Mort de Simon Gautier en Italie : l'autopsie révèle une mort due à une hémorragie

Publié le 21 août 2019 à 17h59, mis à jour le 21 août 2019 à 18h09

Source : JT 20h Semaine

DÉCÈS - Les premières constations effectuées ce lundi 19 août sur le corps de Simon Gautier ont révélé que le jeune homme serait décédé rapidement après sa chute le 9 août. L'autopsie pratiquée ce mercredi atteste d'une mort rapide due à une hémorragie.

L'autopsie a été pratiquée ce mercredi à l'hôpital de Sapri en Italie. Et le médecin légiste est formel : le jeune randonneur est décédé d'un choc hémorragique dû à la section d'une artère fémorale, selon les analyses rendues publiques par les médias locaux. Simon Gautier n'a survécu que pendant 45 minutes environ, après sa chute. 

Au cours de cette chute, justement, il a subi des fractures ouvertes aux deux jambes avec déplacement des membres et de graves coupures, selon le résultat de l'autopsie qui valide des informations données précédemment sur la base d'un premier examen du corps, ce lundi. 

Le randonneur était parvenu à appeler un numéro d'urgence et avait pu donner quelques indications à une opératrice mais les services de secours n'avaient pas réussi à le localiser ensuite. Selon l'autopsie, il serait mort quelques minutes seulement après avoir appelé les secours, vers 9H00 du matin.

"La mort a suivi de peu son appel (aux secours, à 8h57). A 10h, il était probablement déjà mort", expliquait déjà une source, au vu des premières constatations. La position de son corps, retrouvé dimanche, indique que l'étudiant de 27 ans pourrait être tombé avant de glisser sur plusieurs mètres.

Simon Gautier était parti le jeudi 8 août, avec de l'eau et des vivres, pour plusieurs jours de randonnée en solitaire. Vendredi matin, il avait appelé les secours après avoir chuté, sans pouvoir cependant expliquer à l'opératrice où il se trouvait. Des médias italiens pointent du doigt le fait que le numéro d'urgence ne permet pas de géolocaliser les appels.

Les proches de Simon, dont certains sont toujours sur place, dénoncent également "des erreurs du début à la fin, depuis le moment où la machine des secours s'est mise en marche (...) On pouvait faire plus et surtout, les efforts qui ont été faits ces derniers jours auraient dû être faits dès le 9 août". Pour faire la lumière sur ces accusations concernant le déroulement des opérations de secours, la gendarmerie locale a annoncé qu'une enquête avait été ouverte.


La rédaction de TF1info

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