TSUNAMI - Huit jours après le violent séisme et le tsunami qui ont frappé les îles indonésiennes des Célèbes, les autorités indonésiennes évoquent désormais le chiffre de 2000 morts et craignent que 5000 personnes soient toujours sous les décombres. Suivez les dernières informations sur cette catastrophe.
Ce live est à présent terminé.
DES POMPIERS NORMANDS REFOULÉS
Un groupes de pompiers français, issus de l'association "Pompiers humanitaires" s'est rendu en Indonésie mais n'a pas été autorisé à intervenir auprès des populations sinistrées. Les bénévoles normands avaient pourtant les compétences pour potabiliser l'eau. Renvoyés de Djakarta vers Bornéo, ils ont ensuite été priés de rentrer en France sans même pouvoir laisser leurs médicaments à des ONG locales. Voici leur récit dans ce post Facebook.
11 OCTOBRE
L'agence de gestion des catastrophes a indiqué que les recherches se poursuivraient jusqu'au 11 octobre, date à laquelle les disparus seront considérés comme présumés morts.
DISPARUS
Les services de secours indiquent qu'on dénombre encore plus de 5000 disparus présumés après le séisme et le tsunami.
NOUVEAU BILAN
Le bilan du séisme et du tsunami qui ont frappé vendredi dernier l'île des Célèbes, en Indonésie, s'établit désormais à 1.558 morts, selon le nouveau bilan communiqué vendredi par l'agence nationale de gestion des catastrophes.
SPÉCIALISTES FRANCAIS
La France enverra samedi une quarantaine de spécialistes pour aider à fournir de l'eau potable aux victimes du séisme et du tsunami qui ont frappé l'île.
BILAN
Selon un nouveau bilan - toujours provisoire - donné par un porte-parole de l'armée, au moins 1411 personnes ont perdu la vie dans la catastrophe.
REGARDEZ
Ces images filmées par drone montrent l'étendue des dégâts dans les environs de Palu, l'une des villes ravagées par le séisme et le tsunami.
BILAN
"Le bilan total est de 1407 morts", a indiqué le porte-parole de l'agence de gestion des catastrophes naturelle, au cours d'un nouveau point presse. Les autorités se sont fixé jusqu'à vendredi, soit une semaine après la catastrophe, pour retrouver d'éventuels survivants. Au-delà, les chances seront proches de zéro.
L'ALERTE DE L'ONU
Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), les besoins sur l'archipel indonésien des Célèbes sont "immenses", tant pour les survivants que pour les secours. Près de 200.000 personnes nécessitent une aide humanitaire d'urgence, parmi lesquels des dizaines de milliers d'enfants.
Urgent
NOUVEAU BILAN
Mercredi, un nouveau bilan établit le nombre de victimes à 1374. "Le bilan est désormais de 1374 morts et 113 blessés", a annoncé Willem Rampangilei, directeur de l'agence indonésienne de gestion des catastrophes naturelles.
RAYÉE DE LA CARTE
17 000 personnes ont perdu leur maison.
Indonésie : les habitants de Palu prennent la fuite
MANQUE D'ANTICIPATION ?
L'aide humanitaire tarde à arriver.
Indonésie : la colère des sinistrés
ESPOIR
Un heureux dénouement au milieu du désastre : un couple séparé par le tsunami a pu être réuni après 48 heures d'angoisse. Azwan, fonctionnaire de 38 ans, était sans nouvelles de sa femme Dewi, emportée par la vague qui a déferlé sur Palu. Après avoir passé deux jours à chercher dans les morgues de fortune et les hôpitaux, il a retrouvé sa compagne en vie et en bonne santé. "J'étais si heureux, j'étais rempli par l'émotion, Dieu merci, j'ai pu la revoir", a-t-il témoigné auprès de l'AFP.
Urgent
NOUVEAU BILAN
Le bilan s'alourdit : l'agence de gestion des catastrophe annonce que l'on dénombre 1.234 morts.
