueil réservé à Donald Trump, lorsqu'il se rendra ce mercredi à Dayton puis à El Paso ? Selon les témoignages recueillis par l'AFP, le président américain ne doit pas s'attendre à un bain de foule enthousiaste, ou même poliment indifférent. Nombre d'entre eux pointent ainsi du doigt la rhétorique clivante du chef d'Etat par rapport aux populations d'origine immigrées, visées lors de la tuerie d'El Paso. "Il est au coeur du problème", pointe ainsi l'un d'entre eux, qui se rappelle que le candidat Trump avait traité "les Mexicains de criminels, meurtriers et violeurs". Des propos qui ne faisaient qu'anticiper la liste illimitée de propos racistes dont il s'est fendu depuis son arrivée à Washington.
Candidat démocrate à la présidentielle originaire d'El Paso, Beo O'Rourke accuse ainsi Trump, sans le citer, "d'avoir alimentéla haine ayant rendu possible la tragédie de samedi". Il "ne doit pas venir à El Paso", poursuit-il.
A Dayton, où le caractère raciste de la tuerie n'a pas (encore ?) été souligné par les enquêteurs, c'est l'attitude de Trump sur l'encadrement des armes qui suscite la désillusion. Si la maire démocrate de la ville Nan Whaley a dit "espérer qu'il vienne ici apporter quelque chose à notre communauté", elle s'est dite "déçue" par les déclarations présidentielles sur le port d'armes : "Je ne suis pas certaine qu'il sache de quoi il parle".
BILAN
Qui sont les 31 victimes ?
BILAN
La liste des 22 victimes de la tuerie de masse d'El Paso :
Andre Pablo Anchondo, 23 ans
Jordan Anchondo, 24 ans
Arturo Benavidez, 60 ans
Leonard Cipeda Campos, 41 ans
Maria Flores, 77 ans
Raul Flores, 77 ans
Jorge Calvillo Garcia, 61 ans
Adolfo Cerros Hernandez, 68 ans
Alexander Gerhard Hoffman, 66 ans
David Alvah Johnson, 63 ans
Luis Alfonzo Juarez, 90 ans
Maria Eugenia Legarrega Rothe, 58 ans
Elsa Libera Marquez, 57 ans
Maribel Loya, 56 ans
Ivan Hilierto Manzano, 46 ans
Gloria Irma Marquez, 61 ans
Margie Reckard, 63 ans
Sarah Esther Regaldo Moriel, 66 ans
Javier Rodriguez, 15 ans
Teresa Sanchez, 82 ans
Angelina Sliva-Elisbee, 86 ans
Juan Velazquez, 77 ans
13 des victimes sont de nationalité américaine, 7 sont de nationalité mexicaine, une de nationalité allemande et une personne dont on ne connaît pas encore la nationalité.
APPEL
Le candidat à la primaire démocrate et natif d'El Paso, Beto O'Rourke, appelle le président Donald Trump à ne pas venir mercredi, alors que la Maison blanche a annoncé sa venue lundi soir. "Nous n'avons pas besoin de plus de division. Nous avons besoin de nous faire notre deuil. Il n'a pas sa place ici", affirme Beto O'Rourke sur Twitter.
This president, who helped create the hatred that made Saturday's tragedy possible, should not come to El Paso. We do not need more division. We need to heal. He has no place here. — Beto O'Rourke (@BetoORourke) August 5, 2019
EL PASO
Un ressortissant allemand figure parmi les 22 victimes de la fusillade perpétrée samedi dans un supermarché d'El Paso, ont indiqué lundi les autorités texanes.
Le chef de la police locale Greg Allen a précisé lors d'une conférence de presse la nationalité des victimes: "Nous avons un Allemand, 13 citoyens américains, une personne de nationalité indéterminée, sept ressortissants mexicains".
Le ministre mexicain des Affaires étrangères Marcelo Ebrard, évoquant "un acte de terrorisme contre les Mexicains", a fait état quant à lui de huit victimes mexicaines.
EL PASO
Le président américain Donald Trump va se rendre mercredi dans la ville texane d'El Paso, endeuillée ce week-end par une violente fusillade ayant fait 22 morts, a annoncé lundi son maire Dee Margo.
Le milliardaire républicain a condamné plus tôt dans la journée lors d'une allocution "le racisme, le sectarisme, et le suprémacisme blanc", idéologies du tireur que le président est lui-même accusé d'alimenter par sa rhétorique.
COMPTE-RENDU
67% DES AMÉRICAINS POUR DES LOIS PLUS STRICTES
Les Américains commencent à désirer plus de contrôle des armes à feu. C’est en tout cas ce que montrent de récents sondages diffusés par The Economist.
D’après une étude réalisée en mars 2019, 67% la population se dit favorable à l’instauration de lois plus strictes sur les armes à feu. Un chiffre qui a augmenté de plus de 10% en six ans. Les Américains n’étaient ainsi qu’une courte majorité (55%) à le vouloir en octobre 2013. Et ils sont désormais même une écrasante majorité (60%) à demander une interdiction totale des armes semi-automatiques, comme celles utilisées lors des fusillades ce week-end.
HILARY CLINTON RÉAGIT
Après l'ancien président, c'est au tour de l'ex-candidate à la Maison Blanche de tacler Donald Trump. Hillary Clinton, en course contre l'actuel président lors des présidentielles de 2016, s'est fendue d'un tweet sans scrupule. "Les gens ont des troubles mentaux dans tous les pays et les gens jouent aux jeux vidéo dans tous les pays. La différence, ce sont les armes à feu."
People suffer from mental illness in every other country on earth; people play video games in virtually every other country on earth. The difference is the guns. — Hillary Clinton (@HillaryClinton) August 5, 2019
LA NRA SALUE LE DISCOURS DE TRUMP
Dans un communiqué, la National Rifle Association (NRA) a salué le discours du président. Selon cette association, dont l'activité de lobbying consiste à défendre le droit de porter des armes, Donald Trump montre qu'il compte "s'attaquer aux causes profondes des horribles actes de violence perpétrés dans notre pays". A savoir, le problème des "individus jugés dangereux".
