EN DIRECT - "Risque d'apartheid" : l'ambassadeur de France à Tel-Aviv convoqué par Israël

Publié le 27 mai 2021 à 12h48

Source : TF1 Info

TENSIONS - L'ambassadeur de France en Israël a été convoqué jeudi au ministère israélien des Affaires étrangères à la suite de "remarques" jugées "choquantes" du chef de la diplomatie française Jean-Yves Le  Drian, qui avait évoqué dimanche sur LCI sur un "risque d'apartheid" dans la région. Suivez les dernières infos.

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L'AMBASSADEUR DE FRANCE CONVOQUÉ


L'ambassadeur de France en Israël a été ce jeudi convoqué au ministère israélien des Affaires étrangères à la suite de "remarques" jugées "choquantes" du chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian sur un "risque d'apartheid" dans la région, selon un porte-parole du ministère israélien. Durant cet entretien à Jérusalem, qui a été confirmé à l'AFP par une source diplomatique française, le ministre des Affaires étrangères Gaby Ashkenazy a indiqué à l'ambassadeur Eric Danon que les propos du ministre français étaient "inacceptables, sans fondement et déconnectés de la réalité".


Mercredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déjà qualifié de "leçon de morale hypocrite et mensongère" ces du ministre français des Affaires étrangères qui, dimanche, au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, avait mis estimé que, "si d'aventure on avait une autre solution que la solution à deux États, on aurait alors les ingrédients d'un apartheid qui durerait longtemps".

LES ÉTATS-UNIS VEULENT ROUVRIR LEUR CONSULAT À JÉRUSALEM AUPRÈS DES PALESTINIENS


Antony Blinken a par ailleurs fait état de l'intention des États-Unis de rouvrir leur consulat à Jérusalem, la représentation diplomatique auprès des Palestiniens qui avait été rétrogradée en 2019 par l'administration de Donald Trump malgré la réprobation internationale. "Comme je l'ai dit au Premier ministre (israélien, Benjamin) Netanyahu et au président (palestinien, Mahmoud) Abbas, les États-Unis veulent avancer sur la réouverture du consulat à Jérusalem", a assuré le chef de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse à Ramallah.

BLINKEN VEUT DÉBLOQUER 75 MILLIONS DE DOLLARS POUR LES PALESTINIENS


Le secrétaire d'État américain Antony Blinken annonce son intention de demander au Congrès de débloquer 75 millions de dollars (environ 61 millions d'euros) à destination des Palestiniens, après un nouveau cycle de violences dans les Territoires palestiniens. Le chef de la diplomatie américaine souhaite, en plus de cette aide destinée au développement économique, allouer 5,5 millions de dollars (4,4 millions d'euros) d'aide urgente à la bande de Gaza, dévastée par 11 jours de guerre entre le Hamas au pouvoir et Israël, et 32 millions de dollars (26 millions d'euros) à l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée.

"BEAUCOUP DE TRAVAIL DEVANT NOUS"


Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, estime ce mardi au premier jour de sa visite au Proche-Orient qu'il reste encore "beaucoup de travail" pour "restaurer la confiance" entre Israéliens et Palestiniens. "Il y a beaucoup de travail devant nous pour restaurer l'espoir, le respect et une certaine confiance entre les deux camps. Nous avons vu où mènent les autres options et cela doit nous pousser à redoubler d'efforts pour préserver la paix", a souligné le secrétaire d'État depuis Jérusalem.

AVERTISSEMENT D'ISRAËL 


Lors d'un point de presse conjoint à Jérusalem avec Antony Blinken, Benjamin Netanyahu a déclaré que la réponse d'Israël serait "très puissante" en cas de violation du cessez-le-feu par le Hamas. "Si le Hamas rompt le calme et attaque Israël, notre réponse sera très puissante", assène le Premier ministre de l'État sioniste. 


De son côté, le chef de la diplomatie américaine a réitéré son "soutien entier au droit d'Israël de se défendre".

NOUVELLE VICTIME PALESTINIENNE


Des sources de sécurité palestinienne et israélienne ont annoncé mardi le décès d'un Palestinien en Cisjordanie occupée par les forces de l'Etat hébreu. L'homme a été tué à l'aube dans le camp de réfugiés d'Al-Amari, près de Ramallah, lors d'une opération des forces de sécurité israéliennes. Durant "une tentative d'arrestations" de "militants terroristes à Ramallah", une personne a été tuée par une unité spéciale de la police aux frontières israélienne, a confirmé un responsable sécuritaire israélien à l'AFP.

ARRIVÉE DE BLINKEN À TEL-AVIV


L'avion d'Anthony Blinken s'est posé à 7H45 ce mardi à l'aéroport international de Tel-Aviv. Le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer dans la journée  le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas dans l'espoir de consolider la trêve entre l'Etat hébreu et le Hamas palestinien après dix jours de violents affrontements. 

DÉPLACEMENT AMÉRICAIN


Le secrétaire d'Etat Antony Blinken est attendu en Israël et en Cisjordanie ce mardi, quatrième jour de la trêve entre l'Etat hébreu et le Hamas palestinien, au pouvoir dans l'enclave palestinienne de Gaza.


Le chef de la diplomatie américaine doit s'entretenir avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Sa tournée doit ensuite se poursuivre en Egypte et en Jordanie, deux acteurs régionaux voisins d'Israël.


L'objectif de la visite est "de soutenir leurs efforts pour consolider le cessez-le-feu", a tweeté la veille Antony Blinken. Le président des Etats-Unis Joe Biden a lui indiqué que le secrétaire d'Etat devait "évoquer le soutien inébranlable à la sécurité d'Israël" et poursuivre "les efforts du gouvernement pour rebâtir les liens avec les Palestiniens".

JOURNALISTES BLOQUÉS


De nombreux journalistes palestiniens ont vu leurs comptes Whatsapp bloqués dans la foulée des affrontements entre Israël et le Hamas, ont indiqué des reporters et organisations locales. C'est le cas notamment de deux membres du bureau de l'AFP à Gaza qui ont reçu, peu après l'annonce d'un cessez-le-feu dans la nuit de jeudi à vendredi, une notice de l'application de messagerie. 


Des journalistes en Cisjordanie, à Jérusalem et dans la bande de Gaza, dont une équipe de la chaîne qatarie al-Jazeera, sont également concernés. Cette dernière a indiqué avoir pu récupérer les accès après avoir déposé une réclamation auprès de Facebook, propriétaire du service. 


Les comptes d'"environ 100 journalistes" ont été suspendus ces derniers jours, selon Tahseen al-Astall, vice-président du Syndicat des Journalistes palestiniens.

SOLUTION À DEUX ÉTATS

Prônée par la majorité de la communauté internationale, la solution à deux Etats, l'un palestinien, l'autre israélien, coexistant pacifiquement l'un à côté de l'autre, est-elle réaliste ?

Crise au Proche-Orient : la coexistence de deux États est-elle la solution ?Source : JT 20h WE

RECONSTRUCTION

Bombardées sans interruption pendant 10 jours, Gaza est un champ de ruines. Après un week-end de cessez-le-feu, vient le temps de la reconstruction, avec l'assistance de la communauté internationale.

Quelle reconstruction pour Gaza ?Source : JT 20h WE

ÉTATS-UNIS

Reprenant la traditionnelle approche internationale de la solution à deux États, les États-Unis, par la voix du secrétaire d'État Anthony Blinken, ont rappelé leur attachement à cette option : "Le président Biden est très clair : il reste attaché à une solution à deux États". "En fin de compte, c'est la seule façon d'assurer l'avenir d'Israël comme État juif et démocratique et c'est la seule façon de donner aux Palestiniens l'État auquel ils ont droit".

Mettant les deux peuples au même niveau dans leur droit à la paix et à "vivre en paix et en sécurité", le secrétaire d'État a toutefois estimé qu'il était encore trop tôt pour relancer des négociations pour une solution à deux États, la priorité étant d'envoyer de l'assistance humanitaire à la population gazaouie et  de "rompre le cycle" de violences.

L'ONU VEUT TRAITER "LES CAUSES PROFONDES" DU CONFLIT

"Nous ne devons pas simplement nous placer dans une approche de reconstruction, car cela revient à Sisyphe : vous construisez, vous détruisez, vous reconstruisez, vous détruisez", a déclaré dimanche Philippe Lazzarini, chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés lors d'un déplacement à Gaza. "Cela doit être accompagné d'un vrai processus politique", a-t-il ajouté, soulignant l'importance de traiter "causes profondes" du conflit israélo-palestinien, dont la levée du blocus israélien. 

LE DRIAN VEUT "UNE POLITIQUE DES PETITS PAS"

"J’espère que la cessation des hostilités va se poursuivre", indique Jean-Yves Le Drian au Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro. 

"Ceux qui pensaient que le conflit israélo-palestinien allait progressivement s'éteindre se sont trompés. Cela montre l'urgence de trouver un processus politique."

"Il faut engager une politique de petits pas. Il faut qu'une logique de confiance s'instaure" pour aboutir à la solution "à deux États", explique le ministre, la seule viable pour écarter "un risque d'apartheid". 


Sans quoi, s'inquiète le chef de la diplomatie française, qui s'inquiète de voir pour "la première fois" les deux communautés s'affronter dans les villes israéliennes, "on aurait alors les ingrédients d'un apartheid qui durerait longtemps", "si on continue à aller dans une logique à un Etat ou du statu quo". 

CONSEIL DE SÉCURITÉ

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est enfin accordé sur une déclaration commune... après la fin du conflit. Les parties prenantes ont chacune appelé samedi 22 mai à un respect "complet" du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, selon des sources diplomatiques à l'AFP.


"Les membres du Conseil de sécurité ont salué l'annonce d'un cessez-le-feu à compter du 21 mai et reconnu le rôle important joué par l'Égypte" et d'autres pays de la région, ajoute ce document approuvé par les États-Unis après le retrait d'un paragraphe sur la condamnation des violences dans le texte initial, aussi bien les "actes de violences contre les civils" que les "actes de terrorisme" et soulignant la "préoccupation" du Conseil sur les tensions à Jérusalem-Est.


À l'instar de Joe Biden la veille, les membres du Conseil de sécurité "ont souligné le besoin immédiat d'assistance humanitaire à la population civile palestinienne, plus particulièrement à Gaza, et soutenu l'appel du secrétaire général à la communauté internationale pour reconstruire" la bande.

SOUTIEN À LA PALESTINE

À Londres, ce samedi aussi, ce sont des milliers de personnes (180.000 selon les organisateurs, ce qui en ferait le plus large rassemblement pro-palestinien dans l'histoire britannique) qui se sont rassemblées en soutien aux populations. lls ont reçu pour cela le soutien de l'ancien chancelier fantôme travailliste John McDonnell : "Il n'y aura pas de cessez-le-feu dans notre campagne de boycott, de désinvestissement et de militantisme pour les sanctions de cet Etat fondé sur l'apartheid".

SOUTIEN À LA PALESTINE

Ailleurs en France, d'autres rassemblements ont eu lieu. A Nice, à Strasbourg, à Reims ou encore à Dunkerque, plusieurs centaines de personnes se sont mobilisés en soutien aux Palestiniens.

SOUTIEN À LA PALESTINE

Une nouvelle manifestation, statique, se déroule ce samedi, en soutien à la cause palestinienne, à Paris. Après l'interdiction qui a frappé celle de Barbès la semaine dernière, celle-ci, qui se déroule place de la République, est autorisée.

S'y trouve notamment le député insoumis Eric Coquerel, la sénatrice écologiste Esther Benbassa ou le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, le député clamant sa "honte d'un gouvernement qui a interdit une manifestation en solidarité aux Palestiniens" et fustigeant l'importation de la vision israélienne du conflit en France. Il a également dénoncé "une colonisation insupportable", "contraire aux résolutions de l'ONU".

MERKEL CONTRE L'ANTISÉMITISME

Alors que de nouveaux rassemblements pro-palestiniens sont prévus ce week-end en Allemagne, la chancelière allemande a prévenu que "ceux qui portent la haine contre les Juifs dans la rue, ceux qui incitent à la haine raciale, sont en dehors de notre Loi fondamentale", la constitution allemande. "De tels actes doivent être punis de manière conséquente", a-t-elle prévenu, après que, samedi dernier, une soixantaine de personnes ont été interpelées et une centaine de policiers, blessés, dans des affrontements au cours d'une manifestation pro-palestinienne, au cours de laquelle des manifestants ont crié des slogans antisémites, brûlé des drapeaux israéliens et endommagé l'entrée d'une synagogue.

LES FONCTIONNAIRES GAZAOUIS DE RETOUR AU TRAVAIL

Les employés de Gaza vont retourner au bureau ce dimanche matin, aux heures normales de bureau, après plus d'une dizaine de jours d'affrontements entre ce territoire palestinien et Israël, ont indiqué samedi les autorités locales.


"Le Conseil des fonctionnaires de Gaza annonce le retour des heures de travail officielles à travers les différents ministères et institutions gouvernementales, à partir de demain matin, dimanche", a indiqué le gouvernement local, contrôlé par les islamistes Hamas.

TRÊVE


La trêve tenait ce samedi matin en Israël et à Gaza après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu aux contours fragiles, alors que s'organisent l'aide humanitaire d'urgence et les premières discussions diplomatiques autour la reconstruction de l'enclave palestinienne ravagée par 11 jours de conflit.


Juste après l'entrée en vigueur de cette trêve vendredi à 02h, les deux parties ont été promptes à revendiquer la victoire, assurant, côté israélien comme palestinien, avoir atteint leurs buts de guerre. Le chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh a salué une "victoire stratégique" contre Israël et dit avoir, "porté un coup sévère et douloureux qui laissera des marques profondes à l'entité" à son adversaire. "Nous avons atteint les objectifs, c'est un succès exceptionnel", a de son côté affirmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en commentant l'offensive militaire israélienne contre le territoire palestinien contrôlé par le Hamas depuis 2007 et où vivent quelque deux millions de Palestiniens.

BIDEN POUR UNE SOLUTION À DEUX ÉTATS

Après s'être montré prudent dans le règlement de la reprise des affrontements entre le Hamas et Israël ces derniers jours, avant d'intensifier ses contacts et sa pression sur Benyamin Netanyahu pour qu'il s'engage pour un cessez-le-feu, Joe Biden a dit son soutien, vendredi 21 mai, à une solution à deux États, la "seule réponse" possible au conflit israélo-palestinien.

