Explosions avant Dortmund-Monaco : "pas d'éléments" reliant le suspect islamiste à l'attentat

Publié le 13 avril 2017 à 10h20
Explosions avant Dortmund-Monaco : "pas d'éléments" reliant le suspect islamiste à l'attentat

ALLEMAGNE - L'enquête sur l’attaque à l’explosif perpétrée mardi contre le bus des joueurs de football du Borussia Dortmund s'annonce difficile. Plusieurs lettres de revendication ont été découvertes, et deux suspects "islamistes" avaient été identifiés mercredi, dont l'un a été interpellé. Mais il n'y a finalement "pas d'éléments" reliant cet homme à l'attentat, indique jeudi matin la justice allemande.

Deux jours après l’attaque à l’explosif contre le bus des joueurs de football du Borussia Dortmund, où l’Espagnol Marc Bartra a été blessé, l’enquête s'annonce difficile. Mercredi,  plusieurs lettres de revendication avaient été découvertes, dont une indiquant que "des personnalités célèbres en Allemagne" et en Occident étaient "sur la liste"de Daech. La police avait également perquisitionné dans la foulée de l'attentat les appartements de "deux suspects appartenant à la mouvance islamiste" et interpellé l'un de ces hommes. Mais il n'y a finalement "pas d'éléments" le reliant à l'attentat, indique jeudi matin la justice allemande.

"L'enquête n'a pas permis jusqu'à présent de trouver d'éléments montrant que le suspect a participé à l'attentat", a indiqué le parquet dans un communiqué, tout en plaçant cet homme en détention pour appartenance au groupe Etat islamique (EI) lors d'un séjour en Irak dans le passé.

Le caractère terroriste de l'attaque confirmé

Avant cette annonce, les enquêteurs restaient très prudents concernant une éventuelle connexion entre les deux hommes et les faits. En revanche, l’acte ne fait plus de doute : "Compte tenu des modalités opératoires, on peut partir du principe qu'il s'agit d'une attaque à caractère terroriste", avait déclaré mercredi une représentante du parquet, Frauke Köhler.

Les trois engins qui ont détonné mardi soir au passage du bus de l'équipe de Dortmund, avaient une "force explosive" de 100 mètres, selon le parquet allemand. Ils contenaient des "tiges métalliques", dont l'une a terminé sa course dans le repose-tête d'un siège à l'intérieur du bus.


La rédaction de TF1info

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