EN DIRECT - Procès en destitution : un sénateur républicain clé s'oppose à l'audition de nouveaux témoins

Publié le 31 janvier 2020 à 7h59, mis à jour le 31 janvier 2020 à 19h38

Source : TF1 Info

ENQUÊTE - Après deux semaines de procès, les démocrates tentent de convaincre les sénateurs républicains indécis de la nécessité de convoquer des témoins devant le Sénat. S'ils n'y parviennent pas, Donald Trump pourrait être blanchi vendredi soir ou samedi. Suivez les dernières infos en direct.

Ce live est à présent terminé. 

GAME OVER


Le sénateur américain Lamar Alexander, l'un des rares républicains qui semblait susceptible de voter avec les démocrates pour convoquer des témoins au procès en destitution de Donald Trump, a annoncé sur Twitter qu'il voterait contre.


"On n'a pas besoin de preuves supplémentaires pour établir ce qui a déjà été prouvé, mais qui n'est pas passible de destitution", a-t-il déclaré dans un communiqué à la veille d'un vote crucial sur la question. Si les démocrates ne parviennent pas à convaincre quatre républicains de voter leur motion, le Sénat pourrait passer très rapidement au vote sur l'acquittement du président, peut-être dès ce vendredi.

DEFENSE

Après plusieurs jours dédiés à l'accusation, c'est au tour de la défense de s'exprimer dans le procès en destitution de Donald Trump. Et il faut croire que ce dernier a été satisfait, si on en juge par son tweet : "Toute personne honnête qui a regardé le procès au Sénat aujourd'hui a pu voir à quel point j'ai été traité de manière injuste".


En à peine de deux heures, l'avocat de Donald Trump Pat Cipollone, a accusé les adversaires politiques de Trump de vouloir organiser "la plus grande interférence dans les élections de l'histoire américaine", arguant qu'ils n'ont pas "la moindre preuve" alors qu'ils "demandent de déchirer tous les bulletins de vote de ce pays".


Le ton général peut être résumé ainsi : "Quand vous entendrez les faits (...) vous verrez que le président n'a absolument rien fait de mal".

AVOCAT DE TRUMP 


L’avocat personnel de Donald Trump, Jay Sekulow a annoncé "contester vivement le dossier présenté" par l’accusation lors d’une brève interruption de séance. "Nous le ferons de manière ordonnée et systématiques", a-t-il précisé, peut-on lire dans l’AFP. 

RÉACTION DE TRUMP 


Depuis le Forum économique de Davos, en Suisse, où Trump s’était redit dans la matinée victime d’un "coup monté", le président de 73 ans a réagi aux débats en s’exclamant "ces gens sont fous !".


Face à l’argumentaire des démocrates, le magnat de l’immobilier a utilisé son compte Twitter pour ridiculiser ses adversaires ou vanter son bilan. 

SCHIFF

Après les débats sur la forme, place au fond, mercredi 22 janvier. C'est l'élu démocrate Adam Schiff, qui occupe le rôle de procureur, qui est au micro. Il accuse notamment Donald Trump d'avoir essayé de "tricher" pour remporter un second mandat, en sollicitant "une ingérence étrangère dans nos élections pour améliorer ses chances".


"Le président a gelé des centaines de millions de dollars d'aide militaire à un allié stratégique en guerre avec la Russie pour obtenir une aide étrangère dans son élection. En d'autres mots, pour tricher", a poursuivi le procureur en chef en charge de l'enquête.


Qui ne s'arrête pas là, accusant le président d'avoir "utilisé ses pouvoirs pour entraver l'enquête" et enjoignant les sénateurs à ne pas oublier leur "serment d'impartialité

Urgent

C'EST PARTI


Le Sénat américain ouvre les débats au procès en destitution de Donald Trump. L'audience a débuté par une bataille de procédure sur les règles du jeu de ce procès historique soumises par la majorité républicaine et dénoncée par les démocrates. 

TRUCAGE


L'élu démocrate Adam Schiff, chargé de porter l'accusation au Sénat américain en vue d'une destitution de Donald trump, accuse les républicains d'organiser un "procès truqué".


"Ils compriment la durée du procès" afin que les audiences "durent tard dans la nuit", quand "les Américains ne regardent pas", a protesté le procureur en chef de ce procès historique, au sujet des règles proposées par le chef de la majorité républicaine au Sénat Mitch McConnell. 


"Ce ne sont pas des règles pour un procès équitable. Ce sont des règles pour un procès truqué", a déploré Adam Schiff, évoquant aussi les documents et témoins que réclament les démocrates, mais sur lesquels les républicains n'ont encore pris aucun engagement.

"UNE FARCE"

Alors qu'il prononçait un discours aux accents climato-négationnistes, à Davos, le président américain Donald Trump a précisé les raisons pour lesquelles il s'était déplacé dans la station de ski suisse : "Nous venons rencontrer des leaders mondiaux, les gens les plus importants du monde, et nous rapportons de formidables affaires économiques".


"Le reste, c'est juste une farce, a-t-il balayé alors qu'il était interrogé sur son procès, qui débute mardi 21 juin au Sénat américain. C'est la même chasse aux sorcières qui dure depuis des années et franchement, c'est honteux". 

TRUMP


Les avocats de Donald Trump ont appelé ce lundi le Sénat américain, chargé du procès en destitution du président des Etats-Unis, à l'acquitter "immédiatement". Ce procès, qui entre mardi dans le vif du sujet, est "une perversion dangereuse de la Constitution", écrivent-ils dans un mémorandum de 110 pages soumis lundi à la chambre haute du Congrès. "Le Sénat devrait rejeter l'acte d'accusation et acquitter le président immédiatement", estiment-ils.

TRUMP

De son côté, Donald Trump, qui crie au complot depuis le début des révélations, a réagi avec sa verve habituelle : "JE SUIS MENACÉ DE DESTITUTION PARCE QUE J'AI PASSÉ UN COUP DE TÉLÉPHONE PARFAIT". Il s'est dit toutefois sûr que le procès se déroulerait très vite.

DEBUT DU PROCÈS

Avant cela, l'acte d'accusation du président républicain, le 3e de l'Histoire à subir pareil traitement, avait été lu, après qu'un groupe de sept élus démocrates, désignés procureurs par la Chambre des représentants, s'étaient présentés au Sénat, pour lire l'acte d'accusation.


"Donald John Trump, président des Etats-Unis, a été mis en accusation pour des crimes et délits graves", a lu le "procureur en chef" Adam Schiff . Il lui est reproché d'avoir "agi d'une manière contraire à la confiance placée en un président et subversive pour la conduite du gouvernement".


L'acte d'accusation précise que le président a demandé à l'Ukraine d'enquêter sur Joe Biden, rival potentiel à la présidentielle de novembre, et exercé des pressions pour obtenir gain de cause, notamment en gelant une aide militaire cruciale pour ce pays en guerre avec la Russie. Il lui est également reproché d'avoir fait entrave au Congrès dans son enquête, en interdisant à ses conseillers de témoigner ou de fournir des documents, a poursuivi Adam Schiff.

SERMENT

Les sénateurs, qui auront la charge de juger Donald Trump, ont prêté serment, jeudi 16 janvier, devant le président de la Cour suprême des Etats-Unis, John Roberts. 


Ils ont juré collectivement de "rendre la justice de manière impartiale en accord avec la Constitutions et les lois".

Urgent

MARDI


Le procès en destitution de Trump débutera "véritablement" mardi. Ce procès historique sera arbitré par le président de la Cour suprême, John Roberts, qui doit prêter serment jeudi avant de faire prêter serment les cent sénateurs, qui feront office de jurés

Urgent

ACTE D'ACCUSATION


La présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a signé mercredi l'acte d'accusation contre Donald Trump. Celui-ci doit désormais être transmis au Sénat chargé d'organiser le procès en destitution du président américain.

PROCÉDURE

Le procès en destitution de Donald Trump débutera probablement mardi 21 janvier, a indiqué le 14 janvier le patron républicain du Sénat Mitch McConnell. C'est ce mercredi que l'acte d'accusation sera transmis, après un vote de la Chambre des représentants. 


Selon toute vraisemblance, pourtant, cette procédure n'aboutira pas à la destitution. En effet, si la Chambre des représentants à majorité démocrate ne fera pas de difficultés à voter cette résolution, le procès, lui, repose sur la majorité républicaine au Sénat, ouvertement pro-Trump, et qui n'a pas caché son soutien au président durant toute la procédure. 


Restera à savoir dans quelle mesure le procès se déroulera. Y aura-t-il un non lieu ? Ou se tiendra-t-il jusqu'au bout pour aboutir à un votre contre la destitution ? Réponse la semaine prochaine.

IMPEACHMENT


La chef des démocrates au Congrès américain Nancy Pelosi a donné ce vendredi 10 janvier 2020 son feu vert à l'envoi de l'acte d'accusation de Donald Trump au Sénat, essentiel pour l'ouverture de son procès en destitution, en demandant un vote la "semaine prochaine".


La présidente démocrate de la Chambre des représentants a demandé au chef de la commission judiciaire de "se tenir prêt à soumettre au vote dans l'hémicycle la semaine prochaine une résolution pour nommer des responsables" démocrates qui seront chargés d'endosser le rôle de procureurs "et à transmettre l'acte d'accusation au Sénat", a-t-elle écrit dans une lettre à son groupe parlementaire. Elle rencontrera ses élus mardi afin de débattre de "comment procéder pour la suite". 

Nous réactivons ce live.

CALENDRIER

TWEETS 


Donald Trump est visiblement agacé par cette procédure. Et il ne manque pas de le faire savoir. En moins de 30 minutes, le président a tweeté ou retweeté par moins de 20 messages. Tous pour dénoncer cette action du Congrès. 

HELL NO


Sur Twitter, les soutiens du président s'affichent. Carton à la main ou sur un bout de table, ils postent des photos de leur vote contre la procédure de destitution. Ici, John Ratcliffe explique "s'il y a un moment où voter 'non, pas du tout', c'était maintenant"

En direct

TRUMP


Donald Trump a envoyé un tweet pour dénoncer la procédure qui le vise. Accompagné d'une photo en noir et blanc il raconte "en réalité, ils n'en ont pas après moi mais après vous". 

En direct

DÉMOCRATES


"C'est tragique, mais les actes irresponsables du président rendent sa mise en accusation nécessaire", a rétorqué Nancy Pelosi, la chef des démocrates au Congrès. "Il ne nous a pas laissé d'autre choix"

En direct

MAISON BLANCHE


"Le président a confiance dans le Sénat pour rétablir l'ordre", a réagi dans la foulée la Maison Blanche. "Il est prêt pour les prochaines étapes et a confiance dans le fait qu'il sera totalement disculpé".

UN VOTE HISTORIQUE


Ce vote, qui intervient à moins d'un an du scrutin présidentiel, est en tout point historique. Seuls deux autres présidents, Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998, ont vécu une mise en accusation. Le républicain Richard Nixon, empêtré dans le scandale du Watergate, avait préféré démissionner en 1974 avant de subir telle avanie.

Urgent

2e CHEF D'ACCUSATION 

La Chambre adopte un 2e chef d'accusation contre Trump: entrave au travail du Congrès

Urgent

TRUMP ACCUSE

Avec cette décision, Donald Trump accuse les démocrates de vouloir "annuler" le vote de millions d'Américains. 

"Pendant que nous créons des emplois et que nous nous battons pour le Michigan, la gauche radicale au Congrès est rongée par l'envie, la haine et la rage, vous voyez ce qu'il se passe"

Urgent

ABUS DE POUVOIR

Donald Trump renvoyé en procès pour abus de pouvoir. Il reviendra au Sénat d'organiser son procès, probablement en janvier. Les républicains, majoritaires à la chambre haute du Congrès, ne font pas mystère de leur intention de l'acquitter.