Une position qui n'est pas neuve, venant du président américain, puisqu'il l'avait déjà développée en avril et juste après son investiture. 

Dans le même discours, le président américain a appelé la communauté internationale à aider à "reconstruire Gaza" et a demandé à ce que cessent les affrontements intercommunautaires à Jérusalem, où les manifestations palestiniennes, réprimées par la police israélienne, ont repris au lendemain du cessez-le-feu.

BILAN HUMAIN

Selon le ministre de la Santé de Gaza, le bilan humain dans l'enclave palestinienne consécutif aux frappes de l'armée israélienne est désormais de 248 morts et de 1948 blessés. 66 enfants sont au nombre des victimes décédées, après que le corps d'un enfant a été retrouvé dans les décombres, tout comme celui de neuf membres de la branche armée du Hamas.

Au total, 1500 frappes ont visé Gaza, quand 4630 roquettes ont été lancées vers Israël, dont 3400 ont touché le territoire israélien Selon le décompte de Haaretz, 680 sont restées dans la bande de Gaza et 280 sont tombées dans la mer.

IRAN


Les Gardiens de la Révolution iraniens ont dévoilé, vendredi, un nouveau drone de combat baptisé "Gaza" en hommage aux Palestiniens, quelques heures après l'entrée en vigueur d'une trêve entre Israël et des groupes armés palestiniens mettant fin à 11 jours de violences meurtrières.


Le nom du drone est un "honneur éternel pour ceux qui aujourd'hui à Gaza résistent à l'invasion et l'agression sionistes", a déclaré le chef de l'armée idéologique de la République islamique, le général de division Hossein Salami, cité par le site officiel des Gardiens Sepah News. 


La République islamique d'Iran, ennemi juré d'Israël, ne reconnaît pas l'État hébreu et le soutien à la cause palestinienne est un pilier de sa politique étrangère depuis la révolution de 1979.

JÉRUSALEM


De nouveaux heurts ont éclaté vendredi entre fidèles palestiniens et policiers israéliens sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est occupée, deux semaines après des accrochages similaires qui ont conduit à une flambée de violences en Israël et dans les Territoires palestiniens.


Les affrontements ont débuté après la grande prière musulmane du vendredi à laquelle ont participé une foule de Palestiniens, selon des journalistes de l'AFP sur place. Des projectiles ont été lancés en direction des forces israéliennes présentes sur l'esplanade, troisième lieu saint de l'islam, a rapporté la police, en faisant état d'une "émeute".

NETANYAHU


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié vendredi de "succès exceptionnel" l'offensive de l'armée israélienne contre des groupes armés palestiniens dans la bande de Gaza, dont le Hamas, après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu.


"Nous avons atteint les objectifs de l'opération avec un succès exceptionnel", a affirmé le Premier ministre israélien à des journalistes au quartier général de l'armée à Tel-Aviv.


"Nous avons éliminé plus de 200 terroristes dont 25 gradés [...]. Le public ne sait pas tout et le Hamas non plus d'ailleurs, mais l'ensemble de nos réalisations sera dévoilé avec le temps", a-t-il promis. Prenant la parole après M. Netanyahu, le ministre de la Défense Benny Gantz a assuré que tous les "objectifs opérationnels" avaient été "atteints".

RUSSIE 


La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, s'est réjouit de l'entrée en vigueur d'un "cessez-le-feu dans le conflit israélo-palestinien". 


"C’est un pas important mais encore insuffisant. Il faut, pour éviter une récidive de la confrontation violente, concentrer les efforts internationaux et régionaux sur la relance des négociations politiques directes entre Israéliens et Palestiniens", a-t-elle plaidé.

CHINE


La Chine s'est félicitée vendredi du cessez-le-feu entré en vigueur entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza mettant fin à onze jours d'hostilités qui ont fait plus de 200 morts.


"La Chine salue le cessez-le-feu entre les deux parties et espère que les deux camps respecteront sérieusement le cessez-le-feu et la fin des violences", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, qui a annoncé aussi l'envoi d'une aide humanitaire à destination des Palestiniens.

TUNNELS


Au moins cinq dépouilles ainsi qu'une dizaine de survivants ont été retrouvées vendredi dans des tunnels souterrains de la bande de Gaza bombardés par l'armée israélienne ont indiqué des responsables locaux. 


"Ce matin nous avons retiré cinq corps sous les décombres d'un tunnel ciblé", a précisé l'un des secouristes. La police à Gaza a confirmé mener des recherches dans les décombres pour retrouver des survivants.

UNION EUROPÉENNE


L'Union européenne s'est félicitée ce vendredi du cessez-le-feu entré en vigueur entre Israël et le Hamas palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza. L'UE s'est engagée à soutenir les efforts en vue d'une "solution politique" à long terme.


"Nous félicitons l'Égypte, le Qatar, les Nations unies, les États-Unis et d'autres qui ont joué un rôle de facilitateur à cet égard", a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell dans un communiqué.

LE DRIAN


Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères a publié ce vendredi un communiqué où il salue "la cessation des hostilités" entre Israël et le Hamas "qui interrompt un cycle de violences dont le bilan humain est lourd pour les populations civiles".


Jean-Yves Le Drian assure que ce cessez-le-feu "est le fruit des efforts diplomatiques collectifs des Européens, des Américains et de plusieurs pays arabes. Nous y avons pris toute notre part, en coordonnant nos efforts bilatéraux, notamment avec les Etats-Unis".


"L’escalade des derniers jours souligne la nécessité d’une relance d’un véritable processus politique entre les parties avec le soutien international approprié", conclut-il.

GAZA


Le calme est revenu ce vendredi matin dans la bande de Gaza. Pas d'avions de combat dans le ciel et pas d'alertes à la roquette après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu qui a mis fin à 11 jours d'hostilités sanglantes entre Israël et le Hamas.


À partir de "02h00, aucun tir n'a été détecté et les avions [de l'armée] sont retournés à leurs bases", a indiqué l'armée israélienne. La trêve a été favorisée par l'Égypte, puissance régionale entretenant à la fois des relations avec Israël et le Hamas, mouvement considéré comme "terroriste" par l'État hébreu, l'Union européenne et les États-Unis.


Le président américain Joe Biden a estimé, peu avant son entrée en vigueur, que le cessez-le-feu était "une vraie opportunité" d'avancer vers la paix entre Israéliens et Palestiniens, et exprimé sa "sincère reconnaissance" à l'Égypte pour son rôle dans les négociations.

RÉACTION INTERNATIONALE


L'Allemagne a salué, vendredi, le cessez-le-feu entré en vigueur entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza et souhaite désormais "s'attaquer aux causes profondes" du conflit, a déclaré Heiko Maas le chef de la diplomatie allemande.


"C'est bien qu'un cessez-le-feu intervienne" et qu'il n'y ait "plus de victimes", s'est réjoui sur Twitter le ministre allemand des Affaires étrangères, tout juste rentré d'une visite en Israël et dans les territoires palestiniens. Il a adressé un "grand merci à l'Égypte pour sa médiation".

HEZBOLLAH


Le mouvement chiite libanais Hezbollah, bête noire d'Israël, a salué vendredi une "victoire historique" des factions palestiniennes à Gaza après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu avec l'État hébreu pour cesser les hostilités meurtrières.


Allié de Téhéran, un autre ennemi juré d'Israël, contre qui il a combattu à plusieurs reprises ces dernières décennies, le Hezbollah soutient traditionnellement le mouvement islamiste palestinien Hamas au pouvoir dans l'enclave palestinienne de Gaza.


"Le Hezbollah félicite le peuple palestinien héroïque et sa vaillante résistance pour la victoire historique remportée [...] contre l'ennemi sioniste", a indiqué dans un communiqué le mouvement armé, poids lourd de la politique libanaise considéré comme un groupe "terroriste" par Israël et les États-Unis.

ONU


Le secrétaire général de l'ONU António Guterres a salué l'entrée en vigueur, ce vendredi, du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas tout en appelant les dirigeants israéliens et palestiniens à faire preuve de responsabilité "au-delà du retour au calme" afin de démarrer un "dialogue sérieux" sur les causes du conflit.


António Guterres a également incité les dirigeants mondiaux à proposer une initiative en faveur de la reconstruction qui "supporte les Palestiniens et raffermisse leurs institutions".

JOE BIDEN OPTIMISTE


Le président américain a pris la parole depuis la Maison-Blanche.

RÔLE DE L'ÉGYPTE


Médiateur incontournable dans le conflit depuis plusieurs années, l'Égypte est chargée de veiller au respect de cette trêve entre les deux belligérants.

LA DIPLOMATIE AMÉRICAINE PROCHAINEMENT SUR PLACE 


Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se rendra au Moyen-Orient "dans les prochains jours" pour y rencontrer ses homologues "israélien, palestinien et régionaux" et "travailler ensemble à la construction d'un avenir meilleur pour les Israéliens et les Palestiniens", a annoncé jeudi le département d'État.

LE HAMAS MANIFESTE SA "VICTOIRE"

   

Le Hamas revendique la "victoire" dans sa confrontation armée avec Israël, a affirmé un haut responsable du mouvement devant des milliers de personnes réunies vendredi pour des manifestations de joie à Gaza City, après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu avec l'État hébreu.

"Ceci est l'euphorie de la victoire", a lancé Khalil al-Hayya, numéro deux du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza, lors d'un discours devant des manifestants en liesse, promettant en outre de "reconstruire" les maisons détruites par les frappes israéliennes.

ENTRÉE EN VIGUEUR DU CESSEZ-LE-FEU

Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, est officiellement entré en vigueur à 02H00, heure locale (01h00 en France).

Dans la bande de Gaza, des tirs de joie ont retenti, selon des journalistes de l'AFP, alors que côté israélien aucune alerte au tir de roquette n'a été recensée dans les premières minutes suivant l'entrée de ce cessez-le-feu devant mettre fin à plus de 10 jours d'affrontements meurtriers.

LE ROYAUME-UNI SOUHAITE UN ACCORD "DURABLE" 


Le Royaume-Uni a salué jeudi l'accord de cessez-le-feu à Gaza approuvé par Israël et le Hamas, et a appelé toutes les parties à le rendre "durable".

"Toutes les parties doivent travailler pour rendre le cessez-le-feu durable et mettre fin à l'inacceptable cycle de violence et de pertes de vies humaines", a tweeté le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab, ajoutant que Londres soutient "les efforts pour parvenir à la paix".

JOE BIDEN S'EST EXPRIMÉ


Le président américain Joe Biden a estimé jeudi que le cessez-le-feu à Gaza, attendu dans la nuit, représentait "une vraie opportunité" d'avancer vers la paix, tout en exprimant sa "sincère reconnaissance" à l'Égypte pour son rôle dans les négociations.

"Je suis convaincu que les Palestiniens et les Israéliens méritent tout autant de vivre en sécurité et de jouir d'un même niveau de liberté, de prospérité et de démocratie", a déclaré Joe Biden depuis la Maison Blanche. "Mon administration poursuivra notre diplomatie discrète et infatigable pour aller vers cet objectif. Je suis convaincu que nous avons une vraie opportunité d'avancer et je m'engage à travailler en cette direction". 

RELATIONS ISRAÉLO-AMÉRICAINES 


Joe Biden a changé de ton face au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Lors de leur cinquième échange téléphonique depuis le début du conflit, le président américain aurait exprimé son impatience pour parvenir à un cessez-le-feu avec un ton plus "direct, franc et sincère", selon un membre de son administration.


Bien que fervent soutien d’Israël tout au long de sa carrière politique, Biden était sous pression de son propre parti qui l’appelait à dénoncer de façon plus virulente les actions récentes d’Israël.

LES DÉGÂTS EN CHIFFRES 


Le ministère du Logement de Gaza estime que 16.800 logements ont été endommagés lors des affrontements. Celui de l'Agriculture chiffre que les dégâts causés aux infrastructures agricoles s'élèvent à 27 millions de dollars.


De son côté, l'Association des industriels israéliens, annonçait le 13 mai dernier que les combats entre le 11 et le 13 mai avaient coûté 166 millions de dollars à l'économie du pays.

JOE BIDEN VA RÉAGIR AU CESSEZ-LE-FEU


Le président américain Joe Biden prévoit de s'exprimer jeudi à 23h45 depuis la Maison-Blanche après l'annonce du cessez-le-feu entre Israël, le Hamas et le Djihad islamique à Gaza.

L'ÉGYPTE CHARGÉE DE VEILLER AU RESPECT DU CESSEZ-LE-FEU


L'Égypte va envoyer deux délégations à Tel-Aviv et dans les Territoires palestiniens pour veiller au respect du cessez-le-feu approuvé jeudi soir par Israël et les groupes armés palestiniens, ont indiqué des sources diplomatiques égyptiennes.


"Deux délégations égyptiennes seront envoyées à Tel-Aviv et dans les Territoires palestiniens pour surveiller la mise en œuvre (du cessez-le-feu) et le processus pour maintenir des conditions stables de manière permanente", ont fait savoir ces sources à l'AFP, soulignant que cette trêve "simultanée et mutuelle" avait été "négocié par l'Égypte".

UN CESSEZ-LE-FEU CONFIRMÉ À GAZA


Israël, le Hamas et le Djihad islamique se sont accordés sur un cessez-le-feu à Gaza. Les précisions de Laurent Hauben, envoyé spécial de TF1/LCI en Israël.

Proche-Orient : Israël, le Hamas et le Djihad islamique s'accordent sur un cessez-le-feuSource : TF1 Info

LES VÉRIFICATEURS


Le conflit israélo-palestinien s'est accompagné de son lot de fausses publications, chaque partie voulant dénoncer la violence de l'autre. Nous les avons passées au crible.

"LA RÉALITÉ DU TERRAIN DÉTERMINERA LA POURSUITE DE L'OPÉRATION"


Le ministre de la Défense Benny Gantz a félicité jeudi Tsahal, les forces armées israéliennes, pour "les réalisations militaires sans précédent en termes de force, de précision et d'importance stratégique dans la lutte contre les groupes terroristes dans la bande de Gaza". 


