INTERNATIONAL - Le Français âgé de 65 ans arrêté fin juin dans à Jakarta et soupçonné de viols sur plusieurs centaines d'enfants et d'adolescents a été retrouvé inconscient dans sa cellule de Jakarta jeudi. Il est décédé dimanche à l'hôpital.
Une autopsie devrait être pratiquée, mais rien ne pointe pour l'instant vers une autre piste que le suicide, selon la police. Dimanche 12 juillet, le retraité français arrêté fin juin en Indonésie et soupçonné d'abus sexuels sur plus de 300 mineurs est mort à l'hôpital où il avait été transféré quelques jours plus tôt. "L'homme est mort d'une fracture du cou, sa blessure ayant bloqué l'arrivée de l'oxygène", a précisé Umar Shahab, un responsable de l'hôpital de la police nationale à Jakarta.
Agé de 65 ans, ce ressortissant français originaire de la région parisienne avait été retrouvé inconscient jeudi dans un centre de détention à Jakarta avant d'être admis aux urgences. "Le suspect a tenté de se suicider avec un câble qu'il a trouvé dans sa cellule", avait indiqué le porte-parole de la police, Yusri Yunus la semaine dernière.
Pris en flagrant délit
La police indonésienne l'avait arrêté fin juin dans un hôtel de la capitale indonésienne avec deux jeunes filles mineures dans sa chambre. L'homme avait installé un studio dans sa chambre d’hôtel et attirait des mineurs en leur proposant de travailler comme modèles, selon la police.
Il était apparu menotté et vêtu de la chemise orange des prisonniers et d'un masque noir, jeudi, au cours d'une conférence de presse de la police. Celle-ci a précisé avoir trouvé des vidéos de plus de 300 mineurs âgés entre 10 et 17 ans sur son ordinateur et le soupçonne d'avoir filmé ses actes sexuels.
Lourde peine, castration chimique ou peine de mort
Le retraité risquait une lourde peine de prison, la castration chimique, voire la peine de mort, en cas de condamnation pour une série d'accusations tombant sous le coup de la loi indonésienne sur la protection des enfants.
Selon le réseau ECPAT International, réseau d'associations luttant contre l'exploitation sexuelle des enfants présent dans plus de 90 pays dans le monde, quelque 70.000 enfants sont victimes de ces crimes chaque année en Indonésie.