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L'élection de Donald Trump a provoqué un séisme politique à travers le monde. Dans son premier discours en tant que président élu, il s'est engagé à "avoir des relations honnêtes avec les autres pays", précisant que les États-Unis s'entendront "avec tous les autres pays qui ont la volonté de s'entendre avec eux".
Dans la foulée, les réactions internationales se sont succédé, où satisfaction des uns tranche avec l'inquiétude des autres. Même s'il a prédit un chemin difficile, Vladimir Poutine s'est dit prêt à travailler avec Trump. "Ce n'est pas de notre faute si nos relations sont à ce point dégradées. Mais la Russie est prête et souhaite restaurer ses relations avec les Etats-Unis dans leur ensemble", a déclaré le président russe, qui entretenait jusqu'alors des relations chaotiques avec Barack Obama.
Plus en retenue, la chancelière allemande Angela Merkel, elle, a proposé à Trump une coopération étroite fondée sur le respect de la dignité de l'homme quelle que soit sa couleur, sa religion, des idées politiques ou son sexe. Son ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier s'est lui montré circonspect. "Rien ne sera simple. Beaucoup de choses vont devenir plus difficiles. Mais je veux croire que les relationsvont fonctionner, car elles sont un fondement de l'occident", a-t-il dit.
Renforcer les relations transatlantiques, c'est en substance ce que veulent le président du Conseil européen et de la Commission en proposant un sommet "dès que possible". "Ça ne va pas être facile, parce que pendant la campagne électorale, nous avons entendu des prises de positions protectionnistes... et aussi des paroles inquiétantes, sur les femmes, sur les minorités", a reconnu le président du Parlement européen Martin Schulz. Une réserve également exprimée par d'autres chefs d'État. Ceux-là espèrent que les outrances d'un candidat en campagne ne se vérifieront pas dans les actes du président.