Nikos Aliagas l'assure, "les Grecs ne veulent pas être coupés de l'Europe"

Publié le 25 janvier 2015 à 22h27
Nikos Aliagas l'assure, "les Grecs ne veulent pas être coupés de l'Europe"

RÉACTION - Joint par metronews, le journaliste d'origine grecque en déplacement à Athènes pour Europe 1 avec Thomas Sotto a brièvement donné son analyse de la situation après la large victoire de la coalition de gauche radicale Syriza aux élections législatives, dimanche 25 janvier.

Après la large victoire de la coalition de gauche radicale Syriza , emmenée par Alexis Tsipras, aux législatives grecques ce dimanche 25 janvier, les premières analyses et réactions commencent à tomber. En déplacement avec Thomas Sotto pour Europe 1 à Athènes pour la matinale de lundi matin, le journaliste franco-grec Nikos Aliagas a décrit à chaud pour metronews l'ambiance post-électorale qui règne dans les rues de la capitale grecque minée jusque-là par l'austérité.

Athènes entre espoir et inquiétude

"C'est une journée importante pour les Grecs et l'Europe", a observé l'animateur, enfant du pays, avant de faire part de "l'espoir" que suscite la victoire de Syriza pour le peuple grec. "Mais on sent aussi l'inquiétude car ils ne veulent pas être coupés de l'Europe. Les Grecs veulent être reconsidérés. C'est la crise et l'austérité qui les a poussés à jouer la carte de la gauche radicale", poursuit l'animateur de radio. Et ce, même pour des anciens électeurs de Nouvelle Démocratie (centre-droit) avec qui il a discuté.

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Et de faire part des premières explications du vote Syriza: "Quand on parle avec les gens, ils nous disent: 'Oui, on a voté pour Syriza, mais on a surtout voté contre Merkel'". Sur place, le journaliste constate une exacerbation des idées politiques radicales: "Je pense que Tsipras aura intérêt à réconcilier une société qui sort d'une campagne courte, intense et à fil tendu", poursuit-il. Et de conclure, sur un ressenti plus personnel: "Mon sentiment est d'abord que la Grèce est un pays attaché à l'Europe et elle doit le rester. Le seul avenir de la Grèce est dans l'Europe".


La rédaction de TF1info

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