L'armée "continue d'être prête à protéger les citoyens israéliens" en cas de nouvelles attaques. "La réalité sur le terrain déterminera la poursuite de l'opération", a-t-il conclu.

LE CHEF DE LA DIPLOMATIE US PRÊT À ALLER SUR PLACE S'IL Y A "UN BON MOMENT"


En visite à Kangerlussuaq, au Groenland, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a commenté jeudi la nouvelle du cessez-le-feu, tombée durant son point presse dans ce territoire rattaché au Danemark. "J'ai vu ces informations", "je ne peux pas les confirmer", a-t-il dit, promettant de rappeler son homologue israélien dans l'avion pour les États-Unis.


"Je suis prêt à aller à tout moment en Israël et au Moyen-Orient, si cela aide à aller au-delà de la violence et à travailler pour améliorer les vies des Israéliens comme des Palestiniens", a ajouté Antony Blinken. "Et s'il y a un bon moment pour cela, je le ferai assurément".

KAMALA HARRIS A PARLÉ AVEC LE ROI DE JORDANIE


La vice-présidente américaine Kamala Harris s'est entretenue dans la journée avec le roi de Jordanie Abdallah II au sujet des efforts diplomatiques de Washington pour parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza. "Les États-Unis et la Jordanie continueront d'œuvrer pour désamorcer les tensions", a-t-elle indiqué sur Twitter.

L'ENTOURAGE DE NETANYAHU OFFICIALISE LE CESSEZ-LE-FEU


Dans un communiqué, cité par Times of Israel, le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a confirmé jeudi que le cabinet de sécurité a approuvé à l'unanimité un cessez-le-feu à Gaza. Les ministres ont convenu "d'accepter l'initiative égyptienne pour un cessez-le-feu mutuel, sans aucune condition, qui entrera en vigueur à une heure déterminée plus tard".

LE HAMAS CONFIRME LE CESSEZ-LE-FEU


Un responsable du Hamas a confirmé à Reuters qu'un cessez-le-feu "mutuel et simultané" avec Israël a été conclu. Le cessez-le-feu commencera à 2h du matin (heure locale) vendredi.

Urgent

ISRAËL APPROUVE UN CESSEZ-LE-FEU


L'État hébreu a approuvé un cessez-le-feu avec le Hamas à Gaza, rapportent plusieurs médias locaux, après 11 jours de tensions exacerbées. Le cabinet de sécurité israélien s'est réuni jeudi soir autour du Premier ministre Benyamin Netanyahu. 

ACCUSATIONS MUTUELLES DE GÉNOCIDE À L'ONU


Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, et l'ambassadeur israélien aux États-Unis, Gilad Erdan, ont accusé la communauté de l'autre de "génocide" à l'encontre de leur propre peuple, lors d'un débat à l'Assemblée générale de l'ONU sur le conflit israélo-palestinien. "Dans le débat d'aujourd'hui, nous ne voyons pas une défense des objectifs fixés pour l'ONU, mais plutôt une indifférence à la charte du Hamas, qui, comme les nazis, est engagé dans le génocide du peuple juif", a souligné le diplomate israélien. "Comment certains peuvent-ils se précipiter pour faire des déclarations condamnant le meurtre d'un Palestinien à un moment où le monde entier reste silencieux et ferme les yeux sur le génocide de familles palestiniennes entières ?", s'était au préalable interrogé le ministre palestinien.

AU MOINS 232 MORTS CÔTÉ PALESTINIEN


Cinq Palestiniens ont été tués ce jeudi dans des frappes israéliennes menées dans la bande de Gaza, portant à 232 le nombre total de morts dans cette enclave depuis  le début du conflit le 10 mai, selon le ministère de la Santé local.

RÉUNION ISRAÉLIENNE POUR DISCUTER D'UN CESSEZ-LE-FEU


Le cabinet israélien de sécurité doit se réunir jeudi soir afin de discuter d'un possible cessez-le-feu après onze jours d'affrontements armés entre Tsahal et le Hamas, indiquent des sources officielles à l'AFP. Cette réunion, à laquelle participeront notamment le Premier ministre Benjamin Netanyahu et les principaux responsables sécuritaires du pays, intervient alors que d'intenses tractations diplomatiques ont lieu afin de mettre un terme aux hostilités entre le mouvement palestinien et Israël qui ont fait plus de  230 morts en 10 jours.

L'OMS ESTIME À 7 MILLIONS DE DOLLARS L'AIDE NÉCESSAIRE


L'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Méditerranée orientale estime ce jeudi que sept millions de dollars sont nécessaires sur six mois pour répondre à la crise sanitaire en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, soumise à des bombardements israéliens. Dans un "appel d'urgence", le bureau régional de l'OMS estime que les besoins "pour une réponse d'urgence complète" sont de sept millions de dollars pour les six prochains mois, pour financer notamment l'envoi de fournitures médicales essentielles dans les territoires palestiniens.

DIPLOMATIE 


Depuis le regain de tensions entre le Hamas et Israël, le président américain maintient le soutien traditionnel des États-Unis au droit de l'État hébreu "à se défendre". Un principe qui passe mal auprès d'une part grandissante d'élus démocrates...

HAMAS


La chancelière allemande Angela Merkel s'est déclarée jeudi favorable à des "contacts indirects" avec le groupe islamiste palestinien du Hamas, au pouvoir à Gaza, indispensables selon elle pour aboutir à un cessez-le-feu avec Israël.


"Des contacts indirects doivent bien sûr exister avec le Hamas", selon elle. "L'Egypte parle au Hamas, les autres États arabes font de même", a relevé Angela Merkel, soulignant que l'Égypte était "un facteur très important dans toute question de cessez-le-feu et de paix".


Angela Merkel a redit qu'Israël disposait d'un "droit à l'autodéfense" et assuré que l'Allemagne "contribuerait aux tentatives diplomatiques visant à créer une situation durable à long terme".

ONU


Le Conseil des droits de l'homme se réunira la semaine prochaine en session extraordinaire sur l'embrasement du conflit israélo-palestinien, ont annoncé jeudi les Nations unies.


La réunion, prévue le 27 mai, est organisée à la demande du Pakistan, en tant que coordonnateur de l'Organisation de la coopération islamique, et des autorités palestiniennes qui ont réuni suffisamment de signatures sur les 47 pays membres du Conseil, a indiqué l'ONU dans un bref communiqué.


Lors de cette réunion les pays examineront la "grave situation des droits humains" dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-Est, a-t-elle précisé. 


"Ceux qui soutiennent cette réunion ne font que récompenser les actions du Hamas, une organisation terroriste", a dénoncé l'ambassadrice d'Israël auprès de l'ONU à Genève Meirav Shahar.

PRÉVENIR D'UNE FRAPPE AVANT DE BOMBARDER, UNE TECHNIQUE PARFOIS UTILISÉE PAR L'ARMÉE ISRAÉLIENNE


SMS, appel ou tir de semonce : l'armée israélienne utilise dans certains de ses bombardements sur Gaza la technique controversée du "roof knocking" ("coup sur le toit"), pour demander aux civils d'évacuer avant une frappe et se prémunir ainsi contre d'éventuelles accusations.


"Nous avons mené plus de 1000 frappes. Lorsqu'elles concernent des infrastructures, nous pouvons utiliser cette technique, mais pas quand elle concerne l'élimination de terroristes", a défendu à l'AFP un responsable israélien de l'aviation militaire.


L'armée n'a pas communiqué de chiffres sur le nombre de "roof knocking" effectués depuis le début, le 10 mai, de l'escalade militaire avec le Hamas. Selon des ONG de défense des droits humains, l'avertissement ne dédouane cependant pas les "forces attaquantes" de leurs responsabilités vis-à-vis du droit humanitaire international.

COLONIES


Le fonds souverain de la Norvège, le plus gros au monde, a exclu deux groupes israéliens impliqués dans le développement de colonies israéliennes en Cisjordanie en violation du droit international, a annoncé la Banque de Norvège.


"Shapir Engineering and Industry" et "Mivne Real Estate" sont épinglées pour leurs activités dans les colonies israéliennes en Cisjordanie. "Un risque inacceptable" de contribuer "à de graves violations des droits des personnes dans une situation de guerre ou de conflit", selon les motivations du comité éthique qui conseille le fonds. 


Ces exclusions signifient que le fonds a vendu ses participations éventuelles dans ces sociétés et qu'il n'y réinvestira pas aussi longtemps que les activités incriminées se poursuivent. Environ 475.000 colons israéliens vivent dans des colonies illégales au regard du droit international.

L'ALLEMAGNE DIT SA "SOLIDARITÉ" AVEC ISRAËL ET DEMANDE UN CESSEZ-LE-FEU


Le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, a exprimé jeudi sa "solidarité" avec Israël et appelé également à un cessez-le-feu entre l'État hébreu et le Hamas palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza.


"Nous considérons que ce que fait Israël [dans la bande de Gaza] est couvert par le droit d'autodéfense", a déclaré Heiko Maas, lors d'une conférence de presse conjointe à Tel-Aviv avec son homologue israélien Gabi Ashkenazi, au cours de laquelle il a aussi plaidé pour un cessez-le-feu.


"Laissez-moi le redire très clairement, pour nous, la sécurité d'Israël et avec elle la sécurité de tous les juifs d'Allemagne n'est pas négociable et Israël pourra toujours compter sur cela", a-t-il affirmé. Mais, selon M. Maas, "le nombre de victimes augmente chaque jour et cela aussi nous inquiète beaucoup".


Le chef de la diplomatie allemande sera reçu dans la soirée par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie occupée, mais n'aura pas de pourparlers directs avec le Hamas, une organisation considérée comme "terroriste" par l'Union européenne.

LE WALL STREET JOURNAL AVANCE VENDREDI POUR UN CESSEZ-LE-FEU


Le quotidien américain assure, citant des sources internes aux négociations, que Israël et le mouvement palestinien Hamas devraient parvenir à un cessez-le-feu d'ici demain en début de journée.


Les officiels égyptiens auraient fait des avancées dans leurs négociations avec le leader du Hamas, tandis que les militaires israéliens auraient assuré, en privé, avoir bientôt atteint leurs objectifs militaires. 


Cela fait dix jours que cette flambée de violences, inédite depuis 2014, a entraîné la mort de 227 Palestiniens et 12 Israéliens.

CESSEZ-LE-FEU AUJOURD'HUI ?


Selon CNN, citant un responsable du mouvement Hamas, un cessez-le-feu avec l'armée israélienne devrait être "imminent, probablement dans les 24 heures".


Le président américain Joe Biden a appelé à une "désescalade" dans le conflit israélo-palestinien alors que les affrontements se poursuivent sur le terrain. 


Déclenchée le 10 mai, la flambée de violences, la plus meurtrière depuis 2014 entre Israël et le Hamas, a coûté la vie à au moins 227 Palestiniens, dont 64 enfants, selon le ministère de la Santé à Gaza. En Israël, les tirs de roquettes ont fait 12 morts selon la police.

NOUVELLES OFFENSIVES 


Des avions de chasse israéliens ont frappé les résidences d'au moins six dirigeants du Hamas, au pouvoir dans l'enclave palestinienne de Gaza, selon un communiqué de l'armée affirmant que chacun de ces sites abritait des "infrastructures militaires".


De son côté, le deuxième groupe armé à Gaza, le Jihad islamique, a revendiqué une nouvelle salve de roquettes en direction du sud d'Israël.

MANIFESTATIONS PARISENNES


La préfecture de police de Paris a interdit les défilés de manifestants pro-palestiniens, le week-end prochain dans la capitale, "en raison des risques de troubles à l'ordre public", tout en autorisant des "rassemblements statiques" place de la République. 


Pour motiver cela, elle évoque, notamment, "les débordements avec des violences et des outrages sur les forces de l'ordre, qui ont donné lieu à 45 gardes à vue" samedi dernier 14 mai à Paris. Plusieurs milliers de personnes s'étaient rassemblées dans le quartier de Barbès (XVIIIe arrondissement). 

HUIT NOUVEAUX DÉCÈS À GAZA


Sept Palestiniens dont un homme handicapé, sa femme enceinte et leur fille de 3 ans, ont péri ce mercredi dans les frappes israéliennes dans la bande de Gaza, tandis qu'un huitième a succombé à ses blessures, selon le ministère de la Santé local. Ces nouveaux décès portent à 227 le nombre de Palestiniens tués dans l'enclave depuis le début du conflit le 10 mai.

ONU


Les Etats-Unis "ne soutiendront pas des actions qui sapent les efforts en faveur d'une désescalade" dans le conflit israélo-palestinien, a affirmé mercredi la mission diplomatique américaine à l'ONU en réaction au projet français d'une résolution au Conseil de sécurité appelant à une cessation des hostilités.


"Nous avons été clairs et cohérents sur le fait que nous nous concentrons sur les efforts diplomatiques intensifs en cours pour mettre fin à la violence et que nous ne soutiendrons pas les actions qui, selon nous, sapent les efforts en faveur d'une désescalade", a dit à l'AFP une porte-parole de la mission américaine.

ALLEMAGNE


Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas se rendra jeudi en Israël et à Ramallah dans les territoires palestiniens pour mener des entretiens visant à une désescalade dans le cycle de violences en cours au Proche-Orient, a indiqué mercredi une porte-parole.


"Il rencontrera notamment le ministre des Affaires étrangères (Gabi Ashkenazi) et le ministre de la Défense israéliens (Benny Gantz). Une rencontre avec le président israélien (Reuven Rivlin) est également à l'ordre du jour. À Ramallah, il rencontrera le Premier ministre palestinien (Mohammad Shtayyeh)", selon un communiqué du ministère allemand des Affaires étrangères.

WASHINGTON


La Maison Blanche réclame un retour au calme. Joe Biden a dit à Netanyahu attendre une "désescalade aujourd'hui" vers un cessez-le-feu, a fait savoir la présidence américaine.


"Le président a indiqué au Premier ministre qu'il s'attendait à une désescalade significative aujourd'hui vers un cessez-le-feu", a indiqué la Maison Blanche dans un compte-rendu de l'échange téléphonique entre les deux hommes.

