États-Unis : Hillary Clinton "serai[t] présidente" sans le piratage russe et l'enquête du FBI

par Romain CHEYRON
Publié le 3 mai 2017 à 9h39
États-Unis : Hillary Clinton "serai[t] présidente" sans le piratage russe et l'enquête du FBI

JUSTIFICATIONS - Le 8 novembre dernier, Donald Trump remportait l'élection présidentielle américaine face à Hillary Clinton. Une défaite qui reste encore en travers de la gorge de la candidate démocrate, qui évoque l'affaire des emails et l'implication des russes pour l'expliquer.

"Si l'élection avait eu lieu le 27 octobre, je serais votre présidente", a assuré Hillary Clinton à une journaliste américaine lors d'un événement organisé par l'ONG Women for Women International. L'ancienne candidate démocrate fait référence aux révélations du directeur du FBI et de Wikileaks qui ont lancé le 28 octobre l'affaire des emails et fait plonger sa campagne présidentielle.

"J'étais sur le chemin de la victoire jusqu'à ce que la lettre de Jim Comey le 28 octobre et le Wikileaks russe créent le doute dans la tête des gens qui penchaient en ma faveur, et qui ont fini par prendre peur", a-t-elle assuré, amère. Mais cette histoire n'est pas la seule raison de la défaite de l'ex-première dame, et le camp démocrate a déjà expliqué qu'elle ne s'est pas assez focalisée sur certaines classes de la population.

Hillary Clinton : "La seule chose que je voulais faire, m’installer avec un bon livre et ne plus jamais sortir de la maison"Source : JT 20h Semaine
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"J'assume absolument ma responsabilité personnelle. La candidate, c'était moi. Mais je vais vous dire, j'ai fait de nombreuses campagnes, et je suis fière de celle-ci, parce que j'ai gagné le vote populaire avec 3 millions de voix de plus que mon adversaire", raconte-t-elle. Malgré tout, elle en remet une couche sur l'interférence russe quelques jours avant l'élection.

"Quelques heures seulement après que l'enregistrement de Donald Trump disant qu'il attrapait les femmes par la chatte, Wikileaks sortait cette affaire des emails (ndlr : du président de son équipe de campagne, John Podesta). Quelle coïncidence. Avons-nous commis des erreurs ? Bien sûr, j'en ai fait beaucoup. Mais quand vous regardez mon adversaire et les déclarations de sa campagne, ils se sont assez coordonnés avec les objectifs du leader dont je tairai le nom", lance-t-elle, sans mentionner le nom du président russe.


Romain CHEYRON

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