AVANT/APRÈS
Les images satellite prises avant et après le tsunami qui a dévasté la ville de Palu :
NOUVEAUX SÉISMES
Dans la nuit de lundi à mardi, deux nouveaux séismes de magnitude 5,9 et 6 ont eu lieu au large de l'île de Sumba, à 1600 kilomètres au sud de l'île des Célèbes.
La première secousse a été enregistrée à 23h59 lundi, à 40 km de Sumba et à une profondeur de 10 km, où vivent 750 000 personnes.
La deuxième, la plus forte est arrivée 15 minutes plus tard dans le même secteur à 30 km de profondeur, précise l'AFP.
Urgent
NOUVEAUX SÉISMES
Deux nouveaux séismes ont été enregistrés de magnitude 5,9 et 6 près de l'île de Sumba, au sud de l’Indonésie.
Prelim M6.0 Earthquake Sumba region, Indonesia Oct-02 00:16 UTC, updates https://t.co/g2IpOAJFxn — USGS Big Quakes (@USGSBigQuakes) 2 octobre 2018
Urgent
ETUDIANTS DISPARUS
34 étudiants en théologie ont péri sous les décombres d'une église du nord de l'île des Célèbes, 52 sont portés disparus, rapporte l'AFP.
"34 corps ont été retrouvés par l'équipe de secouristes" a annoncé Mme Aulia Arriani, porte-parole de la Croix-Rouge locale. 86 étudiants en tout avaient été portés disparus, alors qu'ils participaient à une retraite religieuse dans le district de Sigi Biromaru.
ONU
L'ONU estime que 191.000 personnes ont besoin d'aide humanitaire.
Quelque 46.000 enfants et 14.000 personnes âgées, les populations les plus vulnérables qui résident souvent loin des centres urbains où le gouvernement concentre ses efforts, ont besoin d'aide, détaille le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (UNOCHA) dans son évaluation.
VU DU CIEL
De nouvelles images aériennes viennent témoigner de l'ampleur du chaos et de l'urgence. Trois jours après le séisme et le tsunami qui ont ravagé l'île des Célèbes, faisant au moins 832 morts, les équipes de sauveteurs peinent à atteindre les zones les plus reculées. Des centaines de victimes pourraient être encore piégées dans les décombres.
Urgent
BONNE NOUVELLE
Les trois Français portés disparus après le séisme et le tsunami ont été retrouvés sains et saufs, indique le Quai d'Orsay.
AIDE INTERNATIONALE
L'association Pompiers de l'Urgence Internationale, basée à Limoges (Haute-Vienne) a annoncé qu'une équipe de cinq pompiers spécialistes
des opérations de sauvetage partaient ce lundi pour les Célèbes. Elle s'envole avec du matériel de localisation de victimes (scanner de recherche, caméra, capteur sismique) ainsi qu'une station de potabilisation d'eau.
#Indonesie : l’ #ONG #Pompiers de l’Urgence Internationale @PUI_FRANCE engage demain au départ de #Limoges une équipe de sauveteurs avec 5 spécialistes de recherche de victimes équipés de scanners et de caméras thermiques #Indonesia #USAR @Insarag pic.twitter.com/iI2VgOn7gI — Pascal Coussy (@la_chataigne) 30 septembre 2018
SAUVETAGES
Trois jours après le drame, les opérations de sauvetages se poursuivent :
PRISON BREAK
Jusqu'à 1200 détenus sont parvenus à s'enfuir de trois différentes prisons surchargées de Palu et Donggala, a annoncé le gouvernement.
"Je suis sûr qu'ils se sont évadés parce qu'ils craignaient d'être touchés par le tremblement de terre. C'est évidemment une question de vie et de mort pour les prisonniers", a déclaré une responsable du ministère de la Justice, Sri Puguh Utami, à l'AFP.
SOLIDARITÉ
Le gouvernement indonésien a lancé lundi un appel à l'aide internationale à la suite du tremblement de terre suivi d'un tsunami qui a frappé l'île indonésienne des Célèbes, faisant au moins 832 morts.
