Sextape dans un Uniqlo : Pékin tente d'éteindre le feu allumé sur le web

Publié le 17 juillet 2015 à 9h23
Sextape dans un Uniqlo : Pékin tente d'éteindre le feu allumé sur le web

BUZZ SAUVAGE – La vidéo de deux amants s'ébattant dans une cabine d'essayage fait le tour du web chinois depuis mercredi. Des images rapidement censurées par les autorités.

La vidéo de leurs ébats a fait le tour du web chinois, affolant les autorités qui ont très promptement pris des mesures pour censurer les images. Depuis mercredi, les internautes chinois ne parlent en effet que de cette séquence très piquante, tournée dans une cabine d’essayage d’un magasin Uniqlo à Pékin : un coït express filmé par un homme, puis diffusé sur des sites de microblogging très populaires dans l’Empire du milieu.

Comme le relève Libération , les mots chuchotés par les deux amants suggèrent qu'ils venaient tout juste de se rencontrer. Sur la bande-son, outre les gémissements et la musique d’ambiance, on entend distinctement une annonce faite dans un haut-parleur traduite par nos confrères : "Chers clients, bienvenue au magasin Uniqlo de Sanlitun (un quartier de Pékin, ndlr). Il n’y a pas de cabines d’essayage au premier étage, rendez-vous au deuxième ou au troisième si vous avez besoin d’essayer des habits."

Sitôt diffusée, sitôt censurée

Une séquence vue plus d’un million de fois, qui gêne les autorités chinoises. Depuis la diffusion de cette vidéo, la censure s'acharne à la faire supprimer, ainsi que toutes ses copies qui pullulent. Car la Chine ne plaisante pas avec la diffusion de pornographie, passible de deux ans de prison. Une enquête a d’ailleurs été ouverte pour identifier les deux protagonistes, facilement reconnaissables sur les images. Les forces de l’ordre ont dû, quant à elles, mettre en place un périmètre de sécurité provisoire autour du bâtiment en question pour éloigner les amateurs de ies et autres curieux.

De son côté, l'enseigne Uniqlo s’est défendue par voie de communiqué d’être responsable de ladite vidéo comme moyen de promotion virale : "Nous nions formellement toutes les allégations faites en ligne qui nous accusent d'avoir voulu faire de la publicité".


La rédaction de TF1info

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