Référendum en Grèce : manifestations rivales à l'approche du scrutin, avec Tsipras et... Nikos

Publié le 3 juillet 2015 à 22h50
Référendum en Grèce : manifestations rivales à l'approche du scrutin, avec Tsipras et... Nikos

DÉBAT - A deux jours du scrutin, environ 25.000 personnes défilaient ce vendredi à Athènes pour le non au référendum contre 20.000 pour le oui. L'animateur Nikos Aliagas, partisan du oui, s'est d'ailleurs fait remarquer.

Alors que le référendum grec approche à grands pas, les deux camps se mobilisent. Environ 25.000 personnes défilaient ainsi ce vendredi 3 juillet à Athènes en faveur du non, tandis que 20.000 personnes soutenaient le oui dans les rues de la capitale grecque, a-t-on appris de sources policières.

Tsipras avec les pro-non, Nikos avec les pro-oui

Les partisans du non, qui s'étaient donné rendez-vous sur la place Syntagma, en bas du Parlement, pour exprimer leur désaccord face aux mesures de rigueur proposées par les créanciers, l'UE et le FMI, affluaient encore à 20 heures. Un rassemblement dans lequel se trouvait le Premier ministre grec Alexis Tsipras, venu à pied depuis son bureau en fendant la foule. A côté de lui sur la tribune, étaient également présents plusieurs orateurs de la gauche espagnole et allemande.

A moins d'un kilomètre de là, devant le stade de marbre, un site touristique réputé de la capitale où ont eu lieu les premiers jeux Olympiques modernes en 1896, se trouvaient cette fois-ci les partisans du oui. De ce côté, ce sont des slogans en faveur de l'Europe qui ont été scandés par les manifestants dans une mer de drapeaux grecs et de pancartes frappées du mot "oui". Les partisans ont par ailleurs pu compter sur un soutien particulier, à savoir celui de l'animateur Nikos Aliagas, dont le passage à l'estrade n'a pas manqué d'être relayé sur les réseaux sociaux.

Pour rappel, les deux camps s'opposent autour d'une question à laquelle les électeurs grecs devront répondre dimanche : "Faut-il accepter le plan d'accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l'Eurogroupe du 25 juin, composé de deux parties : "Réformes pour l'achèvement du programme actuel et au-delà" et "Analyse préliminaire de la viabilité de la dette". Un intitulé d'une longueur certaine, qui n'empêchera pas l'Europe entière de suivre le scrutin avec attention.

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La rédaction de TF1info

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