Read @NRA 's statement on @realDonaldTrump 's call to address the root causes of the horrific acts of violence that have occurred in our country. pic.twitter.com/ooj2gaKX2K — NRA (@NRA) August 5, 2019
OBAMA RÉAGIT
Barack Obama a diffusé sur Twitter un communiqué dans lequel il déplore la mort des victimes des fusillades. Et en profite pour demander un changement de législation sur les armes à feu. Car selon lui "aucun autre pays développé ne tolère un tel niveau de violences par armes à feu".
Après cette requête, l’ancien président des Etats-Unis dénonce clairement une action terroriste. S'il rappelle que "les motivations derrière ces fusillades ne sont pas encore bien connues", il note que l’attaque d’El Paso "suit une tendance dangereuse". Celle d’"individus troublés qui adhèrent à des idéologies racistes et se sentent obligés de se comporter de manière violente pour préserver la suprémacie blanche". L’ex-chef d’Etat en vient même à comparer ces assaillants à des membres du groupe Etat Islamique, estimant que, bien qu’ils "agissent en solitaire", ils ont été "radicalisés" sur internet.
Pour finir, l’ancien locataire de la Maison Blanche tacle son successeur, qui est accusé par l'opposition d'avoir "alimenté le racisme". Sans le nommer explicitement, il appelle à "rejeter fermement les discours prononcés par n'importe lequel de nos dirigeants, alimentant un climat de peur et de haine ou normalisant les sentiments racistes".
pic.twitter.com/nNOVtQ50O4 — Barack Obama (@BarackObama) August 5, 2019
HAINE EN LIGNE
Alors que le principal suspect de la fusillade qui a eu lieu à El Paso aurait mis en ligne son "manifeste" sur le très controversé forum 8chan, celui-ci était fermé ce lundi. Lâché par son fondateur et par sa sécurité informatique, celui qui a longtemps été décrit comme "l'Eldorado de la liberté d’expression sur le net" pourrait-il disparaître?
LE TIREUR N'A "AUCUN REGRET"
Détenu dans un centre du comté d'El Paso, Patrick Crusius n'a exprimé "aucun remorde, ni regret", selon plusieurs sources policières interrogées par CNN.
Un autre responsable de la police, témoin de l'arrestation du tireur qui a fait 23 victimes dans un centre commercial, a déclaré à la chaîne américaine que le jeune homme affichait un "air glacial". "C'était un regard que je n'avais jamais vu auparavant, et cela fait 31 ans que je suis dans le métier."
BILAN REVU À LA HAUSSE
L'attaque terroriste qui a eu lieu à El Paso a fait une autre victime, relevant le bilan à 22 morts, selon un tweet du département de police.
Le directeur du centre médical de Del Sol, où étaient hospitalisées les victimes, s'est dit "terriblement désolé" de cette annonce, lors d'une conférence de presse. "Une femme âgée est décédée au milieu de la nuit, et un autre patient est décédé récemment", a précisé David Shimp.
Just after 1000 another victim passed away. The total is now at 22 — EL PASO POLICE DEPT (@EPPOLICE) August 5, 2019
COUP DE GUEULE
Rihanna s'en est pris au président américain sur Instagram en critiquant son incapacité à qualifier d'attaques terroristes les deux fusillades de ce week-end. "Hum... Donald, vous avez mal épelé 'terrorisme' !" Le principal intéressé a, tout au long du week-end, préféré évoquer des "actes de lâcheté".
"Vous avez mal épelé 'terrorisme'" : Rihanna se paie Donald Trump après les fusillades d'El Paso et Dayton
CRITIQUES MÉDIATIQUES
Alors que Donald Trump avait accusé les médias de "grandement" contribuer à "la colère et la rage" aux Etats-Unis, les grands journaux nord-américains sont également très critiques envers le locataire de la Maison Blanche. Le très prestigieux New York Times souligne ainsi un paradoxe, après le discours du président : celui de critiquer la place des réseaux sociaux dans la diffusion de la haine sans en reconnaître "sa propre utilisation". Il dénonce également l’absence de mise en place de "mesures de contrôle des armes à feu à un sens plus large". Une réforme demandée depuis des décennies par des militants et des survivants et plus récemment par certains conservateurs, comme le magazine préféré de Donald Trump, qui interpelle le magnat de l'immobilier en Une.
Du côté du Washington Post, on titre sur un autre paradoxe : celui d'une personne critique envers le racisme tout en étant le "mégaphone" de cette "idéologie nationaliste". "Le discours de Trump serait risible s’il n’était pas si énervant", écrit ainsi une éditorialiste du quotidien.
Trump’s speech would be laughable if it weren’t so infuriating https://t.co/OTLWWz2aeR — The Washington Post (@washingtonpost) August 5, 2019
BILAN REVU À LA HAUSSE
Selon un tweet du département de police, l'attaque terroriste qui a eu lieu à El Paso a fait une autre victime, relevant le bilan à 21 morts, après le décès de l'une d'elles à l'hôpital.
Sad to report that the number of fatalities increased by one. Victim passed early this morning at the hospital. — EL PASO POLICE DEPT (@EPPOLICE) August 5, 2019
EN UNE
Les Unes du jour de certains quotidiens américains, qui se désole de ces 250è et 251èmes fusillades de masse de l'année. "Voilà ce que nous sommes devenus", écrit, fataliste, le Boston Globe, quand le Austin American-Statesman titre : "Nous valons mieux que ça. N'est-ce-pas?"
Monday in America. https://t.co/ckrGHU9CtH pic.twitter.com/KyXQo2I82I — Lexi Belculfine (@LexiBelc) August 5, 2019
"RIEN N'INDIQUE UN MOBILE RACISTE"
Selon le préfet de Dayton, "pour l'instant, rien n'indique un mobile raciste" dans la tuerie de l'Ohio. Lors d'une conférence de presse, Richard Biehl a indiqué qu'il y avait cependant encore "beaucoup d'éléments à analyser. "Tant que nous n'avons pas examiné toutes les preuves, nous ne pouvons pas exclure ce mobile."
Interrogé sur la façon dont le jeune homme avait pu se procurer une telle arme à feu, le chef de la police a confié que cette question était "problématique", selon lui. "Il est fondamentalement problématique que des armes d'un tel niveau soient disponibles dans un environnement civil de façon non réglementée."