REPRESAILLES


L'armée israélienne a annoncé mercredi mener des tirs d'artillerie vers le sud du Liban après le lancement de quatre roquettes depuis le territoire libanais en direction de l'Etat hébreu.


"Quatre roquettes ont été tirées depuis le Liban vers le territoire israélien. Le bouclier antimissile Dôme de fer a intercepté  l'une d'entre elles et les trois autres sont probablement tombées dans des terrains vagues. En représailles, notre artillerie a visé des cibles en territoire libanais", a indiqué l'armée dans un bref message à la presse.

LIBAN


Quatre roquettes ont été tirées mercredi du sud du Liban en direction d'Israël, troisième incident du genre en moins d'une semaine, a indiqué à l'AFP une source militaire libanaise.


Les tirs, qui n'ont pas été revendiqués dans l'immédiat, ont été effectués depuis une zone proche du village de Seddiqine, dans la région de Tyre, a précisé cette source s'exprimant sous couvert d'anonymat.

LIBAN


Quatre roquettes ont été tirées mercredi du sud du Liban en direction d'Israël, troisième incident du genre en moins d'une semaine, a indiqué à l'AFP une source militaire libanaise.


Les tirs, qui n'ont pas été revendiqués dans l'immédiat, ont été effectués depuis une zone proche du village de Seddiqine, dans la région de Tyre, a précisé cette source s'exprimant sous couvert d'anonymat.

LIBAN


Quatre roquettes ont été tirées mercredi du sud du Liban en direction d'Israël, troisième incident du genre en moins d'une semaine, a indiqué à l'AFP une source militaire libanaise.


Les tirs, qui n'ont pas été revendiqués dans l'immédiat, ont été effectués depuis une zone proche du village de Seddiqine, dans la région de Tyre, a précisé cette source s'exprimant sous couvert d'anonymat.

EUROPE


Clément Beaune, secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, a reconnu ce mercredi au Sénat l'impuissance de l'UE. "Je regrette comme vous que les efforts de coordination européenne ne soient pas plus efficaces, car quelques partenaires européens n'ont pas voulu jouer ce jeu collectif".

MENACES


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé mercredi ne pas exclure de devoir "venir à bout" des islamistes du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, si l'option de la "dissuasion" échouait, après plus d'une semaine d'échanges de tirs meurtriers.


"Il n'y a que deux possibilités de les affronter, soit vous en venez à bout - et c'est toujours une possibilité - soit vous les dissuadez et nous sommes actuellement engagés dans une dissuasion ferme", a déclaré le Premier ministre à des ambassadeurs à Tel-Aviv. "Je dois dire que nous n'écartons aucune possibilité", a-t-il ajouté.


"Ce que nous essayons de faire est précisément ceci: diminuer leurs capacités, leurs moyens terroristes, et diminuer leur détermination", a-t-il encore précisé. "Nous espérons pouvoir rétablir le calme, et nous espérons pouvoir le rétablir rapidement. Je veux dire que nous faisons cela en faisant le maximum pour éviter les victimes civiles".

Urgent

UN CESSEZ-LE-FEU ÉTUDIÉ


Israël étudie l'opportunité d'un "cessez-le-feu",  a un indiqué mercredi un haut responsable militaire israélien à la presse, affirmant toutefois que l'Etat hébreu était prêt pour une prolongation de l'offensive déclenchée le 10 mai sur l'enclave palestinienne de Gaza. 


"Nous étudions la question du moment opportun pour un cessez-le-feu" mais "nous nous préparons pour plusieurs jours" d'opération supplémentaire, a indiqué ce responsable, ajoutant qu'Israël vérifiait si son offensive avait "atteint ses objectifs". 

LA TURQUIE DÉMENT TOUT PROPOS "ANTISÉMITE"


La Turquie a qualifié mercredi de "mensonge" les accusations de Washington selon lesquelles le président turc Recep Tayyip Erdogan aurait tenu des propos "antisémites", à la suite des frappes d'Israël dans la bande de Gaza.


"Accuser notre président d'antisémitisme procède d'une approche illogique et fausse. C'est un mensonge proféré contre notre président", a tweeté Omer Celik, porte-parole de l'AKP, le parti islamo-conservateur au pouvoir.

PROPOS "ANTISÉMITES" SELON WASHINGTON


Les Etats-Unis ont dénoncé ce mardi des propos du président turc Recep Tayyip Erdogan et appelé à éviter des "remarques incendiaires qui pourraient inciter à encore plus de violence", selon les termes d'un porte-parole de la diplomatie américaine. 


"Les Etats-Unis condamnent fermement les récents propos antisémites du président Ergodan à l'égard du peuple juif", a affirmé Ned Price par voie de communiqué. Le chef d'Etat turc avait critiqué lundi les frappes israéliennes sur la bande de Gaza, évoquant des "meurtriers" qui "tuent des enfants âgés de cinq ou six ans". 


Recep Tayyip Erdogan avait également fustigé Joe Biden, qu'il accusait d'"[écrire] l'Histoire avec des mains ensanglantées". Face aux violents affrontements entre le Hamas et Jérusalem, le président américain a maintenu le soutien traditionnel des Etats-Unis au droit de l'Etat hébreu "à se défendre".

UNE RÉSOLUTION DE LA FRANCE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ


La France a proposé ce mardi à ses 14 partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU d'adopter une résolution sur le conflit israélo-palestinien. Lors d'une réunion à huis clos, "nous avons entendu la proposition faite par notre collègue français au Conseil et, pour la Chine, assurément, nous soutenons tous les efforts facilitant une fin de crise et un retour de la paix au Proche-Orient", a déclaré à quelques journalistes l'ambassadeur chinois à l'ONU, Zhang Jun, président en exercice en mai du Conseil.


L'Élysée a fait savoir quelques instants plus tard que cette résolution avait été déposée en coordination avec l'Égypte et la Jordanie pour demander un cessez-le-feu. "Les trois pays se sont mis d'accord sur trois éléments simples : les tirs doivent cesser, le moment est venu d'un cessez-le-feu et le conseil de sécurité de l'ONU doit se saisir du sujet", a précisé la présidence à l'issue d'une rencontre avec le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et, par visioconférence, le roi Abdallah II de Jordanie.

DEUX SOLDATS ISRAÉLIENS BLESSÉS


D'après l'armée israélienne, deux soldats ont été blessés par balles lors de heurts avec des manifestants palestiniens rassemblés par centaines en Cisjordanie occupée. 


Plusieurs rassemblements, qui ont dégénéré en affrontements avec l'armée, ont eu lieu à travers la Cisjordanie dans le cadre d'une journée de grève générale et de "manifestations de colère" contre l'occupation israélienne et en solidarité avec les habitants de Gaza.

212 PALESTINIENS TUÉS DEPUIS LUNDI


Les frappes israéliennes ont tué à Gaza 212 Palestiniens dont 61 enfants, selon les autorités palestiniennes.

DIPLOMATIE


La chancelière allemande Angela Merkel et le roi Abdallah II de Jordanie ont réclamé mardi lors d'une conversation téléphonique qu'un "cessez-le-feu rapide" intervienne au Proche-Orient afin de permettre de nouvelles "négociations politiques".


Tous deux "ont convenu que les initiatives en faveur d'un cessez-le-feu rapide devaient être soutenues afin de créer les conditions nécessaires à la reprise des négociations politiques" entre Israël et les Palestiniens, a indiqué le porte-parole de la chancelière allemande, Steffen Seibert, dans un communiqué.

DIPLOMATIE


La France demande à Israël de "garantir l'accès rapide et sans entrave de l'aide à Gaza", après la fermeture d'un point de passage crucial, a déclaré mardi Jean Castex devant l'Assemblée nationale.


"Un convoi humanitaire a été autorisé aujourd'hui et ce mouvement doit se poursuivre", a insisté le Premier ministre, alors que la communauté internationale s'emploie à enrayer l'escalade meurtrière entre Israël et des groupes de Gaza.

AIDE HUMANITAIRE


Une aide de courte durée. Israël a décidé mardi de refermer un point de passage vers la bande de Gaza par lequel était acheminée de l'aide humanitaire, après des tirs d'obus, ont indiqué les autorités israéliennes.


Des obus ont été tirés en direction du point de passage de Kerem Shalom "alors qu'entraient des camions transportant de l'aide civile donnée par des organisations humanitaires internationales", a indiqué le Cogat, organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens. "Il a été décidé de stopper l'entrée des autres camions".


L'entrée de camions avait été "coordonnée sur demande de la communauté internationale et après approbation du ministère de la Défense ce matin", a poursuivi le Cogat, précisant qu'ils transportaient notamment de l'équipement médical et des réservoirs de carburant "à destination d'organisations internationales" à Gaza.

Urgent

DEUX MORTS EN ISRAËL


Deux personnes ont été tuées en Israël mardi après des tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza, a rapporté la police israélienne dont le bilan total fait état de 12 morts depuis le début des hostilités.


"Un endroit où vivent des ouvriers étrangers a été touché directement par une roquette", a indiqué la police dans un communiqué. "Il y a deux morts, un blessé grave, un modéré et trois légers".

MACRON "TRÈS PRÉOCCUPÉ"


S'entretenant avec le président égyptien Al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie depuis l'Elysée, le chef de l'Etat s'est dit "très préoccupé par l'évolution de la situation", évoquant un bilan humain "déjà très lourd" après "quelques jours d'escalade".

Proche-Orient : Macron "très préoccupé"Source : TF1 Info

MEDIATION


Emmanuel Macron et Abdel Fattah Al-Sissi monte au créneau. Le président français et son homologue égyptien s'entretiennent mardi midi, par visioconférence, avec le roi Abdallah II de Jordanie, pour travailler à une médiation au Proche-Orient "avec pour objectif un cessez-le-feu rapide et éviter que le conflit ne s'étende", a annoncé l'Elysée.


Emmanuel Macron avait déjà discuté lundi avec son homologue égyptien, présent à Paris, et avait annoncé leur intention commune de solliciter l'appui de la Jordanie, pour mener une médiation dans le conflit entre Israël et les Palestiniens.

AIDE HUMANITAIRE


L'ONU a salué mardi l'ouverture par les autorités israéliennes du passage de Kerem Shalom pour que l'aide humanitaire puisse entrer dans la bande de Gaza.


"Nous saluons l'ouverture par les autorités israéliennes de l'ouverture du passage de Kerem Shalom pour de l'aide humanitaire indispensable après neuf jours de crise" a déclaré Jens Laerke, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) lors du briefing régulier des Nations unies à Genève. "Il est essentiel que le passage d'Erez soit également ouvert à l'entrée et la sortie du personnel humanitaire", a-t-il ajouté.

"SOUTIEN" DE BIDEN À UN CESSEZ-LE-FEU


Le président américain et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se sont entretenus lundi, échange au cours duquel Joe Biden "a exprimé son soutien à un cessez-le-feu", a fait savoir la Maison Blanche dans un compte-rendu. 


L'appel téléphonique a aussi été l'occasion d'évoquer des discussions en cours avec l'Egypte "et d'autres partenaires" pour y parvenir, précise le texte.


Le même jour, les Etats-Unis se sont opposés une nouvelle fois à l'adoption d'une déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à une "cessation des violences" entre Israéliens et Palestiniens. Une nouvelle réunion en urgence et à huis clos doit avoir lieu mardi en milieu de journée. 

Urgent

TIRS DE ROQUETTE DEPUIS LE LIBAN 


Trois roquettes ont été tirées du sud du Liban en direction d'Israël ce lundi soir, d'après une source sécuritaire libanaise à l'AFP. "Trois roquettes de type Grad ont été tirées depuis le secteur des fermes de Chebaa", non loin de la frontière israélienne, a indiqué la même source. 

En représailles, des obus israéliens ont été ensuite tirés en direction du Liban, selon la même source.

MACRON 

À la sortie de la conférence internationale pour le Soudan, Emmanuel Macron prend la parole, pour s'inscrire "dans un processus de cessez-le-feu le plus rapide, que nous appelons de nos voeux". "Nous avons décidé à ce titre d'avoir une discussion avec le président Sissi et le roi de Jordanie pour faire une proposition concrète sur cette voie".

"La sécurité des journalistes et de tous ceux dont l'expression permet la libre information est une liberté essentielle. Notre ambassadeur a entamé des démarches et j'aborderai cette question avec le premier ministre Netanyahu, nous allons nous appeler ces prochains jours".

NOUVEL APPEL BIDEN/NETANYAHU

Au moment de la déclaration incendiaire du président turc, Joe Biden a annoncé qu'il appellerait Benyamin Netanyahu dans la journée, alors que les appels à la désescalade de la communauté internationale n'ont jamais paru aussi inaudibles.


"Je vais parler avec le Premier ministre dans une heure et j'aurai plus de choses à dire après cet échange", a déclaré Joe Biden en fin d'après-midi, interrogé sur la possibilité de lancer un appel à un cessez-le-feu.


Les États-Unis se sont opposés lundi, pour la troisième fois en une semaine, à l'adoption d'une déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU sur le conflit israélo-palestinien, qui appelait à "une cessation des violences" et à "la protection des civils, notamment les enfants", selon des diplomates

ERDOGAN CRITIQUE BIDEN

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué la position américaine sur le conflit israélo-palestinienne, en particulier son refus de s'associer à une déclaration commune du Conseil de sécurité de l'ONU. Joe Biden "écrit l'histoire avec les mains ensanglantées" par son soutien à Israël, a déclaré le chef d'État. 


"Les territoires palestiniens sont victimes de persécutions, de souffrances et le sang y coule comme c'est le cas de nombreuses autres régions qui ont perdu la paix avec la fin de l'Empire ottoman. Et vous soutenez cela", a ajouté Erdogan en interpellant son homologue américain.


Il s’en est aussi violemment pris à Israël. "Ce sont des meurtriers, à tel point qu'ils tuent des enfants âgés de cinq ou six ans. Il n'y a que sucer le sang qui les assouvit", a-t-il dit.


Au-delà de cette violente diatribe, le président turc, qui a également étrillé l'Autriche pour avoir hissé le drapeau israélien sur ses bâtiments gouvernementaux - " L'Etat autrichien s'efforce probablement de faire payer aux musulmans la facture du génocide qu’il a commis contre les Juifs" - , a proposé de mettre en place une commission "regroupant des représentants des trois religions monothéistes pour administrer Jérusalem".

