POLEMIQUE - Une page Facebook permet aux internautes de publier des photos d'étudiants de Melbourne, occasionnant des débordements dans les commentaires. Faux, assurent ses créateurs.
Ils sont plus de 20.000 signataires à demander sa fermeture. Sur Change.org, une pétition se propage depuis lundi contre "Les bombes sexuelles de l'Université de Melbourne". Une page Facebook sur laquelle sont commentées des photos d'étudiants… sans leur accord préalable.
La plupart des photos représentent des femmes, les hommes étant largement minoritaires. Les commentaires, eux, sont souvent des blagues, laissant parfois place à des remarques sexistes ou vulgaire.
Banalisation du viol
Pour les administrateurs de la page, il n'y a aucun souci. Les photos peuvent être retirées à la demande des internautes. Mais pour Laura Brandthorn, à l'origine de la pétition, la page banalise la culture du viol. Depuis son lancement, elle a reçu des dizaines de messages de soutiens, mais également des critiques, certains estimant que tout cela n'est qu'un divertissement.
En outre, Laura Brandthorn est accusée de jeter de l'huile sur un feu… éteint. La page était en effet inactive depuis mars 2015, aucune photo n'ayant été postée depuis. En revanche, le nombre de "like" a considérablement augmenté depuis le lancement de la pétition , passant de 14.000 à 16.000.
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