EN DIRECT - Boeing abattu par l'Iran : Téhéran confirme que deux missiles ont été tirés

Publié le 21 janvier 2020 à 8h30, mis à jour le 21 janvier 2020 à 8h41

Source : JT 20h Semaine

CRASH - Alors que les tensions sont toujours vives entre les Etats-Unis et l'Iran, Téhéran fait face à un regain de colère après avoir avoué avoir abattu "par erreur" un Boeing 737 d'une compagnie ukrainienne. Mardi, le régime a confirmé avoir tiré deux missiles. Suivez les dernières infos.

Ce live est à présent terminé. 

L'IRAN RECONNAÎT LE TIR DE DEUX MISSILES


Deux missiles ont été tirés en direction du Boeing 737 d'Ukraine International Airlines abattu le 8 janvier par les forces armées iraniennes, selon un rapport d'enquête préliminaire de l'Organisation de l'aviation civile iranienne (CAO).


"Les enquêteurs [...] ont accédé aux informations de [l'état-major] et ont découvert que deux missiles [...] M1-TOR avaient été tirés en direction de l'avion depuis le nord", indique ce rapport publié dans la nuit de lundi à mardi sur le site internet de la CAO.


"L'effet de ces [tirs de] missiles sur l'accident et l'analyse de cette action sont en cours d'investigation", ajoute le document, confirmant ainsi une information du New York Times qui avait dit avoir authentifié une vidéo montrant que deux missiles avaient été tirés en direction de l'appareil.

IRAN/ETATS-UNIS

Dans un tweet, le président américain a répondu à l'ayatollah Khamenei, l'appelant notamment à surveiller son langage après son sermon, quelques heures plus tôt, dans lequel il mettait l'assistance en garde contre "les clowns américains" qui mentent, d'après lui, de la façon "la plus vicieuse qui soi".


Trump, jamais le dernier dans la véhémence, a incité "le soi-disant 'Guide suprême' d'Iran, qui n'est plus très suprême ces derniers temps", "à faire très attention à ses mots". "Leur économie s'effondre et leur peuple souffre", a-t-il ajouté, en référence aux difficultés traversées par le pays du fait du blocus imposé par les Etats-Unis et qui génère une lourde contestation sociale localement.

CRASH : ANNULATION DE VOLS 


Les compagnies aériennes Lufthansa et Austrian annulent "par précaution" leurs vols vers Téhéran jusqu'au 28 mars 2020 compris "en raison de la situation sécuritaire toujours incertaine autour de l'aéroport de Téhéran et pour l'espace aérien iranien"

Les vols du groupe continueront également de ne pas survoler l'Iran, a précisé Lufthansa, alors que l'Agence européenne de la sécurité aérienne a recommandé le 11 janvier aux compagnies aériennes européennes d'éviter l'espace aérien du pays "jusqu'à nouvel ordre".

CRASH : AIDE AUX VICTIMES


Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé une aide financière d'urgence pour les Canadiens qui ont perdu des proches dans la catastrophe aérienne du Boeing ukrainien abattu par l'Iran "par erreur" le 8 janvier.

Les familles des 57 citoyens canadiens et des 29 résidents permanents qui ont perdu la vie dans le drame qui a fait 176 victimes, recevront une aide gouvernementale immédiate de 25.000 dollars canadiens, soit 17.000 euros. "Je veux être clair. Nous nous attendons à ce que l'Iran compense ces familles", a déclaré M. Trudeau lors d'une conférence de presse. "Je les ai rencontrées. Elles ne peuvent pas attendre des semaines. Elles ont immédiatement besoin d'aide". Une aide qui "servira à dédommager ces familles pour leurs déplacements et les arrangements funéraires nécessaires", a-t-il précisé. 

CRASH : BOITES NOIRES


L'Iran est prêt à transférer à Kiev les boîtes noires de l'avion de ligne ukrainien abattu le 8 janvier à son décollage de Téhéran, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie ukrainienne.

"L'équipe conjointe d'enquêteurs composé des Iraniens, des Canadiens et des Ukrainiens va obtenir l'accès des boîtes noires sur place. Après cela, la partie iranienne est prête à les transférer séparément à l'Ukraine", a indiqué Vadym Prystaïko devant les députés. Selon Kiev, les experts envoyés à Téhéran au lendemain de la catastrophe ont déjà obtenu l'accès physique à ces enregistreurs de vol mais pas à leur contenu.

IRAN


Lors de la grande prière hebdomadaire musulmane à la mosquée Mosalla de Téhéran, qu'il a dirigée pour la première fois depuis 2012, le guide suprême Ali Khamenei a laissé entendre que les manifestations antipouvoir survenues après une catastrophe aérienne n'étaient pas représentatives de l'ensemble du peuple.

Depuis que l'Iran a reconnu samedi son "erreur" dans le crash, des rassemblements ont eu lieu chaque jour pour protester contre le pouvoir. Cette catastrophe est un "accident amer" qui "a brûlé notre coeur", a déclaré Ali Khamenei. "Mais certains ont essayé de (l'utiliser) de façon à (faire) oublier le grand martyre et sacrifice" de Soleimani.

Son sermon a été coupé à de nombreuses reprises par les slogans "Mort à l'Amérique" et "Mort à Israël", scandés par la foule qui débordait largement de la mosquée sur l'esplanade alentour, selon des images de la télévision d'Etat.

IRAN


Pour la première fois depuis 2012, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, doit présider vendredi à Téhéran la grande prière hebdomadaire musulmane, dans un contexte de fortes tensions avec les Etats-Unis.

Alors que le président iranien Hassan Rohani défend tant bien que mal sa politique d'ouverture internationale, l'ayatollah Khamenei répète quant à lui régulièrement que les Occidentaux ne sont pas dignes de confiance, et a interdit tout dialogue avec l'administration du président américain Donald Trump.

IRAN/USA


Téhéran avait attaqué des bases militaires en riposte à l'assassinat du général Soleimani

HASSAN ROHANI


"Le gouvernement travaille quotidiennement à empêcher un affrontement militaire ou la guerre", a affirmé jeudi 16 janvier le président iranien dans un discours à la banque centrale du pays en crise avec les Etats-Unis.

IRAK


Les Etats-Unis ont repris mercredi leurs opérations militaires communes avec l'Irak, interrompues après la mort du général iranien Qassem Soleimani

HASSAN ROHANI


Au cours de cette allocution, le président iranien a par ailleurs appelé à un changement majeur en politique, notamment à l'occasion des prochaines élections législatives du 21 février. Faisant référence à une série d'événements "tragiques", Hassan Rohani a déclaré que cela devait aboutir "à une grande décision" au sein du système politique iranien. "Et cette décision majeure est la réconciliation nationale." 


Les élections législatives "doivent [en] être la première étape". Pour ce scrutin, "le peuple veut de la diversité", a-t-il dit d'un ton déterminé, appelant les autorités chargées de la validation des candidats à ne pas disqualifier à tout-va. "Le peuple est notre maître [...] et nous sommes ses serviteurs. Le serviteur doit s'adresser au maître avec modestie, précision et honnêteté".

HASSAN ROHANI


Le président iranien a invité les forces armées à présenter des "excuses" après l'erreur qui a entraîné le crash du Boeing, au cours d'une allocution télévisée. "J'exhorte les forces armées et [leur] état-major à expliquer aux gens [...] ce qui s'est passé depuis l'accident jusqu'au moment où [la vérité] a été annoncée [...] pour qu'ils comprennent [que ceux-ci] ne voulaient rien cacher", a-t-il ajouté. "S'il y a eu un délai [dans la transmission de l'information], qu'ils présentent des excuses", a déclaré M. Rohani.

VIDÉO


Sur les images dévoilées par le New York Times, on voit distinctement les deux missiles partir et les impacts se succéder

DEUX MISSILES


A en croire une vidéo authentifiée par le New York Times, l'avion n'aurait pas été frappé par un tir de missile mais par deux. 

L'article et la vidéo (en anglais) sont à retrouver ici. 

MANIFESTATIONS

Dans les manifestations anti-régime qui ont lieu à Téhéran, beaucoup d'Iraniennes sont au premier plan. Cette photo de l'AFP a été prise non loin de l'université Amir Kabir, dans la nuit du 13 au 14 janvier. 

EUROPE


Les Européens ont engagé mardi une partie diplomatique difficile, soutenue par Washington, pour contraindre l'Iran à revenir au respect de ses engagements nucléaires sans déclencher de nouvelles sanctions qui tueraient l'accord de Vienne de 2015.

ISRAEL SUR LE NUCLÉAIRE IRANIEN


Selon des propos de responsables israéliens, l'Iran aura enrichi suffisamment d'uranium en 2020 pour confectionner une arme nucléaire, sans pour autant avoir l'intention d'en fabriquer une dans l'immédiat.


"Nous savons exactement ce qui se passe dans le programme nucléaire iranien. L'Iran pense être en mesure de parvenir à l'arme nucléaire. Je le dis à nouveau : Israël ne permettra pas à l'Iran de parvenir à la bombe", a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un communiqué mardi soir. Son futur opposant aux élections parlementaires, Benny Gantz, a affirmé pour sa part que "l'Iran est à deux ou trois ans d'avoir des capacités nucléaires".


Ils estiment que l'Iran enrichit à un taux de 4% entre 100 et 180 kilos d'uranium par mois. Ce qui permettrait à Téhéran d'avoir près de 25 kg d'uranium hautement enrichi - seuil requis pour confectionner une bombe nucléaire - en sa possession d'ici la fin de l'année.

CRASH DU BOEING : TRUDEAU DEMANDE A PARLER A L'IRAN

Lors d'un entretien téléphonique, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a demandé au président ukrainien Volodymyr Zelensky de l'aider à établir un dialogue avec les autorités iraniennes - avec qui Ottawa a rompu ses relations en 2012 - pour pouvoir identifier les corps des victimes canadiennes.

TIRS DE ROQUETTES EN IRAK

L'armée irakienne a annoncé que des roquettes ont touché une base de Taji, au nord de Bagdad. Elle abritait des troupes américaines, probablement la cible de Téhéran. Deux Irakiens ont été blessés dans l'attaque, ont ajouté des sources médicale et policière à l'AFP.

APPEL À LA "RÉVOLTE IRAKIENNE"

En Irak, le leader chiite, pro-Iran, Moqtada Sadr a appelé à une nouvelle manifestation pour protester contre la présence américaine en Irak. "Le ciel de l'Irak et sa souveraineté sont violés par les forces envahissantes", s'est-il indigné, appelant à une "révolte irakienne" et à une "manifestation pacifique d'un million de personnes contre la présence américaine et ses violations".