WASHINGTON MET SON VETO

L'adage diplomatique disant que "Israël n'a qu'un ami, mais c'est le bon" s'est encore vérifié. Lundi 17 mai, les États-Unis se sont opposés, pour la troisième fois en une semaine, à l'adoption d'une déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU sur le conflit israélo-palestinien, qui appelait à "une cessation des violences" et à "la protection des civils, notamment les enfants", selon des diplomates.


Le texte rédigé par la Chine, la Tunisie et la Norvège avait été remis dimanche soir aux 15 membres du Conseil de sécurité pour approbation ce lundi. Les États-Unis ont indiqué qu'ils "ne pouvaient pas soutenir pour le moment une expression" du Conseil de sécurité, a dit à l'AFP un diplomate.


Le projet de texte prévoyat d'exprimer "la grave préoccupation" du Conseil face à la crise et dénonçait les "possibles expulsions" de familles palestiniennes à Jérusalem-Est, à l'origine de la résurgence des violences. 

Il appelait également à éviter les "actions unilatérales" qui aggravent les tensions et réitérait le soutien du Conseil à une solution à deux États.


Chef de la diplomatie US, Anthony Blinken a assuré lundi que la question était de savoir si "une action donnée ou une déclaration donnée fera progresser les perspectives de mettre fin à la violence ou non". Il a toutefois appelé à "protéger les civils". Insuffisant pour les forces en présence, dont la Chine, qui accuse son rival sur la scène internationale de "bloquer la diplomatie".

GAZA


La protection des infrastructures de santé et des soignants est un "impératif", selon le directeur de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

APPEL AU CALME


Les présidents français Emmanuel Macron et égyptien Abdel Fattah-Al-Sissi ont souligné ensemble lundi "la nécessité absolue de mettre fin aux hostilités" au Proche-Orient, "partagé leur forte inquiétude face à l'escalade de violences en cours et déploré les nombreuses victimes civiles", a annoncé l'Élysée. 

 

À l'issue d'un entretien bilatéral, le président français "a renouvelé son soutien à la médiation égyptienne" et les deux chefs d'État sont convenus "de continuer à se coordonner pour favoriser un cessez-le-feu rapide et éviter que le conflit ne s'étende", a ajouté l'Élysée.

LE SOUTIEN DE L'ALLEMAGNE ENVERS ISRAËL


Angela Merkel a exprimé lundi, lors d'un appel téléphonique au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, sa "solidarité" avec Israël tout en formulant son souhait de voir les hostilités "prendre fin le plus rapidement possible".


"La chancelière a de nouveau condamné fermement la poursuite des tirs de roquettes depuis Gaza sur Israël et a assuré le Premier ministre de la solidarité du gouvernement allemand. Elle a réaffirmé le droit d'Israël à se défendre contre ces attaques", a déclaré sur Twitter Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière allemande.


"Compte tenu des nombreux civils qui ont perdu la vie dans les deux camps, la chancelière a exprimé son espoir de voir les hostilités prendre fin le plus rapidement possible", a-t-il ajouté.

APPEL À LA RETENUE


 Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé ce lundi Israël et les Palestiniens à "protéger les civils et particulièrement les enfants", réaffirmant que l'État hébreu avait, "en tant que démocratie", un "devoir particulier" en la matière.


"Nous allons continuer à mener une diplomatie active pour mettre fin à ce cycle de violence" et "nous sommes prêts à apporter notre soutien si les parties veulent parvenir à un cessez-le-feu", a-t-il déclaré lors d'une visite à Copenhague.

NOUVEAU BILAN POUR GAZA


Quelque 40.000 Palestiniens ont fui leur maison, selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU. Secours et habitants tentaient lundi de déblayer les gravats et d'éteindre les incendies en cours, dont celui d'une usine de matelas en mousse.


Depuis le 10 mai, 198 Palestiniens ont été tués, dont au moins 58 enfants, et plus de 1.300 blessés.


Dimanche, 42 Palestiniens, dont au moins huit enfants et deux médecins, ont été tués dans des bombardements israéliens sur Gaza, bilan le plus lourd en une seule journée, selon le ministère de la Santé local.

LILLE


La préfecture du Nord a saisi la justice après le déploiement samedi à Lille d'une banderole arborant une croix gammée associée au drapeau israélien lors d'une manifestation pro-palestinienne, un "amalgame ignominieux" selon l'association France-Palestine.


"#Manifestation à #Lille le 15/05 : suite au déploiement d'une banderole arborant une croix gammée, le préfet a saisi, au titre de l'art 40 du code de procédure pénale, madame la procureure de la République afin de déterminer l'existence d'une éventuelle infraction pénale", avait annoncé dimanche la préfecture dans un tweet.


Sur une photo ayant circulé sur les réseaux sociaux, on peut voir une banderole affichant le message: "Israël=Etat terroriste", sous lequel le drapeau israélien, sans l'étoile de David, est associé au drapeau nazi. 

LE PRESIDENT EGYPTIEN ATTENDU A L'ELYSEE


Emmanuel Macron recevra le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi lundi à 13h00 pour un entretien bilatéral afin de "soutenir la médiation égyptienne en cours" dans le conflit israélo-palestinien, en marge d'une conférence internationale d'aide au Soudan.


"L’objectif de la France est de faire cesser la spirale de la violence, soutenir la médiation de l'Egypte en cours et appeler à la retenue" au Proche-Orient, a indiqué l'Elysée.


Une médiation est en cours qui inclut l'Egypte, la Jordanie ainsi que l'Allemagne, avec le soutien de la France, a précisé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur RTL.

TURQUIE


Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé lundi à des sanctions internationales contre Israël pour le contraindre d'arrêter de "massacrer" les Palestiniens, lors d'un entretien téléphonique avec le pape François selon la présidence turque.


"A moins que la communauté internationale punisse Israël, qui commet un crime contre l'humanité, avec des sanctions, les Palestiniens continueront à être massacrés", a dit M. Erdogan au souverain pontife, selon le compte-rendu de l'entretien téléphonique publié par la présidence turque.

JUSTIN TRUDEAU


Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a réagi aux affrontements qui ont eu lieu à Montréal ce dimanche, entre manifestants pro-Israël et pro-Palestine. "On a tous le droit de se réunir pacifiquement et de s’exprimer librement au Canada, mais on ne tolérera pas l’antisémitisme, l’islamophobie ou la haine. On condamne fermement les propos et la violence méprisables dont on a été témoins lors des manifestations cette fin de semaine", a écrit Justin Trudeau sur Twitter.

FRAPPES A GAZA


L'armée israélienne a mené dans la nuit une intense série de frappes sur Gaza, après une semaine noire ayant fait quelque 200 morts dans les violences entre l'Etat hébreu et le Hamas islamiste.


L'aviation israélienne a pilonné la bande de Gaza à des dizaines de reprises en l'espace de quelques minutes, provoquant des coupures de courant, a constaté un journaliste de l'AFP.


Des centaines de bâtiments ont été endommagés, d'après les autorités locales, qui n'ont pas fait état de victimes dans l'immédiat.

REPORTERS SANS FRONTIÈRES SAISI LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE


Reporters sans frontières (RSF) a saisi la Cour pénale internationale (CPI) après des frappes israéliennes contre des locaux abritant des médias à Gaza, considérant qu'elles peuvent être des "crimes de guerre", a indiqué une porte-parole de l'association à l'AFP.


"Depuis une semaine, les locaux de 23 médias locaux et internationaux ont été détruits par des frappes aériennes israéliennes ciblées", indique RSF pour qui " "l'armée israélienne a non seulement infligé des dégâts matériels très importants mais a également entravé la couverture médiatique d'un conflit qui affecte directement et gravement la population civile."


RSF a déjà saisi la CPI pour "le ciblage intentionnel par l'armée israélienne de plusieurs dizaines de journalistes palestiniens couvrant les manifestations dites de "La marche du retour" au Printemps 2018".


Face aux caméras de la chaîne américaine CBS, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a expliqué que cet immeuble était "une cible parfaitement légitime", en affirmant se baser sur des informations des services de renseignement.

MANIFESTATION

Six manifestants des 45 personnes interpellées lors du rassemblement pro-palestinien de Paris vont faire l'objet de poursuite, a indiqué dimanche le parquet de Paris. Ceux-là, dont trois doivent être jugés lundi en comparution immédiate, deux autres ont privilégié un plaide-coupable et le dernier, bénéficiant d'une composition pénale, sont notamment poursuivis pour "participation à un groupement formé en vue de violences", "participation à un attroupement après sommation" et "violences sur les forces de l'ordre".

MAROC


Plusieurs rassemblements ont eu lieu ce dimanche à travers le Maroc en soutien à la Palestine. Rabat, près d'un millier de manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville pour condamner "les violences perpétrées par Israël contre les Palestiniens" et le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, a constaté un journaliste de l'AFP. Mêmes échos dans plusieurs autres villes marocaines comme Casablanca ou Marrakech.

L'ONU NE TROUVE AUCUN ACCORD COMMUN 


Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni dimanche publiquement pour une troisième session d'urgence sur le conflit israélo-palestinien depuis une semaine. A la clé ? Il n'y a eu aucune adoption de déclaration commune ni de propositions permettant d'aboutir rapidement à une cessation des hostilités, à ce stade. 


Les Etats-Unis, à la position jugée incompréhensible pour nombre de ses alliés, continuaient ce dimanche à refuser toute déclaration conjointe. Depuis une semaine, Washington, isolé, a déjà rejeté deux textes proposés par trois membres du Conseil (la Norvège, la Tunisie et la Chine).

MARLÈNE SCHIAPPA


Sur le plateau de LCI, la ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, en charge de la citoyenneté, a réaffirmé le "bon" choix du gouvernement d'interdire les manifestations pro-Palestine, samedi.

L'OPERATION ISRAÉLIENNE EN COURS VA "PRENDRE DU TEMPS"


A l'issue d'une rencontre avec chef de l'armée israélienne, le ministre de la Défense Benny Gantz et les chefs du Shin Beth et du Mossad, le Premier ministre Netanyahu a réitéré que l'opération de l'armée israélienne en cours allait "prendre du temps".


"Aucun terroriste n'est à l'abri (...), nous continuerons d'agir tant que cela est nécessaire pour ramener le calme et la sécurité pour vous citoyens d'Israël."


Le Hamas "n'a pas bien calculé l'ampleur" de la réponse israélienne en lançant la semaine dernière des salves de roquettes, a déclaré pour sa part le chef de l'armée israélienne, Aviv Kohavi.

42 MORTS EN PALESTINE CE DIMANCHE


Deux nouveaux morts viennent s'ajouter à la liste des décès palestiniens. Au total, les frappes israéliennes ont tué ce dimanche au moins 42 Palestiniens à Gaza, tandis qu'une attaque à la voiture-bélier a blessé plusieurs policiers israéliens à Jérusalem-Est.


Pour Robert Mardini, directeur général de la Croix-Rouge internationale (CICR), "l'intensité de ce conflit, c'est quelque chose que nous n'avons jamais vu auparavant, avec des raids aériens incessants sur Gaza qui est densément peuplée, et des roquettes qui frappent des grandes villes en Israël".

BERLIN


Il n'y a pas qu'en France que les rassemblements ont mal tourné. Lors des manifestations en soutien à la Palestine samedi, 59 personnes ont été arrêtées et près de 100 policiers ont été blessés dans des affrontements à Berlin, a indiqué la police ce dimanche. Quelques 900 agents avaient été déployés sur plusieurs rassemblements dans la capitale allemande.


Le ministre de l'Intérieur, Horst Seehofer, a déclaré dimanche que l'Allemagne allait sévir contre toute personne qui propagerait la "haine antisémite".

LA CHINE REGRETTE "L'OBSTRUCTION" DES ETATS-UNIS


Lors du conseil de sécurité de l'ONU, la Chine a pris elle aussi pris la parole et regrette "l'obstruction" des Etats-Unis pour faire adopter une déclaration appelant à la fin des hostilités entre Israéliens et Palestiniens.


"Le Conseil de sécurité doit prendre des mesures", a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, en rappelant que la Chine était (avec la Norvège et la Tunisie) à l'origine d'un projet de texte depuis une semaine, refusé par deux fois par les Etats-Unis.


"A cause de l'obstruction d'un pays, le Conseil de sécurité n'a pas été capable de parler d'une seule voix", a-t-il déploré en demandant à Washington "de prendre ses responsabilités".

POUR NETANYAHU, LA FRAPPE SUR LES LOCAUX D'AP ET AL-JAZEERA ÉTAIT "PARFAITEMENT LÉGITIME"


Après la frappe israélienne sur les locaux de l'agence Associated Press et Al-Jazeera hier, Netanyahu a déclaré que l'immeuble en question était "une cible parfaitement légitime".


D'après le Premier ministre, qui affirme se baser sur des informations de services de renseignement, le bâtiment abritait également "un bureau de renseignement pour l'organisation terroriste palestinienne (...) qui prépare et organise des attaques terroristes contre des civils israéliens", a-t-il expliqué sur la chaîne américaine CBS.


Le directeur d'Al-Jazeera Mostafa Souag avait fustigé après les tirs, "une violation flagrante des droits humains" destinée à "cacher le carnage et la souffrance indicibles de la population de Gaza", territoire surpeuplé sous blocus israélien.

ISRAËL ACCUSE LE HAMAS DE PRÉMÉDITATION À L'ONU


De son côté, l'ambassadeur israélien aux Etats-Unis et auprès de l'ONU, Gilad Erdan, a accusé dimanche le mouvement palestinien Hamas d'avoir "prémédité" une guerre avec Israël et de vouloir "s'emparer du pouvoir en Cisjordanie", lors de la réunion au Conseil de sécurité de l'ONU.


"Le Hamas a choisi d'accélérer des tensions, utilisées comme prétexte, pour commencer cette guerre" avec Israël, a affirmé le diplomate israélien. Selon l'ambassadeur, qui a salué le soutien apporté à son pays par les Etats-Unis, l'Etat hébreu n'avait "pas d'autre choix" que de riposter aux attaques des Palestiniens pour les faire cesser.

