Royaume-Uni : le mode de vie très rock'n'roll des retraités

Publié le 24 novembre 2014 à 20h28
Royaume-Uni : le mode de vie très rock'n'roll des retraités

SOCIÉTÉ - Selon le magazine The Economist, les personnes âgées seraient coutumières de la drogue, du sexe et de l'alcool outre-Manche.

Sex, drugs and rock’n’roll ! Un leitmotiv adopté par le troisième âge britannique, à en croire des statistiques révélées ce week-end par The Economist. Selon l’hebdomadaire, les personnes âgées succomberaient de plus en plus à quelques vices. Un train de vie qui ne serait pas sans conséquences sur leur santé.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la consommation de cannabis, par exemple. Chez les 50-64 ans, celle-ci a été multipliée par dix entre 1993 et 2007, selon une étude du King's College of London. De son côté, le Centre européen de gestion des drogues et des addictions assure que le nombre de personnes de plus de 65 ans à fréquenter un centre de désintoxication aura doublé entre 2001 et 2020. Côté sexualité, nos voisins anglais seraient de plus en plus touchées par les maladies sexuellement transmissibles : le nombre de personnes de plus de 65 ans souffrant d'herpès génital a en effet augmenté de 50 %.

Alcoolémie du troisième âge

La consommation d’alcool n’est pas en reste. Un rapport de 2012 publié par le Centre national des soins sociaux et de santé constate que la tranche d'âge la plus à risque concernant l'alcool se trouve chez les hommes entre 55 et 64 ans. Pire, depuis cinq ans, le nombre de femmes en maison de retraite traitées pour alcoolisme a grimpé de 65 %. Celui des jeunes franchissant la porte d’un centre de sevrage, lui, a baissé de 25% sur le même laps de temps. Première explication avancée par l’hebdomadaire pour comprendre cette alcoolémie du troisième âge : le stress inhérent au fait de vieillir, fait par exemple de solitude et de deuil.

Des petits plaisirs néanmoins synonymes de graves conséquences. A un certain âge, les organes sont en effet moins robustes, par exemple le foie en cas d’alcoolémie. Le système immunitaire, lui, se révèle moins efficace.


Thomas GUIEN

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