EN DIRECT - Tueries de masse aux États-Unis : le tireur d'El Paso avoue avoir ciblé des Mexicains

MASSACRES - Les Etats-Unis ont été frappés par deux tueries de masse en moins de 13 heures, samedi et dans la nuit de dimanche, d'abord à El Paso (Texas) puis à Dayton (Ohio), faisant 31 morts et une soixantaine de blessés.
CIBLE
Le tireur d'El Paso a avoué avoir voulu attaquer des "Mexicains", selon un compte rendu de l'enquête consulté par l'AFP.
"L'accusé a indiqué qu'une fois à l'intérieur du magasin il a ouvert le feu avec son fusil d'assaut AK-47 sur des personnes innocentes. L'accusé a indiqué que ses cibles étaient des Mexicains", relate le document.
VIDEO
VIDEO – Etats-Unis : un homme armé d’un fusil d’assaut arrêté dans un supermarché Walmart du Missouri
PROJET D'ATTENTAT
Las Vegas : un suprémaciste blanc envisageait des attentats, notamment contre une synagogue
CIBLE
Le tireur d'El Paso a avoué avoir voulu attaquer des "Mexicains", selon un compte rendu de l'enquête consulté par l'AFP.
"L'accusé a indiqué qu'une fois à l'intérieur du magasin il a ouvert le feu avec son fusil d'assaut AK-47 sur des personnes innocentes. L'accusé a indiqué que ses cibles étaient des Mexicains", relate le document.
LOBBY
Le très puissant lobby américain des armes NRA a exprimé son opposition à des réformes visant à renforcer les contrôles sur les ventes d'armes, réclamées par de nombreux acteurs depuis les fusillades meurtrières du week-end.
L'influent directeur général de la National Rifle Association, Wayne La Pierre, s'est entretenu mardi avec le président Donald Trump pour lui rappeler que sa base de supporteurs n'appréciait pas les réformes en discussion au Congrès, a rapporté le journal Washington Post.
"Je n'aime pas discuter de mes conversations privées avec le président Trump ou qui que ce soit", a réagi Wayne La Pierre sur Twitter. "Mais je peux confirmer que la NRA s'oppose à toute loi qui empièterait injustement sur les droits des honnêtes citoyens", a-t-il ajouté.
"Une vérité dérange, a-t-il poursuivi: les propositions en discussions n'auraient pas empêché les tragédies horribles d'El Paso et de Dayto
LA MÈRE DU TIREUR D'EL PASO AVAIT CONTACTÉ LA POLICE AVANT LE DRAME
La mère du tireur d'El Paso avait appelé la police pour la prévenir qu'il possédait un fusil d'assaut des semaines avant qu'il ne sème la mort dans cette ville du sud des Etats-Unis, ont indiqué ses avocats à la chaîne CNN.
Elle avait précisé avoir des craintes en raison de l'âge de son fils, 21 ans, de son manque de maturité et d'expérience dans la manipulation des armes. Un agent lui avait répondu que son fils étant majeur, la situation n'avait rien d'illégale et la conversation s'était conclue sans qu'elle laisse son nom ni celui de son fils.
MEXIQUE
Le Mexique a transmis aux Etats-Unis une note diplomatique diffusée mercredi exprimant son rejet des "discours de haine" et du concept de "suprématie blanche" après la fusillade meurtrière survenue à El Paso.
Le Mexique demande dans ce document envoyé à l'ambassade américaine un meilleur partage d'informations sur les "individus" ou "les organisations potentielles prônant la +suprématie blanche+ qui pourraient mettre en danger" les citoyens mexicains.
"Les discours de haine n'ont pas leur place dans nos sociétés. Le concept de +suprématie blanche+ (...) va à l'encontre d'une cohabitation pacifique (...). Ces idées n'entraînent que des clivages dangereux et de la violence," ajoute le document.
EL PASO ET DAYTON
Retour en images sur la visite mouvementée du président américain dans les deux villes touchées le weekend dernier par deux tueries de masse.