LA RÉPONSE DE TRUMP


Le président américain Donald Trump a réaffirmé mercredi, à quelques heures d'un vote historique au Congrès sur sa mise en accusation, qu'il n'avait "rien fait de mal".


"Pouvez-vous croire que je serai mis en accusation aujourd'hui par la gauche radicale, les démocrates-qui-ne-font-rien, ALORS QUE JE N'AI RIEN FAIT DE MAL!", a-t-il écrit sur Twitter. "C'est terrible (...) Cela ne devrait jamais arriver à nouveau à un autre président. Dites une PRIERE!"

Urgent

VOTE HISTORIQUE CE MERCREDI


La Chambre des représentants votera ce mercredi 18 décembre sur la mise en accusation de Donald Trump. C'est Nancy Pelosi, la chef de file des démocrates au Congrès, qui l'a annoncé dans une lettre envoyée aux élus de son camp : "Demain (mercredi, ndlr), la Chambre des représentants exercera l'un des pouvoirs les plus solennels que lui garantisse la Constitution, quand nous nous réunirons pour approuver deux articles de mise en accusation du président".


La Chambre des représentants, au sein de laquelle les démocrates sont majoritaires, va donc très probablement mettre en accusation le Républicain Donald Trump pour "abus de pouvoir" et "entrave au travail du Congrès", dans le cadre du scandale ukrainien. Le président des Etats-Unis sera alors ensuite renvoyé en procès pour destitution.


Seuls deux présidents ont par le passé été renvoyés en procès : Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998. Les deux fois, ces procédures d'impeachment ont échoué.

Urgent

DESTITUTION

Le renvoi de Donald Trump en procès a été validé lors d'un vote préliminaire au sein de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, à majorité démocrate. Ce vote obtenu, charge ensuite à la majorité démocrate de la Chambre de voter à son tour le renvoi en procès.

Urgent

IMPEACHMENT


Deux chefs d'accusation ont été retenus contre Donald Trump : l'"abus de pouvoir" et entrave à la bonne marche du Congrès.


Si ces chefs sont ensuite adoptés en séance plénière, sans doute la semaine prochaine, Donald Trump deviendra le troisième président de l'histoire à être mis en accusation au Congrès américain. 


Il ne sera toutefois vraisemblablement pas destitué ensuite, puisque le Sénat, chargé de le juger, est contrôlé par les républicains qui font largement bloc autour de lui.


Donald Trump martèle qu'il n'a rien fait de mal et dénonce une "mascarade" montée par les démocrates parce qu'ils sont incapables, selon lui, de le battre dans les urnes.


"Mettre en accusation un président qui a prouvé à travers ses résultats, y compris en générant sans doute la plus solide économie de l'histoire de ce pays, avoir l'une des présidences les plus fructueuses de l'histoire et, plus important, qui n'a RIEN fait de mal, est de la pure folie politique", avait tweeté Donald Trump, avant cette annonce. 

CLIVAGE

Il ne faut guère s'attendre à des évolutions politiques dans les camps démocrates ou républicains, dans les jours à venir. Si les démocrates continuent à marteler que Trump "a violé son serment envers les Américains, faisant passer son propre intérêt avant notre sécurité nationale", comme l'élu démocrate de la commission judiciaire Jerry Nadler, le président peut encore compter sur ses troupes. 

CALENDRIER

Selon les informations de la presse américaine, c'est ce mardi que les parlementaires démocrates devraient divulguer les chefs d'accusation retenus contre Donald Trump. Il y en aurait deux et la mise en accusation pourrait être prononcée avant Noël. Ce calendrier tient essentiellement à un vote à venir au sein de la commission judiciaire, qui rédige justement ces actes d'accusation.

PROCÉDURE

Ce lundi, la Commission judiciaire doit commencer à rédiger les chefs d'accusation visant Donald Trump. Pour ce faire, elle commencera par entendre lundi des représentants des groupes républicain et démocrate, qui présenteront chacun leur version, aux antipodes, des conclusions à tirer de l'enquête.


Une audition "bidon", pour Donald Trump, qui ne lâche pas ses coups contre la procédure.

INTERVIEW

Convaincu de la solidité du dossier instruit contre Donald Trump, le président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, le démocrate Jerry Nadler, a assuré sur CNN que "si ce dossier était présenté à un jury, un verdict de culpabilité serait rendu en trois minutes chrono".


"L'accusation au cœur (du dossier) est que le président a placé ses intérêts au-dessus de ceux du pays à plusieurs reprises et qu'il a demandé l'ingérence d'une puissance étrangère dans nos élections à plusieurs reprises", a-t-il poursuivi, assurant avoir "un dossier en béton".

DOUBLE IMPEACHMENT

La destitution ou la campagne ? Tel est le dilemme (qui n'en est pas vraiment un) qui se pose aux candidats démocrates siégeant au Sénat, qui devront être présents lors du procès du président. En effet, la Constitution les oblige à faire acte de présence, ce qui les éloignera des Etats de l'Iowa et du New Hampshire, où se déroulent les premières élections primaires démocrates, en début d'année prochaine. 


Les leaders de l'aile gauche du parti, Bernie Sanders et Elizabeth Warren, notamment, laisseront ainsi le champ libre à leurs adversaires centristes Joe Biden et Pete Buttigieg, leurs principaux rivaux pour marquer le début de ce marathon d'une cinquantaine d'élections. Seul leur restera la possibilité de faire des conférences de presse en marge du procès. En effet, ils ne pourront pas compter sur ce dernier pour avoir une vitrine politique, puisqu'ils sont tenus au silence.

INTERVIEW

"Trump se fout de ce qui est bon pour le pays", a assuré le président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Adam Schiff, connu notamment pour avoir mené l'enquête en destitution contre le président américain. "Il se fout de ce qui est bon pour l'Ukraine. Tout ce qui l'intéresse, c'est ce qu'il peut y gagner personnellement et s'il peut en tirer quelque chose en vue de sa réélection."

TRUMP


Le président américain Donald Trump s'est dit convaincu ce jeudi de remporter la bataille de la destitution après le lancement par les démocrates de la rédaction des articles de mise en accusation le visant.


"La bonne nouvelle est que les républicains n'ont jamais été aussi unis", a tweeté le locataire de la Maison Blanche peu après une brève allocution de Nancy Pelosi, chef des démocrates au Congrès.


"Nous gagnerons!", a-t-il ajouté.

ENQUÊTE


La chef des démocrates au Congrès américain Nancy Pelosi a demandé ce jeudi la rédaction des articles de mise en accusation de Donald Trump, qu'elle a accusé d'"abus de pouvoir".


"Le président ne nous laisse pas d'autres choix que d'agir parce qu'il a de nouveau essayé de corrompre nos élections pour son propre bénéfice", a-t-elle déclaré lors d'une brève allocution. "Je demande aujourd'hui au président (de la commission judiciaire de la Chambre des représentants Jerry Nadler) d'entamer la rédaction des articles de mise en accusation" ("impeachement"), a-t-elle poursuivi.

"COUP D'ÉTAT"


Un parlementaire républicain a suggéré que les démocrates voulaient monter un "coup d'Etat" en lançant leur procédure de destitution contre Donald Trump, à l'ouverture du débat juridique qui pourrait mener à la mise en accusation du président américain.


La procédure est une "imposture", a dénoncé Doug Collins, numéro deux de la commission judiciaire de la Chambre des représentants. Puis il a repris, ironique, une ancienne déclaration du président démocrate de la commission, Jerry Nadler, lors de la procédure de destitution de Bill Clinton : "Ce coup d'Etat partisan sera marqué d'infamie dans l'Histoire de la Nation".

UNANIMITÉ

DROIT CONSTITUTIONNEL

Invité à donner son avis sur sujet par les démocrates, le professeur de droit Noah Feldman assure que "la conduite du président Trump, telle que décrite dans les témoignages et les preuves réunies, constituent clairement un crime susceptible de lui valoir une destitution". "Il a abusé de son pouvoir en sollicitant du président de l'Ukraine une enquête sur un de ses rivaux politiques, afin d'en tirer un avantage politique, en vue de l'élection de 2020."

PROCEDURE

La commission justice de la Chambre se réunit pour la première fois dans le cadre de la procédure de destitution. Son président, l'élu démocrate Jerry Nadler, n'y va pas de main morte, accusant Donald Trump d'être "prêt à mettre en péril" la sécurité des Etats-Unis.


Réplique immédiate de Trump : le rapport parlementaire, publié hier, "est une blague".

REACTION

En réaction à ce communiqué de la commission d'enquête, le camp présidentiel a ménagé ses effets. La Maison Blanche a qualifié de "divagation" le document transmis mardi soir, tandis que le président, chose rare, n'a pas commenté l'affaire depuis son compte Twitter.

Urgent

ACCABLANT


L'enquête en destitution contre Donald Trump a rassemblé des "preuves accablantes" de "conduite inappropriée" du président républicain, selon le rapport officiel de la commission parlementaire qui a supervisé les investigations.


"L'enquête en destitution a montré que le président Trump, personnellement et par l'entremise d'agents dans et en dehors du gouvernement, a sollicité l'ingérence d'un pays étranger, l'Ukraine, pour favoriser sa campagne de réélection", selon ce rapport de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, à majorité démocrate.


"Le président a conditionné une invitation à la Maison Blanche et une aide militaire à l'Ukraine à l'annonce d'enquêtes favorables à sa campagne" et il a "entravé" les investigations, détaillent ses auteurs.

"UNE VÉRITABLE HONTE"


Donald Trump a éreinté lundi les démocrates pour avoir prévu une audition publique mercredi dans l'enquête en destitution qui le vise à Washington alors qu'il se trouve au Royaume-Uni pour un sommet de l'Otan. Ce rendez-vous a été "fixé il y a un an", a-t-il lancé avant de quitter la Maison Blanche. "C'est l'un des voyages les plus importants que les présidents fassent".


"C'est une mascarade, une véritable honte ce qu'ils font à notre pays", a-t-il tonné en direction de ses opposants démocrates qui mènent l'enquête contre lui au Congrès. Le président américain est arrivé à Londres lundi soir, pour participer au sommet marquant le 70e anniversaire de l'Otan organisé mardi et mercredi.

UKRAINE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de nouveau nié tout accord de donnant-donnant avec son homologue américain sur l'aide militaire des Etats-Unis à son pays, malgré les témoignages en ce sens dans la procédure de destitution contre Donald Trump. "Je n'ai pas du tout parlé au président américain Trump en ces termes : 'je te donne ceci, tu me donnes cela'", a déclaré le chef d'Etat ukrainien dans une  interview publiée ou à paraître ce lundi Le Monde, Der Spiegel, le Time et la Gazeta Wyborcza.

REFUS 


Dénonçant une enquête "injuste", la Maison Blanche a refusé dimanche soir de participer à une audition au Congrès, qui marque le début d'une nouvelle phase dans la procédure en destitution ouverte contre Donald Trump. Après deux mois d'enquête, la Chambre des représentants, à majorité démocrate, entame cette semaine le débat juridique pour savoir si les faits reprochés au président sont suffisamment graves pour justifier sa mise en accusation ("impeachment").


Sa commission judiciaire doit donner le coup d'envoi à cette réflexion mercredi lors d'une audition avec des spécialistes de la Constitution. Elle avait invité le chef de l'Etat à y "participer" soit en personne, soit par l'entremise de ses avocats ou en posant des questions écrites aux témoins. Dimanche soir, elle a donc essuyé un refus.


"Concernant l'audition du 4 décembre, on ne peut légitimement attendre que nous y participions, alors que les noms des témoins n'ont pas été rendus publics et qu'il reste douteux que la commission judiciaire offre une procédure équitable", lui a écrit l'avocat de la Maison Blanche, Pat Cipollone. "Mais si vous êtes vraiment décidé à superviser une procédure équitable à l'avenir, nous pourrions envisager de prendre part" à la suite des travaux.