Le président indonésien Joko Widodo "nous a autorisés à accepter l'aide internationale d'urgence pour répondre au désastre", a déclaré Tom Lembong, un responsable gouvernemental, alors que des dizaines d'agences humanitaires et d'organisations non gouvernementales se sont dites prêtes à apporter une assistance d'urgence après cette catastrophe majeure à laquelle doivent faire face les autorités de Jakarta.
QUAI D'ORSAY
D'après le Ministère des Affaires étrangères, sur place, "les communications sont toujours coupées. L’aéroport de Palu, endommagé lors du séisme, est fermé aux vols commerciaux jusqu’au 4 octobre prochain". Il est précisé que "tout projet de voyage dans cette région doit être reporté. Les voyageurs se trouvant actuellement dans cette zone doivent suivre les consignes données par les autorités locales".
L'ambassade de France en Indonésie indique sur son site que "des répliques sismiques continuent de se produire fréquemment. Il est recommandé aux personnes présentes sur la zone de s’éloigner des bâtiments endommagés".
IMAGES AMATEUR
Voici de nouvelles images amateur publiées ce dimanche matin qui, là encore, témoignent de la violence du tsunami.
ENTERREMENTS DE MASSE
Face aux risques sanitaires, les autorités indonésiennes ont prévu des enterrements de masse dès aujourd'hui. "Nous allons commencer les enterrements de masse pour éviter la propagation des maladies", a ainsi averti le porte-parole de l'agence de gestion des catastrophes.
PILLAGES
Dans les supermarchés aux vitres cassées, la population de Palu s'empresse de remplir des sacs de nourriture, avec l'accord des autorités. Car, avec l'aide qui tarde à venir, les représentants indonésiens ont annoncé que le pillage ne serait pas sanctionné, et les propriétaires des magasins remboursés.
"On a demandé (aux distributeurs) Alfamart et Indomaret de laisser les gens prendre des marchandises. Il faut qu'ils enregistrent tout et nous paierons, ce ne sera pas du pillage", a ainsi annoncé le ministre de l'Intérieur dans un communiqué.
REPORTAGE
Les dernières images en provenance de Palu témoignent d'une zone sinistrée, devenue le théâtre de pillages.
APPEL AUX DONS
Toutes les infos utiles si vous souhaitez donner aux associations d'aide aux sinistrés des Célèbes.
PÉNURIE
Deux jeunes habitants des îles Célèbes siphonnent les véhicules qu'ils croisent sur leur chemin, signe de la pénurie de carburant que subit la ville de Palu. Dans les stations services à proximité, la foule remplit des jerrycans, des bouteilles, et même des casseroles avec le précieux liquide.
"Il n'y a qu'une station service qui fonctionne, les gens sont désespérés" a ainsi expliqué un photographe local, interrogé par l'AFP.
[Popular] Berburu BBM dari Tangki Sepeda Motor Ringsek https://t.co/9jJvpjdAie pic.twitter.com/1U1mP4HFLw — METRO TV (@Metro_TV) 30 septembre 2018
SACRIFICE
Un jeune contrôleur aérien a voulu remplir sa mission jusqu'au bout. Une action héroïque qui lui aura coûté la vie.
71 ÉTRANGERS
L'agence de gestions des catastrophes indonésienne a indiqué que 71 étrangers se trouvaient à Palu au moment du tremblement de terre. Parmi eux, trois Français, "dont on ne connaît pas la situation", tout comme un Malaisien et un Sud-Coréen. Les autres ressortissants étrangers ont été retrouvés ou évacués. Parmi eux, un Allemand et un Belge.
DÉPLOIEMENT MILITAIRE
Le président indonésien, Joko Widodo, est arrivé sur place pour observer le déploiement militaire dans la zone dévastée par le séisme. S'adressant aux soldats, il leur a demandé : "d'être prêts à travailler jour et nuit pour
procéder aux évacuations" et aider la population, selon un communiqué de la
présidence.