TRUMP AU CHEVET DES VICTIMES ÉPISODE 2
Comme ce fut le cas dans l'Ohio, Donald Trump est directement passé du tarmac au couloir d'hôpital. Le président et la Première dame sont arrivés à l'hôpital d'El Paso pour y rencontrer le personnel médical de cet établissement où plusieurs victimes de la fusillade ont été reçues en urgence samedi dernier.
TRUMP À EL PASO
Donald Trump est arrivé à El Paso où des responsables de la ville l'ont appelé à profiter de sa visite pour "condamner le racisme", quatre jours après qu'une fusillade à caractère xénophobe a eu lieu dans un centre commercial.
La conseillère municipale, Claudia Ordaz Perez, et le commissaire du comté, Vincent Perez, ont ainsi estimé dans une déclaration commune que si le président n’appelait pas à la fin de ces violences contre les Hispaniques, il exposerait ces communautés "à un risque accru d'attaques à motivation raciste".
EN ROUTE POUR EL PASO
Donald et Mélania Trump ont quitté l'Ohio pour se rendre au Texas après avoir passé moins de trois heures à Dayton. Le président, en visite dans un hôpital, n'a fait aucune déclaration sur place.
D'après la conseillère du président, Kellyanne Conway, le locataire de la Maison Blanche a voulu "transmettre les condoléances d'une nation meurtrie et outrée". Et elle a assuré cette rencontre en huit clos s'est faite car Donald Trump veut faire "profil bas" pour permettre au pays de "panser ses plaies".
"LOOKING FOR AMERICA"
Lana Del Rey a publié une chanson écrite en réaction aux deux fusillades.
Intitulée "Looking for America", elle dépeint les Etats-Unis sans armes. "Je cherche encore ma propre version de l'Amérique, une Amérique sans armes à feu" chante-t-elle dans son refrain, confiant que "ce n’est qu’un rêve qu’[elle] avait en tête". Sur Instagram, où la vidéo a été mise en ligne, la chanteuse de 34 ans dit avoir été "profondément affectée" par les événements de ce week-end. "Je sais bien que je ne suis pas une femme politique et je ne cherche pas à le devenir, mais excusez-moi d'avoir une opinion."
VISITE D'UN HÔPITAL
Donald Trump va se rendre à l'hôpital Miami Valley, à Dayton, selon la porte-parole de la Maison Blanche. Une visite dont l'objectif sera de "remercier" les premières personnes arrivées sur le lieu de la fusillade et le personnel de l'hôpital. Le président des Etats-Unis devrait également rencontrer "les victimes et leurs familles", selon la même source.
RÉUNION AUTOUR DE L’EXTRÉMISME EN LIGNE
Après avoir estimé qu'internent avait "radicalisé des esprits perturbés", Donald Trump a invité des grandes compagnies du secteur à la Maison blanche ce vendredi. Une rencontre pour discuter de "l’extrémisme violent en ligne", d'après un journaliste de NBC.
VERS PLUS DE CONTRÔLE?
Donald Trump et un sénateur Républicain auraient discuté "à plusieurs reprises" d’un projet de loi pour un plus grand contrôle des antécédents des acheteurs d’armes, selon une personne proche de Pat Toomey, l'élu conservateur. D'après cette source citée par CNN, une telle discussion serait désormais possible notamment parce que la NRA, le lobby pro-arme, "n’est plus aussi puissante qu’autrefois". Mais pour ce faire, cette même source estime que Donald Trump devra y mettre "toute son influence".
Une confession qui résonne avec celle de Donald Trump. En partance pour Dayton, le président a fait savoir qu'il comptait "convaincre certaines personnes de faire des choses qu'elles ne veulent pas faire". Depuis la pelouse de la Maison blanche, il a indiqué que les "contrôles d'antécédents étaient importants". "Je ne veux pas mettre des armes dans les mains de personnes s.
"Il est important de vérifier les antécédents. Je ne veux pas mettre des
armes dans les mains de gens instables mentalement, ou de gens enragés, ou
haineux, de gens malades."
TRUMP À DAYTON
Donald Trump vient d’arriver à Dayton, dans l’Ohio. Le président devrait y rencontrer des forces qui sont intervenues sur les scènes de la fusillade et, éventuellement, certaines victimes.
