Boji, le chien voyageur devenu mascotte d'Istanbul

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Publié le 28 octobre 2021 à 6h41, mis à jour le 27 juin 2022 à 12h11
Boji, le chien voyageur devenu mascotte d'Istanbul

INSOLITE - Boji, un chien errant, a gagné le cœur des habitants d'Istanbul en empruntant chaque jour avec eux les transports en commun. Avec 90.000 followers sur Twitter, il est désormais la mascotte de la municipalité.

À force d'arpenter les transports en commun et d'accompagner les habitants de la ville sur leurs trajets quotidiens, Boji le chien voyageur a gagné le cœur des Stambouliotes. Tantôt traversant le Bosphore sur le pont des bateaux navettes, tantôt sautant dans les tramways historiques de la cité ou se faufilant sous les bornes du métro pour se déplacer d'une rive à l'autre, le chien errant a appris à se déplacer sur le réseau d'Istanbul, jusqu'à être repéré par les services de la municipalité. 

L'histoire a été remarquée par le Washington Post sur les réseaux sociaux. La ville d'Istanbul a été jusqu'à créer un compte Twitter au chien voyageur, qui comptabilise 90.000 abonnés. Il est désormais entretenu par la ville en échange de ses services, qui prend notamment en charge son suivi vétérinaire. Depuis le mois d'août, le chien a été équipé d'une puce GPS qui permet de suivre ses déplacements en temps réel. 

Sans doute l'un des usagers le plus régulier de la ville, il emprunte environ 29 arrêts de transports chaque jour, et parcourt  presque 30 kilomètres. "Il respecte toutes les règles des transports, il attend son tour pour monter, laisse sortir les passagers qui descendent et s’installe tranquillement à l’intérieur, même s’il lui arrive de courir derrière le métro lorsqu’il le rate", indique un média local. 

Issu d'un croisement entre un chien de berger et un kangal, une race turque particulièrement robuste et imposante, certains médias turcs expliquent l'engouement des citadins pour Boji par un attachement historique des Stambouliotes aux chiens. "Ce sont les Turcs qui ont introduit massivement le chien à Istanbul, d’où il était absent à l’époque byzantine", explique le site d'information T24. "Nous partageons cette ville avec les chiens des rues depuis des centaines d’années." 


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