Un soldat participant à l'opération Barkhane au Mali a été tué samedi. Il n'a pas survécu à ses blessures survenues après une attaque au mortier visant le camp de Gao. Neuf autres soldats ont été plus légèrement blessés.
Un militaire a été tué à Gao lors d’une attaque au mortier du camp militaire de Barkhane, dans l’après-midi du samedi 22 janvier. Vers 17H, la base a été visée par plusieurs tirs. Dix soldats ont été blessés durant cette attaque, l'un d'entre eux, le brigadier Alexandre Martin du 54ème régiment d’artillerie de Hyères, a été grièvement touché.
Pris en charge immédiatement, il a succombé à ses blessures, explique l'État Major des armées. Emmanuel Macron a exprimé sa "très vive émotion" et "salue avec respect la mémoire de ce soldat, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission".
Profonde tristesse à l’annonce de la mort au combat du brigadier Alexandre Martin le 22/01 à Gao au Mali. Je salue son engagement. Toutes mes pensées vont vers sa famille, ses proches et ses frères d’armes. pic.twitter.com/uGk9l4wurj — Chef d'état-major des armées (@CEMA_FR) January 23, 2022
Dans un communiqué, le Président de la République confirme "la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme dans la région, aux côtés de ses partenaires".
Il s'agit du 53e militaire français tué au combat au Sahel depuis 2013 et du premier en 2022. Trois l'avaient été l'an dernier, un quatrième soldat étant mort accidentellement.
La force antijihadiste française Barkhane s'étend sur cinq pays du Sahel. De l'ordre de 5.000 hommes à l'été 2021, elle devrait être ramenée à entre 3.500 et 4.000 soldats l'été prochain dans le cadre d'une réorganisation de ses missions.