LE FBI MAL ARMÉ CONTRE LE TERRORISME D'EXTRÊME DROITE
"Il est temps que nous luttions contre le terrorisme intérieur avec la même vigueur et les mêmes ressources que contre le terrorisme international." C'est ainsi que l'ancien directeur du Centre national de l'antiterrorisme, Nick Rasmussen, a décrit la situation sur MSNBC.
Car d'après les données de New America, le nombre de personnes tuées par des membres de l'extrême-droite depuis les attaques du 11 septembre 2001 a dépassé celui des morts causées par des attaques jihadistes (109 contre 104). Et pourtant, au cours des neufs derniers mois, il y a eu plus d'interpellations dans le cadre d'enquête pour "terrorisme international" que pour "terrorisme intérieur.
Et pour cause, généralement menées par des individus décrits comme des "loups solitaires", ces fusillades pour "la suprémacie blanche" sont compliquées à prévoir. D'autant plus que la Constitution garantit la liberté d'expression, autorisant alors tous les discours - même les plus extrémistes - et compliquant la tâche des forces de l'ordre. Ces dernières réclament donc de nouvelles lois contre "le terrorisme intérieur", comme ce fut le cas après les attaques contre le World Trade Center. Celles-ci permettent en effet d'intercepter les communications avec des organisations classées comme terroristes. Sans une telle législation, la guerre contre le terrorisme intérieur sera longue. Comme le résume l’AFP : "Un Américain peut être poursuivi s'il discute sur un forum du groupe Etat islamique mais pas s'il échange avec un groupuscule néonazi situé aux Etats-Unis."
VIDÉOSURVEILLANCE
Des images de vidéo surveillance, obtenues par CNN, montrent Connor Betts dans un bar la nuit où il a abattu neuf personnes. Selon les images de la chaîne américaine, il a passé plus d'une heure au bar le Blind Bob accompagné de sa sœur, victime de la fusillade, et d’une personne tierce. Arrivé vers 23h, il est vêtu comme tout autre client, avec un t-shirt un short et des baskets. Il ne porte pas encore le gilet pare-balles et le masque dans lequel il sera retrouvé, une fois battu. Près d’une heure après avoir franchi le pas de la porte, les images montrent Connor Betts à l’entrée, discutant avec le personnel du bar, avant de sortir. Sa sœur et le troisième individu restent, eux, dans le bar environ 45 minutes avant de sortir.
Si les enquêteurs n’ont pas confirmé l’information, un responsable proche du dossier a confié à CNN que Connor Betts avait bel et bien passé le début de soirée au Blind Bob avant la fusillade.
PROGRAMME
Ce mercredi, Donald Trump se rendra à Dayton et El Paso quatre jours après les tueries de masse qui ont endeuillées les deux villes.
À 16h (heure française), le président sera à Dayton (Ohio) pour rencontrer des rescapés de la tuerie où 9 personnes ont perdu la vie.
À 18h (heure française), une manifestation est organisée à El Paso pour protester contre la venue du milliardaire, critiqué par les démocrates et de nombreux texans pour ses propos racistes et ses attaques contre les migrants.
À 22h (heure française), Donald Trump sera à El Paso pour rencontrer des responsables locaux, des survivants de la tuerie ainsi que des policiers ayant intervenu sur les lieux.
VISITE À HAUT RISQUE
C'EST NON
Ce mercredi, Donald Trump doit se rendre à El Paso et Dayton ce mercredi. Dans les deux villes, de nombreux élus ont appelé le président à ne pas venir.
EL PASO
Pour Veronica Escobar, élue démocrate du Texas à la Chambre des représentants, Donald Trump n'est pas le bienvenu à El Paso. "Il ne devrait pas venir ici pendant que nous faisons notre deuil", a-t-elle déclaré sur MSNBC. "Les mots ont des conséquences. Le président a désigné ma communauté et mon peuple comme des ennemis".
Le maire républicain d'El Paso, Dee Margo, a laissé entendre qu'il n'avait pas eu vraiment le choix. Accueillir le président "relève de (sa) fonction", a souligné celui qui avait dénoncé en février les mots utilisés par Donald Trump pour décrire sa ville.
