Pour Donald Trump, la "dictature perverse" de Corée du Nord "ne peut pas faire chanter le monde"

DIPLOMATIE - De retour d'un voyage de 12 jours en Asie, Donald Trump a donné ce mercredi sa première de conférence. Le président américain a notamment appeler ses alliés en Asie à mettre une "pression maximale" sur la Corée du Nord.
La Corée du Nord, une "dictature perverse" pour Donald Trump, "ne peut pas faire chanter le monde", a mis en garde le président américain lors d'une allocution mercredi, au retour d'une tournée asiatique de 12 jours. Donald Trump a également promis de mettre une "pression maximale" sur Pyongyang, et a annoncé que la Chine exercerait une "pression économique" sur la Corée du Nord, pays que le président chinois Xi Jinping considère comme "une grande menace", a-t-il précisé.
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Une "dictature perverse"
Lors d'une allocution d'une demi-heure, le septuagénaire a passé en revue les multiples étapes de cette tournée, le plus long voyage en Asie pour un président américain depuis 1991, revenant également sur ses précédentes visites à l'étranger depuis sa prise de fonction en janvier.
"Je veux aujourd'hui informer les Américains du succès de ce voyage et des efforts que nous avons faits pour promouvoir la sécurité des Américains et leur prospérité cette année", a déclaré Donald Trump depuis la Maison Blanche, insistant particulièrement sur les deux points centraux de son voyage: la menace nord-coréenne et les échanges commerciaux avec l'Asie. "Lorsque je me suis adressé à l'Assemblée nationale de la République de Corée, j'ai dit la vérité à propos du régime nord-coréen, et j'ai dit clairement que je ne permettrais pas que cette dictature perverse retienne le monde en otage face à son chantage nucléaire", a-t-il déclaré.
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A travers ce voyage, "nous avons demandé à toutes les nations de soutenir notre campagne de pression maximale pour la dénucléarisation nord-coréenne", a poursuivi le président américain. Donald Trump a en parallèle rappelé l'approbation par le Congrès de l'augmentation du "budget militaire jusqu'à un niveau historique", à quelque 700 milliards de dollars. "Ceci ne pourrait pas tomber à un meilleur moment pour notre nation", a-t-il martelé. Sur le commerce, le président américain élu il y a un an notamment sur la promesse de "l'Amérique d'abord" a encore déclaré: "l'Amérique est là pour entrer en concurrence, et faire des affaires, et défendre nos valeurs ainsi que notre sécurité".
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