ACCUSATIONS

L'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Union européenne a été accusé par trois femmes d'avoir eu des comportements sexuels inappropriés à leur égard, révèle le site Propublica. Gordon Sondland, qui avait déposé un témoignage pour le moins dérangeant pour Donald Trump dans le cadre de son audition devant la Chambre des représentants, est accusé d'avoir tenté d'embrasser de force et s'être livré à des attouchements sur leur personne. 


Témoignant sous leur nom, les trois plaignantes font état de faits remontant à une période entre 2003 et 2008. L'une d'elle l'avait sollicité pour une proposition d'investissement. La deuxième travaillait pour une compagnie d'assurance qui avait un contrat avec lui. Et la troisième était en recherche d'emploi.


Gordon Sondland, qui a reconnu avoir participé aux pressions sur l'Ukraine pour que ses dirigeants lancent une enquête contre Joe Biden, possible candidat contre Trump à la présidentielle 2020. 

TRUMP AUDITIONNÉ


La commission judiciaire de la Chambre des représentants a invité mardi Donald Trump ou ses avocats à "participer" à une audition le 4 décembre, qui marquera l'ouverture d'une nouvelle phase de l'enquête en destitution ouverte à son encontre.


"Je vous écris pour savoir si vous, ou vos avocats, comptez assister à l'audition ou souhaitez interroger les témoins", a demandé l'élu démocrate Jerry Nadler dans un courrier adressé au président américain.

UKRAINE

"Nous ne nous ingérons pas dans les élections, dans la géopolitique des Etats-Unis", a assuré lors d'un déplacement mardi 26 novembre le président ukrainien Zelensky, alors que circulent des propos conspirationnistes très en vogue du côté des soutiens de Donald Trump, qui laissent entendre que les démocrates avaient été piratés par les Ukrainiens et non par les Russes lors de la dernière élection présidentielle.


Et le chef d'Etat ukrainien d'ajouter ensuite qu'il n'y avait actuellement "aucun blocage" de l'aide militaire versée par les Etats-Unis à l'Ukraine. 

JUSTICE

Une juge américaine a indiqué lundi que les hauts responsables et ex-employés de la Maison Blanche n'avaient pas à se soustraire à une convocation du Congrès. "Les présidents ne sont pas des rois", a dit dans sa conclusion la juge fédérale Ketanji Brown Jackson, qui devait statuer sur la possibilité de convoquer l'ex-avocat de Donald Trump, DOn McGahn, considéré comme un témoin-clé dans l'enquête menée par le procureur spécial Robert Mueller sur l'implication de la Russie dans la campagne présidentielle de 2016.


Si elle ne concerne pas directement l'enquête pour destitution, elle a toutefois son importance. En effet, le Congrès avait convoqué nombre de collaborateurs de la Maison Blanche, mais ceux-ci avaient été empêchés de le faire, sur intervention présidentielle.


"Les individus assignés à témoigner devant une commission habilitée à le faire au Congrès doivent se présenter en personne", dit en substance la magistrate, en précisant qu'ils ne "peuvent pas ignorer ou défier" ces convocations "sur ordre du président ou de tout autre". Une fois devant le Congrès, ils sont libres de s'abstenir de témoigner, explique-t-elle toutefois. 

RAPPORT


Adam Schiff, le démocrate qui mène l'enquête en destitution visant Donald Trump au Congrès américain, a indiqué dans une lettre adressée à son groupe parlementaire qu'il remettrait son rapport à la commission judiciaire à partir du 3 décembre prochain. Il a également indiqué que les "preuves des méfaits commis par le président" étaient "claires.

REVELATIONS

D'après l'ONG American Oversight, le secrétaire d'Etat Mike Pompeo et l'avocat personnel de Donald Trump Rudy Giuliani se sont régulièrement parlés, peu de temps avant l'éviction de Marie Yovanovitch, brutalement évincée de son poste d'ambassadrice à Kiev. Cette dernière, qui a témoigné s'être sentie menacée par Trump, qui avait dit "qu'il lui arriverait des choses". 


Ces révélations ont leur importance puisque Rudy Giuliani est soupçonné d'avoir mis sur pattes une diplomatie parallèle pour organiser le coup de téléphone du 25 juillet, au cours duquel Donald Trump est soupçonné d'avoir demandé à son homologue ukrainien de mener une enquête contre la famille Biden, en échange d'une aide militaire.

PROCEDURE

REPLAY

TRUMP

Bravache, le commander in chief a même assuré qu'il voulait "un procès". C'est en effet ce que prévoit la suite de la procédure, si le Sénat, à majorité républicaine, décide de juger le président.

TRUMP

Au lendemain du témoignage de la diplomate Fiona Hill, qui a conjuré les alliés de Trump de cesser de reprendre la théorie conspirationniste ce serait l'Ukraine et non la Russie qui aurait interféré dans la campagne de 2016, pour faire gagner Hillary Clinton, le président n'en a eu cure et l'a totalement endossée. "Vous allez voir des choses qui seront incroyables, peut-être le plus grand scandale politique de l'histoire de notre pays". "Je peux juste vous dire que nous disposons de beaucoup d'informations démontrant que beaucoup de choses terribles se sont passées".

TRUMP

Invité téléphonique de son émission favorite "Fox and Friends", Donald Trump a laissé éclater sa colère contre la procédure de destitution dont il fait l'objet. Pendant plus de 50 minutes, le président a dit tout le mal qu'il pensait des manœuvres qui le visaient et a aligné, un à un, les différents protagonistes de l'affaire, qui ont été auditionnés par la Chambre des représentants jusqu'à ce jeudi.


Difficile d'obtenir de lui un commentaire sur l'accusation dont il fait l'objet : avoir mis à contribution les Américains pour attaquer Joe Biden, son rival putatif pour la présidentielle, en faisant un chantage à l'aide militaire à l'Ukraine : "L'Allemagne et la France ne font pas assez d'efforts".


Le démocrate Adam Schiff, superviseur de l'enquête : "Il invente tout, il est malade. Cet homme a un problème. [...] Je veux que ce type... j'ai failli dire quelque chose qui aurait pu être un peu controversé. J'apprends, vous voyez, j'apprends".


Nancy Pelosi, la patronne des démocrates au Congrès ? "Elle est folle comme une punaise de lit".


L'ambassadrice Marie Yovanovitch, qui a dénoncé les attaques intimidantes de Trump à son endroit ? "Elle ne voulait pas accrocher ma photo dans l'ambassade. Ce n'est pas un ange".


Gordon Sondland, autre ambassadeur, donateur de sa campagne, qui a reconnu qu'il y avait bien eu un "donnant-donnant" entre l'Ukraine et Trump ? "C'est n'importe quoi, je le connais à peine".

"PIRE QUE NIXON" 


Adam Schiff, l’élu démocrate en charge de l’enquête en destitution contre Trump a conclu ce jeudi une série auditions publiques, assurant que les faits reprochés au magnat de l’immobilier étaient "bien plus graves" que ceux commis par l’ancien président Richard Nixon, seul président de l’histoire des Etats-Unis à avoir démissionné, empêtré dans le scandale du Watergate. A l'issue du marathon des auditions, le démocrate a fait monter la pression sur Donald Trump en le comparant au seul président de l'histoire des Etats-Unis à avoir démissionné, en 1974, pour s'éviter une destitution certaine. "Ce que nous avons ici (...) va bien au-delà de ce que Nixon a fait", a-t-il lancé en référence au scandale d'espionnage politique dit du Watergate.

AUDITION 


Interrogée par le Congrès, l'ex responsable du Conseil de sécurité nationale Fiona Hill a demandé aux élus républicains de cesser leurs mensonges, présentant l'Ukraine comme un "allié".

DEMOCRATES

En référence à la procédure en destitution qui vise Donald Trump, les démocrates ont estimé jeudi soir que ce qui était reproché au président en poste était "bien plus graves" que ceux commis par Richard Nixon, dernier président a avoir été menacé par une procédure de destitution. Accusé d'avoir autorisé l'espionnage du Parti démocrate dans l'immeuble du Watergate, le président républicain avait fini par démissionner en 1974, avant même la procédure de destitution.


"Ce que nous avons ici est bien plus grave qu'un cambriolage de troisième rang d'un QG de campagne démocrate, nous parlons (...) du gel d'une aide militaire à un allié en guerre: cela va bien au-delà de ce que Nixon a fait", a lancé Adam Schiff, superviseur démocrate de l'enquête en destitution, en clôturant une série d'auditions marathon au Congrès.

MAISON BLANCHE

Dans un style particulièrement virulent, la présidence américaine a dénoncé la "haine maladive pour le président Trump" des démocrates et "leur désir enragé de renverser l'élection de 2016". 

DEFENSE REPUBLICAINE

Voici comment les défenseurs de Trump répliquent aux témoignages qui se succèdent. 


- il n'a personnellement jamais lié l'aide aux enquêtes

- il était fondé à demander à l'Ukraine de lutter contre la corruption, quand bien même cela impliquerait un adversaire politique.

- aucun crime n'est constitué puisque l'aide a été débloquée sans que les enquêtes soient lancées

- quand bien même l'appel de Donald Trump à Zelensly était "inapproprié", il ne peut pas lui valoir une destitution.


L'acte d'accusation devrait bientôt être formalisé par les démocrates. La procédure passera ensuite au Sénat, dominé par les Républicains. Ceux-ci font, pour le moment, bloc derrière le président Trump. 

AUDITION

Nouvelle audition cruciale, ce jeudi, devant la Chambre des représentants, à majorité démocrate. L'ancienne responsable du Conseil de sécurité nationale Fiona Hill était en effet entendu ce jeudi par le Congrès, et a imploré les élus républicains de cesser leurs mensonges.


"Certains d'entre vous semblent croire que la Russie et ses services de sécurité pourraient ne pas avoir mené de campagne contre notre pays, et que peut-être, pour d'autres raisons, l'Ukraine l'a fait. C'est une fiction qui a été créée et propagée par les services de sécurité russes eux-mêmes". Et de leur demander : "S'il vous plait, ne propagez pas pour des raisons politiques des mensonges qui servent clairement les intérêts russes"


Cette requête de Fiona Hill est une référence à une théorie, très populaire dans les milieux conspirationnistes, et relayée par des alliés de Trump, selon laquelle l'Ukraine aurait piraté les e-mails du parti démocrate lors de la présidentielle américaine de 2016, et non la Russie.

L'UKRAINE S'EST INQUIÉTÉE DU SORT D'UNE AIDE MILITAIRE


L'Ukraine s'est inquiétée dès le 25 juillet, jour de l'appel controversé entre Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, du sort d'une aide militaire américaine qui avait été gelée par la Maison Blanche, a déclaré mercredi une responsable du Pentagone. Selon Laura Cooper, chargée de l'Ukraine au ministère américain de la Défense, l'ambassade ukrainienne à Washington a adressé ce jour-là des courriels à son équipe demandant en gros: "Que se passe-t-il avec l'aide sécuritaire?"


Jusqu'ici, tous les témoins entendus dans la procédure de destitution visant le président américain avaient affirmé que Kiev avait appris le gel de l'aide plus tard, vers la fin août, en tout cas après l'appel du 25 juillet au cours duquel Donald Trump a demandé à son homologue ukrainien d'enquêter sur ses adversaires démocrates.

