ÉGLISE CATHOLIQUE - Arrivé ce dimanche matin en Hongrie, le Pape François doit rencontrer le président souverainiste Viktor Orban. Au menu des discussions : la question des réfugiés et les droits des LGBT+.
Le pape François est arrivé dimanche matin à Budapest pour célébrer une messe clôturant un grand congrès international religieux. Mais tous les yeux seront rivés sur sa brève rencontre avec le dirigeant souverainiste Viktor Orban. Le chef des catholiques aura une entrevue d'une trentaine de minutes avec le Premier ministre hongrois, mais aussi en présence du président Janos Ader et deux des plus hauts responsables de la Curie romaine.
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Connu pour son franc-parler, François abordera-t-il à huis clos les sujets qui lui tiennent à cœur comme la question des migrants et la tolérance envers les LGBT+, véritables pierres d'achoppement avec M. Orban ? Les deux hommes sont en tout cas régulièrement opposés sur ces questions. Depuis plusieurs années, le pape fustige "le souverainisme", déclinant selon lui sur les étrangers des "discours qui ressemblent à ceux d'Hitler en 1934", sans pour autant viser directement le leader de la Hongrie.
Des critiques qui ne passent pas dans le pays, puisque les médias pro-Orban sont allés jusqu'à qualifier François "d'imbécile". Le pape François, lui-même issu d'une famille d'émigrés italiens venus en Argentine, n'a de cesse de rappeler à la vieille Europe son passé bâti par des vagues de nouveaux arrivants. Il souhaite que les États européens en fassent plus sur l'accueil des réfugiés.