"Des communistes diaboliques" : le chanteur des Eagles of Death Metal s’en prend aux lycéens américains anti-armes

par Tanguy HAMON
Publié le 27 mars 2018 à 7h01, mis à jour le 27 mars 2018 à 7h18
"Des communistes diaboliques" : le chanteur des Eagles of Death Metal s’en prend aux lycéens américains anti-armes
Source : sipa

OPINION - Jesse Hughes, le chanteur du groupe qui se produisait au Bataclan le soir des attentats du 13 novembre 2015, a violemment critiqué les manifestations de lycéens américains contre les armes à feu ce week-end.

Les manifestations anti-armes à feu des lycéens américains n’ont pas plu à Jesse Hughes. Le chanteur des Eagles of Death Metal, groupe qui se produisait au Bataclan lors des attentats de novembre 2015, n’a pas mâché ses mots pour répondre violemment aux 1,5 millions de personnes s’étant rassemblées samedi aux Etats-Unis. Selon lui, les élèves se servent de la mort de leurs camarades floridiens du lycée de Parkland pour éviter d’aller en cours.

"En tant que survivant d'une fusillade de masse, je peux vous dire de mon  expérience directe que tous ceux d'entre vous qui manifestez et qui manquez les  cours, vous insultez la mémoire de ceux qui ont été tués et vous m'insultez moi et tous les adorateurs de la liberté par vos actions", a-t-il écrit sur Instagram. Postant une fausse image d’Emma Gonzalez – une des leaders du mouvement - déchirant la Constitution des Etats-Unis, il l’a considérée comme "l'horrible visage de la trahison" et  une "survivante de rien du tout".

Bataclan : pourquoi ce désamour envers les Eagles of Death Metal ?Source : Sujet JT LCI
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Habitué aux polémiques

Le chanteur a poursuivi ses messages, décrivant les manifestations comme des "actions de ces jeunes malavisés et communistes diaboliques". Plus de 1,5 millions de personnes ont participé à la "March for our lives", organisée après la fusillade du lycée de Parkland, où 17 personnes sont mortes le 14 février.

Jesse Hughes n’en est pas à sa première polémique depuis les attentats de novembre 2015. Son groupe avait été écarté du Bataclan lors de la réouverture de la salle en 2016 quand son leader avait laissé entendre que les agents de sécurité étaient des complices des djihadistes et que des musulmans célébraient les attaques à l’extérieur du bâtiment durant la fusillade.


Tanguy HAMON

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