TRUMP

Autre réaction du président américain, plus virulente, cette fois : "Cette Chasse aux Sorcières doit cesser MAINTENANT. C'est si nocif pour notre pays !" Un agacement qui point quelques instants après le témoignage de l'ambassadeur Sondland, réputé proche de lui, qui a déclaré que Trump avait bien conditionné une rencontre avec le président ukrainien au lancement d'une enquête par Kiev d'enquêtes contre Hunter Biden. Et d'ajouter avoir la conviction que, à cette rencontre bilatérale, s'ajoutait le versement d'une aide militaire à l'Ukraine, bien que le président ne lui ait jamais dit de faire ce lien.

TRUMP

Il est à noter que, il y a six semaines, Donald Trump écrivait la chose suivante à propos de son ambassadeur, qu'il ne connait donc plus très bien aujourd'hui : "J'adorerais envoyer témoigner l'ambassadeur Sondland, un homme très bon et un bon Américain."

TRUMP

Quelques instants plus tard, avant de monter à bord d'un hélicoptère, Donald Trump a assuré qu'il ne connaissait "pas très bien", Gordon Sondland, dont il a toutefois rappelé les mots que ce dernier lui a prêtés lors de son audition : "Je lui ai demandé : 'Que voulez-vous de l'Ukraine ?' Et il m'a répondu, très abruptement : 'Je ne veux rien, je ne veux pas de donnant-donnant. Dites à Zelensky de faire ce qu'il faut."

SONDLAND

C'était une des auditions les plus attendues et, pour l'instant, elle tient ses promesses. L'ambassadeur américain auprès de l'Union européenne Gordon Sondland a indiqué à la commission d'enquête de la Chambre des représentants que c'était bien sur les "ordres" de Donald Trump qu'il a "travaillé avec Rudy Giuliani", l'avocat personnel de Donald Trump. 


Et d'assurer ensuite que Giuliani avait bel et bien milité pour que l'Ukraine ouvre une enquête sur les démocrates américains et le groupe gazier Burisma, où travaillait Hunter Biden, fils de Joe. C'est à cette condition que Zelensky serait alors invité à la Maison Blanche. Le fameux "donnant-donnant" qui pourrait gravement impliquer Trump.


Toutefois, tout l'enjeu, pour les démocrates, est de prouver que Donald Trump a directement demandé cela. Or, pour le moment, seule l'implication de Giuliani est prouvée. Sondland, qui avait versé un million de dollars à la campagne de Donald Trump, a d'ailleurs assuré que le président n'a "jamais dit directement que l'aide était conditionnée" à cette enquête. Tout en ajoutant aussitôt : "C'était clair pour tout le monde qu'il y avait un lien".


La "seule conclusion logique" de ces échanges était-elle que l'aide militaire à l'Ukraine faisait partie du "donnant-donnant", a ainsi demandé un des élus démocrates à Sondland ? "Oui", a répondu l'ambassadeur.

GORDON SONDLAND LE GRIL


C'est au tour de l'ambassadeur Gordon Sondland de passer en audition devant le Congrès ce mercredi. Acteur-clé de l'affaire ukrainienne, l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Union européenne pourrait que Donald Trump a bien conditionné la reprise d'une aide militaire gelée par Washington au lancement, par Kiev, d'une telle enquête. Ce qui constituerait selon eux un "abus de pouvoir" passible de destitution.


L'audition télévisée de Gordon Sondland est importante à plusieurs titres. D'abord, car cet homme d'affaires nommé ambassadeur après avoir financé la campagne Trump est un témoin direct, qui s'est régulièrement entretenu avec le président américain de sa politique ukrainienne. Or l'une des lignes de défense des républicains est de moquer une accumulation de témoignages de seconde main.


Ensuite, car Gordon Sondland a eu jusqu'ici quelques problèmes de mémoire. Lors de sa première déposition, mi-octobre à huis clos, l'ambassadeur avait assuré, sous serment, n'avoir "pas participé" à des actions visant à "geler de l'aide afin de faire pression" sur Kiev -- estimant même qu'une telle attitude serait "inappropriée" si elle avait comme but "d'influencer une élection américaine".

AUDITION

Témoin-clé de l'enquête en destitution qui vise Donald Trump, le lieutenant-colonel Alexander Vindman, employé au Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, a réaffirmé avoir alerté sa hiérarchie après avoir écouté l'appel téléphonique au cours duquel Donald Trump a demandé à son homologue ukrainien d'enquêter sur Joe Biden. Un appel écouté par Jennifer Williams, conseillère de Mike Pence et que tous les deux ont jugé "inapproprié". 


Un témoignage qui a conduit le camp républicain à tenter de décrédibiliser les deux témoins. Donald Trump a assuré qu'il ne connaissait pas Alexander Vindman, tandis que la Maison Blanche a mis en doute le "discernement" du témoin. D'autres élus républicains ont suivi, accusant Vindman d'être à l'origine des fuites qui ont conduit à cette destitution.

EN UKRAINE....

Invité à réagir à la polémique qui le lie à Donald Trump, le président ukrainien Vladymir Zelensky a fait part de sa lassitude : "Tout le monde en Ukraine est tellement fatigué de Burisma", a-t-il dit lors d'une conférence de presse, mardi 19 novembre, à propos de l'entreprise où siégeait le fils de Joe Biden, mêlée à un scandale de corruption, et à propos de laquelle il lui était demandé s'il était prêt à lancer une enquête.


"Nous avons notre pays, nous avons notre indépendance, nous avons nos propres problèmes".

RETOUR DE BÂTON

Limogé sans ménagement l'an dernier, l'ancien secrétaire d'Etat de Trump, Rex Tillerson, n'a pas mâché ses mots au moment de qualifier dont était soupçonné son ancien patron. "Clairement, demander des faveurs personnelles et utiliser les ressources des Etats-Unis comme caution n'est pas acceptable", a-t-il estimé dans une interview à PBS Newshour. 


"Si vous cherchez à faire avancer vos intérêts et que vous utilisez, que ce soit l'aide américaine à l'étranger, les armes américaines ou l'influence américaine, ce n'est pas acceptable et je pense que tout monde comprend cela".

TEMOIGNAGE PRESIDENTIEL

Et si le président Trump finissait par témoigner dans l'enquête en destitution dont il fait l'objet ? Lundi 18 novembre, il a indiqué qu'il "envisageait sérieusement" de témoigner. Nancy Pelosi "la nerveuse" a suggéré "que je témoigne dans l'enquête bidon en destitution. Elle a même dit que je pourrais le faire par écrit. Même si je n'ai rien fait de mal et n'aime pas apporter de crédit à cette parodie de justice, j'aime cette idée et, afin que le Congrès puisse de nouveau se concentrer (sur son rôle législatif, ndlr), je vais envisager sérieusement" de le faire.

MAUVAISE IDÉE ?

ATTAQUE


Donald Trump a violemment attaqué l'ex-ambassadrice à Kiev qu'il a limogée, au moment même où elle était entendue au Congrès dans l'enquête en destitution qui le menace.


"Partout où Marie Yovanovitch est passée, les choses ont mal tourné", a tweeté le président américain. "Elle a débuté en Somalie, et regardez comment ça s'est terminé", a-t-il ajouté.

AUDITION

Ce vendredi, les parlementaires doivent interroger l'ex-ambassadrice des Etats-Unis à Kiev, Marie Yovanovitch. Cette dernière avait été  brusquement relevée de ses fonctions au printemps après avoir fait l'objet d'une campagne hostile menée par l'avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani. 

"CORRUPTION"

Voilà le mot employé par Nancy Pelosi, patronne des démocrates au Congrès américain. S'exprimant devant la presse, elle a estimé que les premières auditions avaient "corroboré les preuves de corruption mises au jour par l'enquête". Ces faits, poursuit-elle, font apparaître comme "presque petits" ceux reprochés au président Nixon, lui aussi visé par une enquête pour destitution en 1974. Le républicain avait fait l'objet de cette procédure pour avoir tenté d'espionner le parti démocrate.


Pour Nancy Pelosi, la corruption consiste à "accorder ou suspendre une aide militaire en échange d'une déclaration publique concernant une fausse enquête sur les élections", ce qui représentait "une tentative évidente de la part du président de se donner l'avantage pour l'élection de 2020". Donald Trump, lui, se défend, jugeant la conversation qu'il a eue avec Vladimir Zelensky "parfaite".

TRUMP


Lors d'une conférence de presse avec le président turc Recep Erdogan, Donald Trump a affirmé qu'il n'avait pas regardé les auditions de deux diplomates devant le Congrès.


Son Twitter prouve le contraire...

TÉMOIGNAGES


Donald Trump "s'intéressait davantage" aux enquêtes sur Joe Biden qu'à l'Ukraine, rapporte le plus haut diplomate de l'ambassade américaine à Kiev.


William Taylor a déclaré sous serment avoir appris récemment que l'ambassadeur américain auprès de l'UE, Gordon Sondland, avait fait cette déclaration le 26 juillet juste après avoir discuté avec le président Trump.


Un collaborateur de M. Taylor, qui avait entendu les deux hommes discuter, avait ensuite demandé à M. Sondland ce que le locataire de la Maison Blanche pensait de l'Ukraine. "L'ambassadeur Sondland a répondu que le président Trump s'intéressait davantage à l'enquête sur Biden", a déclaré le chargé d'affaires.

PENDANT CE TEMPS-LÀ


 Le président américain Donald Trump ne regarde pas les auditions en cours au Congrès concernant la procédure de destitution le visant, a affirmé la porte-parole de la Maison Blanche.


"Il a des réunions dans le Bureau ovale. Il ne regarde pas. Il travaille", a indiqué Stephanie Grisham.

TÉMOIGNAGES


Bill Taylor, actuel ambassadeur en Ukraine, trouve "dingue" de geler une aide pour Kiev à des fins politiques.

TÉMOIGNAGES


Un canal diplomatique "irrégulier" avait été mis en place avec l'Ukraine allant "à l'encontre des objectifs à long terme de la politique américaine", affirme le plus haut diplomate de l'ambassade américaine à Kiev auditionnés par le Congrès.


Ce canal "irrégulier", qui opérait à l'écart du canal officiel, était dirigé par l'avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, a ajouté William Taylor lors d'une audition publique organisée dans le cadre de l'enquête en destitution contre le président américain.

CRITIQUES


L'enquête en destitution de Donald Trump est "une campagne de calomnies orchestrée avec minutie dans les médias", a dénoncé un élu républicain à l'ouverture d'auditions publiques historiques au Congrès.


Elle s'inscrit dans "une opération menée depuis trois ans par les démocrates, des médias corrompus et des bureaucrates partisans qui veulent annuler le résultat de l'élection de 2016", a déclaré Devin Nunes au nom des républicains de la commission judiciaire de la Chambre des représentants.

EXPLICATIONS


Les démocrates souhaitent mener l'enquête en destitution contre Donald Trump sans "rancoeur" ni "délai", a déclaré mercredi le parlementaire Adam Schiff en ouvrant une nouvelle phase, publique, de la procédure.


Le président républicain "a-t-il invité l'Ukraine à s'ingérer dans nos élections" ? A-t-il commis un "abus de pouvoir"?, s'est interrogé l'élu de la Chambre des représentants qui supervise l'enquête. "L'affaire est aussi simple et terrible que cela", a-t-il ajouté.

AUDITIONS


Le Congrès américain a donné le coup d'envoi d'une série d'auditions publiques historiques destinées à nourrir l'enquête en vue de destituer Donald Trump, que les démocrates accusent d'abus de pouvoir.


Sous l'oeil des caméras, la Chambre des représentants a entamé l'interrogatoire de William Taylor, ambassadeur américain par intérim à Kiev, et de George Kent, haut responsable du département d'Etat spécialiste de l'Ukraine. 

EN DIRECT


Suivez les première auditions publiques dans la procédure de destitution contre le président Donald Trump.