Le candidat démocrate et natif d'El Paso, Beto O'Rourke a également appelé le président à ne pas venir ce mercredi. "Ce président, qui a aidé à créer la haine qui a rendue la tragédie de samedi possible, ne devrait pas venir à El Paso. (...) Il n' pas sa place ici", a-t-il affirmé sur Twitter.
DAYTON
Nan Whaley, la maire démocrate de Dayton (Ohio), où neuf personnes ont été abattues dans la nuit de samedi à dimanche, n'accueillera pas non plus Donald Trump à bras ouvert.
"Je peux seulement espérer qu'il vienne ici, en tant que président des Etats-Unis, parce qu'il souhaite apporter quelque chose à notre communauté", a-t-elle commenté, se disant "déçue" par le flou des propos présidentiels sur l'encadrement des ventes d'armes au lendemain de la double tragédie. "Je ne suis pas certaine franchement qu'il sache de quoi il parle".
TRUMP
Quel sera l'accueil réservé à Donald Trump, lorsqu'il se rendra ce mercredi à Dayton puis à El Paso ? Selon les témoignages recueillis par l'AFP, le président américain ne doit pas s'attendre à un bain de foule enthousiaste, ou même poliment indifférent. Nombre d'entre eux pointent ainsi du doigt la rhétorique clivante du chef d'Etat par rapport aux populations d'origine immigrées, visées lors de la tuerie d'El Paso. "Il est au coeur du problème", pointe ainsi l'un d'entre eux, qui se rappelle que le candidat Trump avait traité "les Mexicains de criminels, meurtriers et violeurs". Des propos qui ne faisaient qu'anticiper la liste illimitée de propos racistes dont il s'est fendu depuis son arrivée à Washington.
Candidat démocrate à la présidentielle originaire d'El Paso, Beo O'Rourke accuse ainsi Trump, sans le citer, "d'avoir alimentéla haine ayant rendu possible la tragédie de samedi". Il "ne doit pas venir à El Paso", poursuit-il.
A Dayton, où le caractère raciste de la tuerie n'a pas (encore ?) été souligné par les enquêteurs, c'est l'attitude de Trump sur l'encadrement des armes qui suscite la désillusion. Si la maire démocrate de la ville Nan Whaley a dit "espérer qu'il vienne ici apporter quelque chose à notre communauté", elle s'est dite "déçue" par les déclarations présidentielles sur le port d'armes : "Je ne suis pas certaine qu'il sache de quoi il parle".
BILAN
Qui sont les 31 victimes ?
Tueries de masse d'El Paso et Dayton : qui sont les 31 victimes ?
BILAN
La liste des 22 victimes de la tuerie de masse d'El Paso :
Andre Pablo Anchondo, 23 ans
Jordan Anchondo, 24 ans
Arturo Benavidez, 60 ans
Leonard Cipeda Campos, 41 ans
Maria Flores, 77 ans
Raul Flores, 77 ans
Jorge Calvillo Garcia, 61 ans
Adolfo Cerros Hernandez, 68 ans
Alexander Gerhard Hoffman, 66 ans
David Alvah Johnson, 63 ans
Luis Alfonzo Juarez, 90 ans
Maria Eugenia Legarrega Rothe, 58 ans
Elsa Libera Marquez, 57 ans
Maribel Loya, 56 ans
Ivan Hilierto Manzano, 46 ans
Gloria Irma Marquez, 61 ans
Margie Reckard, 63 ans
Sarah Esther Regaldo Moriel, 66 ans
Javier Rodriguez, 15 ans
Teresa Sanchez, 82 ans
Angelina Sliva-Elisbee, 86 ans
Juan Velazquez, 77 ans
13 des victimes sont de nationalité américaine, 7 sont de nationalité mexicaine, une de nationalité allemande et une personne dont on ne connaît pas encore la nationalité.
EL PASO
Un ressortissant allemand figure parmi les 22 victimes de la fusillade perpétrée samedi dans un supermarché d'El Paso, ont indiqué lundi les autorités texanes.
Le chef de la police locale Greg Allen a précisé lors d'une conférence de presse la nationalité des victimes: "Nous avons un Allemand, 13 citoyens américains, une personne de nationalité indéterminée, sept ressortissants mexicains".
