"Les réfugiés sont les bienvenus" : des manifestants installent une banderole sur la Statue de la Liberté

par Youen TANGUY
Publié le 22 février 2017 à 11h20
"Les réfugiés sont les bienvenus" : des manifestants installent une banderole sur la Statue de la Liberté
Source : Vitaria Londero/AP/SIPA

"REFUGEES WELCOME" - Quelques heures après des annonces durcissant l'accueil des étrangers sur le territoire américain, une banderole pro-réfugiés a été installée au pied de la Statue de la Liberté par le groupe d'activistes Alt Lady Liberty. Le message a été retiré une heure après sa mise en place.

Les images ont déjà fait le tour des réseaux sociaux. Mardi, une banderole pro-réfugiés de plus de six mètres de long a été installée au pied de la Statue de la Liberté à New York. "Les réfugiés sont les bienvenus", pouvait-on lire en lettres capitales. Le message est resté accroché pendant près d'une heure avant d'être retiré par les autorités. 

A l'origine de cette banderole, le collectif d'activistes Alt Lady Liberty : "Presque tous les Américains ont des ancêtres venus d'ailleurs", a expliqué le groupe à la chaîne CNN. Les immigrants et les réfugiés rendent ce pays meilleur. Et tourner notre dos aux réfugiés, comme nous l'avons fait avec Anne Frank, ne nous rendra pas meilleurs. Les réfugiés sont les bienvenus, les musulmans sont les bienvenus et les immigrants sont les bienvenus".

L'installation de cette banderole intervient après les annonces anti-immigration de Donald Trump, qui a affirmé travailler sur un nouveau décret, dont le contenu devrait être révélé cette semaine. Le premier texte, qui permettait de fermer temporairement les frontières des Etats-Unis aux réfugiés et aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane, avait été suspendu par la justice américaine.

Le cri d'alarme d'Amnesty

Dans son rapport annuel publié mercredi, Amnesty International s'est alarmé des discours clivants de plusieurs chefs d'Etat, dont Donald Trump. Selon l'association, ces derniers s'"acharnent sur des groupes entiers de population, les désignent comme boucs émissaires et propagent l'idée selon laquelle certaines personnes sont moins 'humaines' que d'autres", les premiers visés étant les réfugiés. 


Youen TANGUY

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