AU PROGRAMME

C'est aujourd'hui que débutent les auditions publiques, à la Chambre des représentants, dans le cadre de la procédure de destitution du président Trump. Vont être reçus dans un premier temps, à 10h (15h en France), les diplomates William Taylor et George Kent. Le premier est chargé d'affaires américain à Kiev, et le second, haut responsable du département d'Etat spécialiste de l'Ukraine.


William Taylor avait indiqué le 22 octobre que l'ambassadeur américain auprès de l'UE avait dit aux Ukrainiens que "l'argent pour l'aide sécuritaire ne serait pas débloqué tant que le président Zelensky ne s'engagerait pas à lancer l'enquête sur Burisma", ce groupe gazier qui comptait le fils de Joe Biden parmi ses administrateurs.


Une semaine plus tôt, George Kent avait dit aux enquêteurs parlementaires qu'il avait alerté sa hiérarchie dès la mi-août sur les pressions exercées par Washington sur Kiev. Des pressions dont il assure qu'elles étaient directement exercées par l'avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani.


Si Donald Trump et son entourage continuent de dire qu'il est "irréprochable", mettant en avant non un chantage économique mais une volonté de pousser à la lutte contre la corruption en Ukraine. Pour les démocrates à l'origine de l'enquête, il s'agit plutôt d'une volonté présidentielle d'obtenir "l'intervention d'une puissance étrangère dans une élection américaine".

PROCÉDURE

C'est demain, mercredi 13 novembre, que vont débuter les auditions publiques dans le cadre de la procédure de destitution de Donald Trump. Après avoir mené une série d'auditions à huis-clos, la Chambre des représentants passe la seconde, en vue d'avancer vite vers la mise en accusation du président. 


A l'issue de ces auditions, qui doivent déterminer si Donald Trump a commis un acte de "trahison, corruption ou autres crimes et délits majeures", la Chambre, à majorité démocrate, votera, à la majorité simple, des articles de mise en accusation. 


Ce sera alors au tour du Sénat de rentrer dans la danse. La chambre haute du Congrès procédera alors au procès du président sous la supervision du président de la Cour suprême. Il faudrait un vote majoritaire aux deux tiers pour arriver à la destitution de Donald Trump, qui serait alors remplacé par son vice-président, le très conservateur Mike Pence. Mais pareille issue a peu de chances d'arriver, compte tenu de la majorité républicaine au Sénat.


Si tel devait être le cas, ce serait alors une première dans l'histoire des Etats-Unis. Les démocrates Andrew Johnson et Bill Clinton étaient restés en poste, et Richard Nixon avait anticipé en démissionnant.

CONTRE-PIED

En opposition avec son parti, l'élu du Texas Will Hurd, ex-agent de la CIA, a dit son opposition à la pression mise par la Maison Blanche et l'ensemble des élus républicains pour faire auditionner le lanceur d'alerte à l'origine de la fuite du coup de téléphone entre Donald Trump et Vladimir Zelensky qui vaut au président américain cette procédure de destitution. 


"Nous devrions protéger l'identité du lanceur d'alerte", a-t-il estimé, craignant que, si sa mise au secret devait être brisée, cela ne crée une jurisprudence dans la protection des lanceurs d'alerte. En l'état, la loi américaine protège de représailles ceux qui signalent des malversations ou comportements répréhensibles dans les entreprises et les administrations.


Alors que débutent ce mercredi les auditions publiques à la Chambre des représentants, les républicains ont fait part de leur volonté d'entendre le fameux lanceur d'alerte, ainsi que Hunter et Joe Biden, potentiel adversaire de Trump à la présidentielle, accusé par le président américain d'avoir profité de la place stratégique occupée par son fils dans un conseil d'administration ukrainien.

FUITE

L'audition de George Kent, responsable du département d'Etat en charge de l'Ukraine, réalisée le 15 octobre à huis-clos, a permis de comprendre que ce dernier avait alerté dès le mois d'août sa hiérarchie. Une alerte née de la campagne menée par Rudy Giulinani appelant le pouvoir ukrainien à enquêter sur Joe Biden.


"Il était clair que l'ancien maire de New York avait de l'influence sur le président au sujet de l'Ukraine", a déclaré le diplomate. Mais "cela m'inquiétait sur un plan stratégique : demander à un autre pays de lancer des poursuites à des fins politiques affaiblit notre défense de l'Etat de droit".


Il a alors rédigé une note où il faisait part de ses inquiétudes, qu'il a transmise immédiatement à sa hiérarchie.

AUDITIONS


L'enquête en vue de destituer Donald Trump va entrer dans le vif du sujet : les premières auditions publiques de témoins vont débuter la semaine prochaine. Au programme ? Des diplomates, lesquels pourraient offrir des témoignages publics embarrassants.


Les auditions débuteront le 13 novembre avec William Taylor, chargé d'affaires américain à Kiev, et George Kent, un haut responsable du département d'Etat spécialiste de l'Ukraine.  Les parlementaires entendront ensuite le 15 novembre l'ex-ambassadrice des Etats-Unis à Kiev, Marie Yovanovitch.


"Ces auditions publiques seront l'occasion pour les Américains de jauger les témoins par eux-mêmes, de décider de la crédibilité des témoins mais aussi de découvrir les informations de première main sur les méfaits du président", a déclaré à des journalistes le chef démocrate de la commission du Renseignement, Adam Schiff.

TÉMOIGNAGE


L'ambassadeur américain auprès de l'Union européenne Gordon Sondland a admis avoir conditionné une aide militaire destinée à l'Ukraine à l'ouverture d'une enquête sur l'un des rivaux démocrates de Donald Trump, Joe Biden, dans un témoignage aux parlementaires qui mènent l'enquête pour destituer le président américain.

COMPTE RENDU D'AUDITIONS

Dans un contexte toujours plus tendu entre la majorité démocrate à la Chambre des Représentants et la Maison Blanche, les opposants à Trump ont publié lundi la transcription des auditions à huis clos de hauts responsables américains dans le cadre de l'enquête visant à destituer le président.


Selon leur compte-rendu, il apparaît que ces auditions laissent entrevoir "la perversion de la politique étrangère américaine par un canal clandestin de communication parallèle qui cherchait à promouvoir les intérêts du président".


Des entretiens dont il ressort que les personnes auditionnées se sont senties menacées au moment où elles émettaient des doutes quant aux demandes émises par Trump à son homologue ukrainien.

TRUMP VEUT L'IDENTITÉ DU LANCEUR D'ALERTE


Donald Trump a de nouveau réclamé dimanche l'identité du lanceur d'alerte à l'origine de la procédure de destitution à son encontre qui, selon son avocat, se tient prêt à répondre aux questions des républicains.


"Le lanceur d'alerte a tellement tort qu'IL doit sortir de l'ombre", a tweeté le président américain dans la matinée. "Les médias bidons savent qui c'est mais, comme ils sont au service des démocrates, ils ne veulent pas le dire", a-t-il poursuivi.


"Révélez qui est le lanceur d'alerte et mettez un terme à l'arnaque de la destitution", a ajouté le locataire de la Maison Blanche qui a plusieurs fois mis en doute la crédibilité de ce témoin.


Depuis quelques jours, plusieurs médias conservateurs font circuler un nom en dépit des règles de protection des lanceurs d'alerte, et des élus républicains ont donné de l'écho à leurs articles en les retweetant.


Si cette identité est la bonne, c'est un partisan de l'ancien président démocrate Barack "Obama et il déteste Trump. C'est un radical", a déclaré à la presse le milliardaire new-yorkais plus tard dans la journée. 

ANALYSE

Le quotidien britannique The Guardian s'est longuement  interrogé sur la question de savoir si Donald Trump avait fait preuve d'un abus de pouvoir, samedi 2 novembre. Et pour les experts de la Constitution américaine interrogés par le média, il ne fait aucun doute que l'intervention présidentielle auprès de son homologue ukrainien le rend "pleinement destituable". 


"C'est précisément le genre de crimes et délits que les pères fondateurs craignaient", dit l'un d'eux : "Dans ce dossier, Trump a pris en otage l'indépendance d'un pays tiers pour favoriser ses intérêts politiques. Non seulement est-ce méprisable, mais aussi est-ce plus méprisable que ce que Nixon a fait (en l'occurrence, poser des micros dans l'immeuble du parti démocrate, ndlr)".


Inutile de parler de Clinton, autre président à avoir essuyé une procédure de destitution : "Oui, il a menti, il a violé la loi, s'est rendu coupable d'un parjure, mais il l'a fait pour se protéger dans une affaire d'ordre privé. C'est un crime, ça le discrédite, mais cela ne bouscule pas les intérêts de la nation".


En menaçant de couper ses crédits militaires à l'Ukraine, Trump, estiment ces experts, "a mis en danger les objectifs politiques américains, à savoir contenir l'expansion russe, ce que font les Etats-Unis depuis en Europe de l'Est depuis 70 ans". "De ce point de vue, c'est bien pire que ce qu'a fait Nixon".

TRUMP CONTRE-ATTAQUE

En meeting dans le Mississipi, un Etat qui lui est acquis, Donald Trump a joué la méthode coué, samedi 2 novembre. Englué dans une procédure de destitution, il a clamé être persuadé n'avoir "jamais eu autant de soutien qu'actuellement", en dépit d'une moyenne d'approbation de 40,9% parmi les Américains. Un chiffre en-deçà de la majorité, mais qui présente l'avantage d'être constitué de partisans loyaux au locataire de la Maison Blanche, qui n'avait pas remporté le vote populaire face à Hillary Clinton, en 2016.


 "Impeachment": "C'est un mot très sale, je n'arrive pas à croire que les démocrates qui ne font rien essayent de me le coller, c'est un affront. Et je pense que ça va se retourner contre eux", a-t-il notamment éructé, assurant que cette procédure lui assurerait une "majorité en colère" parmi les électeurs.


Plus tôt, dans un entretien au conservateur Washington Examiner, il avait indiqué que cette procédure avait "galvanisé [sa] base comme [il] ne l'[a] jamais vu".

SONDAGE

Effet collatéral de l'affaire ukrainienne ? Toujours est-il que Joe Biden, directement visé par ce dossier (Trump est accusé d'avoir fait chanter le président ukrainien pour que ce dernier lance une enquête sur des faits supposés de corruption qui toucheraient l'ex-vice président et son fils), est en chute libre., selon une étude relayée par le New York Times.


Dans l'Iowa, premier Etat à s'exprimer à l'occasion d'un caucus, en février 2020, le sénateur du Delaware ne pointe qu'à 17% des intentions de vote, derrière la leadeuse Elizabeth Warren (22%), le sénateur Bernie Sanders (19%), tous deux tenants d'une ligne de gauche, quand un autre candidat, centriste, Pete Buttigieg, émarge à 18%, devançant dont le septuagénaire, centriste lui aussi.


Si ce sondage doit être pris avec précaution (la marge d'erreur est de 4,7 points), il n'empêche que la tendance est lourde pour Joe Biden. Dans la moyenne calculée par le site RealClearPolitics, Biden figure en 3e place avec 15,7% des voix, contre 22,3% à Warren et 17% à Buttigieg.

RÉACTION


Le leader républicain à la chambre des représentants, Kevin McCarthy, estime qu’aujourd’hui "est un jour sombre, dont on se souviendra comme un moment où un parti politique a essayé non seulement de changer les résultats de la dernière élection, mais aussi d’influencer la prochaine".

RÉACTIONS


Seuls deux démocrates de la chambre des représentants ont voté contre la procédure de destitution. Parmi eux, l’élu Collin Peterson, qui explique être "sérieusement préoccupé par la façon dont les dépositions à huis-clos ont été gérées, et je suis sceptique quant à la mise en place d’un processus ouvert, transparent et équitable". "Sans le soutien des Républicains du Sénat, s’engager dans cette voie est une erreur", a-t-il estimé.