263 PALESTINIENS ONT ÉTÉ ÉVACUÉS VERS L'ÉGYPTE POUR Y ÊTRE SOIGNÉS


L'Egypte qui avait annoncé avoir ouvert sa frontière terrestre avec Gaza pour évacuer et traiter dans ses hôpitaux des Palestiniens blessés, a pu déjà accueillir 263 Palestiniens touchés lors des derniers bombardements.


Sur Facebook, le Croissant-Rouge égyptien dans le Nord-Sinaï a réaffirmé que des équipes d'urgences médicales ont été déployées côté égyptien de Rafah, porte d'entrée entre les deux territoires, pour aider à transporter les blessés.

LA PALESTINE DÉNONCE "UN CRIME DE GUERRE" À L'ONU


Lors de la réunion au Conseil de sécurité de l'ONU, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a vivement dénoncé "l'agression" d'Israël contre "le peuple" palestinien et ses "lieux saints".

 

"Certains ne veulent pas utiliser ces mots - crimes de guerre et crimes contre l'humanité - mais ils savent que c'est la vérité", a-t-il poursuivi, en critiquant "la politique coloniale" des Israéliens. "Combien faudra-t-il de morts palestiniens avant une condamnation ? A partir de quel seuil vous scandalisez-vous ?"

ATTAQUE À JÉRUSALEM-EST


Une attaque à la voiture bélier visant des forces de sécurité israélienne a fait de nombreux blessés dimanche après-midi à Jérusalem-Est, selon la police et des secouristes. "Quatre policiers ont été blessés dans une attaque à la voiture bélier" dans le quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, a indiqué la police israélienne, alors que les secouristes locaux ont fait état de sept blessés au total.

ANTONIO GUTERRES CRAINT UNE SITUATION "INCONTROLABLE"


Avant le sommet de l'ONU sur le Proche-Orient, Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, met en garde contre le risque d'une crise "sécuritaire et humanitaire incontrôlable". Il demande à ce que les violences entre Israël et la Palestine s'arrêtent "immédiatement".


"Le carnage a continué aujourd'hui. Ce cycle insensé d'effusion de sang, de terreur et de destruction doit cesser" sur-le-champ, a-t-il insisté lors de cette session en visioconférence. "Ces affrontements risquent d'entraîner Israéliens et Palestiniens dans une spirale de violence aux conséquences dévastatrices pour les deux communautés et pour toute la région", a-t-il continué.

L'ORGANISATION DE LA COOPÉRATION ISLAMIQUE


Lors de la réunion d'urgence de l'Organisation de coopération islamique (OCI) organisée par l'Arabie Saoudite ce dimanche, les ministres des Affaires étrangères réunis ont "condamné dans les termes les plus forts les attaques barbares lancées par Israël (...) contre le peuple palestinien, sur sa terre et ses lieux saints".


Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, a pour sa part critiqué la normalisation par certains pays arabes de leurs relations avec Israël. Il a qualifié de "barbares" les attaques meurtrières de l'Etat hébreu contre les Palestiniens.

IRAN


Dans un entretien téléphonique avec le Hamas, Esmaïl Qaani, chef de la force iranienne Al-Qods, a assuré son soutien au Hamas. Il a déclaré que l'Iran "se tient au côté de la nation palestinienne" et a condamné Israël à qui, il reproche d'agir "en violation de toutes les lois et convention internationales", d'après l'agence officielle iranienne Irna.


La Force Al-Qods dont le nom signifie "Jérusalem" en farsi et en arabe est une unité d'élite de l'armée idéologique iranienne et chargée des opérations extérieures.

L'AFP ACCUEILLE L'AP ET AL-JAZEERA DANS SES LOCAUX À GAZA


Le directeur de l'AFP Sylvain Estibal au Moyen-Orient et en Afrique du Nord a annoncé que l'agence de presse de Gaza allait accueillir dans ses locaux les journalistes d'AP et Al-Jazeera qui ont vu leur immeuble détruit par une frappe israélienne, hier.

LE PLUS LOURD BILAN QUOTIDIEN


Le bilan s'alourdit encore. Sept autres Palestiniens ont été tués ce dimanche, portant à 40 le nombre de morts ce dimanche.  C'est le plus lourd bilan quotidien depuis lundi. Au total, 188 personnes dont 55 enfants ont péri dans l'enclave palestinienne.


De son côté, l'Etat hébreu fait face au rythme le plus élevé de roquettes jamais tirées vers son territoire, selon l'armée. Depuis le 10 mai, elle a reçu 3000 d'entre-elles, sans compter celles arrêtées par son système de défense.

En Israël, 10 personnes dont un soldat et un enfant ont trouvé la mort.

33 PALESTINIENS TUÉS DIMANCHE


Au moins 33 Palestiniens dont huit enfants ont été tués dimanche dans des frappes israéliennes sur la bande de Gaza, a rapporté le ministère local de la Santé, précisant qu'il s'agissait du plus lourd bilan quotidien depuis le début du conflit lundi. Au total, 181 Palestiniens, dont 52 enfants, ont péri dans les raids de l'armée israélienne, selon un dernier bilan palestinien. 


Ces dernières heures, 120 roquettes ont été tirées de Gaza vers Israël, mais des dizaines ont été interceptées, selon l'armée.  En Israël, dix personnes ont été tuées dont un enfant, et 282 blessées, dans les tirs de roquettes palestiniennes, depuis lundi. 

LE PAPE "PRÉOCCUPÉ"


Le pape François a mis en garde dimanche contre la "spirale de la mort et de destruction" dans les affrontements au Proche-Orient, jugeant "terrible et inacceptable" la perte de vies innocentes dans ce conflit. Une solution doit être trouvée "avec l'aide de la communauté internationale" afin d'arrêter ce "crescendo de haine et de violence".


"De nombreuses personnes ont été blessées, et beaucoup d'innocents sont morts. Parmi eux, il y a aussi des enfants et c'est terrible et inacceptable", a déclaré François. "Je me pose la question : où mèneront la haine et la vengeance ? Pensons-nous vraiment que nous allons construire la paix en détruisant l'autre ?", a demandé le pontif argentin qui a lancé place Saint-Pierre "un appel au calme et à ceux qui en ont la responsabilité à cesser le fracas des armes et à emprunter les chemins de la paix, également avec l'aide de la communauté internationale".

3000 ROQUETTES TIRÉES DEPUIS GAZA


Israël fait face au rythme le plus élevé de roquettes jamais tirées vers son territoire, a indiqué dimanche l'armée israélienne. Depuis le 10 mai, les groupes armés de Gaza ont lancé environ 3000 roquettes vers Israël, battant ainsi le rythme des tirs lors d'une escalade en 2019 et de la guerre de 2006 contre le Hezbollah au Liban, a indiqué le général Ori Gordin lors d'une rencontre en ligne avec des journalistes.

45 MANIFESTANTS EN GARDE À VUE


Quarante-cinq personnes ont été placées en garde à vue samedi en marge de la manifestation interdite à Paris en soutien aux Palestiniens, selon le parquet de Paris.


Ces personnes ont été arrêtées notamment pour des soupçons de "participation à un groupement formé en vue de violences", "participation à un attroupement après sommation", "violences sur les forces de l'ordre" ou pour outrage.

CASTANER SOUTIENT L'INTERDICTION DE MANIFESTER

Gérald Darmanin "a bien fait d’interdire la manifestation" à Paris, explique Christophe Castaner au Grand Jury. "Le préfet de police a mobilisé suffisamment de forces pour que les choses se passent bien", estime l'ancien ministre de l'Intérieur.

"Si les renseignements donnent au ministre des inforations selon lesquelles il y aura de la casse, du désordre, il est de son devoir de l’empêcher. Il faut tout faire pour éviter qu’il y ait des désordres dans notre pays."

"Jean-Luc Mélenchon rêve d’importer le conflit israélo-palestinien en alimentant la braise sur l'interdiction de la manifestation", fustige au passage le député LaREM. "Il rêve du désordre maximum pour accéder à un pouvoir que le suffrage universel ne lui a jamais attribué."

"IL FAUT TROUVER LES CHEMINS DU DIALOGUE"

"Tout doit être fait pour empêcher l'escalade et l'embrasement" dans ce conflit, explique Christophe Castaner, patron des députés LaREM, au Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro. 

"On est dans une discussion diplomatique, portée aussi par le président américain. Il faut trouver les chemins du dialogue."

"Chacun sait l'influence entre les Etats-Unis et Israël, le président américain a des moyens de pression. Nous ne devons pas négliger les nôtres non plus."

LA FRANCE "A BESOIN DES ÉTATS-UNIS"


Alors que le Conseil de sécurité se réunira dimanche après-midi à 16h, pour évoquer le vif regain de tensions entre Israël et le Hamas, "la France et l’Europe essayent de trouver une voie d’apaisement, on le fera au Conseil de sécurité", a assuré Clément Beaune, dimanche, sur Europe 1. 


Et le secrétaire d'État aux Affaires européennes d'ajouter : "On ne le fera pas tout seul. On a besoin que les États-Unis nous aident dans cette offensive diplomatique. Nous encourageons aussi les efforts régionaux, comme ceux de l’Égypte. Je me réjouis que les Américains prennent le taureau par les cornes." La France, elle portera "un message d'apaisement et de désescalade" au Conseil de sécurité.

BEAUNE DÉFEND L'INTERDICTION DE LA MANIFESTATION


Après l'interdiction de la manifestation parisienne - qui n'a pas empêché des milliers de personnes de se réunir, samedi -, Clément Beaune, secrétaire d'État aux Affaires européennes, a invoqué une décision "nécessaire" du préfet de police de Paris, Didier Lallement.


"Il y a une escalade dramatique et meurtrière au Proche-Orient. Et on le sait, quand ces épisodes se reproduisent, ils peuvent être importés sur le territoire national. Le ministre de l'Intérieur avait donc demandé aux préfets d'être très vigilants et je crois qu'il a très bien fait", a estimé Clément Beaune dans le Grand Rendez-vous, dimanche, sur Europe 1.

RÉUNION EUROPÉENNE MARDI


Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne tiendront mardi une visioconférence d'urgence sur l'escalade des combats entre Israël et les Palestiniens, a annoncé dimanche le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, pointant le "nombre inacceptable de victimes civiles".

BILAN EN HAUSSE


Dix-sept Palestiniens ont été tués dimanche dans des frappes israéliennes sur la bande de Gaza, a rapporté le ministère local de la Santé, ce qui porte à 174 le nombre de personnes tuées dans l'enclave palestinienne depuis lundi.


D'après ce dernier bilan, 47 enfants figurent parmi les morts. De même source, 1200 Palestiniens ont été blessés depuis le déclenchement de ce nouveau cycle de violences entre l'armée israélienne et les groupes palestiniens armés à Gaza, dont le Hamas.

120 ROQUETTES TIRÉES DANS LA NUIT


D'après l'armée, 120 roquettes ont été tirées entre samedi soir et dimanche matin depuis Gaza, notamment vers des villes israéliennes comme Tel-Aviv, et plusieurs dizaines ont été interceptées par le système de défense anti-aérien.


Tsahal affirme aussi avoir ciblé 90 positions du Hamas et du Jihad islamique ces dernières 24h dans l'enclave palestinienne.

AU MOINS 157 PALESTINIENS DÉCÉDÉS


Le dernier bilan palestinien a fait état de 157 morts parmi lesquels 41 enfants, et 1100 blessés, à Gaza depuis lundi.


En Israël, dix personnes ont été tuées dont un enfant, et 540 blessées.

TSAHAL VISE LE CHEF DU HAMAS


L'armée israélienne a indiqué avoir mené dimanche une frappe sur le domicile du chef du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza, sans préciser s'il s'y trouvait.


L'armée "a attaqué le domicile de Yahya Sinouar et de son frère, un militant terroriste", a écrit l'institution militaire sur Twitter, où elle a publié une vidéo montrant une maison pulvérisée dans un nuage de poussière.

LE CANADA "INQUIET"


Indiquant dans un tweet que le Canada suit "avec une grande inquiétude" la situation en Israël, en Cisjordanie et à Gaza, le chef de la diplomatie canadienne, Marc Garneau, a appelé "toutes les parties" à prendre des "mesures immédiates pour mettre fin à la violence, désamorcer les tensions et protéger les civils, réfugiés, journalistes et médias". 


Il a réitéré "l'importance fondamentale" pour le Canada de protéger les journalistes, soulignant que ceux-ci "doivent être libres de faire leur travail" et que leur "sûreté et sécurité doivent toujours être assurées".

WASHINGTON RÉAFFIRME SA POSITION


Selon un communiqué américain, le secrétaire d'État à la Défense, Lloyd Austin, a "réaffirmé le droit d'Israël à l'auto-défense", lors d'une conversation téléphonique avec son homologue israélien Benjamin Gantz.


Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a quant à lui insisté, lors d'une conversation téléphonique avec le président d'AP, Gary Pruitt, sur son "soutien indéfectible à l'indépendance des journalistes et des médias", selon son porte-parole Ned Price.

FRAPPES ISRAÉLIENNES

Le chef de l'Onu s'est dit "profondément perturbé" par la frappe israélienne contre le bâtiment de Gaza qui abritait les rédactions locales de l'agence de presse américaine Associated Press et Al Jazeera. Pour rappel, cet immeuble, dont l'armée israélienne affirme qu'il abritait des bureaux "derrière lesquels le groupe terroriste Hamas se cache", a été bombardé par des frappes de Tsahal samedi. Les civils à l'intérieur de l'immeuble ont été prévenus de l'attaque afin de l'évacuer.

SOUTIEN ÉGYPTIEN

Soutien de la Palestine, l'Egypte a annoncé avoir ouvert sa frontière terrestre avec Gaza et envoyé 10 ambulances dans l'enclave palestinienne pour évacuer et traiter dans ses hôpitaux des Palestiniens blessés. 

Dans le même temps le ministre égyptien des Affaires étrangères égyptien a demandé "un cessez le feu immédiat".

