BARKHANE - Deux soldats du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes ont été tués samedi au Mali par un engin explosif improvisé au passage de leur véhicule blindé. Un troisième a été blessé.
Deux militaires de la force française Barkhane au Sahel, du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, ont été tués en opération samedi au Mali par l'explosion d'un engin explosif improvisé (IED) au passage de leur véhicule blindé, a annoncé l'Elysée dans la soirée.
"Le Président de la République a appris avec une très vive émotion la mort de deux militaires français, le brigadier-chef de première classe S.T. et le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe, après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé, ce matin lors d'une opération dans la région de Tessalit au Mali", a indiqué la présidence dans un communiqué, ajoutant qu'un troisième militaire avait été blessé dans l'explosion.
C'est dans cette région que le 3 juin dernier le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), l'Algérien Abdelmalek Droukdal, a été tué par les forces françaises.
"Le Président de la République s'incline avec un profond respect devant le sacrifice de ces soldats du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, morts pour la France dans l'accomplissement de leur mission contre le terrorisme au Sahel", a ajouté l'Elysée qui, à la demande de la famille, n'a pas publié le nom de l'un des deux militaires tués.
45 soldats tués en opération au total depuis 2013
Emmanuel Macron a de nouveau appelé "à la mise en place sans délai d'une transition politique civile au Mali, conformément aux attentes de son peuple, de l'ensemble des pays qui le soutiennent, et condition sine qua none d'une lutte efficace contre les terroristes".
L'opération Barkhane compte autour de 5.100 soldats. Au total, 45 soldats français, en comptant les deux militaires tués samedi, sont morts au combat dans les opérations Serval (2013) et Barkhane (depuis 2014), selon l'état-major. Un décompte qui n'intègre pas les accidents.