PILLAGES
Dans la ville en ruine de Palu, les habitants doivent faire face à une pénurie de nourriture, d'eau et de carburant. Certains ont donc commencé à se servir dans les supermarchés et stations services. Un pillard se justifie, auprès d'un journaliste de l'AFP : "C'est une crise : il n'y a pas de nourriture, rien. A manger et de l'eau, c'est ce dont nous avons désespérément besoin".
Des avions chargés de matériel et de nourriture ont tout de même pu atterrir à l'aéroport de Palu, dont plusieurs pistes restent inutilisables.
Foto: Korban Gempa Ramai-ramai Ambil Barang Minimarket di Palu https://t.co/JNFwSFsFx8 via @detik_foto pic.twitter.com/haZzwo9JGp — detikcom (@detikcom) 30 septembre 2018
RECHERCHES
Des équipes de sauveteurs en combinaison orange continuent leurs recherches dans les décombres de l'hôtel Roa-Roa, à Palu. Une jeune femme a été retrouvée saine et sauve dans le bâtiment en ruine, selon le site indonésien Detik.com. Mais le propriétaire de l'établissement, qui pouvait héberger jusqu'à 150 clients, a déclaré qu'une soixantaine de personnes pouvaient encore être coincées sous les gravats.
Evakuasi di Hotel Roa-roa Dilakukan dengan Alat Manual https://t.co/xSDnPKOHHj pic.twitter.com/olmeDT65fT — METRO TV (@Metro_TV) 30 septembre 2018
SAUVETEURS
Au centre commercial de Palu, des agents utilisent une grue pour se rendre jusqu'au troisième étage. Les recherches continuent dans cette ville côtière pour trouver les dizaines, voire centaines, de victimes toujours piégées sous les décombres.
Urgent
3 FRANÇAIS DISPARUS
Selon les secours indonésiens, cités par l'agence Reuters, 3 Français sont portés disparus dans la région de Palu ainsi que'un Sud Coréen et un Malaisien.
Urgent
832 MORTS
Le bilan vient d'être revu considérablement à la hausse par les autorités qui donne désormais le chiffre de 832 morts.
SURVIVANTS
"Nous avons réussi à extraire une femme vivante de l'hôtel Roa-Roa la nuit dernière", a indiqué ce dimanche matin à l'AFP Muhammad Syaugi, chef des services de secours. "Et nous avons même entendu des gens qui criaient à l'aide".
DRONE
Voici la ville de Palu vue du ciel - 350.000 personnes vivent sur place.
NOUVELLES IMAGES
Voici les dernières images qui nous sont parvenues depuis Palu cette nuit.
CE QUE L'ON SAIT :
- Un puissant séisme suivi d'un tsunami a frappé vendredi l'île des Célèbes en Indonésie. D'une magnitude de 7,5, le séisme a été plus puisant que la série de tremblements de terre que l'Indonésie a connue en août et qui avait fait 500 morts.
- 1407 personnes ont perdu la vie dans cette catastrophe, selon un nouveau bilan établi mercredi - encore provisoire. Plus de 61.000 personnes ont été déplacées et 200 000 nécessitent une aide humanitaire d'urgence.
- 3 Français, portés disparus, ont été retrouvés sains et saufs, indique le Quai d'Orsay.
- La plupart des victimes ont été recensées jusqu'à présent à Palu, une agglomération de 350.000 habitants située sur la côte ouest des Célèbes.
- Alors que 66.000 logements ont été détruits, les hôpitaux locaux peinent à faire face à cette situation d'urgence.
BILAN
"On estime que 10.000 réfugiés sont disséminés sur 50 sites à Palu", a déclaré ce samedi soir le directeur du BNPB cité par le site d'informations Kompas. "Nous avons des difficultés à déployer de l'équipement lourd pour retrouver des victimes dans les décombres des bâtiments car de nombreuses routes conduisant à Palu sont endommagées."
