Pays-Bas : 26 femmes pourraient avoir été inséminées avec le sperme d'un autre homme que leur conjoint

Publié le 28 décembre 2016 à 16h03, mis à jour le 29 décembre 2016 à 11h56
Pays-Bas : 26 femmes pourraient avoir été inséminées avec le sperme d'un autre homme que leur conjoint

STÉRILITÉ - Dans un centre médical universitaire néerlandais, 26 femmes pourraient avoir été inséminées avec le sperme d'un autre homme que leur conjoint dans le cadre de fécondations in vitro (FIV). Une enquête a été ouverte par le laboratoire.

Comment une telle confusion a-t-elle pu se produire ? Aux Pays-Bas, 26 femmes ayant subi une fécondation in vitro (FIV) pourraient bien avoir été inséminées avec le sperme d'un autre homme que leur conjoint. Une enquête a été ouverte dans le centre médical concerné.

"Durant la période entre mi-avril 2015 et mi-novembre 2016, une faute de procédure a été commise dans le laboratoire de FIV. Du coup, il est possible que les spermatozoïdes d'un autre couple suivant le traitement se soient retrouvés près de la fécondation d'ovules de 26 couples", a indiqué dans un communiqué l'UCM Utrecht, situé au centre des Pays-Bas. "Il existe une chance que les ovules aient été fécondés par les spermatozoïdes d'un autre homme que le père désiré". Si les chances de voir une telle situation se produire sont faibles, elles ne peuvent toutefois "pas être exclues".

La moitié des femmes concernées ont accouché ou sont enceintes

Aujourd'hui, la moitié des femmes concernées sont enceintes ou ont accouché. Le centre médical a immédiatement lancé une enquête pour trouver les raisons possibles de cette faute de procédure. Il est aussi entré en contact avec les parents ou futurs parents concernés. "L'UMC Utrecht cherche à savoir comment limiter autant que possible les conséquences pour les couples et le laboratoire", a-t-il souligné dans le communiqué. Le conseil d'administration "va tout faire pour faire la lumière aussi rapidement que possible sur cette affaire".

En 2012, une mère avait porté plainte pour négligence contre une clinique à Singapour après que le sperme de son mari a été interverti avec celui d'un inconnu. La femme d'origine chinoise avait eu des soupçons car son enfant, né en 2010, avait une couleur de cheveux et de peau très différente de celle de son père, avait rapporté la presse à l'époque.


La rédaction de TF1info

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