AFRIQUE DU SUD - Dans un discours donné à Johannesbourg, Barack Obama a plébiscite le rôle des femmes en politique, dénonçant le comportement des hommes au sein de la société.
"Tous les jours, je lis le journal et je me dis : 'Les gars, qu'est-ce qui ne va pas avec vous ?! Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez nous ?" Dans un discours prononcé ce mercredi à Johannesbourg, en Afrique du sud, Barack Obama a plébiscité l'implication des femmes en politique... au détriment des hommes ! Et cela pour une bonne raison. Lorsqu'une femme présente dans le public et originaire du Kenya lui demande comment se lancer en politique dans un pays corrompu, l'ancien président démocrate déclare : "Ces derniers temps, les hommes m'agacent. (...) Nous sommes violents, nous sommes des harceleurs, nous ne savons pas gérer nos affaires. Je pense que donner plus de pouvoirs aux femmes sur le continent - cela va améliorer notre politique."
La réponse de Barack Obama à la jeune Kényane ? "Ce que vous ne devez pas faire, c'est prétendre que la politique n'existe pas et vous dire 'c'est trop corrompu, c'est foutu, je ne vais pas m'y impliquer. Car au bout d'un moment, si vous avez de l'ambition dans votre pays, vous ferez face aux politiciens en place."
Lire aussi
VIDÉO - Obama fait acclamer les Bleus : "Ils ne m'ont pas l'air Gaulois, mais ils sont Français !"
Lire aussi
Mariage du prince Harry et de Meghan Markle : les Trump et les Obama ne seront pas de la fête
La veille, Barack Obama faisait sourire le public en évoquant la diversité au sein de l'équipe de France de football. Lors d'un discours à Johannesburg en hommage à Nelson Mandela, pour les cent ans de sa naissance, il déclarait ainsi : "Nous nous reconnaissons chez les autres, nous pouvons voir chez chacun des espoirs, des rêves en commun. Nous nous reconnaissons chez les autres, nous pouvons voir chez chacun des espoirs, des rêves en commun. Et si vous en doutez, demandez donc à l'équipe de France de football qui vient de gagner la Coupe du monde. Tous ces gars ne me semblent pas Gaulois... mais ils sont Français ! Ils sont Français."