Restrictions pour les bars et restaurants, interdiction des fêtes... l'Italie resserre la vis pour éviter une reprise de l'épidémie

TG avec AFP
Publié le 14 octobre 2020 à 8h38

Source : JT 20h WE

PANDÉMIE - L'Italie a annoncé mardi de nouvelles mesures de restriction dans l'espace public et privé destinées à contrôler la résurgence de la pandémie dans un pays qui dénombre plus de 36.000 morts.

Anticiper pour ne pas revivre le pire : l'Italie a annoncé mardi un nouveau tour de vis. Objectif ? Contrôler la résurgence de la pandémie dans un pays qui dénombre plus de 36.000 morts.

Le décret, signé par le Premier ministre Giuseppe Conte pour 30 jours, interdit notamment aux bars et restaurants de servir des clients non assis après 21h00 locales. Il interdit les fêtes et célébrations à l'extérieur comme dans les lieux fermés et limite à six le nombre d'invités à domicile. Sont également interdits pendant un mois les sports de contact entre amis, et les voyages scolaires. Les mariages et les baptêmes ne peuvent accueillir plus de 30 personnes.

"Nous devons éviter un nouveau confinement général"

Premier pays touché en Europe, l'Italie a payé un lourd tribut à l'épidémie et a dépassé les 36.000 morts, avec plus de 350.000 cas diagnostiqués depuis le début de l'épidémie. Un véritable traumatisme national, raison pour laquelle les mesures prises depuis le déconfinement n'ont pas été contestées par la plupart des Italiens. Dès la semaine dernière le port du masque, déjà très largement respecté, a été rendu obligatoire sur tout le territoire, y compris à l'extérieur.

Néanmoins, le virus fait son retour : le pays a enregistré 5.901 nouveaux cas mardi. Un chiffre plus vu depuis avril mais qui semble à peu près stabilisé et très inférieur aux taux de contamination observés par exemple en France ou en Espagne. "Nous devons éviter de faire subir à notre pays un nouveau confinement général", a résumé le Premier ministre Giuseppe Conte au cours d'un point de presse au siège du gouvernement. Le confinement général imposé au printemps avait en effet plombé l'activité de la troisième économie de la zone euro.

Le décret a été négocié avec les régions, directement responsables de la gestion sanitaire, mais le chef du gouvernement n'a pas exclu de prendre à l'avenir des mesures plus coercitives encore si la situation continuait à se détériorer. "Nous n'enverrons pas les forces de police dans les habitations privées, mais nous devons adopter des comportements prudents pour gérer la phase actuelle" et "éviter des situations dangereuses", a affirmé le Premier ministre.


TG avec AFP

Tout
TF1 Info