Urgent
BILAN
Le bilan - encore provisoire - de l'agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB) atteint désormais 420 morts dans la seule ville de Palu, où des dizaines de personnes sont toujours prises au piège des décombres. Le précédent bilan faisait état de 384 morts, ainsi que 540 blessés et 29 disparus.
SANS NOUVELLE
Le porte-parole de l'agence de gestion des catastrophes n'est guère optimiste concernant le bilan. "Nous pensons que des dizaines ou des centaines (de victimes) n'ont pas encore été dégagées des décombres. Le principal centre commercial de Palu (...) s'est effondré". "L'hôtel Rua-Rua (...) s'est affaissé, il avait 80 chambres dont 76 étaient occupées", a-t-il souligné.
"La Croix-Rouge indonésienne est engagée dans une course contre la montre pour porter assistance aux survivants mais nous ne savons pas ce que nous allons trouver là-bas", a observé Jan Gelfand, un responsable de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) à Jakarta.
Il ajoute qu'au Nord de Palu, Donggala, semble coupée du monde. "Nous n'avons pas d'informations de Donggala", au nord de Palu, "et c'est très préoccupant", a-t-il souligné.
EN IMAGES
Le bilan provisoire est toujours de près de 400 morts
DERNIER BILAN
Au cours d'une conférence de presse, Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'agence de gestion des catastrophes, a indiqué que le bilan s'élevait à 384 morts et 540 blessés.
"Nous avons déployé des milliers de personnes, notamment de l'armée et de la police". Plus de 17.000 personnes ont été évacuées à ce stade, un chiffre qui devrait augmenter, selon l'agence.
AVANT / APRES
La ville de Palu a été submergée par un tsunami, ce vendredi. Voici un saisissant avant/après, pour mesurer l'étendue des dégâts.
SAPEURS POMPIERS
Le Groupe de secours catastrophe français (GSCF), une association humanitaire internationale de sapeurs-pompiers basée à Villeneuve-d'Ascq (Nord), va envoyer quatre personnes et une centaine de kg de matériel. Elle sera notamment équipée de matériel d'écoute pour repérer d'éventuelles victimes ensevelies. Le groupe doit rester une semaine, sur place.
COMMUNIQUE DU QUAI D'ORSAY
D'après le Ministère des Affaires étrangères, aucune victime française n'est pour le moment, à déplorer.
"Nos pensées vont aux proches et aux familles des victimes à qui nous exprimons toutes nos condoléances et notre solidarité dans cette tragique épreuve", indique le Quai d'Orsay qui précise que "la France se tient à la disposition des autorités indonésiennes pour répondre aux éventuels besoins d'assistance qu'elles pourraient formuler".
"Le centre de crise et de soutien du ministère de l'Europe et des affaires étrangères et notre ambassade en Indonésie suivent en temps réel l'évolution de la situation, en relation avec les autorités indonésiennes", précise le Ministère.
EXPLICATIONS
Selon les autorités, la vague du tsunami ne faisait qu'un 1,50m de haut en moyenne, cela a pourtant suffit à tout emporter sur son passage. Comment expliquer la force meurtrière de l'eau.
EXPLICATIONS
L’Indonésie est régulièrement victime de séismes, qui provoquent parfois des tsunamis. Comment s’explique ces catastrophes ? Éléments de réponse.
DÉGÂTS
La chaîne de télévision indonésienne Metro Tv News a diffusé des images aériennes des dégâts causés par le séisme sur la ville côtière de Palu, en Indonésie.
Kondisi Terkini Palu dari Udara https://t.co/nEHu76hOyZ pic.twitter.com/6LmfmYbDP5 — METRO TV (@Metro_TV) 29 septembre 2018
Selon le porte-parole de l'agence de gestion des catastrophes, Sutopo Purwo Nugroho, l'essentiel des 384 victimes ont été recencées à Palu, ville de quelque 350.000 habitants sur la côte ouest des Célèbes. Ce dernier réclame "du personnel, des volontaires et des engins spécialisés" dans les plus brefs délais.