De plus, les autorités ont revu le bilan des personnes blessées à la hausse, faisant passer de 27 à 37 le nombre de blessés. Parmi eux, quatorze ont été directement touchés par une arme à feu, tandis que les autres sont victimes du mouvement de foule. Onze personnes sont toujours hospitalisées, d'après les pompiers.
LE VENT TOURNE?
Un quotidien conservateur américain fait sa Une sur les armes à feu. Habituellement pro-Trump, il interpelle directement le président des Etats-Unis et lui demande d'interdire les fusils d'assaut, ces armes de guerre utilisées dans les attaques de ce week-end.
Today's Cover: The Post urges Trump to take action on assault weapons https://t.co/RNFoZmuwPU pic.twitter.com/BTu63Jf6Fn — New York Post (@nypost) August 5, 2019
"NOUS DEVONS CONDAMNER LE RACISME"
Revoir cet extrait de l'allocution de Donald Trump qui dénonce une "haine qui dévore les âmes et détruit les cœurs", et ce alors que de nombreux candidats Démocrates à la présidentielle américaine de 2020 ont pointé du doigt la responsabilité du locataire de la Maison Blanche qui "attise le racisme".
"Nous devons condamner le racisme, la bigoterie et la suprémacie blanche d’une seule voix dans notre pays."
RÉFORMER LES "LOIS SANTÉ MENTALE"
Revoir la proposition de Donald Trump de "réformer les lois de santé mentale pour mieux identifier les personnes qui sont déséquilibrées" et de "faire en sorte que ces personnes n’aient pas accès aux armes à feu".
CE QU'IL FAUT RETENIR
Notre correspondante aux Etats-Unis revient sur cette allocution d'un peu plus de dix minutes de Donald Trump. Marie Chantrant décrit l'"exercice d'équilibriste" réalisé par le président des Etats-Unis, entre son "lien très puissant avec le lobby des armes à feu", la NRA, et son appel à "l'union nationale" autour de ce nouveau texte.
UNE EXÉCUTION "RAPIDE" DES COUPABLES
Donald Trump a ensuite considéré qu'afin de luter contre le "fléau" des tueries de masse, il fallait que chaque personne ayant perpétré un tel acte reçoive "la peine de mort rapidement". Le président a indiqué avoir "ordonné au ministère de la Justice de proposer une législation garantissant que ceux qui commettent des crimes haineux et des meurtres de masse encourent la peine de mort".
UNE "LOI DE SANTÉ MENTALE"
Après avoir estimé qu'"internet" et"les jeux vidéos", étaient à la source des tueries de masse, Donald Trump a indiqué vouloir réagir en mettant un contrôle sur les armes à feu. Mais uniquement sur les "personnes identifiées comme violentes", et ce grâce à une "loi santé".
Au delà de ce contrôle, le président n'a pas proposé de réformes autour de la vente de ces armes car, selon lui, "ce sont ces personnes qui mènent aux actes violents, et non pas les armes."
LES JEUX VIDÉO "IDÉALISENT LA VIOLENCE"
Donald Trump a estimé qu'il fallait mettre en place plusieurs réformes afin de lutter contre "le passage à l'acte" de "personnes dégénérées".
Le président des Etats-Unis a ainsi indiqué vouloir mieux "identifier les signes précoces d'alerte" d'une "tuerie de masse avaient qu'elle ait lieu" grâce à de nouveaux "outils". D'une part, il a estimé qu'"internet" et "les jeux vidéos" poussaient ces jeunes à perpétrer des tueries de masses en créant une "culture qui célèbre la violence". "Nous devons reconnaître qu’internet est devenu une voix dangereuse de radicalisation des esprits perturbés", a-t-il dit, avant d'ajouter qu'il fallait "réduire significativement" la présence de jeux vidéos violents. "Le changement culturel, c'est difficile, mais il faut se diriger vers une culture qui célèbre la vie humaine."
"NOUS DEVONS CONDAMNER LE SUPRÉMACISME BLANC"
Après avoir fait part de ses condoléances envers "la communauté mexicaine", Donald Trump dit vouloir réagir contre les personnes "consommées d'haine raciste". "Nous devons condamner la haine et la suprémacie blanche d'une seule voix."
DES "MONSTRES DÉGÉNÉRÉS"
Après avoir principalement communiqué via Twitter, Donald Trump s’est dit "choqué" et "triste" face à ces deux attaques, décrites comme "diaboliques", lors d'une allocution à la Maison Blanche.
Le président américain a estimé, comme il l'a fait tout au long du week-end, que les tueurs étaient "fous" et "déséquilibrés", des "monstres dégénérés".
"Ces assauts barbares sont une attaque envers nos communautés, envers notre Nation et c'est un crime envers toute l'Humanité".
UNE "HIT LIST" AU LYCÉE
Selon quatre personnes, interrogées par CNN, le tueur de l’Ohio possédait une "hit list" de personnes lorsqu'il était au lycée. Divisée en deux colonnes, elle comprenait le nom des garçons "à abattre" et des filles "à violer". D’après ces sources, qui étaient des camarades de classe de Connor Betts, le tireur, ce dernier aurait créé cette liste il y a environ neuf ans, alors qu’il était en Première.
Parmi ces quatre anciens témoins, tous se rappellent avoir été contacté à l'époque par des responsables de leur établissement après l’ouverture d’une enquête par la police sur ce garçon décrit comme "mystérieux et dépressif". Interrogée par la chaîne américaine, l' établissement en question assure recueillir "des informations supplémentaires" sur le tireur avant de communiquer.
TRUMP ACCUSE (ENCORE) LES MÉDIAS
Le président américain Donald Trump accusent les médias de "grandement" contribuer, en propageant des "fake news", à "la colère et la rage" aux Etats-Unis, au lendemain d'un week-end marqué par deux fusillades ayant causé la mort de 29 personnes.
"Les médias ont une grande responsabilité quant aux vies et à la sécurité dans notre pays. Les fake news ont grandement contribué à la colère et la rage qui se sont développées durant de nombreuses années", a-t-il écrit sur Twitter.