MISE EN GARDE

L'Iran a mis en garde mardi Berlin, Londres et Paris, contre "les conséquences" de leur décision de déclencher le processus de règlement des différends prévu par l'accord international sur le nucléaire iranien de 2015.

"Bien sûr, si les Européens [...] cherchent à abuser [de ce processus], ils doivent également être prêts à en accepter les conséquences, qui leur ont déjà été notifiées", déclare le ministère des Affaires étrangères iranien dans un communiqué.

EUROPE


Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, chargé de superviser le mécanisme de réglement des différends prévu dans l'accord nucléaire conclu avec l'Iran, a appelé mercredi tous les signataires, dont Téhéran, à le préserver.


"La préservation du JCPOA (acronyme du texte signé en 2015) est aujourd'hui plus importante que jamais", a-t-il affirmé dans un communiqué. "Le mécanisme de règlement des différends (déclenché par les Européens, ndlr) exige des efforts intensifs et de bonne foi de la part de tous. En tant que coordonnateur, j'attends de tous les participants au JCPOA qu'ils abordent ce processus dans cet esprit", a-t-il ajouté.

Urgent

NUCLÉAIRE


Boris Johnson est prêt à remplacer l'accord par un autre négocié par Donald Trump.

ARRESTATIONS DANS L’ENQUÊTE DU CRASH DU BOEING


L'Iran a procédé à des arrestations dans l'affaire de la catastrophe du Boeing ukrainien, abattu par erreur par un missile iranien près de Téhéran, tuant les 176 passagers à bord, a annoncé mardi le porte-parole de la justice Gholamhossein Esmaili.


"Une vaste enquête a été menée et des gens ont été arrêtés", a déclaré M. Esmaili, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse télévisée. Il n'a pas donné le nombre de personnes arrêtées.

NUCLÉAIRE


Les trois pays européens cosignataires de l'accord sur le nucléaire iranien (France, Grande-Bretagne et Allemagne) ont déclenché le mécanisme de règlement des différends prévu dans le texte afin de contraindre Téhéran à revenir au respect de ses engagements, ont annoncé leurs chefs de la diplomatie dans un communiqué commun.


"Ce faisant, nos trois pays ne rejoignent pas la campagne visant à exercer une pression maximale contre l'Iran", ont-il ajouté laissant entendre qu'ils ne voulaient pas se joindre à la politique de sanctions des Etats-Unis.

CRASH DU BOEING : "LES RESPONSABLES SERONT PUNIS"


Le président iranien Hassan Rohani a assuré que tous les responsables de la catastrophe aérienne du Boeing ukrainien, abattu par erreur par un missile, seraient "punis".


"Pour notre peuple, il est très important dans cet accident que quiconque a été fautif ou négligent à tout niveau" soit poursuivi en justice, a-t-il dit dans un discours télévisé. "Tous ceux qui devraient être punis seront punis".

CRASH


Après le crash d'un Boeing ukrainien abattu par l'Iran, les pays dont des ressortissants sont morts dans le drame se réuniront jeudi à Londres à l'initiative du Canada. Outre ce dernier, seront présents le Royaume-Uni, l'Ukraine, la Suède et l'Afghanistan. Ces pays se sont déjà parlé à deux reprises par téléphone, notamment pour réfléchir à d'éventuelles compensations financières. 


Les ministres des Affaires étrangères des cinq pays composant le groupe tenteront de maintenir la pression sur l'Iran pour obtenir un accès consulaire, organiser le rapatriement des dépouilles et demander une enquête transparente, a précisé un porte-parole du ministère canadien.

CRASH


Les passagers tués dans l'accident du Boeing ukrainien abattu par erreur par l'Iran mercredi, dont 57 Canadiens, seraient toujours en vie sans la récente escalade des tensions dans la région, a déploré lundi le Premier ministre canadien Justin Trudeau.


 "Je crois que s'il n'y avait pas eu de tensions et une escalade récemment ans la région, ces Canadiens seraient en ce moment chez eux avec leurs familles", a-t-il dit dans un entretien à la chaîne Global. 


La communauté internationale a été "très, très claire sur la nécessité d'voir un Iran dénucléarisé" sur le plan militaire mais aussi de "gérer les tensions dans la région qui sont également provoquées par les actions des Etats-Unis", a-t-il ajouté.

ECLAIRAGE

ROYAUME-UNI

Après la convocation de son ambassadeur à Londres, Téhéran met en garde le Royaume-Uni contre "toute nouvelle ingérence".

AMBASSADEUR ARRÊTÉ


Le ministère britannique des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur d'Iran lundi pour exprimer ses "vives objections" à la brève arrestation de l'ambassadeur britannique à Téhéran, a indiqué le porte-parole officiel du Premier ministre.


"Il s'agit d'une violation inacceptable de la Convention de Vienne", a dit le porte-parole, ajoutant que le Royaume-Uni demanderait à l'ambassadeur Hamid Baeidinejad des assurances sur le fait que cela ne se reproduirait plus.

IRAN


Des grenades de gaz lacrymogène ont été tirées dimanche soir pour disperser des manifestations antigouvernementales en Iran et au moins une personne a été blessée, selon des vidéos qui circulent lundi sur les réseaux sociaux.


Plusieurs vidéos, dont certaines partagées par le Centre pour les droits humains en Iran - une ONG basée à New York - semblent montrer des manifestants en train de crier et de se disperser tandis que des grenades lacrymogènes sont tirées au milieu d'une foule compacte sur la rue Azadi qui mène à la place.


L'AFP n'a pu vérifier de manière indépendante l'heure et la localisation exactes de ces vidéos, souvent partagées via Telegram ou d'autres services de messagerie. Cependant, l'AFP n'a retrouvé aucune trace de ces vidéos sur internet avant leur publication ces derniers jours.

RETENUE


Le chef de la police de Téhéran a déclaré ce lundi avoir reçu des consignes de "retenue" face aux manifestations de colère contre les autorités observées depuis samedi soir après que l'Iran a reconnu avoir abattu par erreur un avion civil ukrainien.


"La police a traité les personnes qui se sont rassemblées avec patience et tolérance. La police n'a pas du tout tiré sur les rassemblements parce que la retenue était à l'ordre du jour des policiers de la capitale", a déclaré le général Hossein Rahimi dans des propos publiés par la télévision d'Etat.

IRAN


Téhéran a nié ce lundi avoir tenté "d'étouffer l'affaire", en référence à la responsabilité de l'Iran dans le drame de l'avion de ligne ukrainien abattu par erreur mercredi dernier près de la capitale iranienne.


"En ces jours de tristesse, des critiques ont été adressées aux responsables et aux autorités du pays. Certains responsables ont même été accusés de mensonge et de tentative d'étouffer l'affaire, alors que vraiment, honnêtement, cela n'a pas été le cas", a affirmé le porte-parole du gouvernement, Ali Rabii, pour justifier les atermoiements des autorités iraniennes au sujet de cette affaire.

CANADA


"Nous ne nous arrêterons pas tant que justice ne sera pas faite" pour les familles des victimes canadiennes du crash en Iran, a promis dimanche le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, très ému, lors d'une cérémonie d'hommage à Edmonton (ouest).


"Tout le pays est à vos côtés, ce soir, demain et pour les années à venir", a-t-il déclaré devant quelque 1.700 personnes réunies dans un gymnase de l'université d'Edmonton, dans l'ouest du pays. Plus de la moitié des 57 victimes de l'accident vivaient en Alberta, dont 13 dans la seule ville d'Edmonton, selon les médias canadiens.


"Tous les Canadiens ont eu le coeur brisé", tous ont été "choqués et scandalisés", a-t-il réaffirmé dimanche.

ETATS-UNIS 


Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo s'est dit "indigné" par de nouveaux tirs de roquettes contre une base aérienne irakienne abritant des soldats américains. "Indigné par les informations sur une nouvelle attaque à la roquette contre une base aérienne irakienne", a tweeté le secrétaire d'Etat. "Ces violations répétées de la souveraineté de l'Irak par des groupes opposés au gouvernement irakien doivent cesser", a-t-il ajouté. 


À noter que, pour l'heure, l'origine des tirs n'a pas été précisée.

USA 


Par la voix de Mike Pompeo, les Etats-Unis condamnent la nouvelle attaque contre une base en Irak.

ACCORD SUR LE NUCLÉAIRE


"Notre message est clair : nous restons attachés à l’accord sur le nucléaire iranien et appelons l'Iran à s'abstenir de toute nouvelle action violente ou de prolifération", écrit Emmanuel Macron, sur Twitter. 

Urgent

ACCORD SUR LE NUCLÉAIRE


La France, le Royaume-Uni et l'Allemagne appellent conjointement l'Iran à revenir "au plein respect" de ses obligations au titre de l'accord sur le nucléaire iranien, que Téhéran a commencé à détricoter. "Aujourd'hui, notre message est clair : nous restons attachés" à l'accord "et à sa préservation ; nous exhortons l'Iran à annuler toutes les mesures incompatibles avec l'accord ; nous appelons l'Iran à s'abstenir de toute nouvelle action violente ou de prolifération ; et nous restons prêts à engager le dialogue avec l'Iran sur cette base afin de préserver la stabilité de la région", indiquent Paris, Londres et Berlin. 

IRAN 


Le chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du pouvoir iranien, a déclaré dimanche au Parlement que l'objectif des frappes de mercredi dernier contre des cibles américaines en Irak n'était pas de "tuer des soldats ennemis". "Nous voulions (montrer) que nous pouvons frapper n'importe quel point choisi par nous", a déclaré le général de division Hossein Salami, selon une vidéo diffusée par la télévision d'Etat.

Urgent

IRAK 


L'AFP, qui cite des sources militaires irakiennes, rapporte qu'au moins quatre roquettes se sont abattues ce dimanche sur une la base au nord de Bagdad, abritant des soldats américains. Toujours selon l'armée irakienne, quatre soldats irakiens ont été blessés. 


À noter que la quasi-totalité des troupes américaines ont déjà quitté cette base située à Balad, depuis le regain de tensions entre les Etats-Unis et l'Iran.

ÉTATS-UNIS


Le président américain Donald Trump est toujours prêt à discuter avec l'Iran "sans condition préalable", a déclaré dimanche le ministre américain de la Défense Mark Esper, dans un contexte très tendu entre les deux pays.


Les États-Unis sont prêts à évoquer avec la République islamique "une nouvelle voie, une série de mesures qui feraient de l'Iran un pays plus normal", a expliqué le chef du Pentagone sur la chaîne CBS, quelques heures après une mise en garde de Donald Trump contre "un autre massacre de manifestants pacifiques" par les autorités iraniennes.

