"Trump a fait plus en un an qu'Obama en deux mandats" : l'enthousiasme des Républicains expatriés en France

Publié le 20 janvier 2018 à 19h52, mis à jour le 20 janvier 2018 à 20h08
"Trump a fait plus en un an qu'Obama en deux mandats" : l'enthousiasme des Républicains expatriés en France

TEMOIGNAGES – A l'occasion du premier anniversaire de Donald Trump à la Maison Blanche, LCI a donné la parole à deux "trumpistes" expatriés en France. Les premiers mois du milliardaire sous son costume de président ? Une réussite, fanfaronnent ses indéfectibles partisans qui ont assisté depuis la France à ses premiers douze mois.

"Donald Trump a déjà fait plus pour les Etats-Unis en un an que Barack Obama durant ses deux mandats." Paul Reen en est convaincu : la première année du mandat du milliardaire à la Maison Blanche a été parsemée de succès. Que retenir  des fake news ?  Des polémiques et les scandales à répétition ? Ce ne sont rien si ce n'est un travail de sape, orchestré par des médias à la botte des démocrates, assure cet Américain installé en France depuis plusieurs années.

 

"Donald Trump avait annoncé que ses priorités seraient l’économie et la sécurité, et il a réussi. Il suffit de regarder les résultats : ils sont très impressionnants, positifs", estime sans sourciller Paul Reen. Un point de vue guère étonnant de la part du vice-président des Républicains en France, une association qui regroupe des expatriés américains, farouches défenseurs de la politique du magnat de l'immobilier. "L’optimisme des entreprises et la confiance des consommateurs sont à un niveau record depuis le début de son mandat. Il a créé des postes, presque deux millions !", martèle celui pour qui l'économie est la grande réussite de ces douze premiers mois.

Le taux de chômage ? Il est au plus bas depuis dix-sept ans !
Antoinette Lorrain, une Républicaine installée à Paris

Un constat partagé par Antoinette Lorrain, auto-entrepreneuse présente en France depuis treize ans. Pour la vice-présidente de l'association, le programme économique de Donald Trump a été son meilleur atout : "Depuis son arrivée, les bourses battent des records, sa réforme sur l'impôt est sans précédent. Grâce à lui, des entreprises ne sont pas parties s’installer au Mexique. Le taux de chômage ? Il est au plus bas depuis dix-sept ans !"

 

Pour ces indéfectibles soutiens, côté diplomatie non plus, l'hôte de la Maison Blanche n'a pas démérité. Son retrait de l'accord de Paris sur le climat ? Une évidence, pour ses fans de la première heure. "Son coût était trop cher pour l'économie américaine, et pour des résultats négligeables, estime Antoinette Lorrain. S'il était certain que les émissions de gaz allaient diminuer, Trump aurait soutenu cet accord." Même tonalité du côté de Paul Reen : "L’accord avait fixé des objectifs aux Etats-Unis qui allaient détruire son économie ! Et puis, c'est une décision que sa base électorale souhaitait".

 

Une base électorale qui a également bien accueilli le retrait de l'ambassade américaine de Tel Aviv pour l'installer à Jérusalem. Un choix controversé qui a provoqué de violentes manifestations au Proche-Orient et en particulier en Palestine où plusieurs personnes ont été tuées. Des drames à relativiser, selon Antoinette Lorrain : "Les médias avaient annoncé que la décision de Trump allait "projeter le Moyen-Orient dans les flammes", or rien de cela ne s’est produit. Des morts ? Ce n’est pas la faute de l’administration américaine." "La paix entre les deux pays ne dépend pas de l’emplacement de notre ambassade", ajoute Paul Reen.

 

Le style Trump en débat

A l'heure du premier bilan, vu de Paris, Donald Trump serait la meilleure chose qui pouvait arriver aux Etats-Unis. A quelques détails près : le style Trump. En cause : ses tweets compulsifs, des premières heures de la journée jusqu'au bout de la nuit. "Il l'utilise trop, au risque de ne pas toujours paraître très présidentiable, concède Paul Reen. Il devrait être plus prudent dans le choix de ses mots…" 

"Parfois, il vaut mieux ne rien dire qu’en dire trop !", ajoute Antoinette Lorrain… avant de rectifier le tir : "Au moins, il dit ce qu’il pense." Un franc parler qui séduit également Paul Reen, qui ne peut s'empêcher d'émettre une critique à l'égard de ces médias américains toujours prêts, à son sens, à propager de fake news : "On ne peut pas leur faire confiance, c’est pour cela que depuis un an, Donald Trump préfère communiquer directement. Les médias détournent le sens de ses messages." Sans doute l'une des raisons pour lesquelles le président américain a trouvé le temps de tweeter plus de 2300 fois depuis son arrivée à la Maison Blanche…


Thomas GUIEN

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