Elections en Catalogne : destitué, Carles Puigdemont prêt à être à nouveau candidat depuis Bruxelles

Publié le 4 novembre 2017 à 8h23, mis à jour le 4 novembre 2017 à 8h34
Elections en Catalogne : destitué, Carles Puigdemont prêt à être à nouveau candidat depuis Bruxelles
Source : Aurore Belot / AFP

SUFFRAGE - Sous le coup d'un mandat d'arrêt européen, le président destitué de Catalogne Carles Puigdemont a annoncé vendredi sur la RTBF qu'il était prêt à se représenter aux élections organisées en décembre... sans nécessairement rentrer en Espagne.

Il est prêt à se représenter aux élections... mais depuis Bruxelles. L'ex-président destitué de Catalogne Carles Puigdemont, réclamé par la justice espagnole et sous le coup d'un mandat d'arrêt européen, s'est dit "disposé à être candidat" aux élections régionales prévues le 21 décembre, dans une interview accordée vendredi soir à la chaîne belge RTBF.

Tout en se présentant comme "le gouvernement légitime", le responsable politique a indiqué en revanche qu'il souhaitait faire face à la justice belge, et non à la justice espagnole, "politisée" selon lui. "Je ne vais pas fuir la justice", a-t-il assuré à la RTBF alors que la moitié de son ancien gouvernement a été interpellée en Espagne. "Je suis disposé à collaborer [...] Ce n'est pas normal que nous risquions 30 ans de prison. C'est extrêmement barbare. On ne peut parler de démocratie." 

La Belgique pourrait décider d'extrader le chef indépendantiste vers l'Espagne. 

Réunir les indépendantistes

Carles Puigdemont, qui estime qu'il doit y avoir "une continuité" politique en Catalogne, où son mandat devait initialement se poursuivre pour deux ans, a plaidé pour que la coalition indépendantiste s'aligne unie dans ces élections. "Nous devons être engagés, surtout s'il y a la moindre possibilité que nous puissions participer à ces élections ensemble. L'enjeu, ce n'est pas 'oui' ou 'non' à l'indépendance, mais 'oui' ou 'non' à la démocratie."

Le président destitué, qui n'a rencontré pour l'heure aucun officiel européen à Bruxelles, s'est dit prêt au "dialogue", affirmant "ne pas avoir peur de rencontrer Mariano Rajoy", le chef du gouvernment espagnol. 


La rédaction de TF1info

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