Otages japonais : "pas de message" de Daesh après expiration de l'ultimatum

Publié le 23 janvier 2015 à 9h54
Otages japonais : "pas de message" de Daesh après expiration de l'ultimatum

TERRORISME – Alors que l'ultimatum a expiré vendredi, le gouvernement japonais n'a pas encore reçu de message concernant les deux otages retenus par Daech. Le groupe djihadiste réclame une rançon de 176 millions d'euros pour leur libération.

L'inquiétude demeure quant au sort des deux otages. Le gouvernement japonais n'a toujours pas reçu de message après l'expiration de l'ultimatum vendredi. Le groupe djihadiste Daech a menacé d'exécuter deux Nippons retenus depuis plusieurs mois.

Dans une vidéo adressée à une chaîne de télévision japonaise, un message, adressé "au gouvernement et au peuple du Japon", fixait à la population un ultimatum de soixante-douze heures pour "faire pression sur le gouvernement et lui faire prendre une sage décision" en payant la rançon. Les terroristes exigent en effet 200 millions de dollars, soit 176 millions d'euros, pour épargner leurs vies.

"Le Japon ne cède pas aux terroristes"

Haruna Yakawa, 42 ans, avait été capturé en août en Syrie, où il aurait tenté de proposer ses services pour assurer la sécurité d'entreprises japonaises, selon Reuters. Il est apparu dans une vidéo diffusée peu après sa capture, brutalisé par ses ravisseurs. Kenji Goto, 47 ans, est journaliste indépendant et réalisait des reportages vidéo sur la situation au Moyen-Orient. Il était entré dans la zone contrôlée par Daech fin octobre et n'avait plus donné de nouvelles depuis. Il avait enregistré juste avant une vidéo dans laquelle il expliquait vouloir partir à la recherche de Haruna Yukawa qu'il connaissait. Sa femme avait ensuite reçu des courriels de demande de rançon.

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"Ce que nous devons faire, c'est utiliser tous les canaux pour regrouper les informations afin de sauver les deux otages", a insisté le porte-parole du gouvernement. Il a répété que la position du Japon, "de ne pas céder aux menaces terroristes", restait inchangée. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe, "indigné au plus haut point" par la demande de rançon, insistait mardi sur le fait que son pays ne "cèdera pas" et réclamait la libération immédiate des deux otages. Mais le pire est à craindre. Le groupe armé avait aussi réclamé 100 millions de dollars pour la libération de James Foley, qui avait été exécuté en août dernier.

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La rédaction de TF1info

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