Jeff Van Drew, l’autre démocrate à avoir voté contre, pense que l’enquête va "davantage diviser le pays" et qu’elle "échouera finalement au Sénat".

COMBIEN DE TEMPS DURE UN PROCESSUS DE DESTITUTION ?


Malgré le vote à la chambre des représentants ce jeudi, l’issue du processus de destitution, quelle qu’elle soit, peut prendre du temps. Le média américain CNN rappelle que pour chacun des trois présidents déjà confrontés à cette situation, il a fallu attendre plusieurs mois. Pour Andrew Johson, en 1868, 94 jours sont passés entre la première action du Congrès et l’acquittement du Sénat.


Plus récemment, pour Richard Nixon et Bill Clinton, respectivement 184 et 127 jours s’étaient déroulés avant l’issue de la procédure.

RÉACTION


Dans un communiqué publié sur son compte Twitter, le candidat démocrate et potentiel adversaire de Trump en 2020, Joe Biden, estime que "le Congrès doit faire son devoir de veiller à ce que l’attaque de Donald Trump contre la Constitution ne s’étende pas au-delà de sa présidence, avec un impact durable et dévastateur sur notre démocratie".

ET MAINTENANT ?

Désormais, après une phase d'auditions qui se sont tenues à l'abri des caméras, la procédure de destitution prévoit l'organisation d'auditions publiques et autorisera le camp républicain à convoquer ses propres témoins, dans une phase de l'enquête qui sera supervisée par la commission du Renseignement.


Le texte prévoit ensuite le transfert des preuves à la commission judiciaire qui sera chargée de rédiger les articles de mise en accusation du président. A ce stade, "la participation du président et de ses avocats sera autorisée".


La défense de Donald Trump pourra ainsi demander de nouveaux témoignages et des documents, procéder à des contre-interrogatoires et soumettre des objections. Mais, si le président refuse de coopérer aux requêtes du Congrès, ses demandes pourront être refusées.


En tout état de cause, c'est au Sénat, à majorité républicaine, de juger le président. Une composition qui rend peu probable l'hypothèse d'une destitution. 

REACTION

Aussitôt la décision officialisée, Donald Trump s'est emparé de son compte Twitter pour dénoncer "LA PLUS GRANDE CHASSE AUX SORCIÈRES DE L'HISTOIRE AMÉRICAINE". Une allusion aux heures sombres du maccarthysme, qui avait vu le sénateur républicain Joseph McCarthy, dans les années 1950, mener une violente charge contre de nombreuses personnalités soupçonnées d'appartenir au parti communiste.

Urgent

DESTITUTION

C'est officiel. Après des semaines de procédure et d'audition, la chambre des représentants, à majorité démocrate, a approuvé l'ouverture d'une enquête en destitution de Donald Trump. 


232 élus ont voté en faveur du lancement de l'enquête, contre 196 qui s'y sont opposés, l'essentiel des représentant se conformant à la consigne de leur parti respectif. 

L'ANCIEN CONSEILLER A LA SÉCURITÉ NATIONALE ENTENDU BIENTÔT ? 


Cinq semaines après avoir décidé de s'engager sur la voie périlleuse de l"impeachment", les élus démocrates -- qui contrôlent la chambre basse du Congrès -- ont interrogé douze hauts responsables, dont des ambassadeurs et conseillers de la Maison Blanche.


Mercredi, ils ont invité trois nouveaux témoins, dont l'ancien conseiller à la sécurité nationale John Bolton, qu'ils veulent entendre le 7 novembre. S'il accepte, John Bolton, démis en septembre par Donald Trump, pourrait apporter un éclairage de première main sur les débats à la Maison Blanche. 


Le nom de John Bolton, qui a été démis de ses fonctions auprès de Donald Trump le mois dernier, avait été cité par l'une de ses anciennes collaboratrices à la Maison Blanche lorsqu'elle avait été entendue par les parlementaires.

UN VOTE AU CONGRES JEUDI


La menaçante procédure de destitution engagée contre Donald Trump entre jeudi dans une nouvelle phase avec un premier vote au Congrès qui va permettre aux élus d'interroger publiquement les témoins de l'affaire ukrainienne.


La Chambre des représentants, aux mains des démocrates, doit se prononcer sur une résolution qui donne un cadre formel aux investigations et autorise l'organisation d'auditions publiques, après cinq semaines d'interrogatoires à huis clos.


Pour déterminer si Donald Trump a utilisé les moyens de l'Etat pour faire pression sur l'Ukraine, les démocrates ont déjà entendu une douzaine de diplomates et conseillers de la Maison Blanche derrière les portes closes de la Chambre.

POINT DE PROCEDURE

DESTITUTION


La Chambre américaine des représentants votera cette semaine sur une résolution visant à formaliser l'enquête en vue d'une procédure de destitution contre Donald Trump et à autoriser des auditions publiques, a annoncé lundi sa présidente démocrate Nancy Pelosi.


Le vote se tiendra jeudi, a précisé un responsable démocrate. "Nous présenterons cette semaine dans l'hémicycle une résolution qui réaffirme l'enquête en cours", a écrit Nancy Pelosi dans une lettre adressée à son groupe parlementaire. Le texte "établit la procédure pour des auditions ouvertes aux Américains" et "énonce les droits garantis au président et à sa défense", précise-t-elle. 


Les républicains réclamaient depuis des semaines un vote formelle pour formaliser le début de l'enquête, que la Maison Blanche qualifie de "chasse aux sorcières". 

REVELATION

Selon le Washington Post, la Maison Blanche a retardé une proposition dont l'objet était de rétablir les privilèges commerciaux de l'Ukraine, au mois d'août 2019. Il s'agissait d'une recommandation des services du représentant américain au Commerce visant à renouveler une partie d'un accord préférentiel avec le pays. Les services en question ont renoncé à le faire sous la pression d'un conseiller du président Trump, rapporte le Washington Post.


Une information qui va à nouveau dans le sens de l'enquête portée par les démocrates de la chambre des représentants en vue d'enclencher une procédure de destitution de Donald Trump, soupçonné d'avoir fait chanter l'Ukraine. Menaçant son président de suspendre l'aide militaire américaine, il avait conditionné son versement au déclenchement d'une enquête contre Joe Biden, candidat démocrate putatif à la présidentielle.

MISE AU POINT

De nombreux épisodes sont passés, si bien qu'on peut avoir quelques difficultés à s'y retrouver. Voici de quoi vous y aider.

MISE AU POINT

De nombreux épisodes sont passés, si bien qu'on peut avoir quelques difficultés à s'y retrouver. Voici de quoi vous y aider.

INTRUSION RÉPUBLICAINE

Voici des images de l'intrusion.

INTRUSION RÉPUBLICAINE

Signe que les tensions sont à leur comble dans un scène politique nationale américaine plus divisée que jamais, des élus républicains du Congrès, furieux de leur manque d'implication dans l'enquête démocrate en vue d'une procédure de destitution du président Trump, ont interrompu ce mercredi un témoignage à hui clos.


C'est Laura Cooper, chargée de la Russie, l'Ukraine et l'Europe centrale au Pentagone, qui devait témoigner, et l'a finalement fait avec plusieurs heures de retard.


Ils étaient une vingtaine de représentants à s'introduire dans cette pièce, pourtant sécurisée, y pénétrant muni de leurs téléphones portables, conduisant le président de la commission Adam Schiff à quitter la salle. "Il refusait que l'audition se déroule de manière transparente", a persiflé un élu républicain, alors que la commission réunissait une trentaine d'élus, démocrates comme républicains.

"CAMPAGNE DE CALOMNIES"


Il n'a pas fallu attendre très longtemps pour avoir une réaction de la Maison Blanche.  La présidence a dénoncé mardi soir une "campagne de calomnies" contre Donald Trump après le témoignage  de Bill Taylor devant le Congrès. Ce témoignage a accentué encore un peu plus les soupçons pesant contre le président des Etats-Unis dans l'affaire ukrainienne.


"Le président Trump n'a rien fait de mal, il s'agit d'une campagne de calomnies menée par des élus d'extrême-gauche et des bureaucrates radicaux non-élus qui sont en guerre contre la Constitution", a indiqué Stephanie Grisham, porte-parole de l'exécutif américain.

LE TÉMOIGNAGE ACCABLANT DE BILL TAYLOR


Son témoignage était très attendu. Un diplomate américain en poste en Ukraine a livré mardi devant le Congrès un témoignage accablant accréditant l'idée que Donald Trump a utilisé la politique étrangère américaine à des fins politiques personnelles. 


Les élus démocrates de la Chambre des représentants ont vu dans dans le récit de Bill Taylor, chargé d'affaires américain à Kiev, la preuve que les soupçons les ayant poussé à lancer une procédure en vue de la destitution du 45e président des Etats-Unis étaient fondés.


Lors d'une déclaration à huis-clos, dont le contenu a rapidement fuité, ce diplomate de carrière a relaté comment le président de la première puissance mondiale avait essayé de faire pression sur l'Ukraine pour que ce pays enquête sur la famille de son rival démocrate Joe Biden à l'approche de l'élection de 2020. Et avait conditionné l'octroi d'une aide de Washington à Kiev à l'aboutissement de sa demande. 


Devant la Chambre des représentants, Bill Taylor, a relaté que Gordon Sondland, ambassadeur américain auprès de l'Union européenne (UE), lui avait clairement indiqué que Donald Trump avait lié le déblocage d'une aide à l'Ukraine à l'annonce par Kiev d'une enquête visant le fils de Joe Biden, qui fut au conseil d'administration d'une entreprise ukrainienne.

ENQUÊTE

Ce mardi, le chargé d'affaires américain en Ukraine Bill Taylor va être auditionné à son tour par la chambre des représentants. Il doit apporter de nouveaux éléments quant à savoir si Trump a bien utilisé l'arme diplomatique du gel des aides militaires à son avantage politique ? A-t-il fait chanter le président ukrainien pour nuire à Joe Biden ?


Si Taylor est interrogé, c'est parce qu'ont été révélés des SMS adressés à Gordon Sondland, l'ambassadeur américain auprès de l'UE, dans lequel il disait notamment : "Je trouve ça dingue de suspendre l'aide sécuritaire en échange d'un coup de main pour une campagne politique".

"LYNCHAGE"

La stratégie de la tension. Donald Trump a usé de mots particulièrement forts, ce mardi, pour donner son interprétation de la situation politique actuelle. "Tous les républicains doivent se souvenir de ce à quoi ils assistent ici : un lynchage". 


Un terme lourd de sens, dans un pays marqué par cette façon d'éliminer les Noirs, dans le Sud, en général par la pendaison. Ce qui a évidemment fait réagir. L'élu démocrate noir James Clyburn a ainsi déclaré : "Je viens du Sud. Je connais l'histoire de ce mot. C'est un mot qu'il faut utiliser avec beaucoup, beaucoup de prudence. J'ai étudié avec attention l'histoire présidentielle, nous n'avons jamais rien vu de tel". Une façon de dire que ni Andrew Johnson, ni Richard Nixon, ni Bill Clinton, les trois autres présidents à avoir fait l'objet d'une procédure de destitution, n'avaient usé de ce type de langage."

ENQUÊTE

Dans le même temps, l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'UE, Gordon Sondland, a indiqué que Donald Trump avait personnellement imposé la présence de son avocat personnel, Rudy Giuliani, dans le dossier ukrainien. Sondland a raconté que Giuliani avait expliqué aux diplomates que le président Trump voulait que le président Zelensky fasse une déclaration politique liée à la corruption, au cours de laquelle il mentionnerait deux dossiers : la supposée implication des Ukrainiens dans la campagne démocrate de 2016 et l'implication supposée du fils Biden dans le scandale de corruption qui touche le groupe Burisma, où il travaillait.


