De Téhéran à Washington en passant par Paris ou Londres, les propos de Donald Trump sur l'accord avec l'Iran seront écoutés avec attention. Le président américain devrait, en effet, fragiliser l'accord sur le nucléaire iranien sans aller jusqu'à le "déchirer". Cette remise en cause, au moins partielle, de l'avancée emblématique de son prédécesseur Barack Obama pour empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique sera scrutée avec attention à Washington comme à travers le monde. Elle s'annonce comme l'une des décisions les plus controversées de la présidence du magnat de l'immobilier arrivé au pouvoir il y a neuf mois sans la moindre expérience politique, diplomatique ou militaire.
Donald Trump est, de fait, très isolé sur ce dossier : Téhéran bien sûr, mais aussi tous les autres signataires de ce texte historique - Moscou, Pékin, Paris, Londres et Berlin - ont mis en garde contre un retour en arrière aux conséquences imprévisibles.
S'il ne devrait pas se retirer de cet accord conclu en juillet 2015 par l'Iran et le Groupe des Six, le 45e président américain pourrait ouvrir une période de grande incertitude en refusant de "certifier" le fait que Téhéran respecte ses engagements, en dépit des assurances en ce sens de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Une "non-certification" enverrait la balle dans le camp du Congrès américain: les parlementaires auraient alors 60 jours pour décider de ré-imposer, ou non, les sanctions levées depuis 2015. Un retour des sanctions signerait clairement la mort de cet accord âprement négocié.
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