QATAR AU SOUTIEN

Ismaïl Haniyeh, dirigeant du Hamas, a été reçu par le ministre des Affaires étrangères du Qatar, ce samedi, un entretien à l'issue duquel le chef de la diplomatie a appelé la communauté internationale à agir contre les "attaques brutales et répétées d'Israël contre les civils à Gaza et dans la mosquée Al Aqsa", réaffirmant le soutien du Qatar à "ses frères palestiniens". Haniyeh, dont l'organisation est classée terroriste par Israël, a salué "l'unité de la position arabe dans ce moment important de la lutte du peuple palestinien".

LE RÉSUMÉ DE LA JOURNÉE DE SAMEDI


- Le dernier bilan fait état de plus de 157 morts du côté de la Palestine, parmi lesquels 41 enfants ; et au moins 10 personnes tuées en Israël, dont un enfant et un soldat) et 1660 blessés des deux côtés des affrontements.


- Dans l'après-midi, les locaux d’Associated Press et la chaîne qatarie Al Jazeera ont été bombardés par les frappes israéliennes. Le directeur de la chaîne d'information Mostafa Souag a fustigé "une violation flagrante des droits humains" destinée à "cacher le carnage et la souffrance indicibles de la population de Gaza", territoire surpeuplé sous blocus israélien.


- Après ces attaques, le président américain Joe Biden a demandé au Hamas de cesser ses tirs de roquettes sur Israël lors d'un échange téléphonique avec le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Devant ces violences, il a aussi indiqué "sa grande inquiétude" au leader israélien et rappelé qu'il était "capital" d'assurer la sécurité des journaliste.


- Du côté de la France, selon les services du ministère de l'Intérieur, 22.000 manifestants ont défilé en soutien à la Palestine. En tout, plus de 18.500 hors capitale, jusqu'à 3500 à Paris, pour un total de 60 actions. La plus grande manifestation s'est trouvée à Strasbourg, où 4000 personnes ont défilé. Suivent Marseille (1500), Lyon et Nantes (1000), Nancy (700) et Bordeaux (600). 51 interpellations ont été recensées, dont 44 à Paris.


- Vers une solution, peut-être ? Les cinq membres du Conseil de sécurité, dont la France et les États-Unis, se réuniront ce dimanche après-midi pour évoquer le vif regain de tensions entre Israël et le Hamas. 

NOUVELLES ROQUETTES SUR TEL-AVIV


Alors que le Hamas lance depuis quelques minutes de nouvelles roquettes sur Tel-Aviv où les sirènes résonnent, Netanyahu prévient que "les opérations militaires dureront aussi longtemps que nécessaire pour atteindre les objectifs " d'après le média israélien Haaretz.

GÉOPOLITIQUE


Ancien ambassadeur au Tchad, en Tunisie et en Italie, fin connaisseur du dossier israélo-palestinien, le diplomate espère "une déclaration forte" d'Emmanuel Macron sur les affrontements en cours entre Israël et la bande de Gaza.

CANADA


Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans le calme, ce samedi à Montréal, en soutien à la Palestine et en dénonçant les "crimes de guerre" commis selon eux par Israël à Gaza.


Une seconde manifestation a également eu lieu, ce samedi, dans la capitale fédérale Ottawa. Les participants ont notamment réclamé une intervention de la communauté internationale en faveur des Palestiniens.  Toronto, la métropole économique, devrait elle aussi accueillir, ce soir, une autre manifestation.

PLUS DE 150 MORTS DEPUIS LE DÉBUT DU CONFLIT


Le dernier bilan des autorités palestiniennes fait état de 145 morts, parmi lesquels 41 enfants et 1100 blessés dans les bombardements depuis lundi.


Côté israélien, plus de 2300 roquettes ont été lancées depuis Gaza faisant 10 morts, dont un enfant et un soldat, et plus de 560 blessés.

JEAN-YVES LE DRIAN COMPTE SUR LA MÉDIATION EGYPTIENNE


Sur France Info, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré que "nous essayons les uns et les autres d'agir pour faire pression sur tous les acteurs pour que la trêve puisse se mettre en œuvre."


"Je compte beaucoup sur la médiation égyptienne. Les Egyptiens sont les seuls qui parlent à tout le monde", a-t-il ajouté avant de prévenir de la visite du président égyptien [Abdel Fattah] al-Sissi, lundi matin à Paris.


"Cela permettra sûrement des échanges entre le président Macron", a indiqué le ministre.

ALLEMAGNE

Il n'y avait pas qu'en France que se déroulaient des manifestations en soutien au peuple palestinien : à Berlin et dans plusieurs villes allemandes, ce samedi, plusieurs milliers de personnes ont défilé dans une ambiance plus ou moins calme, au cri de "libérez Gaza" ou "Sauvez Cheikh Jarrah", du nom du quartier de Jérusalem Est où des familles palestiniennes sont menacées d'éviction par des colons israéliens.

La police a ordonné au bout de peu de temps la dispersion du rassemblement en raison du non respect des gestes barrières, suscitant des réactions hostiles aux forces de l'ordre, ont indiqué les autorités.

BIDEN/NETANYAHU

Les Etats-Unis ont communiqué à leur tour sur le contenu du coup de fil entre le président Biden et le premier ministre Netanyahu. Plus alarmiste que ne le laissait entendre la lecture israélienne de l'entretien, le communiqué indique que le Commander in chief a dit "sa grande inquiétude" au leader israélien devant les violences en cours. 

S'il a réaffirmé son soutien au "droit d'Israël de se défendre" contre les attaques du Hamas, il n'a pas oublié l'événement majeur de la journée : la frappe israélienne qui a détruit un immeuble abritant notamment l'agence américaine AP à Gaza. L'occasion de faire part de sa préoccupation au sujet de "la sécurité des journalistes".

BIDEN/ABBAS

Le Hamas doit cesser ses tirs de roquettes sur Israël, a dit Joe Biden au président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas lors de leur échange téléphonique, quelques heures après qu'un immeuble abritant des médias internationaux à Gaza avait été bombardé par l'armée israélienne.

BIDEN/ABBAS

Quelques instants après avoir appelé Benyamin Netanyahu, le président américain s'est entretenu au téléphone avec son homologue palestinien Mahmoud Abbas.


Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Rudeinah, a indiqué à l'AFP que cet entretien avait été "important" sans toutefois épiloguer pour le moment sur le contenu précis de ces échanges. 

RÉPRESSION

Le journaliste Rémy Buisine, connu pour ses suivis en direct vidéo des manifestations, s'est plaint de violences de la part des policiers alors qu'il couvrait la manifestation interdite de Barbès.

BILAN

Selon les services du ministère de l'Intérieur, 22.000 manifestants ont défilé dans toute la France : plus de 18.500 hors capitale, jusqu'à 3500 à Paris, pour un total de 60 actions. La plus grande manifestation s'est trouvée à Strasbourg, où 4000 personnes ont défilé. Suivent Marseille (1500), Lyon et Nantes (1000), Nancy (700) et Bordeaux (600). 51 interpellations ont été recensées, dont 44 à Paris.

SOLIDARITÉ

Après l'attaque contre des bureaux gazaouis d'agences de presse, le directeur de l'information de l'AFP a tenu à marquer sa solidarité à l'égard de ses collèges d'Associated Press et d'Al-Jazeera.

BIDEN/NETANYAHU

Selon ce journaliste de CNN, qui cite une source proche de Netanyahu, le Premier ministre israélien a remercié Joe Biden pour le soutien apporté par les Etats-Unis à Israël. Il lui a également dit qu'il faisait tout ce qu'il pouvait pour éviter des pertes civiles. A noter qu'il s'agit là d'une lecture israélienne du coup de téléphone. 

BIDEN/NETANYAHU

Suite au bombardement qui a frappé l'immeuble de médias à Gaza, Joe Biden s'est entretenu au téléphone avec Benyamin Netanyahu, quelques heures après que sa porte-parole avait dit qu'il était "capital" d'assurer la sécurité des journalistes. 

UN GENDARME BLESSÉ

"CRIME DE GUERRE"

Frappée, comme AP, par le bombardement de l'immeuble gazaoui abritant plusieurs groupes de presse comme elle, la chaîne qatarie Al Jazeera a dénoncé ce samedi un "crime de guerre" et une tentative de "faire taire les médias" de la part d'Israël. Le directeur du groupe a Mostafa Souag a fustigé "une violation flagrante des droits humains" destinée à "cacher le carnage et la souffrance indicibles de la population de Gaza", territoire surpeuplé sous blocus israélien.

TENSIONS  À PARIS


La tension monte à Paris en marge du rassemblement interdit. Des manifestants ont tenté d'ériger des barricades avec des toiles d'un marché, avant d'être dispersés par les forces de l'ordre.

La tension monte à Paris en marge de la manifestation interditeSource : TF1 Info

 DU MONDE À MARSEILLE


La manifestation pro-Palestine, autorisée à Marseille, se déroule dans le calme, selon notre journaliste sur place, qui témoigne d'une foule venue en nombre. La préfecture des Bouches-du-Rhône a décompté environ 1000 personnes dans ce rassemblement.

AP ET Al-JAZEERA FRAPPÉS PAR ISRAËL


Garantir la sécurité des médias est "capital", a rappelé la Maison Blanche à Israël après la frappe de l'armée israélienne contre un bâtiment qui abritait les bureaux des médias Associated Press et Al-Jazeera.


"Nous avons dit directement aux Israéliens que garantir la sécurité des journalistes et des médias indépendants était une responsabilité d'une importance capitale", a tweeté Jen Psaki, la porte-parole de l'exécutif américain.

L'AGENCE AP "CHOQUÉE ET HORRIFIÉE" 


Le patron d'Associated Press, dont les bureaux à Gaza ont été détruits pas une frappe israélienne plus tôt dans la journée, a partagé sa sidération dans un communiqué. L'agence se dit "choquée et horrifiée" par la frappe israélienne. "C'est un développement incroyablement inquiétant. Nous avons évité de justesse de terribles pertes humaines", a écrit le chef de l'agence Gary Pruitt. "Le monde sera moins informé sur ce qui se passe à Gaza à cause de ce qui s'est passé aujourd'hui."

DES MANIFESTANTS "COMPLICES D'UN MOUVEMENT TERRORISTE", SELON ESTROSI


Après avoir interdit les manifestations pro-palestiniennes à Nice, le maire LR de la ville a demandé sur Twitter au gouvernement de prendre "des sanctions sans la moindre concession" contre ceux "qui braveront les interdictions de manifester aujourd'hui".


Selon Christian Estrosi, les manifestants mobilisés aujourd'hui sont "pro-Hamas", et donc "complices d'un mouvement terroriste".

LA TENSION MONTE À PARIS


La situation se tend entre les forces de l'ordre et les manifestants. Certains d'entre eux ont provoqué la police en leur jetant des projectiles, boulevard Ornano, selon notre équipe sur place. Les forces de l'ordre ont rétorqué à grands coups de gaz lacrymogènes dans les petites rues adjacentes où se sont réunies certains manifestants. 


Au moins une interpellation a eu lieu.

La situation se tend à Paris entre forces de l'ordre et manifestantsSource : TF1 Info

"PAS LIEU DE STATUER" SUR L'INTERDICTION DE MANIF À PARIS 


Saisi en référé par l'association CAPJPO Europalestine pour annuler l'ordonnance d'interdiction de la manifestation pro-Palestine qui devait avoir lieu ce samedi à midi sur la place Joachim du Bellay à Paris, le Conseil d'État a estimé qu'il "n'y a pas lieu de statuer sur l'appel de l'association".

 À LILLE, PLUSIEURS CENTAINES DE PERSONNES RÉUNIES 


"Halte au massacre en Palestine", "Boycott Israël", "Gaza se meurt". Plusieurs centaines de personnes se sont réunies en milieu d'après-midi dans le centre de Lille, selon l'AFP. Les manifestants, rassemblés sur la Grand'Place à l'appel de l'association France-Palestine, devaient ensuite défiler dans les rues du centre. Des militants d'organisations de gauche (Solidaires, Attac, CGT, LFI, NPA et PCF) participaient également à cette action.


"Israël assassin!", scandaient les manifestants, brandissant des drapeaux palestiniens, au milieu d'autres pancartes comme "Sionisme = colonialisme, apartheid, racistes, massacres, bombardements"

MANIFESTATION À NANTES


Alors qu'il se déroulait dans le calme depuis plus d'une heure, le rassemblement de Nantes prend une autre tournure. D'abord statiques, les manifestants ont décidé d'entamer une marche jusqu'à la Place Royale, ce qui n'était pas autorisé par la Préfecture de la Loire-Atlantique

Manifestation pro-palestinien à NantesSource : TF1 Info

DÉCRYPTAGE GÉOPOLITIQUE


Comment expliquer que le président américain tarde à s'engager davantage sur le plan diplomatique dans le dossier israélo-palestinien ? Notre analyse avec l'aide de Georges Malbrunot, spécialiste du Moyen-Orient. 

L'IMMEUBLE D'Al-JAZEERA ET AP FRAPPÉ PAR ISRAËL


Dans un communiqué, les forces israéliennes ont confirmé la frappe sur l'immeuble des médias Al-Jazeera et Associated Press, qui abritait selon elle "des entités appartenant au renseignement militaire de l'organisation terroriste Hamas". Les autorités ont accusé l'organisation islamiste de "délibérément installer des cibles militaires dans des zones ultra peuplées", se servant selon elle des civils comme "boucliers humains". 


Ce n'est pas la première fois que l'aviation israélienne cible des lieux où se trouvent des médias. Elle avait déjà réduit à néant jeudi une tour de plus de dix étages abritant des bureaux de la chaîne palestinienne Al-Aqsa, créée il y a quelques années par le Hamas.

DÉBUT DE MANIFESTATION À STRASBOURG

AILLEURS EN FRANCE


Des manifestations ou rassemblements ont été autorisés dans de nombreuses villes du pays. Ainsi, plusieurs centaines de personnes, drapeaux palestiniens -voire parapluie des mêmes couleurs - à la main, se sont rassemblées sous la pluie à Toulouse pour dire leur opposition au "colonialisme, au racisme et à l'apartheid". "Sauvez Gaza", "personne n'est libre quand d'autres sont opprimés" ou "Palestinian lives matter", pouvait-on lire sur des pancartes.


Environ 200 personnes, selon la préfecture de l'Hérault, se sont réunies à Montpellier. Des rassemblements étaient aussi prévus à Lyon, Bordeaux, Marseille, Nantes, Rennes, Strasbourg, Lille, Metz ou Saint-Étienne.