ARMES A FEU
Donald Trump propose de davantage encadrer les ventes d'armes à feu et appelle à une réforme de l'immigration. "Nous ne pouvons pas laisser ceux qui sont morts à El Paso, au Texas, et à Dayton, dans l'Ohio, mourir en vain", a-t-il écrit sur Twitter. "Les républicains et les démocrates doivent se rassembler et obtenir des vérifications d'antécédents robustes, peut-être en couplant cette loi à une réforme migratoire désespérément nécessaire."
We cannot let those killed in El Paso, Texas, and Dayton, Ohio, die in vain. Likewise for those so seriously wounded. We can never forget them, and those many who came before them. Republicans and Democrats must come together and get strong background checks, perhaps marrying.... — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 5, 2019
TIMING
Pendant ce temps-là ...
ALLOCUTION DE DONALD TRUMP
Le président américain devrait prononcer une allocution à la nation, depuis la Maison Blanche, aux alentours de 16 heures (Heure de Paris).
EL PASO
Le ministre mexicain des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, a annoncé qu'il se rendrait CE lundi à El Paso pour y rencontrer des personnes affectées par la tuerie commise dans cette ville américaine frontalière du Mexique.
"Je serai demain à El Paso pour me réunir avec les personnes affectées et leur donner l'entier soutien du gouvernement du Mexique", a écrit M. Ebrard sur Twitter.
Il a actualisé dans ce message le bilan des Mexicains tués dans la fusillade, qui passe de six à sept.
GESTE POLITIQUE
DÉCLARATION DU FBI
Dans un communiqué, le Bureau Fédéral d'Investigation a indiqué qu'elle allait mettre en oeuvre tous les moyens à sa disposition, pour cette enquête.
"Au nom du FBI, je présente mes sincères condoléances aux victimes, aux familles et aux communautés touchées par les violences de ce week-end, et nous les soutenons pendant cette période difficile. Nous allons mobiliser toutes les ressources du FBI pour que justice soit rendue aux victimes de ces crimes", a déclaré le directeur du FBI, Christopher Wray, dans ce communiqué.
Il précise que le FBI se dit préoccupé par ces actes et par l'inspiration qu'ils pourraient donner à des extrémistes "violents basés aux Etats-Unis". "Le FBI demande au public américain de signaler aux forces de l'ordre toute activité suspecte observée en personne ou en ligne", conclut le communiqué.
CE QUE L'ON SAIT DU TERRORISTE PRÉSUMÉ D'EL PASO
MEXIQUE
Le ministre mexicain des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, a annoncé sur Twitter, qu'il se rendrait ce lundi, à El Paso pour y rencontrer des personnes affectées par la tuerie commise dans cette ville américaine frontalière du Mexique.
"Je serai demain à El Paso pour me réunir avec les personnes affectées et leur donner l'entier soutien du gouvernement du Mexique", a écrit M. Ebrard sur Twitter. Il a actualisé dans ce message le bilan des Mexicains tués dans la fusillade, qui passe de six à sept.
CE QU'IL FAUT RETENIR
LES FAITS
- Samedi 3 août à El Paso (Texas), un homme blanc âgé de 21 ans a ouvert le feu sur des gens venus faire leurs courses dans un hypermarché Walmart. 22 personnes ont été tuées selon un bilan revu à la hausse lundi. Il a également fait 24 blessés, dont plusieurs sont dans un état critique.
- Treize heures plus tard à Dayton dans l'Ohio, dans le nord-est du pays, un homme ouvre le feu dans un quartier animé du centre-ville peu après une heure du matin faisant neuf morts et 37 blessés, d'après un dernier bilan, là encore revu à la hausse. Le suspect, qui utilisait un fusil d'assaut équipé de chargeurs à grande capacité, avait des munitions supplémentaires et un gilet pare-balles. Il a été tué moins d'une minute après avoir ouvert le feu par des policiers qui étaient en patrouille dans les environs.
QUI SONT LES TIREURS ?
- Le tireur d'El Paso est un homme blanc de 21 ans originaire d'Allen, près de Dallas, à neuf heures de voiture du lieu du crime. Selon certains médias, il s'appelle Patrick Crusius et aurait agi pour un motif raciste. L'affaire est traitée comme un cas de "terrorisme intérieur", a annoncé la justice fédérale. La police enquête sur un manifeste, qui lui a été attribué et qui circule sur internet. L'auteur y dénonce notamment "une invasion hispanique du Texas" et fait référence à la tuerie commise par un suprémaciste blanc dans des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande. L'homme a été inculpé pour meurtres, a annoncé la police. Les autorités ont déclaré qu'elles allaient requérir la peine de mort à son encontre.
- La police a annoncé que l'auteur de la fusillade de Dayton était Connor Betts, un homme blanc de 24 ans. Sa sœur, Megan Betts, figure parmi les victimes. Si on ne connait pas encore les motivations de ce tireur, la police ayant annoncé que "rien" n'indiquait "un mobile raciste", le FBI a toutefois annoncé mardi 6 août avoir découvert des preuves selon lesquelles le tireur "s'intéressait aux idéologies violentes".
QUI SONT LES VICTIMES ?
Parmi les victimes de la tuerie d'El Paso, qui n'ont pas encore été identifiées, figurent six Mexicains. Selon certains médias, les blessés sont âgés de deux à 82 ans. Une femme de 25 ans est morte en protégeant son bébé de deux mois, a affirmé sa sœur.
Dans l'Ohio, la police a identifié les neuf victimes du tireur comme étant cinq hommes et quatre femmes. Parmi elles, six étaient noires et trois blanches. La plus jeune, la sœur du tireur, avait 22 ans et le plus vieux, 57 ans. La fusillade a duré si peu de temps qu'il est "difficile d'imaginer" que le tireur ait choisi sciemment toutes ses victimes, a souligné un policier.
QUELLE RÉPONSE DE DONALD TRUMP ?
Après avoir condamné le "racisme et le suprémacisme blanc", lors d’une allocution à la Maison Blanche, Donald Trump a proposé de lutter contre les fusillades de masse par plusieurs moyens :
- "Réformer les lois santé mentale" afin d’interdire aux "personnes identifiées comme déséquilibrées" d’avoir accès aux armes à feu.