ÉTATS-UNIS


Dans un tweet, Donald Trump a mis en garde les dirigeants iraniens. "NE TUEZ PAS VOS MANIFESTANTS", a-t-il écrit. "Des milliers ont déjà été tués ou emprisonnés par vous, et le monde regarde. Plus important encore, les États-Unis regardent. Rallumez votre Internet et laissez les journalistes se déplacer librement ! Arrêtez de tuer votre grand peuple iranien !"

IRAN


En réaction aux tensions avec Londres, entre 100 et 200 personnes ont manifesté dimanche après-midi devant l'ambassade de Grande-Bretagne dans la capitale iranienne, brûlant un drapeau britannique.

IRAN


Le chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique d'Iran, Hossein Salami, a témoigné dimanche devant le Parlement à huis clos et reconnu, comme l'ont fait les forces armées, que l'avion avait été abattu mercredi "par erreur" à l'aide d'un missile.

IRAN


Le vice-ministre des Affaires étrangères iranien Abbas Araghchi a confirmé dimanche que son pays avait brièvement arrêté l'ambassadeur britannique, Rob Macaire, en tant qu'étranger suspecté d'avoir participé "à un rassemblement illégal", ajoutant l'avoir relâché peu après avoir eu confirmation de son identité. "Il n'a pas été détenu, mais arrêté en tant qu'étranger non identifié dans un rassemblement illégal", a indiqué Abbas Araghchi, précisant que Macaire avait été relâché au bout d'un quart d'heure.

EN VIDEO


Voici le résumé en images des dernières heures en Iran. La colère de la rue et la mise en garde de Trump.

Iran : la colère de la rue après le crash du BoeingSource : TF1 Info

AMBASSADEUR BRITANNIQUE ARRÊTÉ


L'ambassadeur de Grande-Bretagne en Iran, Rob Macaire, dont Londres a dénoncé samedi l'interpellation à Téhéran, a nié dimanche avoir pris part à la moindre manifestation contre les autorités comme l'ont rapporté certains médias iraniens.


"Je peux confirmer que je n'ai pris part à aucune manifestation", écrit Macaire sur son compte Twitter. "Je suis allé à un événement annoncé comme une veillée pour les victimes de la tragédie (du vol) PS752" d'Ukraine International Airlines, abattu mercredi près de Téhéran par un missile iranien. "J'ai quitté les lieux après cinq minutes quand certains ont commencé à lancer des slogans" contre les autorités.

QATAR


L'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, effectue dimanche une visite à Téhéran alors que la région est sous tension depuis la mort le 3 janvier d'un puissant général iranien dans une frappe américaine à Bagdad. Le Qatar est un allié des États-Unis et abrite la plus grande base militaire américaine dans la région, mais il entretient aussi des liens étroits avec l'Iran, avec qui il partage le plus grand gisement de gaz au monde.

QUAI D'ORSAY


Le ministre des Affaires étrangères a réagi ce dimanche à l'arrestation de l'ambassadeur britannique la veille en Iran. "La France exprime sa pleine solidarité avec le Royaume-Uni", a indiqué le Quai d'Orsay dans un communiqué. "Nous attendons des autorités iraniennes qu'elles respectent toutes leurs obligations prévues par le droit international." 

L'AMBASSADEUR BRITANNIQUE ARRÊTÉ


Rob Macaire, l'ambassadeur britannique en Iran, a été interpellé brièvement samedi soir. Les autorités iraniennes l'accuseraient d'avoir pris part à un rassemblement hostile au régime. Cette arrestation a provoqué la colère de Londres.  "L'arrestation de notre ambassadeur à Téhéran sans fondement ou explication  est une violation flagrante de la législation internationale", a déclaré le ministre des Affaires Etrangères britannique. Rob Macaire a nié avoir pris art à une manifestation mais indiqué qu'il se trouvait à un hommage aux victimes du crash. 

COLÈRE DANS LES RUES DE TÉHÉRAN 


Le rassemblement d'étudiants dans la soirée s'est transformé en  manifestation de colère, les participants scandant des slogans "antirégime",  selon la télévision d'Etat. La foule a dénoncé "les menteurs" et réclamé des poursuites contre les  responsables du drame et ceux qui, selon elle, ont tenté de le couvrir, ont  constaté des journalistes de l'AFP.

Iran : après le crash, manifestations d'étudiants dans les rue de TéhéranSource : TF1 Info

DONALD TRUMP MET EN GARDE CONTRE UN "NOUVEAU MASSACRE"



Dans un tweet envoyé dans les 2 langues - en farsi et en anglais - le président américains a  mis en garde le régime  de Téhéran contre "un autre massacre de manifestants pacifiques", en référence  au mouvement de contestation en Iran de novembre, après un rassemblement dans  la soirée d'étudiants à la mémoire des victimes du Boeing ukrainien.

 

ENTRETIEN UKRAINE/IRAN 


L'Ukraine déclare avoir reçu les excuses du président iranien Hassan Rohani pour le crash de son avion de ligne abattu par erreur mercredi près de Téhéran avec 176 personnes à bord, et la promesse de punir les coupables.


Le président iranien a appelé son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour lui "présenter ses excuses" et lui promettre de "traduire en justice" les responsables de la catastrophe, selon la présidence ukrainienne.


"Nous nous sommes mis d'accord sur le fait que personne ne se tirera d'affaire. Tous les coupables seront punis", a ensuite déclaré M. Zelensky dans une adresse vidéo à la nation publiée sur Facebook. "Nous nous sommes mis d'accord sur une pleine coopération juridique (...) en matière de compensations", a-t-il assuré. 

KIMIA ALIZADEH, CHAMPIONNE OLYMPIQUE IRANIENNE DE TAEKWONDO FAIT DÉFECTION 


Elle est la seule championne olympique d'Iran mais ce samedi, elle a annoncé avoir "définitivement quitté" son pays. A bout, elle dénonce l'"hypocrisie" d'un système qui, selon elle, utilise ses sportives à des fins politiques et ne fait que les "humilier".


"Je commence par bonjour, au-revoir, ou condoléances ?", a écrit la championne sur son compte Instagram. La sportive déroule une charge au vitriol contre les autorités de la République islamique. "Je fais partie des millions de femmes opprimées en Iran avec qui ils jouent depuis des années", dit-elle.

TRUDEAU EST FURIEUX 


Selon l'AFP, Justin Trudeau s'est entretenu avec Hassan Rohani, au téléphone, ce samedi matin. "Je lui ai dit que les aveux de l'Iran (...) étaient un pas important en vue d'apporter des réponses aux familles, mais j'ai souligné que d'autres mesures doivent être prises", a expliqué M. Trudeau. 


"Il faut faire toute la lumière sur les raisons qui ont provoqué une tragédie aussi horrible", a-t-il martelé, exigeant que le Canada soit étroitement associé à l'enquête. "Ce que l'Iran a reconnu est très grave, abattre un avion de ligne commercial est horrible, l'Iran doit en assumer l'entière responsabilité", a ajouté Justin Trudeau. Il s'est dit "scandalisé et furieux" et a estimé que "cela n'aurait jamais dû arriver, même dans une période de tension accrue".

USA 


Le président américain Donald Trump assure au peuple iranien qu'il se tient "à ses côtés" et que les Etats-Unis suivaient "de près" les manifestations qui ont éclaté après que Téhéran a admis avoir abattu "par erreur" le Boeing ukrainien.


"Au brave peuple iranien, qui souffre depuis longtemps: je suis à vos côtés depuis le début de ma présidence, et mon administration continuera à être à vos côtés", a tweeté Donald Trump. "Nous suivons de près vos manifestations, et votre courage nous inspire", a-t-il ajouté. Et d'avertir Téhéran : "il ne peut pas y avoir un autre massacre de manifestants pacifiques"

ARRESTATION 


Ce soir, le gouvernement britannique, par un communiqué du "Foreign Office", annonce que l'ambassadeur du Royaume-Uni, Rob Macaire en Iran a été arrêté puis relâché par les autorités iraniennes, ce samedi 11 Janvier.  


Dominic Raab, ministre des affaires étrangères a indiqué : "L'arrestation de notre ambassadeur à Téhéran sans motif ni explication est une violation flagrante du droit international. Le gouvernement iranien est à la croisée des chemins. Il peut poursuivre sa marche vers le statut de paria avec tout l'isolement politique et économique que cela implique, ou prendre des mesures pour apaiser les tensions et s'engager sur une voie diplomatique".

MISE EN GARDE


L'Agence européenne de la sécurité aérienne a recommandé ce samedi aux compagnies aériennes européennes d'éviter de survoler l'Iran "jusqu'à nouvel ordre". "En se fondant sur toutes les informations disponibles, la recommandation dans les conditions de sécurité actuelles est que le survol de l'Iran a toute altitude devrait être évité jusqu'à nouvel ordre, par mesure de précaution", a déclaré l'agence européenne dans un communiqué.  

ENQUÊTE 


Justin Trudeau a annoncé qu'une équipe d'enquêteurs canadiens était attendue à Téhéran d'ici quelques heures pour "établir une présence sur le terrain pour soutenir les familles canadiennes".

SANCTIONS


La présidence ukrainienne a fait savoir ce samedi que le président iranien Hassan Rohani a promis à son homologue Volodymyr Zelensky de "traduire en justice" les coupables de la catastrophe du Boeing abattu par un missile iranien. 

ALLEMAGNE


Les aveux iraniens sont un "pas important", a indiqué la chancelière allemande Angela Merkel. Une enquête exhaustive s'impose, a-t-elle déclaré.

ROYAUME-UNI


Le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié samedi de "premier pas important" l'aveu de l'Iran. "Nous avons maintenant besoin d'une enquête internationale complète, transparente et indépendante et le rapatriement de ceux qui sont morts", a ajouté le dirigeant conservateur dans un communiqué, précisant que le Royaume-Uni allait collaborer avec ses partenaires internationaux à cette fin. 

VIDEO 


Que penser de ces aveux de l'Iran ? Notre récap en vidéo.

Boeing ukrainien abattu : les aveux de l'IranSource : TF1 Info

ENQUÊTE

L'Iran a invité Boeing, le constructeur américain de l'avion, à participer à l'enquête, ainsi que les Américains, les Canadiens, les Français et les Suédois à observer les méthodes de travail suivies par les Iraniens dans cette affaire

UKRAINE

La présidence ukrainienne estime que l'Iran va mener "une enquête prompte et objective". Les autorités ukrainiennes avaient déjà salué la collaboration de l'Iran dans l'enquête sur les causes du crash

ENQUÊTE

BOEING ABATTU : CE QU'IL S'EST PASSÉ SELON L'IRAN


A la télévision officielle iranienne, le général des Gardiens de la révolution Amirali Hajizadeh, commandant de la branche aérospatiale, endosse "la responsabilité" du tir de missile sur le Boeing ukrainien. 

