"Les bombes sexuelles de l'université de Melbourne", la page Facebook qui choque

Publié le 14 avril 2016 à 18h30
"Les bombes sexuelles de l'université de Melbourne", la page Facebook qui choque

POLEMIQUE - Une page Facebook permet aux internautes de publier des photos d'étudiants de Melbourne, occasionnant des débordements dans les commentaires. Faux, assurent ses créateurs.

Ils sont plus de 20.000 signataires à demander sa fermeture. Sur Change.org, une pétition se propage depuis lundi contre "Les bombes sexuelles de l'Université de Melbourne". Une page Facebook sur laquelle sont commentées des photos d'étudiants… sans leur accord préalable.

La plupart des photos représentent des femmes, les hommes étant largement minoritaires. Les commentaires, eux, sont souvent des blagues, laissant parfois place à des remarques sexistes ou vulgaire.


"Tirez-moi dessus avec un tranquillisant avant que je ne parte chasser"


"J'aimerais qu'elle m'aime comme je l'aime"


"Cette fille, c'est 0 je ne me la ferais pas même si on me payait"


Les commentaires publiés sur la page des "bombes sexuelles de l'u
"Tirez-moi dessus avec un tranquillisant avant que je ne parte chasser" "J'aimerais qu'elle m'aime comme je l'aime" "Cette fille, c'est 0 je ne me la ferais pas même si on me payait" Les commentaires publiés sur la page des "bombes sexuelles de l'u - Capture d'écran change.org

Banalisation du viol

Pour les administrateurs de la page, il n'y a aucun souci. Les photos peuvent être retirées à la demande des internautes. Mais pour Laura Brandthorn, à l'origine de la pétition, la page banalise la culture du viol. Depuis son lancement, elle a reçu des dizaines de messages de soutiens, mais également des critiques, certains estimant que tout cela n'est qu'un divertissement.

En outre, Laura Brandthorn est accusée de jeter de l'huile sur un feu… éteint. La page était en effet inactive depuis mars 2015, aucune photo n'ayant été postée depuis. En revanche, le nombre de "like" a considérablement augmenté depuis le lancement de la pétition , passant de 14.000 à 16.000.

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La rédaction de TF1info

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