- Lutter contre le "passage à l’acte" en "réduisant significativement" les jeux vidéos "atroces et sinistres"qui "célèbrent la violence".
- Exécuter "rapidement" les auteurs de ces fusillades avec une nouvelle loi que le président a "ordonné au ministère de la Justice".
- Des mesures mises en place car, selon Donald Trump, "ce sont les personnes qui mènent aux actes violents, et non pas les armes".
Urgent
EL PASO
L'auteur de la tuerie de masse d'El Paso, dans le sud des Etats-Unis, a été inculpé pour meurtres, a déclaré dimanche un responsable de la police locale.
Le tireur, un homme blanc de 21 ans qui s'était rendu après son carnage, encourt la peine capitale, a précisé Robert Gomez lors d'un point-presse.
Les autorités fédérales avaient dit qu'elles souhaitaient requérir la peine de mort à l'encontre de cet homme soupçonné d'avoir été motivé par une haine envers les Hispaniques.
RÉACTION
Peu avant la prise de parole de son père, Ivanka Trump a estimé sur Twitter que "la suprématie blanche, comme toute autre forme de terrorisme, est un fléau qui doit être détruit". Un terme que Donald Trump s'est, lui, gardé d'utiliser, jugeant qu'il y avait "un problème de maladie mentale dans ces deux cas" en évoquant les tueries d'El Paso et Dayton. "Ces gens souffrent d'une maladie mentale très grave", a-t-il fait valoir, avant de déclarer sans plus de précisions qu'il ferait une annonce demain matin.
White supremacy, like all other forms of terrorism, is an evil that must be destroyed. — Ivanka Trump (@IvankaTrump) August 4, 2019
RÉACTION
La chanteuse Rihanna a réagi aux propos de Donald Trump. Dans un message publié sur Twitter, la chanteuse s'en est pris directement au chef de l'Etat : "Imagine un monde où il est plus facile d’obtenir un AK-47 qu’un VISA ! Imagine un monde où ils construisent un mur pour garder les terroristes en AMÉRIQUE !!!"
https://t.co/KeSkI3fk1C pic.twitter.com/IzjXncVbmh — Rihanna (@rihanna) August 4, 2019
RÉACTION
Donald Trump a assuré depuis le New Jersey dans sa première apparition télévisée depuis les tueries d'El Paso et de Dayton que la "haine" n'avait pas sa place aux Etats-Unis, imputant les fusillades dans le pays à un "problème de maladie mentale".
"Il faut que ça s'arrête. Ça dure depuis des années", a poursuivi le président américain, cible de nombreuses critiques de l'opposition. "On a déjà fait beaucoup mais peut-être qu'on doit faire davantage", a-t-il encore souligné. Sans plus de détails, le locataire de la Maison-Blanche a indiqué qu'il ferait une annonce demain matin.
LE POINT SUR LES VICTIMES
Au Texas : selon des responsables mexicains, trois Mexicains ont été tués dans la tuerie à El Paso et six font partie des blessés. Selon certains médias, les blessés, dont certains sont toujours dans un état grave, sont âgés de deux à 82 ans. Une femme de 25 ans est morte en protégeant son bébé de deux mois, a affirmé sa soeur.
Dans l'Ohio : la police a identifié les neuf victimes du tireur comme étant cinq hommes et quatre femmes. Parmi elles, six étaient noires et trois blanches. La plus jeune, la soeur du tireur, avait 22 ans et le plus vieux, 57 ans. La fusillade a duré si peu de temps qu'il est "difficile d'imaginer" que le tireur ait choisi sciemment toutes ses victimes, a souligné un policier.
ENQUÊTE
Quelles étaient les motivations des tireurs ? La police, qui soupçonne un motif raciste et traite l'affaire comme un cas de "terrorisme intérieur", enquête sur un manifeste attribué au tireur d'El Paso, dénonçant notamment "une invasion hispanique du Texas" et faisant référence à la tuerie commise par un suprémaciste blanc dans des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande (51 morts, le 15 mars).
Dans l'Ohio, les autorités ont estimé qu'il était prématuré de spéculer sur les motifs du tireur. Le fait que ce dernier ait été lourdement armé suggère cependant qu'il avait l'intention de tuer un grand nombre de personnes.
RÉACTION
Le chef de l'Etat français a réagi aux événements, adressant ses "pensées solidaires aux victimes, à leurs proches et au peuple américain".
J’ai appris avec tristesse les attaques armées survenues aux États-Unis, à El Paso et Dayton. J’adresse mes pensées solidaires aux victimes, à leurs proches et au peuple américain. — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 4, 2019
OHIO
Plusieurs heures après le drame, des détails commencent à filtrer sur le profil du tueur. "Le tireur était Connor Betts, homme blanc, 24 ans", a déclaré Matt Carper, responsable de la police de Dayton lors d'une conférence de presse. Megan Betts, "une femme blanche de 22 ans", figure parmi les victimes, a-t-il poursuivi. Selon lui, "c'est la soeur" du tireur.
La police a lancé une enquête auprès de son entourage et sur les réseaux sociaux pour tenter de déterminer les motifs de son acte, mais s'est refusé à "spéculer" avant d'en savoir plus. Sa soeur est la plus jeune des personnes tuées, selon Matt Carper qui a nommé les huit autres victimes: trois femmes noires, trois hommes noirs et deux hommes blancs, âgés de 25 à 57 ans.
FUSILLADE DANS L'OHIO
Selon les autorités, la soeur du tireur figure parmi les victimes. Megan Betts, "une femme blanche de 22 ans", figure parmi les victimes, a déclaré le policier Matt Carper. "C'est la soeur" du tireur Connor Betts, a-t-il ensuite précisé.
ENQUETE AU TEXAS
La police a annoncé que les autorités étaient en possession d’un manifeste rédigé par le suspect, laissant supposer un lien potentiel avec "un crime de haine". Dans ce document de quatre pages publié sur le site controversé 8chan, l’attaque est présentée comme une "réponse à l’invasion hispanique au Texas".