"J'endosse la responsabilité totale" de cette catastrophe, a dit le général de brigade, dans une déclaration télévisée. "J'aurais préféré mourir plutôt que d'assister à un tel accident", a-t-il ajouté.

Selon ce gradé, le tir de missile aurait été déclenché par un militaire sans ordre en raison d'un "brouillage" des télécommunications. Le missile aurait explosé "à côté de l'avion". 

Plus précisément, l'opérateur de missile qui a abattu le Boeing aurait pris l'avion "pour un missile de croisière" et n'aurait eu que 10 secondes pour prendre une décision. "Il pouvait décider de tirer ou de ne pas tirer, il a pris la mauvaise décision", a déclaré Amirali Hajizadeh

FRANCE

"Les leçons que nous devons tirer de cette séquence dramatique que nous avons vécue depuis maintenant plusieurs jours, depuis la fin de l'année 2019, c'est qu'il faut mettre un terme à cette escalade", a jugé la ministre des Armées Florence Parly sur France Inter.

"Il est important de se saisir de ce moment pour redonner de l'espace à des discussions et à des négociations", a-t-elle ajouté

KHAMENEI

Le guide suprême iranien Ali Khamenei a ordonné "la publication de la vérité" concernant le crash, selon l'agence officielle iranienne, et a demandé aux forces armées de remédier "à toute négligence", pour "éviter la répétition de pareil accident"

COMPAGNIE AÉRIENNE

"Nous n'avions pas le moindre doute que notre équipage et notre avion ne pouvaient pas être la cause de cette terrible catastrophe. C'était les meilleurs", réagit sur Facebook le président d'Ukraine International Airlines, Ievguen Dykhne, exploitant de l'appareil qui effectuait la liaison entre Téhéran et Kiev.

AVEUX

REACTIONS

"Nous attendons de l'Iran que les coupables soient traduits en justice" et "le paiement de compensations", a déclaré samedi le président ukranien Volodymyr Zelensky. 

Autre réaction, celle du Canada, où le Premier ministre Justin Trudeau a réclamé la "transparence" afin qu'une "enquête complète et approfondie soit menée". "Le gouvernement du Canada s'attend à la pleine collaboration des autorités iraniennes", a-t-il ajouté. Le Canada comptait 57 ressortissants dans le Boeing ukrainien.

Le président de la commission des Affaires étrangères du Parlement russe Konstantin Kossatchev a demandé plus tôt à l'Iran de "tirer les leçons" du drame

BOEING ABATTU : CE QUE L'ON SAIT


Voici les dernières infos sur le crash, résumées dans cette vidéo. 

L'Iran reconnaît avoir abattu l'avion ukrainien "par erreur"Source : TF1 Info

"UNE ERREUR IMPARDONNABLE"


Le président iranien a réagi peu avant 6h00 dans une communiqué et parle d'une "grande tragédie" et "d'une erreur impardonnable".

LE BOEING A ÉTÉ PRIS POUR UN AVION HOSTILE


Le Boeing 737 a été pris pour un avion hostile, a indiqué l'Iran pour expliquer le tir de missile du le Boeing ukrainien. 

Urgent

L'IRAN RECONNAIT AVOIR ABATTU LE BOEING PAR ERREUR


Dans un communiqué officiel envoyé à 5h07 (heure française), l'armée iranienne a reconnu avoir abattu le Boeing 737 "par erreur".

SOLEIMANI


Donald Trump affirme que Qassem Soleimani avait "quatre ambassades" comme cibles.

CRASH EN IRAN


Les experts ukrainiens présents en Iran pour enquêter sur le crash d'un avion de ligne d'Ukraine International Airlines ont obtenu des autorités de Téhéran l'accès aux boîtes noires, a annoncé vendredi la diplomatie ukrainienne.


"Notre équipe a maintenant obtenu l'accès aux boîtes noires, nous prévoyons de commencer prochainement la reconstruction de conversations" qui y sont enregistrées, a déclaré le ministre ukrainien des Affaires étrangères Vadym Prystaïko au cours d'une conférence de presse.

Urgent

CRASH EN IRAN


Les Etats-Unis pensent que le Boeing ukrainien qui s'est écrasé après son décollage de Téhéran a "probablement" été abattu par un missile iranien, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo.


"Nous croyons qu'il est probable que cet avion ait été abattu par un missile iranien", a déclaré le secrétaire d'Etat lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, avant d'ajouter que les Etats-Unis allaient "laisser l'enquête se dérouler avant de tirer toute conclusion définitive".


Le Canada et le Royaume-Uni affirment que le vol PS752 d'Ukraine Airlines International a sans doute été abattu par un missile iranien tandis que Téhéran a affirmé avec certitude que l'avion n'avait "pas été touché par un missile". 

SANCTIONS


Les Etats-Unis ont détaillé les nouvelles sanctions annoncées contre l'Iran, qui visent huit hauts responsables du régime ayant fait avancer les "objectifs de déstabilisation" de la République islamique ainsi que les plus grands fabricants d'acier, d'aluminium, de cuivre et de fer du pays.


L'administration Trump a désigné 17 producteurs de métaux et sociétés minières iraniens, un réseau de trois entités basées en Chine et aux Seychelles et un navire impliqué dans l'achat, la vente et le transfert de produits métalliques iraniens, ainsi que dans la fourniture de composants de production de métaux critiques aux producteurs de métaux iraniens, a expliqué le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin lors d'une conférence de presse.

OTAN


Il n'y a aucune "raison de ne pas croire" la thèse du missile iranien, affirme le chef de l'Otan.

ANNULATION DE VOLS VERS TÉHÉRAN


Le groupe allemand Lufthansa a annoncé l'annulation de ses vols quotidiens vers et au départ de Téhéran jusqu'au 20 janvier, "en raison de la situation sécuritaire incertaine concernant l'espace aérien autour de l'aéroport de Téhéran". Hier, un vol Lufthansa entre Francfort et Téhéran avait déjà fait "par précaution" demi-tour après une heure de vol.


La filiale Austrian Airlines (AUA), appartenant au même groupe, a aussi annoncé annuler son vol prévu vendredi "en raison des derniers rapports et d'une modification de l'évaluation de la situation en matière de sécurité".


A savoir : si Austrian et Lufthansa continuent d'exploiter une liaison aérienne avec Téhéran, plusieurs compagnies européennes dont Air France ont arrêté de desservir la capitale après le rétablissement de sanctions américaines sur l'Iran en 2018.

ANNULATION DE VOLS VERS TÉHÉRAN


Deux jours après le crash du boeing ukrainien en Iran et suite aux déclarations de dirigeants affirmant qu'un tir de missile iranien en est responsable, les compagnies Lufthansa et Austrian annulent les vols vers Téhéran jusqu'au 20 janvier.


"Dès que nous aurons des informations détaillées, nous déciderons si et quand nos vols vers l'Iran pourront à nouveau être exploités", ont précisé les compagnies.

VIDEO


Les images présumées du crash.

Boeing ukrainien : le crash attribué à un missile, les imagesSource : TF1 Info

MANIFESTATIONS


Des milliers de manifestants anti-pouvoir conspuent vendredi l'Iran et les Etats-Unis, dont de récentes frappes en Irak ont menacé de faire plonger le pays dans le chaos, relançant une révolte inédite éclipsée par la flambée de tensions entre les deux parrains de Bagdad.


Sur la place Tahrir de Bagdad, comme dans plusieurs villes du sud de l'Irak, des milliers d'Irakiens défilaient au cri de "Non à l'Iran! Non à l'Amérique" dans des défilés d'une ampleur inégalée depuis des semaines.

DECRYPTAGE


Alors que les fausses informations se propagent autour de la situation en Iran, de grands médias tels que l'Agence France Presse ou le New York Times publient des vidéos sur lesquelles on observe l'avion ukrainien potentiellement atteint par un missile, juste avant son crash. Comment peut-on s'assurer de leur authenticité ?

L'EUROPE RÉCLAME UNE ENQUÊTE


La Commission européenne a appelé vendredi à une enquête "indépendante et crédible" sur le crash du Boeing 737 mercredi près de Téhéran qui a entraîné la mort de 176 personnes.


"Il est très important pour nous que les investigations prennent la forme d'une enquête indépendante et crédible (...) suivant les règles de l'Organisation de l'aviation civile internationale", a déclaré un porte-parole de la Commission, Stefan de Keersmaecker, lors du point de presse quotidien.

LE CANADA ENVOIE UNE EQUIPE EN IRAN


Les autorités iraniennes ont annoncé vendredi qu'une équipe canadienne de 10 personnes était "en route pour l'Iran" après le crash d'un Boeing 737 ukrainien mercredi près de Téhéran ayant coûté la vie aux 176 personnes à bord, majoritairement irano-canadiennes.


L'équipe doit "s'occuper des affaires relatives aux victimes canadiennes de ce malheureux accident", indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. La venue de cette délégation est un fait rare, Ottawa ayant rompu en 2012 ses relations diplomatiques avec l'Iran en reprochant à la République islamique son soutien au gouvernement de Bachar al-Assad en Syrie.

TRANSPORT AÉRIEN


Austrian Airlines a annulé son vol quotidien vers Téhéran vendredi pour raisons de sécurité, deux jours après le crash d'un Boeing ukrainien en Iran, a indiqué la compagnie autrichienne.


Austrian Airlines (AUA), filiale de l'allemand Lufthansa, a indiqué dans un communiqué avoir décidé cette annulation "en raison des derniers rapports et d'une modification de l'évaluation de la situation en matière de sécurité pour l'espace aérien autour de l'aéroport de Téhéran". "Dès que nous aurons des informations détaillées, nous déciderons si et quand nos vols vers l'Iran pourront à nouveau être exploités", a ajouté la compagnie. 

ENQUÊTE


Les Etats-Unis ont fait savoir qu'ils allaient participer aux investigations, comme nous l'explique notre correspondante aux Etats-Unis.

Les Etats-Unis participeront à l'enquêteSource : TF1 Info

UKRAINE 


Le président ukrainien a annoncé qu'il allait s'entretenir avec le secrétaire d'Etat américain vendredi, Kiev demandant aux Occidentaux de fournir les éléments suggérant que Téhéran a abattu par erreur un Boeing ukrainien, tuant 176 personnes.


