POLITIQUE - "C'est mon rêve d'y parvenir avant la fin de mon premier mandat", a lancé le président américain avant d'annoncer présenter un plan d'action dans les mois à venir.
Pour mettre un terme au conflit israélo-palestinien, Donald Trump a affirmé à l'ONU, mercredi, sa préférence pour une solution à deux Etats. "Je pense vraiment que quelque chose va se passer. C'est mon rêve d'y parvenir avant la fin de mon premier mandat", en janvier 2021, a-t-il lancé lors d'une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
En marge de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU à New-York, il s'est dit convaincu "à 100%" que les Palestiniens, qui ont gelé tout contact avec l'administration américaine depuis qu'elle a reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël fin 2017, reviendraient à la table des négociations.
Je pense que les deux Etats vont voir le jour
Donald Trump
"J'aime bien la solution à deux Etats", a ajouté le président américain, qui s'était jusque-là garder de privilégier cette voie appuyée par ses prédécesseurs et la communauté internationale. "Je pense que les deux Etats vont voir le jour", a-t-il même ajouté un peu plus tard devant la presse. Même si c'est "un peu plus difficile", "cela marche mieux parce que chacun gouverne de son côté", a-t-il expliqué.
Un plan présenté d'ici quatre mois maximum
Il n'a pas précisé si c'est ce que proposera le plan de paix concocté dans le plus grand secret par son gendre et conseiller Jared Kushner. "Si les Israéliens et les Palestiniens veulent un Etat, c'est OK pour moi. S'ils veulent deux Etats, c'est OK pour moi", a-t-il assuré. "Je suis un facilitateur". Mais le plan sera, a-t-il promis, "équilibré", car Jared Kushner, s'il "adore Israël", sait que "tout le monde doit être satisfait".
Pour la première fois également, l'occupant de la Maison Blanche a d'ailleurs donné un calendrier pour la présentation de cette proposition, maintes fois reportée. "Dans les deux, trois ou quatre mois", a assuré Donald Trump, qui rêve d'aboutir à "l'accord ultime" entre Israéliens et Palestiniens là où tous ses prédécesseurs ont échoué.
Lire aussi
"Pourquoi je n'ai pas porté plainte" : la réponse des victimes d'agressions sexuelles à Donald Trump
Lire aussi
Trois questions sur Brett Kavanaugh, le candidat de Trump à la Cour suprême accusé d'agression sexuelle
La ligne officielle de l'administration Trump consistait jusqu'ici à soutenir une solution qui aurait la faveur des deux camps, israélien et palestinien, sans pousser ni rejeter les deux Etats.