ENQUÊTE AU TEXAS
Le procureur fédéral a annoncé que l’attaque est considérée comme "un acte de terrorisme intérieur". L’attentat "a été conçu pour terroriser une population civile en particulier", a-t-il affirmé.
HOMMAGE
Donald Trump annonce que les drapeaux américains des bâtiments officiels vont être mis en berne jusqu'au 8 août en mémoire des victimes des deux fusillades. "En marque de respect solennel pour les victimes de ces terribles actes de violence (...) j'ordonne la mise en berne du drapeau des Etats-Unis à la Maison Blanche et sur tous les bâtiments publics", a déclaré le président américain.
OHIO
Les autorités ont révélé l'identité de l'individu responsable de la tuerie à Dayton : il s'agit de Connor Betts, un jeune homme de 24 ans. Ce dernier a utilisé un fusil d'assaut équipé de chargeurs à grande capacité, et portait un gilet par balles. Il a été abattu par les forces de l'ordre.
TEXAS
La peine de mort sera requise contre le tireur d'El Paso, annonce les autorités. "Le chef d'accusation de l'Etat est la peine capitale et donc il encourt la peine de mort, nous allons requérir la peine de mort", a déclaré, au cours d'une conférence de presse, Jaime Esparza, procureur d'El Paso.
L'auteur présumé a fait 20 morts et 26 blessés avant de se rendre.
HOMMAGE
Une veillée en hommage aux victimes sera organisée dimanche soir à Dayton, une ville de 140.000 habitants.
REACTION
Le tireur de Dayton a été "neutralisé" "en moins d'une minute" par la police, mais il avait déjà eu le temps de faire 9 morts et 27 blessés, a déclaré dimanche la maire de cette ville du nord des Etats-Unis.
"En moins d'une minute les premiers policiers sur les lieux ont neutralisé le tireur", a dit Nan Whaley. Elle a aussi indiqué que sur les 27 blessés, 15 étaient sortis de l'hôpital ce matin.
REACTION
Depuis la tuerie d'El Paso, au Texas, le candidat à la primaire démocrate Beto O'Rourke réagi sur Twitter, lui qui originaire de cette ville. L'élu a rendu visite a des victimes, comme en témoigne ce tweet. Il a également vilipendé Donald Trump, qu'il accuse d'encourager le racisme aux Etats-Unis : "Nous assistons à une augmentation des crimes haineux chaque année depuis trois ans, sous une administration dont le président traite les Mexicains de violeurs et de criminels"
El Paso is a community that shows up for one another—on our best days and our worst. I met Rosemary’s family on the plane back to El Paso. They asked that we visit her and share her story. She was shot in the chest but is doing well after surgery. She’s strong—just like our city. pic.twitter.com/qjy4ecJOCw — Beto O'Rourke (@BetoORourke) August 4, 2019
REACTION
"C'est une journée que l'on appréhendait tous." Nan Whaley, la maire de Dayton où une tuerie a fait neuf morts cette nuit dans l'Ohio, a donné une conférence de presse. "Il y a 26 personnes blessées. Les policiers ont neutralisé le tireur en moins d'une minute", a-t-elle déclaré.
REACTION
"Que Dieu bénisse les habitants d'El Paso, au Texas. Que Dieu bénisse ceux de Dayton, Ohio", a commenté le pérident américain sur Twitter.
God bless the people of El Paso Texas. God bless the people of Dayton, Ohio. — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 4, 2019
DAYTON
La fusillade, qui a fait au moins 9 morts et 16 blessés, s'est produite un peu après 1h du matin dans le quartier animé d'Oregon, habituellement "une zone très sûre du centre-ville" de Dayton, a déclaré à la presse un officier de la police locale, Matt Carper. Le suspect, abattu, a ouvert le feu dans la rue "avec une arme à canon long et de nombreuses munitions", a-t-il ajouté. "Par chance, nous avions plusieurs policiers dans le quartier lorsque cet incident a débuté, aussi y a-t-il eu un très court épisode de violence, on a eu beaucoup de chance".
DAYTON
La police de Dayton fait état de 9 morts et 16 blessés. L'assaillant a été tué.
DAYTON
Selon les médiaux locaux, il y aurait au moins 7 morts et 24 blessés.
DAYTON
La police de Dayton enquête actuellement sur la fusillade et la possible présence d'un deuxième tireur. "Évitez la zone", ont indiqué les forces sur Twitter.
We are actively investigating an active shooter incident in the #OregonDistrict . Please avoid the area. More information to come. — Dayton Police Dept. (@DaytonPolice) August 4, 2019
DAYTON
Quelques heures après la tuerie d'El Paso, une fusillade vient de survenir ce dimanche à Dayton dans l'Ohio. Il était 1h55 du matin, heure locale, quand la police a été appelée pour "un tireur actif" dans ou près d'un bar situé dans le District d'Oregon. Plusieurs personnes auraient été tuées ou seraient blessées pendant cette attaque selon un bilan toujours provisoire. Le tireur présumé, lui, aurait été abattu par les forces de l'ordre.
#BREAKING : Just getting on scene in Oregon District. Dozens of police here. Working to confirm numbers and conditions on those shot. @dayton247now pic.twitter.com/hKtaoLTJpN — Molly Reed (@MollyR247Now) August 4, 2019
ENQUÊTE
Selon ABC, citant des sources judiciaires, le suspect présumé de la tuerie de masse d'El Paso a indiqué aux enquêteurs qu'il voulait tirer "le plus de Mexicains possible."
ENQUÊTE
Les forces de l'ordre ont perquisitionné, ce qui semble être, la maison de Patrick Crusius dans la ville d'Allen, dans la banlieue de Dallas, à neuf heures de route d'El Paso.
Law enforcement officers are in unmarked vehicles outside a house on Kingsbury Court in Allen that public records indicate is El Paso mass shooting suspect Patrick Crusius’ last known address. pic.twitter.com/Q8vx3AIuAx — Emerson Clarridge (@eclarridge) August 3, 2019
HOMMAGE
Une minute de silence a été respectée pour le victimes avant le match de baseball des Texas Rangers, franchise de MLB située à Arlington, dans la banlieue de Dallas.