"La thèse d'un missile frappant l'avion n'est pas exclue, mais elle n'est pas confirmée non plus", a indiqué Volodymyr Zelensky sur sa page Facebook, annonçant l'entretien téléphonique avec le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. Le chef de l'Etat  a aussi répété l'appel ukrainien de la veille aux Occidentaux à fournir les éléments indiquant, selon eux, que le Boeing s'est écrasé à la suite d'un tir de missile sol-air iranien.

RÉACTION


L'Iran l'affirme ce vendredi avec certitude : le Boeing ukrainien qui s'est écrasé mercredi près de Téhéran n'avait "pas été touché par un missile".


"Une chose est sûre, cet avion n'a pas été touché par un missile", a déclaré le président de l'Organisation de l'aviation civile iranienne (CAO), Ali Abedzadeh lors d'une conférence de presse à Téhéran. "Les informations [contenues] dans les boites noires [de l'appareil] sont absolument cruciales" pour l'enquête, et toute déclaration avant que leurs données soient extraites n'est pas un avis d'expert", a ajouté Ali Abedzadeh.


"Nous confirmons que l'avion a été en feu pendant 60 à 70 secondes", mais dire "qu'il a été touché par quelque chose ne peut pas être correct sur le plan scientifique", a-t-il ajouté.

TORONTO


Des centaines de personnes se sont rassemblées en début de soirée au centre de Toronto, où vivent environ 100 000 Canadiens d'origine iranienne. Certains ont crié "nous voulons la justice", et d'autres ont pourfendu le régime iranien.

LE DRIAN


Le ministre français des Affaires étrangères s'est refusé à tirer des conclusions sur les origines du crash alors que le Canada, d'où étaient originaires nombre des passagers, affirme qu'il a sans doute été abattu par un missile iranien, probablement par erreur.


"Avant de prendre position, il faut une clarté totale sur ce qu'il s'est passé et pour cela il y a des enquêtes internationales qui douvent être mises en œuvre", a-t-il dit. "Il faut, avant les spéculations, établir la vérité dans les conditons de transparence les plus totales, solliciter les autorités iraniennes pour qu'elles le fassent", a-t-il ajouté.

CONGRES AMÉRICAIN


Brider l'action militaire de Donald Trump en Iran. C'est le but d'une résolution adoptée jeudi soir par la Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates. Un texte largement symbolique mais embarrassant pour le président américain. Il semble plus difficile qu'un tel texte soit voté à son tour au Sénat, contrôlé par des républicains soutenant largement Donald Trump. 


Pourquoi une telle initiative ? Les démocrates ne décolèrent pas depuis la frappe américaine qui a tué Qassem Soleimani, la semaine dernière, suivie de frappes de missiles iraniens mercredi sur des bases utilisées par l'armée américaine en Irak. Nancy Pelosi accuse Donald Trump d'avoir, pour éliminer Soleimani, mené une opération "disproportionnée et provocatrice" sans "consulter le Congrès", seul habilité à déclarer la guerre selon la Constitution.

LE DRIAN

Le ministre des Affaires étrangères a proposé que la France apporte son "expertise" à l'enquête. "La France est disponible pour contribuer à l'expertise nécessaire", a indiqué Jean-Yves Le Drian sur la radio RTL tout en précisant qu'elle n'avait pas "pour l'instant" été sollicitée.

Les Etats-Unis participeront à l'enquêteSource : TF1 Info

CRASH

Téhéran, de son côté, évoque "une mise en scène douteuse" face aux vidéos montrant un missile touchant un avion dévoilée par le New York Times.

Crash d'un Boeing : l'Iran reponsable par accident ?Source : TF1 Info

VIDÉO DU CRASH 


Le New York Times a partagé une vidéo qui serait celle du crash de l'avion ukrainien mercredi soir. On y voit le Boeing en feu, qui aurait été touché par un missile iranien chuter longuement.

ENQUÊTE SUR LE CRASH DU BOEING EN IRAN 


L'agence américaine en charge de la sécurité des transports, la NTSB, a annoncé jeudi avoir reçu une notification des autorités aériennes civiles de l'Iran pour enquêter sur les causes du crash d'un Boeing ukrainien peu après son décollage de Téhéran mercredi, nous apprend l'AFP. 


"La NTSB continue de suivre la situation autour du crash et d'évaluer son niveau de participation à l'enquête. Comme pour toute enquête dans laquelle la NTSB est impliquée, l'agence ne fera pas de spéculation sur les causes du crash", a indiqué l'agence dans un communiqué.

UN VOL FRANCFORT - TEHERAN FAIT DEMI-TOUR 


Jeudi 9 janvier, un avion de ligne de Lufthansa a dû faire demi-tour "par pure précaution" après une heure de vol, alors qu'il effectuait la liaison Francfort (Allemagne) - Téhéran (Iran). La compagnie allemande a par avance annulé le même vol prévu vendredi.

LE CRASH DU BOEING CAUSÉ PAR UN MISSILE IRANIEN


Le crash du Boeing 737 d'Ukraine International Airlines, à proximité de Téhéran ce mercredi 8 janvier, serait dû à un missile iranien. Il reste à déterminer si les 176 victimes majoritairement irano-canadiennes ont péri d'un tir accidentel ou intentionnel.

SANCTIONS


Le président américain Donald Trump a déclaré ce jeudi que les nouvelles sanctions économiques visant l'Iran, annoncées la veille, étaient déjà en vigueur.


"C'est déjà fait. On les a renforcées. Elles étaient déjà sévères, mais désormais elles sont augmentées de façon importante", a dit M. Trump au sujet de ces sanctions prises après les frappes menées par Téhéran contre des bases abritant des soldats américains en Irak.

NUCLÉAIRE


Le président du Conseil européen Charles Michel a défendu jeudi l'accord sur le nucléaire iranien, que Donald Trump exhorte les Européens à quitter, et mis en garde le président iranien Hassan Rohani contre toute "action irréversible".


L'accord a été une "réussite importante après 10 ans d'intenses négociations internationales et reste un outil important pour la stabilité régionale", indique un communiqué des services de Charles Michel. Dans un entretien téléphonique avec M. Rohani, le responsable européen a souligné l'engagement de l'UE avec "toutes les parties pour désamorcer les tensions", après les tirs de missiles iraniens sur des bases abritant des soldats américains en Irak.


Donald Trump, qui a joué la carte de l'apaisement mercredi avec Téhéran, a exhorté les Européens à quitter l'accord sur le nucléaire iranien signé à Vienne en 2015. Les Etats-Unis s'en sont retirés en 2018 et ont rétabli des sanctions contre l'Iran.

RÉACTION


Le Premier ministre britannique Boris Johnson a réclamé jeudi "la fin des hostilités" lors d'un entretien téléphonique avec le président iranien Hassan Rohani face à l’accroissement des tensions entre l'Iran et les Etats-Unis, a indiqué son porte-parole. 


Le dirigeant conservateur a également fait part de "l'engagement continu du Royaume-Uni" envers l'accord sur le nucléaire iranien et le "dialogue permanent afin d'éviter la prolifération nucléaire et réduire les tensions", a-t-il ajouté.

IRAN/ETATS-UNIS

Comme attendu, Donald Trump n'a pas contribué à faire escalader les tensions après les tirs déclenchés par Téhéran contre les bases militaires américaines.

Iran-Etats-Unis : l'heure est à l'apaisementSource : TF1 Info

DISSUASION


Washington a "rétabli un certain niveau de dissuasion" vis-à-vis de l'Iran, affirme le chef du Pentagone.

ÉTATS-UNIS


La Chambre des représentants va voter jeudi pour empêcher Trump de faire la guerre à l'Iran, annonce la cheffe des démocrates Nancy Pelosi. "Nos inquiétudes n'ont pas été levées" malgré les informations confidentielles partagées mercredi à huis clos par de hauts responsables de l'administration Trump avec les élus.

IRAK


Deux roquettes se sont abattues sur la Zone verte de Bagdad, où se trouve l'ambassade américaine, a indiqué à l'AFP un responsable des services de sécurité. Des journalistes de l'AFP ont entendu deux explosions résonner dans le centre de Bagdad 24 heures après des tirs de missiles iraniens sur des bases abritant des soldats américains en Irak. Il s'agit de la troisième attaque sur la Zone verte depuis qu'un drone américain a tué le général iranien Qassem Soleimani.

OTAN


Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a convenu mercredi lors d'un entretien téléphonique avec Donald Trump que les Alliés pourraient "contribuer davantage" au Moyen-Orient, comme le réclame le président américain.


Lors de cet appel, Trump "a demandé" à Stoltenberg une plus grande implication de l'Otan dans la région et les deux hommes se sont accordés sur le fait "que l'OTAN pourrait contribuer davantage à la stabilité régionale", selon un communiqué de l'Alliance. "Ils ont également décidé de rester en contact étroit sur cette question".

TRUMP


Après une nuit d'inquiétude, où les Iraniens ont frappé des bases en Irak où sont stationnés des soldats américains, Donald Trump a calmé le jeu ce mercredi depuis la Maison Blanche. Entre fermeté et main tendue, le président américain a déroulé sa stratégie pour les prochains mois face à l'Iran.

TRUMP


"Nous devons trouver un nouvel accord" avec l'Iran, a déclaré le président américain Donald Trump lors de son allocution depuis la Maison Blanche. 

"Nous devons trouver un nouvel accord" avec l'Iran, affirme Donald TrumpSource : TF1 Info

CRASH


Selon Kiev, l'avion transportait 82 Iraniens, 63 Canadiens, 10 Suédois, 4 Afghans, 3 Allemands et 3 Britanniques. Seuls 2 passagers et 9 membres d'équipage étaient des Ukrainiens.

CRASH


Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a appelé mercredi à la "pleine coopération avec toute enquête sur les causes" de l'accident d'un avion de ligne ukrainien qui s'est écrasé en Iran, peu après son décollage, tuant les 176 personnes à bord.


Il s'agit d'un avertissement à peine voilé à Téhéran, qui a affirmé refuser de donner les boîtes noires au constructeur américain de l'appareil, Boeing, et "aux Américains" plus largement. "Les États-Unis vont continuer à suivre cet incident de près et sont prêts à fournir à l'Ukraine toute l'assistance nécessaire", a affirmé le secrétaire d'État américain, sans jamais citer l'Iran.

IRAK


CNN révèle les images satellite des deux bases de la coalition attaquées en Irak.

TRUMP


Dans un message adressé à directement à l'Iran et à ses dirigeants, Donald Trump rappelle que les États-Unis sont "prêts à la paix" avec tout ceux qui la veulent.

TRUMP


"Le monde civilisé doit envoyer un message fort et unifié en disant : 'Votre campagne d'atrocités et de meurtres ne sera plus tolérée dorénavant'", indique Donald Trump. 


