Le fait divers du jour : le dentiste filmait ses patientes aux toilettes

Publié le 14 août 2014 à 11h13
Le fait divers du jour : le dentiste filmait ses patientes aux toilettes

ROYAUME-UNI - Un dentiste pervers a secrètement filmé des femmes dans les toilettes de son cabinet grâce un iPhone dissimulé. Lors de son procès, la cour a cependant choisi de lui épargner la prison.

Metronews a fait le tour de la presse internationale et vous livre le fait divers du jour...

Leur intimité scrutée par un iPhone. Huit femmes ont été filmées secrètement lors de leur passage aux toilettes chez un dentiste de Newcastle (Angleterre), rapporte le Mirror , relayant une information de Chroniquelive. Le praticien, Daniel Stocks, 36 ans, est accusé d'y avoir enregistré leurs faits et gestes grâce à son smartphone dissimulé dans la pièce.

C'est en novembre dernier qu'une jeune femme découvre le pot aux roses. Alors qu'elle est dans les toilettes, elle remarque une lumière étrange en-dessous du lavabo. Elle s'approche et découvre la présence d'un téléphone portable, allumé et caché sous... un essuie-tout. Naïvement, elle décide de remettre l'appareil au dentiste, ne réalisant pas que c'est le sien.

"Abus de confiance monstrueux"

Peut-être prise d'un doute, elle prévient la police, malgré les réticences de Stocks qui lui assure avoir supprimé les vidéos en question. Et c'est lors d'une perquisition organisée par la police dans la maison du dentiste que tout devient plus clair. Des disques durs remplis de clips vidéo de jeunes femmes utilisant les toilettes ont été retrouvés.

"Je suis horrifiée, outrée par ce qu'il a fait, c'est un vrai choc. C'est affreux, je me sens violée dans mon intimité", a témoigné une femme de 33 ans au tribunal. Une autre victime a expliqué que c'était "une violation totale de sa vie privée". Stocks qui n'a pas pu contester les preuves l'accusant d'avoir filmé quatre femmes dans son cabinet et quatre autres dans une autre propriété, a donc décidé de plaider coupable pour voyeurisme.

Et malgré des délits qui constituaient "un abus de confiance monstrueux", la cour a décidé de ne pas l'envoyer en prison. L'avocat de Stocks, Bill Davidson, a tenu à dire à la cour que son client pouvait désormais faire une croix sur sa carrière sans pour autant pouvoir expliquer les actions déplacées de Stocks. Seules des excuses ont été délivrées. Pas sûr que les victimes de ce piège soient totalement satisfaites...


La rédaction de TF1info

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