"Je n'ai compris que bien plus tard que l'un des objectifs de M. Giuliani était peut-être (...) d'impliquer directement ou indirectement, les Ukrainiens dans la campagne de réélection du président pour 2020", a assuré l'ambassadeur.

ENQUÊTE

Jeudi 17 octobre, le secrétaire général de la Maison Blanche a admis que Trump avait conditionné cette aide militaire au déclenchement d'une enquête politique. Une aide d'un montant de 400 millions d'euros, gelée en juillet et débloquée en septembre. "Une démarche absolument appropriée", a assuré Mick Mulvaney, au sujet de cette demande, basée sur l'idée selon laquelle l'Ukraine avait aidé le parti démocrate lors de la campagne présidentielle de 2016, une thèse en réponse à l'aide dont a bénéficié le parti républicain de la part de la Russie. 


Un aveu qui a fait l'effet d'une bombe, en témoigne le tweet d'Adam Schiff, le représentant démocrate qui supervise l'enquête parlementaire contre Donald Trump : "Mulvaney vient de dire que l'aide militaire pour l'Ukraine avait été suspendue pour forcer Kiev à enquêter sur les démocrates. Les choses vont de mal en pis".


Un tollé qui a forcé ledit Mulvaney en rétropédaler, en assurant dans un communiqué que ses propos, pourtant tenus face caméra, avaient été "déformés".

ENQUÊTE

Pendant ce temps-là, la procédure, elle, avance. Les démocrates ont indiqué mardi 15 octobre avoir accumulé un nombre significatif d'éléments à charge en vue de destituer le président Trump. Des annonces qui font suite à la sértie d'auditions parlementaires tenues en dépit de l'opposition de la Maison Blanche. 


L'audition de la diplomate Fiona Hill, ex-conseillère de la Maison Blanche sur l'Ukraine et la Russie, a expliqué aux élus que l'ancien conseiller à la Sécurité nationale John Bolton s'était alarmé des efforts déployés par Rudy Giuliani, l'avocat de Donald Trump et ancien maire de New York, pour que Kiev rassemble des éléments compromettants sur Joe Biden. Au point de vouloir saisir les juristes de la présidence. 


De quoi convaincre les démocrates que Giuliani a posé les bases de l'appel de téléphonique entre Trump et Zelensky, dont il ressort que Donald Trump, aux yeux des démocrates, a conditionné une aide militaire à la tenue d'une enquête sur Joe Biden. 

HUNTER BIDEN

Dans la foulée de ce communiqué, Hunter Biden a reconnu "une erreur politique" dans le fait d'accepter le poste qui lui vaut aujourd'hui des accusations de corruption de la part du président Trump.


"Quand je me repenche sur ça, je ne pense pas avoir fait quoi que ce soit de mal. Mais était-ce une erreur de jugement que de se retrouver en plein milieu de ce qui est un vrai marécage, à bien des égards ? Oui", a-t-il assuré à la télévision américaine, dimanche.


"J'ai donné l'opportunité à des personnes très immorales de faire du mal à mon père. Là, j'ai fait une erreur. Donc je reconnais ma responsabilité là-dedans. Ai-je fait quelque chose d'inapproprié ? Non, à aucun moment".

BIDEN

Hunter Biden, fils de Joe Biden et l'homme à l'origine de cette affaire, est sorti de son silence, dimanche, pour aider son père, en vue d'une éventuelle investiture démocrate et un duel belliqueux avec Donald Trump. 


Son avocat a annoncé que le ils de l'ex-vice président quitterait le 31 octobre le conseil d'administration d'une entreprise chinoise, BHR, un poste qui lui vaut les attaques du président Trump sur fond de soupçon de corruption. Qualifiant les accusations de Trump de "tir de barrage d'accusations dénuées de tout fondement", le conseil du fils Biden a assuré qu'il a "entrepris ses activités de manière indépendante" et qu'il a toujours estimé "qu'il n'aurait pas été approprié d'en discuter avec son père et il ne l'a pas fait".

COOPERATION

Le ministre de la Défense américain Mark Esper a annoncé qu'il coopérerait avec le Congrès dans le cadre de la constitution du dossier de mise en accusation de Trump, en dépit de l'annonce par la Maison Blanche de cesser toute collaboration. Une annonce faite sur la chaîne CBS, où Esper a assuré qu'il ferait "tout ce qu'il pourrait pour coopérer avec le Congrès".


Une coopération qui pourrait être limitée, puisqu'il s'agit essentiellement de documents qui ont besoin de l'aval de la Maison Blanche pour être délivrés au Congrès. "J'ignore où l'on en est sur la préparation des documents. Je ne sais pas quelles restrictions ils appliqueront en interne".

TEMOIGNAGE

Durant son audition à huis-clos, l'ex-ambassadrice en Ukraine n'est pas entrée dans le détail des soupçons qui pèsent sur Donald Trump, qui se voit reprocher de l'avoir rappelée pour cause de manque de coopération dans sa volonté de forcer l'enquête ukrainienne contre les Biden. 


Elle a toutefois affirmé que Donald Trump avait fait pression durant des mois pour son rappel à Washington sur la base de "fausses accusations". 


A l'époque, le numéro deux du département d'Etat américain, John Sullivan, lui avait expliqué qu'il existait une "campagne coordonnée contre moi, et que le département était sous la pression du président pour me renvoyer depuis l'été 2018", a-t-elle déclaré aux élus.

TEMOIGNAGE

L'ex-ambassadrice américaine en Ukraine va se présenter au Congrès pour témoigner dans l'enquête parlementaire déclenchée en vue d'une procédure de destitution de Donald Trump. Marie Yovanovitch, qui était en poste jusqu'au mois de mai 2019, n'était pas certaine de pouvoir témoigner, la Maison Blanche ayant annoncé mardi 8 octobre qu'elle ne souhaitant pas coopérer avec le Congrès.


Malgré cette interdiction, l'ambassadeur américain auprès de l'UE sera pareillement entendu, ont annoncé ses avocats. L'audition de Gordon Sondland doit avoir lieu le 17 octobre. 

UKRAINE

Dans ce contexte difficile, où Trump se voit accuser de "piétiner la Constitution", la dernière sortie du président ukrainien Zelensky pourrait être la bienvenue. Ce dernier a en effet assuré qu'"il n'y avait eu aucun chantage" à l'Ukraine contre des armes. En effet, Trump était notamment accusé d'avoir menacé son homologue de suspendre la livraison d'armes à l'Ukraine si cette dernière refusait d'enquêter sur les Biden.

SONDAGE

Selon un sondage dévoilé par Fox News, pourtant pas la chaîne la plus prompte à délivrer des informations anti-Trump, une majorité se dégage chez les électeurs en faveur de la destitution de Donald Trump. 51% souhaiteraient voir arriver cet événement, contre 42% au mois de juillet. Le signe que l'attitude du président au sujet de l'Ukraine pose question, jusque dans son camp : en effet, cette hausse est en partie due à la hausse de 5 points observée de la part de républicains favorables à cette issue.

PELOSI : "DONALD TRUMP, VOUS N'ÊTES PAS AU-DESSUS DES LOIS"


Alors que le président américain Donald Trump a officialisé son refus de coopérer avec le Congrès dans l'enquête concernant l'affaire ukrainienne, Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants a prévenu le locataire de la Maison Blanche.

TRUMP REFUSE DE COOPÉRER

TRUMP ATTAQUE LA PRÉSIDENTE DE LA CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS

 

Dans une nouvelle série de tweets virulents, le président américain a visé Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des Représentants (démocrates) et troisième personnage de l'Etat. Donald Trump a estimé que Nancy Pelosi était coupable de trahison tout comme Adam Schiff, le chef de la commission du renseignement à la Chambre des représentants qui dirige la plupart des auditions dans le cadre de la procédure de destitution.

DEUXIÈME LANCEUR D'ALERTE


Un nouveau lanceur d'alerte se dit prêt à témoigner sur le président américain. Donald Trump est visé par une enquête parlementaire en vue d'une éventuelle procédure de destitution.

BIDEN

En réaction, l'ancien vice-président s'est interrogé avec virulence, lors d'un point presse, dimanche  : "Avez-vous déjà vu (c'est une question rhétorique) un président aussi détraqué que ce type ?"

TRUMP 

Dans une suite de tweets incendiaires, Donald Trump s'en est de nouveau pris à Joe Biden, son adversaire potentiel : "Les Biden ont été corrompus, purement et simplement. Les médias menteurs doivent arrêter de chercher à excuser l'inexcusable. [...] D'ailleurs,j'adorerais me présenter contre Joe Biden, mais je pense que ça n'arrivera pas. Joe le Dormeur finira par ne pas se présenter et, si on se base sur tout l'argent que lui et sa famille ont probablement extorqué, il devrait raccrocher. Je ne voudrais pas qu'il ait à négocier avec la Chine et l'Ukraine !"

LANCEUR(S) D'ALERTE


Un cabinet américain d'avocats a confirmé dimanche représenter "plusieurs lanceurs d'alerte" liés à l'affaire ukrainienne qui vaut à Donald Trump une procédure de destitution initiée par ses adversaires démocrates. Un deuxième lanceur d'alerte, notamment, a été entendu par l'inspecteur général des services de renseignement, livrant des informations sur l'affaire ukrainienne, et a "fait une déposition protégée par la loi [pour] ne pas subir de représailles", a indiqué son avocat Mark Zaid, qui garantit que cet homme a, contrairement au premier lanceur d'alerte, "des informations de première main".


Ce cabinet défend les intérêts d'un premier membre des services de renseignement qui avait signalé qu'une conversation téléphonique du 25 juillet entre Donald Trump et son homologue ukrainien était selon lui inappropriée.


"Je peux confirmer que mon cabinet et mon équipe représentent plusieurs lanceurs d'alerte", a tweeté l'avocat Andrew Bakaj, peu après l'annonce à la chaîne ABC par un autre juriste de la même firme qu'un deuxième membre des services de renseignement s'était manifesté.

COUP DE PRESSION


Les démocrates du Congrès avancent au pas de charge dans la procédure de destitution du président Donald Trump et ont lancé vendredi une injonction solennelle à la Maison Blanche, la sommant de fournir des documents utiles à leurs investigations d'ici au 18 octobre.


M. Trump est menacé d'une mise en accusation ("impeachment") pour avoir demandé au président ukrainien Volodymyr Zelensky, lors d'un appel téléphonique le 25 juillet, de l'aider à rassembler des informations compromettantes sur Joe Biden, bien placé pour l'affronter en 2020. Les démocrates le soupçonnent aussi d'avoir mis dans la balance une aide militaire à l'Ukraine, suspendue par la Maison Blanche cet été. 


"La Maison Blanche a refusé de collaborer, ou même de répondre, à de multiples demandes de nos commissions de remise volontaire de documents. Après près d'un mois d'obstruction, il semble évident que le président a choisi la voie du défi, de l'entrave et des opérations de dissimulation", selon un communiqué vendredi des chefs démocrates de la Chambre des représentants.

UKRAINE

"Aucun politique étranger ou ukrainien ne m'a téléphoné ou tenté d'influence mes décisions", a indiqué le procureur ukrainien Rouslan Riabochapka, alors qu'il annonçait son intention de réexaminer des dossiers impliquant le groupe Burisma, un temps lié au fils de Joe Biden, accusé comme son père de pressions par le président Trump. Le but : vérifier si ces dossiers avaient été classés légalement.


"Nous faisons un audit des affaires (...) dans lesquelles peuvent être impliqués Mykola Zlochevsky (ex-dirigeant de Burisma), Serguiï Kourtchenko (homme d'affaires ukrainien) et d'autres". Un réexamen qui, explique-t-il, concernerait "davantage Zlochevsky et Kourchenko que Burisma et Biden". "Je ne peux pas dire que nous voyons ou comprenons toutes les affaires. Le travail se poursuit et nous présenterons les résultats plus tard."