Dans cette optique, il appelle les Européens à quitter l'accord sur le nucléaire iranien et va demander à l'Otan de s'impliquer "beaucoup plus" au Moyen-Orient.

TRUMP


Donald Trump affirme que l'Iran "semble reculer" sur les menaces et s'en félicite.

Urgent

TRUMP


Donald Trump annonce de nouvelles sanctions "immédiates" contre l'Iran. "Ces sanctions puissantes resteront en vigueur jusqu'à ce que l'Iran change son comportement", promet-il.

TRUMP


Sur l'arme atomique : "Tant que je suis et que je serai président des États-Unis, nous ne permettrons jamais que l'Iran (obtienne l'arme nucléaire)."

TRUMP


Sur la mort du général Soleimani : "Il planifiait de nouvelles attaques. Ses mains étaient couvertes de sang américain. Il aurait dû être éliminé il y a longtemps." 

TRUMP


Sur l'attaque de deux bases de la coalition par l'Iran : "Aucun Américain n'a été blessé. Il n'y a pas eu de victime. Tous nos soldats sont en sécurité. Les dégâts sont minimes."

IRAK


Bagdad va convoquer l'ambassadeur d'Iran pour "une violation de sa souveraineté" après les représailles contre deux bases américaines en Irak. "L'Irak est un pays indépendant (...) et nous ne permettrons pas qu'il devienne un champ de bataille", a ajouté dans un communiqué le ministère irakien des Affaires étrangères. Bagdad avait aussi convoqué il y a quelques jours l'ambassadeur américain pour l'assassinat d'un général iranien et d'un chef des paramilitaires irakiens pro-Iran dans un raid américain.

ÉTATS-UNIS


Le président américain Donald Trump s'exprimera mercredi en fin de matinée depuis la Maison Blanche après les frappes iraniennes sur des bases abritant des soldats américains en Irak. L'allocution aura lieu à 17h, heure française, a précisé l'exécutif américain.

CONFLIT


Les présidents turc Recep Tayyip Erdogan et russe Vladimir Poutine ont appelé jeudi "toutes les parties à agir avec retenue" pour mettre fin à l'escalade entre les États-Unis et l'Iran. "Nous affirmons notre engagement à désamorcer les tensions dans la région et appelons toutes les parties à agir avec retenue et bon sens et à donner la priorité à la diplomatie", ont déclaré les deux présidents dans un communiqué conjoint à l'issue d'un entretien à Istanbul.

RÉACTION


"Il a été clairement prouvé que nous ne battons pas en retraite devant l'Amérique", a déclaré mercredi le président iranien Hassan Rohani après des frappes nocturnes de missiles iraniens contre une base irakienne utilisée par Washington en Irak.

SOUTIEN


Chypre a affirmé mercredi avoir donné son accord pour abriter une unité de réaction rapide américaine "exclusivement pour des activités humanitaires", en cas d'évacuation de diplomates et de civils américains du Moyen-Orient, dans le contexte de vives tensions entre Washington et Téhéran. 

RÉACTION


Le président irakien Barham Saleh a "dénoncé" mercredi les tirs de missiles iraniens sur des bases abritant des Américains, disant refuser "que l'Irak ne soit transformé en champ de bataille pour des parties en conflit".


Vendredi, c'est à Bagdad que les Etats-Unis avaient assassiné le général iranien Qassem Soleimani et c'est sur le sol irakien que l'Iran a répondu en frappant deux bases irakiennes accueillant des troupes de la coalition internationale emmenée par Washington. Barham Saleh a dit "refuser de nouveau les violations répétées de la souveraineté irakienne".

OTAN


"L'Otan exhorte l'Iran à s'abstenir de toute nouvelle violence", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, via Twitter.

CONFLIT


Doit-on craindre une troisième guerre mondiale ? Éléments d'explication. 

VIDÉO - Iran-USA : Doit-on craindre une troisième guerre mondialeSource : Sujet TF1 Info

IRAK


Le chef du Parlement irakien a dénoncé mercredi "une violation iranienne de la souveraineté irakienne", après le tir par Téhéran de 22 missiles sur des bases irakiennes abritant des soldats américains en représailles à l'assassinat par Washington de son général Qassem Soleimani à Bagdad.

RÉACTION


Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé mercredi Téhéran à "une désescalade urgente", condamnant les attaques iraniennes en Irak contre des bases de la coalition.


"Bien sûr, nous condamnons l'attaque contre les bases militaires irakiennes accueillant les forces de la coalition. L'Iran ne doit pas réitérer ces attaques imprudentes et dangereuses mais devrait plutôt œuvrer en faveur d'une désescalade urgente", a déclaré M. Johnson devant le Parlement au sujet des tirs de missiles en représailles à l'assassinat par Washington du général Qassem Soleimani.

RÉACTION


Le président iranien Hassan Rohani vient de réagir aux frappes, publiant sur Twitter une mise en garde : "Le général Soleimani a combattu héroïquement contre l'Etat islamique, Al Nusrah, Al Qaeda. Sans sa guerre contre le terrorisme, les capitales européennes seraient désormais en grand danger. Notre réponse finale à son assassinat sera de chasser toutes les forces américaines de la région."

QUAI D'ORSAY


Jean-Yves Le Drian réagi aux événéments : "La France condamne les attaques conduites cette nuit par l’Iran en Irak contre des emprises de la Coalition contre Daech. Elle réitère sa solidarité à l’égard de ses alliés et partenaires au sein de la Coalition, ainsi que son attachement à  la souveraineté et à la sécurité de l’Irak", a fait savoir le patron de la diplomatie française. 


Et d'ajouter : "La priorité va plus que jamais à la désescalade. Le cycle de violences doit s’interrompre. La France reste pour sa part déterminée à travailler à l’apaisement des tensions. Elle est en contact avec l'ensemble des parties concernées pour encourager la retenue et la responsabilité."

IRAK


L'Irak a annoncé mercredi avoir été informé par l'Iran qu'il allait mener des raids sur son sol, affirmant que quasi simultanément, les Américains appelaient pour signaler qu'ils étaient attaqués alors que Téhéran tirait 22 missiles sur des bases irakiennes utilisées par l'armée américaine.


"Mercredi après minuit, nous avons reçu un message verbal officiel de la République islamique d'Iran indiquant que la riposte à l'assassinat du martyr Qassem Soleimani commençait ou allait commencer sous peu et que les frappes se limiteraient aux zones où l'armée américaine est présente en Irak sans plus de détails sur les localisations", indique le bureau  du Premier ministre démissionnaire Adel Abdel Mahdi.

REPRÉSAILLES


Un des chefs du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires pro-Iran intégrés à l'Etat irakien, a menacé mercredi les Etats-Unis d'une "riposte" qui "ne sera pas moins importante que la réponse iranienne", après que Téhéran a tiré 22 missiles sur des bases irakiennes abritant des soldats américains.

RÉACTION


La Chine a appelé mercredi à "la retenue" après les attaques menées par l'Iran contre des bases américaines en Irak en représailles à l'élimination du puissant général Qassem Soleimani par Washington. "Il n'est dans l'intérêt d'aucune partie que la situation au Moyen-Orient s'aggrave encore", a averti devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Geng Shuang.


La Chine est l'une des parties à l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, dont les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement en 2018. Pékin est aussi l'un des principaux importateurs de brut iranien.

DÉCRYPTAGE


Les explications de notre journaliste en plateau.

ISRAËL


Benjamin Netanyahu met en garde Téhéran. Le Premier ministre israélien a prévenu mercredi l'Iran qu'Israël répondrait de manière "retentissante" en cas d'attaque contre l'Etat hébreu.


"Quiconque nous attaque recevra une riposte retentissante", a déclaré M. Netanyahu, qui s'exprimait après les tirs nocturnes de missiles iraniens sur des bases utilisées par l'armée américaine en Irak et présentés par Téhéran comme une riposte à l'assassinat du puissant général iranien Qassem Soleimani par une frappe américaine à Bagdad.

TRAFIC AÉRIEN


Après Air France, la compagnie allemande Lufthansa suspend à son tour ses survols de l'Iran et l'Irak. Lufthansa a également annulé un vol prévu ce mercredi entre Francfort et Téhéran, a indiqué dans un communiqué la compagnie, précisant que le contournement des zones aériennes iranienne et irakienne aurait "un impact sur la durée" d'autres vols.

INTERVIEW


Notre décryptage des frappes iraniennes avec Vincent Eiffling, chercheur au Centre d’étude des crises et des conflits internationaux (Cecri) de l’université catholique de Louvain (Belgique).

ARMÉE FRANÇAISE


Dans un communiqué, le ministère des armées a déclaré qu'aucun des militaires français déployés en Irak au sein de l'opération Chammal, n'avait été touché par les frappes de représailles iraniennes. Selon un source gouvernementale, la France ne compte pas retirer ses 160 soldats présents en Irak. 

TRAFIC AÉRIEN


Air France a suspendu jusqu'à nouvel ordre "tout survol des espaces aériens iranien et irakien", quelques heures après des frappes iraniennes contre deux bases abritant des soldats américains en Irak. 


L'agence fédérale de l'aviation américaine (FAA) a interdit dès mardi soir aux avions civils américains le survol de l'Irak, de l'Iran et du Golfe, dans la foulée des attaques.

RÉACTION


Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a qualifié mercredi de "nouvel exemple d'escalade" les frappes iraniennes sur des bases en Irak utilisées par des troupes de la coalition, y compris des Européens.


"Les dernières attaques à la roquette contre des bases aériennes en Irak utilisées par les forces américaines et de la coalition, dont des forces européennes, sont un autre exemple d'escalade et de confrontation accrue", a déploré M. Borrell lors d'une courte intervention devant la presse à Bruxelles.

RÉACTION


L'Allemagne condamne "le plus fermement l'agression" de l'Iran qui a tiré des missiles sur des bases abritant des soldats américains en Irak, a indiqué mercredi la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer.


"Il s'avère maintenant décisif que nous ne laissions pas cette spirale croître encore", a-t-elle souligné sur la chaîne de télévision publique ARD, précisant qu'il appartenait "avant tout aux Iraniens de ne pas provoquer de nouvelle escalade".

ROHANI


Les Américains ont peut-être coupé "le bras de Soleimani", mais l'Iran ripostera en "coupant les jambes" des Etats-Unis dans la région, a surenchéri le président iranien Hassan Rohani.

KHAMENEI


Ces tirs de missiles constituent "une gifle à la face" des Américains, affirme l'ayatollah Khamenei. La présence des américains est "source de corruption", a estimé l'ayatollah au cours d'un discours devant un parterre d'Iraniens. Et d'ajouter :  "L'ennemi est l'Amérique, Israël et le système arrogant".  Le guide a ponctué son discours de "Marg bar Amrika", "Mort à l'Amérique".