Ce séisme de 7,5 est d'une magnitude plus importante que la série de tremblements de terre qui ont fait plus de 500 morts et environ 1.500 blessés en août dernier sur l'île indonésienne de Lombok.
VIDÉO
Comment s'est déclenché le tsunami qui a ravagé les Célèbes : les explications de Louis Bodin
LES FAITS
Un puissant séisme suivi d'un tsunami a frappé vendredi l'île des Célèbes en Indonésie. Au moins 384 personnes ont perdu la vie dans cette catastrophe, selon un bilan provisoire. Les hôpitaux locaux peinent à faire face à cette situation d'urgence.
L'agence de prévention des catastrophes (BNPB) est par ailleurs sans nouvelles de Donggala, la ville la plus proche de l'épicentre du séisme, situé à 27 km de Palu. Plus de 600.000 personnes vivent dans les deux villes.
Le bilan du violent séisme et du tsunami qui ont frappé l'archipel des Célèbes vendredi est désormais de près de 2000 morts. Mais il risque encore de s'alourdir dans les prochaines heures. Les autorités ont indiqué dimanche craindre que jusqu'à 5.000 personnes soient disparues, prisonnières des décombres. Il n'y a quasiment plus d'espoir de retrouver des survivants à présent et les efforts se concentrent désormais sur la récupération des corps et leur comptage. L'agence de gestion des catastrophes a indiqué que les recherches se poursuivraient jusqu'au 11 octobre, date à laquelle les disparus seront considérés comme présumés morts.
L'aide humanitaire se déploie. Quelque 200.000 personnes ont un besoin urgent d'aide humanitaire dans la région. La nourriture et l'eau potable manquent et de nombreuses victimes qui ont tout perdu dépendent de l'aide pour survivre.
L'aide humanitaire commence à être déployée plus largement alors que des ONG et l'armée parviennent petit à petit à surmonter les obstacles logistiques.
L'étendue des dégâts toujours difficile à établir. Mais dans les zones les plus reculées, l'étendue des dégâts reste inconnue et les premiers hélicoptères parviennent tout juste à amener des vivres et du matériel. La Croix-Rouge a estimé lundi avoir soigné plus de 1.800 personnes dans ses cliniques et apporté des premiers secours à un nombre équivalent de victimes.
Des quartiers "aspirés" dans le sol. A Palu, ville la plus touchée (350 000 habitants) certains quartiers se sont enfoncés dans la terre comme aspirés, quand les secousses telluriques ont transformé le sol en sables mouvants, un processus connu sous le nom de liquéfaction.
Sarjono, un habitant de Balaroa est d'accord pour abandonner la zone où de nombreux corps de victimes devraient restés ensevelis "mais seulement si on nous reloge. Sinon où va-t-on vivre?", demande-t-il.
Vagues à 800km/h
Plusieurs milliers d'habitations, ainsi que des hôpitaux, des centres commerciaux et des hôtels se sont effondrés et un pont a été emporté, a-t-il ajouté. La principale autoroute menant à Palu a été coupée par un glissement de terrain.
"Le tsunami n'est pas venu tout seul, il a entraîné des voitures, des troncs d'arbres, des maisons", a expliqué le porte-parole du BNPB, ajoutant qu'en pleine mer, les vagues du tsunami avaient pu atteindre une vitesse de 800 km/h.
Polémique sur la levée de l'alerte tsunami
L'institut météorologique et de géophysique indonésien a lancé une alerte au tsunami et l'a levée après 34 minutes plus tard. Beaucoup le lui reprochent, mais les autorités assurent que les vagues ont déferlé avant la levée de l'alerte. Ce séisme de 7,5 est d'une magnitude plus importante que la série de tremblements de terre qui ont fait plus de 500 morts et environ 1.500 blessés en août sur l'île de Lombok, voisine de Bali.