MANIFESTATION À PARIS


La police de Paris poursuit ses interventions pour disperser ce rassemblement qui n'a pas été autorisé par la préfecture. Les quelque 4200 membres des forces de l'ordre interviennent donc systématiquement pour empêcher tout rassemblement. "Intervention systématique des policiers et gendarmes pour disperser les groupes qui se constituent en dépit de l'interdiction", a ainsi tweeté la préfecture de police. Les policiers appellent de nombreuses fois à la dispersion, usant du canon à eau, mais aussi de gaz lacrymogènes. 


Selon nos informations, les craintes principales des autorités sont des risques de dégradation ou des attaques visant des lieux de culte israélites. 

MANIFESTATION DANS LE CALME À MARSEILLE


La manifestation pro-palestinienne, autorisée à Marseille, se déroule dans le calme, selon notre équipe sur place. 

Manifestation dans le calme à MarseilleSource : TF1 Info

2500 PERSONNES RÉUNIES DANS LE CALME À  MADRID


Environ 2500 personnes ont défilé dans le calme dans le centre de Madrid en soutien à la cause palestinienne. "Le silence des uns est la souffrance des autres", "Jérusalem capitale éternelle de Palestine", pouvait-on lire sur les banderoles et pancartes brandies par les manifestants, parmi lesquels un grand nombre de jeunes femmes.


"Ce n'est pas une guerre, c'est un génocide !", ont-ils scandé en remontant de la gare d'Atocha à la place de Sol. 

ÉCLAIRAGE 


Après avoir freiné des quatre fers et essuyé les critiques dans le dossier, les États-Unis ont finalement consenti à une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies. Les cinq membres, dont la France fait partie, seront donc réunis dimanche après-midi. Mais pour quelle finalité ? 

INTERVENTION POLICIÈRE


La préfecture de police alerte sur les réseaux sociaux que les forces de l'ordre, mobilisées en nombre, "sont en train d'intervenir pour disperser immédiatement toutes les personnes qui viennent braver l'interdiction de manifester". 

L'IMMEUBLE D'Al-JAZEERA ET AP FRAPPÉ PAR ISRAËL


La chaine de télévision Al-Jazeera a partagé  les images de sa tour qui s'effondre dans un nuage de poussière après qu'une attaque israélienne a frappé l'immeuble qui abrite les locaux de la chaîne de télévision qatarie, mais aussi ceux de l'agence de presse américaine Associated Press (AP).


Jawad Mehdi, propriétaire de la tour Jala, a indiqué qu'un officier israélien du renseignement l'avait prévenu avant la frappe qu'il disposait d'une heure pour faire évacuer le bâtiment. Il a demandé dix minutes supplémentaires pour que les journalistes puissent emporter leur équipement, mais a essuyé un refus.

L'IMMEUBLE D'Al-JAZEERA FRAPPÉ PAR ISRAËL


L'armée israélienne a mené une frappe sur l'immeuble d'une dizaine d'étages abritant les locaux de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera et l'agence de presse américaine Associated Press (AP) dans la bande de Gaza, ont constaté des journalistes de l'AFP.


"L'armée a prévenu le propriétaire de la tour dans laquelle AP a ses locaux qu'elle serait ciblée" par une frappe, avait écrit sur Twitter un journaliste de l'agence AP peu de temps avant.

DES CANONS À EAU À LA MANIFESTATION PARISIENNE


Les forces de l'ordre, déployées en masse alors que la manifestation à Paris était interdite par les autorités, ont recouru aux canons à eau à Barbès.

La police tente de disperser les manifestants à BarbèsSource : TF1 Info

DES MILLIERS DE MANIFESTANTS À LONDRES


Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans le centre de Londres, au Royaume-Uni, en soutien au peuple palestinien, appelant le gouvernement britannique à intervenir pour faire cesser l'opération militaire israélienne. Les manifestants se sont rassemblés à la mi-journée à Marble Arch, à côté de Hyde Park, d'où ils se sont dirigés vers l'ambassade d'Israël, de l'autre côté du parc, brandissant des drapeaux palestiniens et des pancartes demandant de "libérer" les territoires palestiniens. 

4200 POLICIERS ET GENDARMES À PARIS


Selon les chiffres communiqués par la préfecture de police de Paris, 4200 policiers et gendarmes sont mobilisés à Paris, alors qu'une manifestation interdite se tient.

LA MALAISIE ET L'INDONÉSIE EN APPELLENT AU CONSEIL DE SÉCURITÉ


Le Premier ministre de la Malaisie, Muhyiddin Yassin, et le président de l'Indonésie, Joko Widodo, ont échangé au cours d'un échange téléphonique. Tous deux ont condamné les "actions méprisables" d'Israël.


Le premier nommé a expliqué à la télévision que les deux dirigeants appellent "la communauté internationale, particulièrement le conseil de sécurité des Nations-unis, à agir rapidement pour faire cesser toutes les formes de violence commises par Israël et sauver les vies des Palestiniens".

LE BILAN ISRAÉLIEN PASSE À 10 MORTS


Un Israélien de 50 ans a été tué samedi midi à Ramat Gan, dans la banlieue de Tel-Aviv. "Bilan après l'explosion d'une roquette à Ramat Gan : un mort", a indiqué sur Twitter Micky Rosenfeld, porte-parole de la police israélienne. Les services de secours israéliens ont précisé dans un communiqué que l'homme, retrouvé "grièvement blessé", n'avait pas pu être réanimé. 


Plus de 2300 roquettes ont été lancées sur le territoire israélien depuis lundi, tuant 10 personnes, parmi lesquelles un enfant et un soldat, et faisant plus de 560 blessés.

LFI N'IRA PAS MANIFESTER


Alors que La France insoumise (LFI) avait dénoncé l'interdiction de manifester à Paris comme "inacceptable", le député Alexis Corbière a toutefois fait savoir qu'il n'ira pas au rassemblement. "Je vois bien le jeu de provocation qui va avoir lieu", a ainsi plaidé l'élu  LFI de Seine-Saint-Denis. "Sans aucun doute que le gouvernement aura à cœur de faire en sorte que les plus ultras soient peut-être là cet après-midi pour créer ce qui justifie véritablement l'interdiction de manifester", a-t-il ajouté, estimant qu'on avait créé "les conditions d'une tension."

LE BILAN S'ALOURDIT CÔTÉ PALESTINIEN


Le dernier bilan des autorités palestiniennes faisait état de 139 morts, parmi lesquels 39 enfants et 1000 blessés dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis lundi.

L'INTERDICTION, UNE DÉCISION "PRAGMATIQUE" SELON ATTAL


Le porte-parole du gouvernement a défendu la décision de Gérald Darmanin de faire interdire les rassemblements de soutien au peuple palestinien, décrivant un choix "pragmatique, de bon sens et de responsabilité". "On ne veut pas qu'il ait des scènes de violences, on ne veut pas d'importation d'un conflit sur le sol français, on ne veut pas de crise de haine dans les rues de la République française", a ainsi déclaré Gabriel Attal, lors d'un déplacement Marseille.

APPEL À  UNE MANIFESTATION PACIFIQUE


Walid Atallah, l'un des organisateurs de la manifestation prévue entre Barbés et Bastille malgré l'interdiction, a appelé à manifester "pacifiquement" auprès de l'AFP.


Les organisateurs du rassemblement pro-palestinien, l'Association des Palestiniens en Ile-de-France, ainsi qu'une petite trentaine d'autres organisations, telles Attac, l'Action Antifasciste Paris-Banlieue et le Nouveau Parti Anticapitaliste, tiennent actuellement une conférence de presse.

FORCES DE L'ORDRE MOBILISÉES


Plusieurs journalistes font état d'un important dispositif des forces de l'ordre dans le quartier parisien de Barbes, après l'appel à un rassemblement de soutien au peuple Palestinien malgré l'interdiction de la préfecture. Certaines rues sont entièrement occupées par de longues files de camions de CRS et la circulation est coupée par endroit, et de nombreux commerces sont encore ouverts malgré l'interdiction, a ainsi constaté un journaliste de l'AFP.  


Les autorités ont également choisi de fermer 14 stations de métro dans l'est parisien. 

BLESSÉS TRANSFÉRÉS EN ÉGYPTE


L'Égypte a "exceptionnellement ouvert" sa frontière terrestre avec Gaza, selon une source médicale locale citée par l'AFP. Le pays a envoyé dix ambulances dans l'enclave palestinienne afin d'évacuer et traiter dans ses hôpitaux des Palestiniens blessés dans des bombardements israéliens. Un responsable sécuritaire à la frontière a précisé que cette décision était "exceptionnelle" car le passage reste d'ordinaire fermé durant les jours fériés, y compris la fête musulmane de l'Aïd el-Fitr qui a débuté mercredi.


Pour rappel, ce "passage" - le terminal de Rafah - est la seule ouverture de la bande de Gaza sur le monde qui ne soit pas contrôlée par Israël. L'État hébreu impose un blocus sur l'enclave palestinienne depuis 1967.

Urgent

IL Y AURA BIEN UN RECOURS CONTRE L'INTERDICTION DE MANIFESTER


Finalement, le Conseil d'État va bien se pencher sur l'interdiction de l'une des manifestations prévues à Paris. La plus haute juridiction administrative examinera en référé à 13 h le recours contre cette interdiction, confirmée par le tribunal administratif hier soir. 


Les deux rassemblements prévus dans la capitale ont été prohibés par le préfet de police à la demande de Gérald Darmanin. 

MANIFESTATION INTERDITE AUSSI À GRENOBLE


La préfecture de l'Isère a, elle aussi, interdit par arrêté la manifestation en soutien au peuple palestinien. Prévue ce samedi après-midi à partir de 14h, la manifestation "n'a pas été déclarée auprès des services de la Préfecture de l'Isère", explique la préfecture dans un communiqué cité par France Bleu. "Le rassemblement ne remplit pas les conditions concernant le délai qui doit être de trois jours francs au moins avant la date de la manifestation", précise l'administration. 

DÉCRYPTAGE


L'armée israélienne ne s'est pas contentée de légères frappes de représailles, comme elle le fait occasionnellement. Elle a pilonné Gaza sans relâche. Mais que veut Israël avec cette escalade militaire ? 


Dès les premières salves de roquettes, le Premier ministre israélien a immédiatement accusé le Hamas d'avoir franchi une "ligne rouge". Menacé de perdre le pouvoir - à la faveur d'une possible coalition entre l'opposition et des partis arabes -  Benjamin Netanyahu "doit montrer au Hamas qu'il ne peut rien lui dicter", d'après l'analyse de Yaakov Amidror. Ancien conseiller à la sécurité nationale du chef de l'exécutif, il estime auprès de l'AFP qu'Israël doit donc non seulement "détruire les capacités et les infrastructures" du Hamas, mais aussi "tuer" ses dirigeants. 


Pour Naji Shurab, professeur de sciences politiques à l'université islamique de Gaza, Israël cherche certes à "affaiblir" le Hamas mais aussi à "consolider" la division entre factions palestiniennes. "Mais c'est un jeu dangereux, car il est possible que le soulèvement s'étende en Cisjordanie et mette fin à l'Autorité palestinienne" de Mahmoud Abbas, ce qui plongerait encore plus les Palestiniens dans l'inconnu.

DÉCRYPTAGE


Que cherche donc à accomplir le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, avec cette escalade militaire ? "Ils essaient de se positionner en principal garant de la sauvegarde des Palestiniens et avant tout de Jérusalem", analyse Leïla Seurat auprès de l'AFP. Chercheure associée à l'Observatoire des mondes arabes et musulmans de l'Université libre de Bruxelles, elle note que cette stratégie est assez nouvelle "par rapport à ce qu'on avait vu précédemment".


Par contre, le Hamas ne "contrôle pas ce soulèvement", qui a éclaté à Jérusalem. "Ils sont eux-mêmes débordés", estime la spécialiste, mais ils veulent essayer de le "capter". Et ils ont "utilisé l'outil militaire pour se placer au centre de la protection des Palestiniens de Jérusalem", conclut-elle. 

MANIFESTATION INTERDITE


La préfecture de Paris rappelle sur les réseaux sociaux que le tribunal administratif a confirmé l'interdiction de la manifestation qui devait se dérouler cet après-midi place Joachim-du-Bellay. 


Sur Twitter, la préfecture de police de Paris a prévenu que "participer à une manifestation interdite fait l'objet d'une verbalisation à hauteur de 135€".

UN ÉMISSAIRE AMÉRICAIN POUR MENER DES POURPARLERS


Le haut responsable du département d'État américain chargé des affaires israéliennes et palestiniennes, Hady Amr, doit rencontrer des dirigeants israéliens à Jérusalem samedi avant de se rendre en Cisjordanie occupée pour des entretiens avec des responsables palestiniens. Il souhaite encourager les deux parties pour parvenir à un "calme durable", a déclaré la porte-parole adjointe du département d'État, Jalina Porter.

PAS DE RECOURS CONTRE L'INTERDICTION DE MANIFESTER


Alors qu'un recours devant le Conseil d'État avait été envisagé après la confirmation, par le tribunal administratif, de l'interdiction de manifester à Paris, ce recours n'a finalement pas été déposé. Le tribunal administratif avait été saisi en référé-liberté par l'Association des Palestiniens en Ile-de-France.


Les soutiens au peuple palestinien comptent néanmoins passer outre l'interdiction, et manifester à Paris samedi après-midi, tandis que plusieurs autres rassemblements ou défilés, autorisés, sont prévus à travers la France.

UN ARRÊTÉ POUR LA FERMETURE DES COMMERCES À BARBÈS


Dans un communiqué de presse, samedi, la préfecture de police de Paris annonce que le préfet a pris "un arrêté de fermeture des commerces dans le quartier de Barbès-Rochechouart à partir de 12 heures". 


Objectif : éviter "au maximum les dégradations pouvant être commises par des rassemblements violents de personnes (...) qui pourraient utiliser des 

éléments de mobilier comme armes par destination contre les forces de l’ordre."

Suivez en direct les dernières informations sur cette situation jamais vue depuis plus de quatre ans. 


La rédaction de TF1info

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