SÉISME

Un séisme de magnitude 4,5 a frappé la région du sud-ouest de l'Iran où se trouve la centrale nucléaire de Bouchehr, selon l'institut géologique américain (USGS). Le séisme, d'une profondeur de 10 kilomètres, a secoué une zone située à 17 kilomètres au sud-est de la ville de Borazjan à 06h49, selon le site Internet de l'institut américain, et la secousse a été ressentie à Bouchehr, où se trouve la centrale nucléaire iranienne éponyme, selon l'agence de officielle iranienne Irna. Aucune victime et aucun dégât n'ont été rapportés dans l'immédiat, selon Irna, qui cite un responsable de la centrale.

TEHERAN

RÉACTION


La Grande-Bretagne a condamné mercredi les attaques contre des bases militaires en Irak qui abritaient des forces de la coalition dirigée par les États-Unis - y compris britannique.


"Nous condamnons cette attaque contre les bases militaires irakiennes abritant des forces de la coalition, y compris britanniques, a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab. Nous demandons instamment à l'Iran de ne pas répéter ces attaques imprudentes et dangereuses, et de poursuivre plutôt une désescalade urgente."

CONTEXTE


Où et combien de soldats américains sur le sol irakien ? Un contingent de 5.200 soldats est déployé sur plusieurs bases dont la plus grande est la base aérienne d'Aïn al-Assad (ouest), ainsi que dans la capitale du Kurdistan irakien, Erbil, et à Bagdad, près de l'ambassade américaine.


Le nombre de soldats américains a toutefois varié ces derniers jours, alors que Washington annonçait jusqu'à 4.000 soldats supplémentaires en Irak et aux alentours, sur fond de tension avec l'Iran. Seule certitude : au moins 150 soldats américains supplémentaires sont arrivés la semaine dernière à Bagdad pour protéger l'ambassade américaine après une attaque inédite par les pro-Iran. Des centaines d'autres ont été déposés sur la base de Taji, au nord de Bagdad.

EN IMAGES


 "Dizaines de missiles", bilan... récit des événements de la nuit.

Mort de Soleimani : la riposte de l'IranSource : TF1 Info

IRAN


L'armée irakienne a déclaré dans un communiqué que les missiles iraniens tombés mercredi en Irak n'avaient fait aucune victime dans ses rangs.


"Entre 01H45 et 02H15, l'Irak a été bombardé par 22 missiles - 17 sur la base aérienne d'Aïn al-Assad (...) et cinq sur la ville d'Erbil - qui ont tous touché des installations de la coalition" internationale antijihadistes emmenée par les Etats-Unis, indique-t-il dans un communiqué. "Il n'y a eu aucune victime dans les rangs des forces irakiennes", est-il ajouté dans le texte, publié sept heures après l'attaque menée par Téhéran, parrain du pouvoir à Bagdad.

IRAN

Rien d'inattendu dans la riposte iranienne, analyse notre envoyé spécial sur place Michel Scott, qui remarque que l'Iran emploie la même rhétorique que Donald Trump, d'après laquelle Téhéran a le droit de se défendre.

REACTION

Les Gardiens de la Révolution ont menacé de frapper Israël et les alliés américains, ce mercredi matin, une communication contradictoire avec celle du chef de la diplomatie Zarif, qui assurait un peu plus tôt que Téhéran ne faisait que se défendre.

ANTICIPATION

"Nous devons nous attendre à ce qu'ils se livrent à des représailles, d'une façon ou d'une autre", avait anticipé le ministre américain de la Défense peu avant les attaques.

CRASH AERIEN


Un Boeing 737 d'une compagnie ukrainienne transportant des passagers s'est écrasé mercredi matin après son décollage de l'aéroport international de Téhéran à destination de Kiev, selon l'agence semi-officielle iranienne Isna. Dix ambulances ont été envoyées vers le lieu de l'accident. Il y avait 170 passagers à bord, selon l'Isna.

IRAN


Le ministre iranien des Affaires étrangères assure que son pays avait mené et "terminé" dans la nuit des représailles "proportionnées" à l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani en attaquant la base militaire d'Aïn al-Assad, utilisée par les Etats-Unis dans ce pays. "L'Iran a pris et terminé des mesures proportionnées d'autodéfense conformes à [...] la Charte de l'ONU en attaquant une base d'où ont été lancées des attaques lâches contre nos citoyens et officiers de haut rang. Nous ne cherchons pas l'escalade ou la guerre, mais nous nous défendrons contre toute agression", a écrit Mohammad Javad Zarif sur son compte Twitter.

MAISON BLANCHE


Après les tirs de roquettes sur une base militaire où sont postés les militaires américains en Irak, Donald Trump a annoncé qu'il fera une déclaration mercredi matin. "Tout va bien ! Des missiles ont été lancés de l'Iran à deux militaires locales en Irak. Nous passons en revue les pertes et les dégâts. Pour l'instant, tout va bien ! Nous avons les équipements militaires les plus puissants à travers le monde. Je ferai une déclaration demain matin."

TRAFIC AÉRIEN


L'agence fédérale de l'aviation américaine (FAA) a interdit aux avions civils américains le survol de l'Irak, de l'Iran et du Golfe, quelques heures après l'attaque de bases en Irak abritant des soldats américains.


"L'agence fédérale de l'aviation a émis des messages aux navigants aériens (NOTAMS) détaillant des restrictions de vol qui interdisent les opérateurs d'avions civils américains d'opérer dans l'espace aérien au-dessus de l'Irak, l'Iran, et les eaux du golfe Persique et le golfe d'Oman", a annoncé la FAA dans un communiqué.

ETATS-UNIS


La porte-parole de la Maison Blanche Stéphanie Grisham a indiqué dans la nuit de mardi à mercredi sur Twitter que le président Donald Trump "a été informé, suis de près la situation et consulte son équipe de sécurité nationale".

IRAN


L'Iran menace de "réponses encore plus dévastatrices" en cas de nouvelle attaque américaine, après l'assassinat du général Qassem Soleimani, a annoncé la télévision iranienne.

MAISON BLANCHE


Le président Donald Trump a été informé des frappes visant des installations américaines en Irak et suit la situation "de près", a annoncé mardi soir la Maison Blanche. "Nous sommes au courant des informations concernant des attaques contre des installations américaines en Irak. Le président a été informé, suit la situation de près et consulte son équipe de sécurité nationale", a indiqué le porte-parole de l'exécutif américain, Stephanie Grisham.

IRAK


Les Gardiens de la Révolution iraniens ont riposté mercredi dans la nuit en envoyant des roquettes sur la base irakienne d'Aïn al-Assad, dans l'ouest désertique du pays, où sont postés des Américains. La chaîne d'information iranienne PressTV indique qu'ils "confirment avoir frappé (cette) base en Irak avec des dizaines de missiles". Outre-Atlantique, le Pentagone a annoncé que les Iraniens ont tiré "plus d'une douzaine de missiles".

ÉTATS-UNIS


Le président américain Donald Trump a minoré mardi sa menace de frapper des sites culturels iraniens, une affirmation qui avait suscité un tollé aux Etats-Unis et à travers le monde. "Ils ont le droit de tuer nos ressortissants (...) et selon diverses lois, nous sommes censés être prudents avec leur héritage culturel...", a déploré Trump depuis le Bureau ovale en recevant le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. "Mais si c'est la loi, j'aime respecter la loi", a-t-il ajouté.

IRAK


Donald Trump a estimé qu'un retrait des troupes américaines d'Irak serait la "pire chose" qui puisse arriver à ce pays, soulignant le danger que représente à ses yeux son puissant voisin iranien.


"Ce serait la pire chose qui puisse arriver à l'Irak", a déclaré M. Trump depuis le Bureau ovale en recevant le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. "A un moment donné, nous partirons (...) mais ce moment n'est pas venu", a-t-il ajouté.

ÉTATS-UNIS


Pour justifier l'opération contre le général Soleimani, le chef du Pentagone, Mark Esper, a déclaré qu'une attaque coordonnée par l'ancien commandant de la Force Al-Qods lui-même était une affaire de "jours". 

ÉTATS-UNIS


Les États-Unis ne "quittent pas l'Irak", annonce le chef du Pentagone, Mark Esper. "Notre politique n'a pas changé. Nous ne quittons pas l'Irak", a déclaré le ministre américain de la Défense, au cours d'une conférence de presse. Il a indiqué s'attendre à des "représailles" iraniennes.

IRAN


Lors de son entretien téléphonique avec Emmanuel Macron, le président iranien Hassan Rohani a indiqué que la frappe américaine risque d'avoir l'effet inverse des résultats qu'en escomptaient les États-Unis. "Nous constatons que ce crime a renforcé comme jamais l'unité et la solidarité du peuple iranien, et aussi celles du peuple irakien", tout comme les liens entre ces deux nations, a-t-il dit.


"La République islamique d'Iran ne cherche jamais la guerre et l'insécurité dans la région mais elle n'hésite pas à défendre ses droits et sa souveraineté", a ajouté le président en rappelant l'engagement du général Soleimani, "champion de la lutte contre le terrorisme", contre le groupe djihadiste sunnite État islamique (EI) en Irak et en Syrie.

CANADA


Une partie des quelque 500 soldats canadiens déployés en Irak vont être déplacés temporairement vers le Koweït dans les prochains jours en raison des tensions dans la région, a annoncé mardi un haut-responsable de l'armée canadienne.


"Au cours des prochains jours, des effectifs quitteront temporairement l'Irak pour s'installer au Koweït, grâce aux efforts de planification déployés par la coalition et l'Otan", explique le chef d'état-major canadien, le général Jonathan Vance, dans une lettre aux familles des militaires. "Nous prenons ces mesures pour veiller à la sûreté et à la sécurité de nos effectifs" en raison de la situation "complexe" en Irak. 

IRAN


"Les intérêts américains" au Moyen-Orient sont "en danger", a averti le président iranien Hassan Rohani lors d'une conversation téléphonique avec Emmanuel Macron. "Les États-Unis doivent savoir que leurs intérêts et leur sécurité dans la région sont en danger et qu'ils ne peuvent échapper aux conséquences de ce grand crime", a déclaré Rohani.

IRAK


Le Premier ministre irakien confirme avoir reçu la lettre du commandement militaire américain - envoyée par erreur - annonçant le retrait des États-Unis. "Ce n'est pas une feuille qui est tombée de la photocopieuse (...). Maintenant, ils disent que c'était un brouillon (...), mais ils auraient pu envoyer une autre lettre de clarification", a-t-il encore commenté.