A moment of silence was observed today for the victims of the #ElPasoShooting before the Texas Rangers baseball game. Credit: FOX Sports pic.twitter.com/LQqXFGoB7E — Kelly Anne Beile (@KellyAnneTV) August 4, 2019
MANIFESTATION
Des militants de l'organisation "Moms demand action" ("Les mères exigent des actes") se sont réunis spontanément devant la Maison Blanche à Washington pour réclamer une meilleure régulation des armes à feu. Leur slogan : "Not one more" ("Pas une de plus").
Hundreds of @momsdemand and #StudentsDemandAction volunteers and survivors of gun violence spontaneously making their voices heard in DC. #NotOneMore #GSU19 pic.twitter.com/08OQP3QyEe — nick suplina (@nicksuplina) August 4, 2019
RÉACTION
"Nous devons agir maintenant pour mettre un terme à notre épidémie de violence par armes à feu", a indiqué la candidate à la primaire démocrate, Elizabeth Warren, "dévastée" par la fusillade survenue à El Paso. "J'ai le cœur brisé en pensant aux victimes et leurs familles."
RÉACTION
"Nous portons les victimes dans notre cœur et promettons de continuer à agir en leur honneur", a tweeté l'organisation militante "Moms demand action" ("Les mères exigent des actes"), qui réclame une meilleure régulation du marché des armes à feu.
As details emerge, we keep all those impacted by this tragedy in our hearts and pledge to act in their honor. https://t.co/E9GHnxj6FG — Moms Demand Action (@MomsDemand) August 3, 2019
ENQUÊTE
La chaîne de supermarchés Walmart a publié une déclaration dans laquelle il déclare travailler avec les forces de l'ordre et "prier pour les victimes, la communauté et nos collaborateurs, ainsi que pour les premiers intervenants" sur les lieux de la tuerie.
We're in shock over the tragic events at Cielo Vista Mall in El Paso, where store 2201 & club 6502 are located. We’re praying for the victims, the community & our associates, as well as the first responders. We’re working closely with law enforcement & will update as appropriate. — Walmart (@Walmart) August 3, 2019
TUERIE DE MASSE
Il s'agit de la sixième fusillade la plus meurtrière aux États-Unis depuis 25 ans. Et la 250e (!) depuis le début de l'année 2019 outre-Atlantique, soit plus d'une par jour.
RÉACTION
"L'Amérique est attaquée par un terrorisme intérieur de nationalistes blancs", a dénoncé le maire de South Bend, Pete Buttigieg, candidat lui aussi à la primaire démocrate.
RÉACTION
"Il est grand temps d'agir et de mettre un terme à cette épidémie de violences liée aux armes", a ainsi tweeté le favori de la course à la primaire démocrate Joe Biden.
Heartbroken to hear the news from El Paso. Our thoughts are with those impacted by yet another senseless act of gun violence in America. How many lives must be cut short? How many communities must be torn apart? It’s past time we take action and end our gun violence epidemic. — Joe Biden (@JoeBiden) August 3, 2019
RÉACTION
Le candidat à la primaire démocrate Beto O'Rourke, originaire d'El Paso dont il a jusqu'à récemment été le représentant au Congrès, a accusé Donald Trump d'encourager le racisme aux États-Unis. "Nous assistons à une augmentation des crimes haineux chaque année depuis trois ans, sous une administration dont le président traite les Mexicains de violeurs et de criminels", a-t-il dénoncé après avoir rendu visite aux victimes dans un hôpital d'El Paso. "Trump est un raciste et il attise le racisme dans ce pays", a-t-il accusé.
Urgent
ENQUÊTE
La chaîne CNN rapporte que le FBI a ouvert une enquête pour des faits de "terrorisme intérieur" après la tuerie d'El Paso. Mi-mai, un responsable du FBI avait indiqué que la police fédérale américaine enquêtait alors sur 850 affaires de terrorisme intérieur aux États-Unis, visant en grande majorité des militants d'extrême-droite ou opposés au gouvernement
RÉACTION
Donald Trump a de nouveau réagi sur Twitter. "La fusillade d’aujourd’hui à El Paso, au Texas, était non seulement tragique, mais aussi un acte de lâcheté", écrit le président américain, assurant se tenir aux côtés "de tout le monde dans ce pays pour condamner cet acte haineux".
"Aucune raison ni excuse ne justifiera jamais de tuer des innocents", poursuit-il. "Melania et moi-même adressons nos sincères pensées et nos prières au grand peuple du Texas."
Today’s shooting in El Paso, Texas was not only tragic, it was an act of cowardice. I know that I stand with everyone in this Country to condemn today’s hateful act. There are no reasons or excuses that will ever justify killing innocent people.... — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 4, 2019
PROFIL
ENQUÊTE
Un manifeste rédigé par le tireur présumé indique un "possible" crime motivé par la haine, ont déclaré les autorités américaines, affirmant enquêter d'arrache-pied sur la question. "Nous avons un manifeste de cet individu qui indique, dans une certaine mesure, un lien possible avec un crime de haine", a déclaré à la presse le chef de la police d'El Paso, Greg Allen. Aux Etats-Unis, ce qualificatif désigne traditionnellement un acte dirigé contre une personne ciblée en raison de certaines caractéristiques comme la race, la religion ou l'orientation sexuelle.
Urgent
BILAN OFFICIEL
Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, et plusieurs responsables des forces de l'ordre indiquent au cours d'une conférence de presse que 20 personnes ont été tuées et au moins 26 autres blessées, dont plusieurs grièvement.
SUSPECT
Plusieurs médias américains, à l'instar de CNN, NBC News ou CNBC, affirment que le tireur présumé a été identifié comme étant Patrick Crusius, un jeune homme de 21 ans résident des environs de Dallas, au Texas.
Urgent
BILAN PROVISOIRE
Au moins 15 personnes ont été abattues dans la fusillade, rapportent les médias américains, citant des responsables locaux. Le bilan n'est pas définitif, mais il y a "probablement entre 15 et 20 morts", a déclaré le procureur adjoint du Texas, Ken Paxton, à la chaîne CBS.
Citant des sources proches de l'enquête, NBC News et CNBC indiquent quant à elles que 19 personnes ont été tuées et 40 autres blessées.
VIDÉO
Les premières images tournées peu après la fusillade.
