USA - Le président des Etats-Unis n'a visiblement pas apprécié la sortie du rappeur Jay-Z à propos de sa politique sur CNN, le samedi 27 janvier. Et il l'a fait savoir, à grands coups de tweets rageurs, ce dimanche matin.
On sait ce que Donald Trump fait de ses samedis soirs : il regarde CNN. C'est du moins ce que laisse supposer un énième tweet rageur posté ce dimanche par le président des Etats-Unis, réagissant aux propos tenus par le chanteur Jay-Z la veille sur la chaîne de télévision.
"Est-ce que quelqu'un peut dire à Jay-Z qu'avec mes politiques, le chômage des Noirs a récemment été enregistré AU PLUS BAS TAUX JAMAIS ATTEINT!" a-t-il ainsi déclaré sur le réseau social à l'oiseau bleu.
President Trump hits Jay-Z on black employment following his comments during a CNN interview with @VanJones68 https://t.co/Ioa6K6xFky pic.twitter.com/r1J1mRVZPp — CNN Politics (@CNNPolitics) 28 janvier 2018
Somebody please inform Jay-Z that because of my policies, Black Unemployment has just been reported to be at the LOWEST RATE EVER RECORDED! — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 28 janvier 2018
Le clash matinal de Donald Trump
La raison de son courroux ? La réponse à la sulfateuse du rappeur, homme d'affaires et mari de Beyoncé, dans l'émission "The Van Jones Show", à la politique générale de Donald Trump. Et à sa désormais fameuse sortie sur les pays africains, ces "pays de merde". "C'est décevant et blessant", explique alors Jay-Z. "Tout le monde est en colère, mais au-delà de ça, c'est juste blessant, parce que ça revient à prendre de haut tout un pan de la population. Et en plus, c'est très mal renseigné, parce que ces pays regorgent de gens magnifiques. Et on a le leader du monde libre qui parle comme ça..."
Oui mais voilà, lui répond le présentateur : "Trump fait baisser le taux de chômage des personnes noires, est-ce qu'il frappe juste ?" "Non", affirme Jay-Z. "Parce qu'au final, cela n'a rien à voir avec l'argent. L'argent ce n'est pas le bonheur, on est à côté de la plaque si on pense comme ça. Le principal, c'est de traiter les gens comme des êtres humains." Une saillie verbale qui n'était guère du goût du président, mais qui a eu le mérite de combler ses habitudes matinales : un petit clash sur Twitter et puis s'en va.