Nos réponses aux questions que l'on se posera forcément en 2016

Publié le 8 janvier 2016 à 8h00
Nos réponses aux questions que l'on se posera forcément en 2016

NOUVEL AN - L'année 2016 démarre et elle promet d'être riche en événements. Lutte contre le terrorisme, politique ou football, voici nos réponses à cinq questions que vous vous poserez forcément dans les semaines et les mois qui viennent.

► Daech sera-t-il vaincu en 2016 ?
PLUTÔT NON
- En fin d'année dernière, l'organisation Etat islamique a connu plusieurs revers militaires en Irak, cédant les villes de Sinjar et Ramadi notamment. L'intensification de l'offensive de la coalition en Syrie a également porté de sérieux coups à l'organisation djihadiste. Toutefois, si la défaite de l'EI en 2016 n'est pas "impossible", commente pour metronews l'expert militaire et historien Michel Goya, "elle paraît difficile". "On a vu des retournements de situation assez spectaculaires en Syrie et en Irak, mais on est loin du compte en ce qui concerne l'Etat islamique. Pour vaincre cette organisation, il faudrait prendre au moins Mossoul (Irak) et Raqqa (Syrie) afin d'entraîner une spirale négative et dissoudre les allégeances qui se sont développées."

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Donald Trump sera-t-il le prochain président américain ?
PLUTÔT NON - Alors que la campagne présidentielle américaine n'en n'est qu'à ses débuts, les gesticulations du provocateur Donald Trump concentrent l’attention des médias depuis déjà plusieurs mois. Toujours plus extrême et insultant, le phénomène Trump, bien qu'au plus haut dans les sondages en vue des primaires républicaines, pourraient bien se dégonfler au fur et mesure qu'approche l'investiture, prévue cet été, prédisent de nombreux commentateurs. En cas de victoire néanmoins, son opposition face au candidat démocrate pourrait tourner court. Un sondage Reuters-Ipsos paru le 22 décembre dernier donnerait la favorite du camp démocrate Hillary Clinton gagnante à la présidentielle avec 40% des voix, contre 29% pour le magnat de l'immobilier, pourtant au plus haut aujourd'hui.

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Nicolas Sarkozy sera-t-il le vainqueur de la primaire à droite ?
JOKER - Difficile à prévoir. La primaire pour désigner le candidat de la droite en 2017 est prévue pour les 20 et 27 novembre 2016. Pour l'heure, toutes les candidatures ne sont pas annoncées. Le favori des sondages, Alain Juppé , est d'ores et déjà entré dans une campagne active pour ce scrutin. Mais le président des Républicains, Nicolas Sarkozy , convaincu que sa ligne droitière est la plus proche des militants, n'a pas dit son dernier mot et va désormais se consacrer à fond à l'élection. Bruno Le Maire, l'outsider ambitieux, a également lancé l'offensive sur le thème du renouvellement. Les autres candidats annoncés : François Fillon, Nadine Morano, Hervé Mariton, Jean-Frédéric Poisson et, peut-être, Nathalie Kosciusko-Morizet.

► François Hollande peut-il renoncer à l'élection présidentielle de 2017 ?
PLUTÔT NON - Une nouvelle candidature du chef de l'Etat se profile pour 2017, mais elle n'a rien d'automatique. Si la "menace" d'une primaire socialiste semble définitivement écartée, François Hollande s'est lui-même fixé une condition, non remplie pour l'heure : l'inversion "crédible" de la courbe du chômage. Pour cela, il peut compter sur une timide reprise de la croissance en 2016. Et, pourquoi pas, sur un petit coup de pouce statistique : le plan pour la formation professionnelle qu'il présentera le 18 janvier pourrait permettre de réduire mécaniquement de quelques centaines de milliers le nombre de chômeurs. Et puis, quand bien même le compte n'y serait pas, in fine, c'est bien le chef de l'Etat qui gardera le dernier mot sur ses ambitions...

Les Bleus vont-ils gagner l'Euro de foot ?
PLUTÔT OUI - La perspective d'une grande compétition internationale de football organisée sur nos terres renvoie immanquablement aux triomphes de la Coupe du monde 1998 et de l'Euro 1984. Mais il y a des motifs d'espoir plus actuels et bien concrets. Comme la nette montée en puissance collective de la bande à Deschamps depuis un Mondial brésilien déjà solide. Et l'émergence de jeunes talents tels que Martial ou Coman, autour des Varane, Pogba et autre Griezmann, cadres rompus au très haut niveau. Au point que l'absence probable de Benzema et/ou Valbuena n'inquiète même pas. La preuve : les Bleus ont battu, sans eux, les grands favoris allemands un triste soir de novembre 2015...

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La rédaction de TF1info

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