Le ministre mexicain des Affaires étrangères Marcelo Ebrard, évoquant "un acte de terrorisme contre les Mexicains", a fait état quant à lui de huit victimes mexicaines.
EL PASO
Le président américain Donald Trump va se rendre mercredi dans la ville texane d'El Paso, endeuillée ce week-end par une violente fusillade ayant fait 22 morts, a annoncé lundi son maire Dee Margo.
Le milliardaire républicain a condamné plus tôt dans la journée lors d'une allocution "le racisme, le sectarisme, et le suprémacisme blanc", idéologies du tireur que le président est lui-même accusé d'alimenter par sa rhétorique.
COMPTE-RENDU
Tueries de masse : Trump condamne les jeux vidéo et le racisme mais reste figé sur le contrôle des armes
C'est l'une des tueries les plus meurtrières de ces 25 dernières années. Une attaque terroriste par arme à feu a éclaté samedi 3 août dans le complexe commercial Cielo Vista, à El Paso, au Texas. 22 personnes ont été tuées et une vingtaine d'autres blessées. Les forces de l'ordre ont rapidement arrêté le tireur présumé et l'ont placé en garde à vue. Il a été identifié comme étant Patrick Crusius, un jeune homme de 21 ans résidant dans les environs de Dallas, à neuf heures de route.
Tout juste 13 heures plus tard, une autre attaque a eu lieu ce dimanche dans le quartier animé d'Oregon, habituellement "une zone très sûre du centre-ville" de Dayton, dans l'Ohio, au nord-est des États-Unis. Neuf personnes ont perdu la vie en à moins d'une minute et 16 autres ont été blessées. L'assaillant, identifié comme Connor Betts, un homme blanc de 24 ans, a été abattu par les tirs de riposte de la police. Si ses motivations demeurent pour l'instant inconnues, sa sœur âgée de 22 ans fait partie des victimes.
Toute l'info sur
Tueries d'El Paso et Dayton
Lire aussi
Les Etats-Unis sont régulièrement endeuillés par des fusillades et tueries de masse. Mardi, deux personnes ont été tuées et un policier blessé dans un supermarché Walmart dans le Mississippi, tandis que dimanche, trois personnes, dont un garçon de six ans, ont été tuées lorsqu'un tireur de 19 ans a ouvert le feu lors d'un festival de gastronomie à Gilroy (Californie), au sud de San Francisco.
Selon l'ONG Gun Violence Archive, en 2019, plus de 8700 personnes ont été tuées par armes à feu aux Etats-Unis et plus de 17.200 autres blessées. Après ces attaques sanglantes, on compte désormais 251 tueries de masse, cette année, dans ce pays.
Pas de quoi inciter le président américain à renforcer les lois sur le contrôle des armes ou interdisant la vente, par exemple, de fusils d'assaut. Donald Trump se voit d'ailleurs reprocher, depuis les fusillades, avec un peu plus de véhémence ses propos particulièrement clivants à l'endroit des communautés d'origine immigrée.
Sur le même sujet
Des républicains ne certifieront pas la victoire de Biden : "Si ce n’est qu’un message politique, il est très important"
États-Unis : une violente explosion à Nashville, la police évoque un acte intentionnel
Explosion à Nashville : une perquisition menée au domicile d'un suspect
Sous pression du Congrès, Donald Trump ratifie enfin le nouveau plan de relance de l'économie américaine
Explosion à Nashville : une opération suicide ?
Samuel Little, le pire tueur en série américain, est mort
Les articles les plus lus
EN DIRECT - Vaccin anti-Covid : le retard de livraison de Pfizer-BioNTech rattrapé "à la fin du 1er trimestre"
Fin du "Muslim ban", retour dans l'accord de Paris... ce que Joe Biden fera dès son investiture
Plus de 75 ans, personnes fragiles... Qui peut se faire vacciner dès lundi ?
Variants du coronavirus : faut-il désormais porter des masques FFP2 ?
ENTRETIEN EXCLUSIF - Brigitte Macron se confie sur son expérience du Covid-19