FRANCE


La France n'a "pas l'intention" de retirer ses militaires actuellement stationnés en Irak pour des missions de formation, a déclaré mardi à l'AFP une source gouvernementale, sous couvert d'anonymat. Membre de la coalition internationale anti-État islamique (EI) emmenée par Washington, l'armée française compte quelque 200 militaires en Irak, dont 160 sont affectés à la formation de l'armée irakienne, selon l'état-major. 

OTAN


L'Otan annonce qu'elle va va retirer "temporairement" du personnel d'Irak.  "Nous prenons toutes les précautions nécessaires pour protéger notre personnel. Cela comprend le repositionnement temporaire d'une partie du personnel dans des différents lieux à l'intérieur et à l'extérieur de l'Irak", a indiqué un responsable de l'Alliance atlantique cité dans un communiqué. Toutefois, l'Otan "maintient une présence en Irak", a-t-il ajouté.

IRAN


Selon un nouveau bilan, la bousculade survenue en Iran lors des funérailles du général Soleimani a fait "plus de 50 morts". L'agence semi-officielle Isna, citant le chef des secours de la ville Mohammad Sabéri, indique pour sa part que 212 personnes ont été également blessées dans le drame, "dont un petit nombre" est dans un "état grave".

ONU


Cette décision de ne pas délivrer de visa à Mohammad Javad Zarif est "un signe de la déroute du gouvernement américain et du régime de Trump", a accusé le chef de la diplomatie iranienne, ajoutant qu'il avait prévu pendant sa visite à New York d'"évoquer les crimes de l'Amérique". "De quoi ont-ils peur réellement ? De la vérité ?", a-t-il demandé sur Twitter.

ONU


Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a indiqué mardi avoir été informé par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, que les États-Unis lui avaient refusé son visa pour se rendre au siège de l'ONU à New York.

BILAN 


Selon l’agence de presse iranienne Fars, proche du régime, le bilan de la bousculade ayant eu lieu ce mardi lors des funérailles du général Soleimani s’élève désormais à 40 morts. Plus de 200 personnes ont également été blessées.

VIDÉO


Quelques images des obsèques, filmées peu avant la bousculade.

Iran : plus de 30 morts lors de l'enterrement du général SoleimaniSource : TF1 Info

BILAN 


Les autorités précisent le bilan de la bousculade à Kerman. Au total, 32 personnes ont été tuées lors des funérailles du général Qassem Soleimani, auxquelles participe une foule monstre.


"Malheureusement [...] 32 de nos compatriotes ont perdu la vie à ce stade sur le chemin" du cercueil qui avance vers la dernière demeure du général au milieu d'une marée humaine, a déclaré sur la télévision d'Etat Pir Hossein Koulivand, chef du service national des urgences iraniens. Il a ajouté que 190 personnes avaient été blessées.

IRAN


L'inhumation du général Soleimani dans la ville de Kerman est suspendue, annonce la télévision d'Etat, suite à la bousculade.


Le centre de Kerman, ville natale de l'officier qui doit y être enterré dans l'après-midi, était envahi mardi par une marée humaine semblable à celles ayant déferlé dimanche et lundi à Téhéran et dans les autres villes où les cercueils du général et de ses compagnons d'armes tués avec lui ont transité pour un hommage populaire.

Urgent

Selon les médias iraniens, une bousculade s'est déroulée aux funérailles de Qassem Soleimani. Le bilan serait lourd, plus de 30 morts auraient déjà été dénombrés.


"Malheureusement, un certain nombre de personnes [...] ont perdu la vie", a déclaré sur la télévision d'Etat, Pir Hossein Koulivand, chef du service national des urgences iraniens. Un premier bilan est avancé sur la télévision d'Etat : 35 morts et 48 blessés.

REACTION


Quand François Hollande tacle Donald Trump. "La décision qu'a prise Donald Trump est plus que malencontreuse, elle est grave et à un moment il faut le dire, on ne peut pas être dans la solidarité à l'égard de ce qui vient de se produire, qui est une escalade extrêmement dangereuse", a critiqué l'ancien président au micro de France Culture.


"Le rôle de la France, c'est aussi à un moment de dire les responsabilités. Celle de l'Iran, elle est là, elle est lourde, mais aussi de dire aux États-Unis qu'on ne commet pas des actes de cette nature sans en mesurer les conséquences", a-t-il ajouté.

TERRORISME


Que signifie le vote iranien déclarant "terroristes" les forces américaines impliquées dans la mort de Soleimani ? Il s'agit avant tout d'une mesure de réciprocité dans la mesure où Washington a classé comme terroristes les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique. 


Il faut donc y voir un symbole, de la part de l'Iran, qui déclare "le régime des Etats-Unis comme un Etat parrain du terrorisme".

ALLEMAGNE 


L'armée allemande a annoncé mardi le retrait d'une partie de ses soldats actuellement stationnés en Irak pour des missions de formation et leur transfert en Jordanie et au Koweït en raison des tensions dans la région.


Le contingent allemand basé à Bagdad et à Taji au nord de la capitale irakienne, fort d'une trentaine de personnes, va être "provisoirement réduit" et les soldats concernés seront transférés dans le Koweït voisin et en Jordanie, a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère de la Défense.

"TERRORISME"


Le Parlement iranien a adopté mardi en urgence une loi classant toutes les forces armées américaines comme "terroristes" après l'assassinat en Irak du général Qassem Soleimani par une frappe américaine.


Les députés ont amendé une loi récente qui déclarait "terroristes" les forces américaines déployées de la Corne de l'Afrique à l'Asie centrale en passant par le Moyen-Orient. Le nouveau texte étend cette dénomination au Pentagone, à toutes les forces américaines et à toute personne impliquée dans la mort de Soleimani.

MENACE

HOMMAGE

Une foule massive s'est réunie, ce mardi matin, à Kerman, au sud-est de l'Iran, où doit être enterré, à partir de 10h30, heure française, le général Soleimani, tué vendredi par une frappe américaine. Une mobilisation comparable à celle de dimanche et lundi à Téhéran. Le général Salami, leader des Gardiens de la Révolution, a rendu hommage au "martyr" : "Soleimani est plus puissant et vivant maintenant qu'il est mort", a-t-il déclaré devant la foule, qui ne l'a interrompu que pour scander "Mort à l'Amérique".

IMBROGLIO


Les Etats-Unis ont fait une gaffe en envoyant à l'Irak une lettre annonçant le retrait de leurs troupes. Mais cette lettre a été envoyée par erreur, et le retrait n'est en fait pas d'actualité, comme l'a déclaré dans la foulée Washington.

FRONTIÈRE


Dans le contexte de tensions entre les Etats-Unis et l'Iran, des dizaines de ressortissants iraniens ou possédant la double nationalité iranienne et américaine affirment avoir été stoppés à la frontière entre le Canada et les Etats-Unis, et longuement questionnés par des policiers, notamment sur leurs opinions politiques.  Beaucoup d'entre eux se seraient vus refuser l'entrée sur le territoire américain, la police des frontières n'étant pas en mesure de les placer en rétention pour les interroger.


Des responsables de la police des frontières et des douanes ont toutefois réfuté ces informations, assurant que les longs délais enregistrés aux points d'entrée étaient dus à une circulation accrue en lien avec les fêtes de fin d'année et à un manque d'effectifs.

VENEZUELA


Le gouvernement de Nicolas Maduro a appelé lundi les Vénézueliens à "condamner" la mort du général iranien Soleimani, et les a invités à signer un livre de condoléances à l'ambassade d'Iran, à Caracas. Avec la Russie, la Chine et Cuba, l'Iran est l'un des principaux alliés de Nicolas Maduro.

ONU


Lundi, l'Irak a demandé dans une lettre de trois pages adressée l'ONU que le Conseil de sécurité condamne le raid, mené sur son territoire vendredi dernier par les Etats-Unis, qui a tué le général iranien Qassem Soleimani et son lieutenant irakien Abou Mehdi al-Mouhandis, afin que "la loi de la jungle" ne domine pas les relations internationales. 


Pour  Bagdad, cette opération représente "une agression contre le peuple et le gouvernement de l'Irak, une violation flagrante des conditions liées à la présence des forces américaines en Irak, et une escalade dangereuse qui pourrait conduire à une guerre dévastatrice en Irak, dans la région et le monde".

ÉTATS-UNIS


"Cette lettre est un brouillon, c'était une erreur, elle n'a pas été signée, elle n'aurait pas dû être publiée...", a indiqué le général Mark Milley, chef d'état-major de l'armée américaine.

ÉTATS-UNIS


Contrairement à ce qu'indiquait la lettre du commandement militaire américain - envoyée par erreur -, les États-Unis n'ont pas pris de décision sur un retrait de leurs troupes d'Irak, a affirmé lundi le chef du Pentagone Mark Esper. "Aucune décision n'a été prise de quitter l'Irak. Point", a déclaré à la presse le ministre américain de la Défense. "Cette lettre ne correspond pas à notre état d'esprit aujourd'hui".

ÉTATS-UNIS


L'armée américaine a indiqué lundi soir au numéro deux du commandement militaire irakien "repositionner" les forces de la coalition anti-djihadistes dans le but d'"un retrait de l'Irak de manière sécurisée et efficace", dans une lettre dont l'AFP a pu consulter une copie.


Deux responsables militaires américain et irakien ont confirmé à l'AFP l'authenticité de cette lettre signée du général William H. Seely, commandant des opérations militaires américaines en Irak. "Nous respectons votre décision souveraine qui ordonne notre départ", ajoute la missive, au lendemain d'un vote au Parlement exhortant le gouvernement à expulser les troupes étrangères d'Irak après l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani et de l'homme de l'Iran en Irak, Abou Mehdi al-Mouhandis, vendredi à Bagdad.

LE DRIAN


L'Iran doit "renoncer à des représailles", a indiqué sur BFMTV le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. "La position de la France est d'aboutir à une désescalade", a-t-il indiqué, jugeant que "l'accord nucléaire iranien se détricote tous les deux 2 mois par de mauvaises décisions iraniennes et américaines".

Urgent

IRAN


"Ne menacez jamais la nation iranienne", a déclaré le président de la République islamique d'Iran Hassan Rohani en réponse aux déclarations martiales du président américain Donald Trump, qui a menacé samedi de viser 52 cibles iraniennes. "Ceux qui font référence au nombre 52 devraient également se souvenir du nombre 290. #IR655", écrit Rohani dans une référence à la tragédie de l'Airbus du vol Iran Air 655, abattu en juillet 1988 par un navire américain au-dessus du Golfe et ayant coûté la vie à 290 personnes.


La rédaction de TF1info

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