SECOURS
La police d'El Paso a relayé sur Twitter un appel au don de sang.
Blood needed urgently. Multiple injured transported to various hospitals. Blood donation centers Vitalent Blood Services at 424 s Mesa Hills and 133 N Zaragoza — EL PASO POLICE DEPT (@EPPOLICE) August 3, 2019
CONTEXTE
Les Etats-Unis sont régulièrement endeuillés par des fusillades. Deux personnes ont été tuées et un policier blessé mardi dans un supermarché de la chaîne Walmart dans le Mississippi. Dimanche, trois personnes, dont un garçon de six ans, ont été tuées lorsqu'un tireur de 19 ans a ouvert le feu lors d'un festival de gastronomie à Gilroy en Californie, au sud de San Francisco.
RÉACTION
Donald Trump déplore une "terrible" fusillade au Texas et évoque "beaucoup de morts". Le président américain dit avoir été en contact avec le gouverneur du Texas, lui assurant le soutien du gouvernement.
Terrible shootings in ElPaso, Texas. Reports are very bad, many killed. Working with State and Local authorities, and Law Enforcement. Spoke to Governor to pledge total support of Federal Government. God be with you all! — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 3, 2019
ENQUÊTE
Selon la police, il n'y aurait finalement pas eu plusieurs tireurs mais un seul. Il s'agirait de l'individu qui a été interpellé. Le maire de la ville et les forces de l'ordre avaient dans un premier temps fait état de l'arrestation de trois suspects au total.
MAISON-BLANCHE
La Maison-Blanche fait savoir que le président américain Donald Trump a été informé de la fusillade à El Paso et continue de suivre la situation.
Urgent
BILAN PROVISOIRE
"Nous avons entre 15 et 20 victimes, nous ne connaissons pas le nombre de morts", a déclaré sur Fox News le gouverneur adjoint du Texas, Dan Patrick. De son côté, le maire d'El Paso, Dee Margo, a fait état sur CNN de "plusieurs morts" et indiqué qu'il y avait "trois suspects en garde à vue".
Urgent
BILAN PROVISOIRE
"Plusieurs personnes ont été tuées", a déclaré la directrice de cabinet du maire d'El Paso, Olivia Zepeda, citée par la chaîne CNN. Des suspects ont été arrêtés, a-t-elle ajouté sans donner plus de précision.
TÉMOIGNAGE
Une femme, qui venait faire ses courses dans un supermarché Walmart, a expliqué sur Fox News avoir entendu "comme des feux d'artifices" alors qu'elle cherchait une place de parking.
"Je me suis dirigée vers la sortie", a poursuivi cette témoin prénommée Vanessa. "J'ai vu un homme avec un T-shirt noir et un pantalon camouflage qui portait ce qui m'a semblé être un fusil. Il visait les gens et tirait directement sur eux. J'en ai vu trois ou quatre tomber par terre", a-t-elle poursuivi.
BILAN PROVISOIRE
La chaîne locale KTSM9 fait état d'un bilan, non confirmé, de 18 personnes touchées.
RÉACTION
Selon la police locale, plusieurs tireurs auraient été aperçus sur les lieux.
Scene is still Active. We have multi reports of multiple shooters. Please avoid area police conducting search of a very large area. Media staging will be given when area is secure. — EL PASO POLICE DEPT (@EPPOLICE) August 3, 2019
FUSILLADE
D'après des médias locaux, les coups de feu ont été échangés dans un supermarché Walmart. Aucun détail n'était disponible dans un premier temps.
FUSILLADE
"Alerte fusillade, restez loin de la galerie de Cielo Vista, la situation est toujours en cours", a tweeté la police peu après midi (17H00 heure française).
Active Shooting Stay away from Cielo Vista Mall Area. Scene is Still Active. — EL PASO POLICE DEPT (@EPPOLICE) August 3, 2019
BIENVENUE
Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans ce live consacré à la fusillade en cours dans la ville d'El Paso, au Texas. Selon la police, qui évoque "plusieurs tireurs" les faits ont lieu près de la galerie commerciale Cielo Vista.
C'est l'une des tueries les plus meurtrières de ces 25 dernières années. Une attaque terroriste par arme à feu a éclaté samedi 3 août dans le complexe commercial Cielo Vista, à El Paso, au Texas. 22 personnes ont été tuées et une vingtaine d'autres blessées. Les forces de l'ordre ont rapidement arrêté le tireur présumé et l'ont placé en garde à vue. Il a été identifié comme étant Patrick Crusius, un jeune homme de 21 ans résidant dans les environs de Dallas, à neuf heures de route.
Tout juste 13 heures plus tard, une autre attaque a eu lieu ce dimanche dans le quartier animé d'Oregon, habituellement "une zone très sûre du centre-ville" de Dayton, dans l'Ohio, au nord-est des États-Unis. Neuf personnes ont perdu la vie en à moins d'une minute et 16 autres ont été blessées. L'assaillant, identifié comme Connor Betts, un homme blanc de 24 ans, a été abattu par les tirs de riposte de la police. Si ses motivations demeurent pour l'instant inconnues, sa sœur âgée de 22 ans fait partie des victimes.
Les Etats-Unis sont régulièrement endeuillés par des fusillades et tueries de masse. Mardi, deux personnes ont été tuées et un policier blessé dans un supermarché Walmart dans le Mississippi, tandis que dimanche, trois personnes, dont un garçon de six ans, ont été tuées lorsqu'un tireur de 19 ans a ouvert le feu lors d'un festival de gastronomie à Gilroy (Californie), au sud de San Francisco.
Selon l'ONG Gun Violence Archive, en 2019, plus de 8700 personnes ont été tuées par armes à feu aux Etats-Unis et plus de 17.200 autres blessées. Après ces attaques sanglantes, on compte désormais 251 tueries de masse, cette année, dans ce pays.
Pas de quoi inciter le président américain à renforcer les lois sur le contrôle des armes ou interdisant la vente, par exemple, de fusils d'assaut. Donald Trump se voit d'ailleurs reprocher, depuis les fusillades, avec un peu plus de véhémence ses propos particulièrement clivants à l'endroit des communautés d'origine immigrée.