ENQUÊTE CHINOISE ?

Toujours prompt à la provocation, Donald Trump a assuré, jeudi 3 octobre, qu'il se tenait prêt à demander une enquête sur Joe Biden et son fils Hunter au président chinois. Une déclaration qui ne manquera pas de surprendre, puisque c'est précisément pour avoir demandé la même chose au président ukrainien Volodymyr Zelensky qu'il fait l'objet d'une procédure de destitution à son encontre. "La Chine devrait lancer une enquête sur les Biden, a-t-il assuré. Ce qui s'est passé en Chine est tout aussi grave que ce qui s'est passé en Ukraine", le président américain soupçonnant Hunter Biden de corruption et accusant Joe Biden d'avoir demandé le limogeage d'un procureur ukrainien pour protéger son fils.

IMPEACHMENT

"Nous ne sommes pas ici pour plaisanter", a affirmé, après "l'incitation à la violence" du président Trump, le chef de la commission du renseignement à la Chambre des représentants Adam Schiff. Violemment attaqués par Trump suite à leur décision d'entamer une procédure de destitution à son encontre, les Démocrates font front commun.

TRUMP SE LÂCHE


Le président américain, furieux, a laissé éclater  sa frustration en s'en prenant, lors d'une journée survoltée, à Joe Biden, son possible adversaire démocrate en 2020, aux médias qualifiés de "corrompus", et à certains élus accusés de "trahison". "Biden et son fils sont de vrais escrocs", a-t-il tonné.

POUTINE

"Je ne vois rien de compromettant dans la conversation entre Trump et Zelensky", a assuré le président russe alors qu'il s'adressait à la presse, lors d'un forum économique dédié à l'énergie. Trump, juge Poutine, s'est contenté de "demander une enquête sur un possible schéma de corruption d'un ancien membre de l'administration présidentielle. N'importe quel chef d'Etat aurait fait la même chose", a-t-il poursuivi, voyant la procédure d'impeachment lancée par les élus démocrates majoritaires à la Chambre des représentants comme la preuve que les adversaires de Trump "utilisent n'importe quel prétexte pour l'attaquer".


"Cela confirme une nouvelle fois que nous n'y étions pour rien. Ils cherchaient juste un prétexte", a conclu le maître du Kremlin, en référence aux différentes enquêtes impliquant la Russie dans l'élection de Donald Trump.


<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="en" dir="ltr">All the Do Nothing Democrats are focused on is Impeaching the President for having a very good conversation with the Ukrainian President. I knew that many people were listening, even have a transcript. They have been at this “stuff” from the day I got elected. Bad for Country!</p>&mdash; Donald J. Trump (@realDonaldTrump) <a href="https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1179402197093814272?ref_src=twsrc%5Etfw">October 2, 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

"COUP D'ÉTAT !"


Menacé par une procédure de destitution (Impeachment) pour avoir demandé l'aide d'un gouvernement étranger (Ukraine) dans l'optique de la campagne présidentielle, Donald Trump s'est fendu de deux tweets où il dénonce une tentative de "coup d'État".


"J'en arrive à la conclusion que ce qui est en train de se passer n'est pas un impeachment, c'est un COUP D'ETAT, visant à prendre le pouvoir du peuple, son vote, ses libertés, son deuxième amendement (de la Constitution), sa religion, son armée, son mur à la frontière, et les droits qui lui ont été donnés par Dieu en tant que citoyen des Etats-Unis d'Amérique !"

AUSTRALIE

POMPEO


D’après le Wall Street Journal, Mike Pompeo aurait participé à la conversation téléphonique entre Donald Trump et le président ukrainien, le 25 juillet dernier, pendant laquelle le premier aurait demandé au second d’enquêter sur Joe Biden. L’implication du secrétaire d’Etat n’avait jusqu’ici pas été évoquée. Après cette révélation, un responsable du département d'Etat a confirmé que le chef de la diplomatie américaine faisait partie des personnes ayant écouté l'appel.

NOUVELLE ASSIGNATION, NOUVEAU DÉMENTI


Les élus démocrates du Congrès ont exigé de l’avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, qu'il livre des documents liés à l'enquête ukrainienne. Rudy Giulani "a admis à la télévision qu'il avait demandé, en tant qu'avocat personnel du président, au gouvernement ukrainien de cibler l'ancien vice-président Joe Biden", affirment les chefs, à la chambre basse, des commissions des Affaires étrangères, du Renseignement et de supervision de l'exécutif. "En plus de ce grave aveu, vous avez déclaré plus récemment être en possession de preuves --sous la forme de sms, registres d'appels téléphoniques, et d'autres communications-- indiquant que vous n'agissiez pas seul et que d'autres responsables du gouvernement Trump ont pu être impliqués dans ce complot", poursuivent-ils.


Donald Trump de son côté continue d’assurer que son échange téléphonique estival avec Volodymyr Zelensky n'avait rien de répréhensible. "Cet appel était parfait", a-t-il martelé dans le Bureau ovale, accusant une nouvelle fois le lanceur d'alerte à l'origine de cette affaire d'avoir rapporté des éléments inexacts. 

ASSIGNATION

Majoritaire à la Chambre des représentants, le camp démocrate vient d'assigner le secrétaire d'Etat Mike Pompeo à produire des documents sur le dossier ukrainien, dans le cadre de l'enquête ukrainienne. "Votre refus de respecter cette injonction constituera la preuve d'une entrave à l'enquête de la Chambre", ont d'ores et déjà écrit les chefs des commissions des Affaires étrangères, du Renseignement et de supervision de l'exécutif.


CNN, qui révèle l'information, rapporte que ces derniers avaient déjà demandé, le 9 septembre, à Mike Pompeo, de produire six catégories de documents "reliés aux efforts rapportés du président Trump et de ses proches de mettre la pression sur le gouvernement ukrainien pour être assisté dans son objectif d'être réélu". Une demande en forme d'ultimatum au 16 septembre, non respecté, et qui est donc reformulée, cette fois au 4 octobre. Toute absence de réponse "ne laissera d'autre choix à nos comités que de poursuivre leur procédure".

ACCÉLÉRATION


Dans le camp démocrate, on entend aller vite pour lancer la procédure de destitution contre Donald Trump. D'ordinaire réservée sur cette question, la patronne de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a indiqué que 'les documents fournis par la Maison Blanche avaient de fait accéléré" la cadence en vue du développement de la procédure. "Le président a trahi son serment, mis en péril la sécurité nationale et l'intégrité des élections", a-t-elle tancé, sans toutefois préciser un calendrier à venir sur la procédure.

Donald Trump dénonce "les espions et la trahison" dont il est la victime

TRUMP RIPOSTE


Donald Trump a proféré des menaces à peine voilées à l'égard du lanceur d'alerte et de ses informateurs lors d'une rencontre privée dont un enregistrement a été diffusé jeudi par le quotidien américain Los Angeles Times. "Qui est la personne qui a donné au lanceur d'alerte l'information? Parce qu'elle s'assimile à un espion", entend-on le président américain déclarer dans la bande sonore. "Vous savez ce qu'on faisait au bon vieux temps quand nous étions malins ? (...) Les espions et la  trahison, on traitait ça un peu différemment qu'aujourd'hui."

DEMOCRATES


"C'est une manoeuvre pour étouffer" l'affaire". La chef des démocrates au Congrès américain Nancy Pelosi a accusé jeudi la Maison Blanche qui a enregistré, selon un lanceur d'alerte, le compte-rendu de l'appel téléphonique entre Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur un serveur réservé aux contenus classés ou sensibles. 

LANCEUR D'ALERTE


La Maison Blanche dénonce "l'hystérie" des démocrates et des médias.

Urgent

INGÉRENCE


Selon la plainte du lanceur d'alerte qui a permis de lancer la procédure de destitution, Donald Trump a bel et bien sollicité l'"ingérence" d'un pays étranger dans l'élection de 2020.


Après cette conversation, le lanceur d'alerte affirme que que la Maison Blanche a tenté de restreindre l'accès aux notes sur l'appel entre Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky du 25 juillet.


"Dans le cadre de mes fonctions officielles, j'ai été informé par plusieurs responsables du gouvernement américain que le président des Etats-Unis utilisait les capacités de sa fonction pour solliciter l'ingérence d'un pays étranger dans l'élection de 2020 aux Etats-Unis", explique-t-il dans ce document daté du 12 août. "Au cours des jours suivant l'appel, j'ai appris de plusieurs responsables américains que de hauts responsables de la Maison Blanche étaient intervenus pour 'verrouiller' toutes les archives liées à l'appel téléphonique".

PREMIÈRE ÉTAPE


Selon les informations recueillies par le journal américain le "Washington Post", jeudi, 218 membres de la Chambre des représentants, la chambre basse, ont voté pour  l'ouverture d'une enquête de destitution visant à déterminer si le président avait commis des "crimes et délits graves". Parmi ceux-ci, 25 sont allés plus loin et ont déclaré qu'ils soutenaient la destitution du président. 


Composé de 218 élus démocrates, et d'un élu indépendant, ils forment désormais une majorité simple au sein de la Chambre des représentants. 


Cette première étape durant laquelle la Chambre des représentants enquête et vote, à une majorité simple (218 voix sur 435), des articles de mise en accusation détaillant les faits reprochés au président, s'appelle "impeachment" en anglais. 


En cas de mise en accusation, le Sénat, chambre haute du Congrès, procède au procès du président. Au terme des débats, les 100 sénateurs votent sur chaque article. Il faut une majorité de deux tiers pour condamner, auquel cas la destitution est automatique et sans appel. Autrement, le président est acquitté.


Toutes les précisions sur le déroulement de la procédure dans cet article :

DESTITUTION


Les démocrates ont lancé mardi la première étape de la mise en accusation solennelle du président, une procédure rare et explosive qui a peu de chances d'aboutir à sa destitution, mais jette une ombre sur sa campagne de réélection.

PAS DE PRESSION


"Pas de pression, rien du tout" : Donald Trump a contesté mercredi toute irrégularité après la publication du contenu d'un échange dans lequel il demande à son homologue ukrainien d'enquêter sur son rival Joe Biden. 


"Une destitution pour ça ? C'est une blague!", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse dans un hôtel new-yorkais, proche du siège des Nations unies. "Les démocrates ont fait ça durant la semaine des Nations unies, c'était tout planifié...", a-t-il avancé. 

UKRAINE 


Interrogé sur l'affaire ce mercredi,  le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a assuré que "personne" n'avait fait pression sur lui, évoquant un échange téléphonique "normal" avec Donald Trump. "Ce fut un bon échange téléphonique, normal", a-t-il affirmé lors d'une rencontre avec le président américain à New York. "Personne n'a fait pression sur moi", a-t-il ajouté, insistant sur le fait qu'il ne voulait "pas être impliqué dans les élections aux Etats-Unis".

ÉCHANGE POLÉMIQUE


Face aux critiques, Donald Trump a dû publier mercredi le contenu d'une conversation téléphonique dans laquelle il demande à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, d'enquêter sur son rival Joe Biden. Pour en savoir plus, l'article ci-dessous est fait pour vous. 

BIENVENUE 


Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct pour suivre les derniers développements autour de "l'affaire ukrainienne" à laquelle fait face Donald Trump depuis quelques jours. Affaire qui a poussé l'opposition démocrate à lancer mardi la première étape de la mise en accusation solennelle du président américain, qui, bien qu'elle ait peu de chances d'aboutir, pourrait conduire à sa destitution. 

Suivez les dernières informations sur la procédure de destitution de Donald Trump dans le fil ci-dessous et retrouvez nos articles et vidéos en cliquant ici.


La rédaction de TF1info

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