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Lors de sa dernière apparition en août 2016, il se vantait encore d'avoir échappé des centaines de fois à la CIA. Selon la mythologie établie par les services de renseignements cubains, les États-Unis ont tenté de tuer Fidel Castro à plus de 600 reprises, y compris avant qu'il n'arrive au pouvoir.
Aux yeux du monde, c'est en 1961 que se produit la rupture. Cuba nationalise les entreprises américaines sur l'île. Washington décrète un embargo. Dans la foulée, la puissance américaine lance une opération militaire : 1500 opposants débarquent dans la Baie des cochons, des villes sont bombardées, mais c'est un échec. En 1962, la situation empire. Cuba s'est rapprochée de Moscou et l'île accueille des missiles nucléaires soviétiques prêts à anéantir le continent nord-américain. Le monde est au bord de la 3e Guerre mondiale. Cuba, le "bordel de Washington", devient le symbole de l'opposition à l'impérialisme et Fidel Castro celui des guérilla communistes-latino et de la répression.
Mais la chute de l'empire soviétique oblige l'île à s'ouvrir. Il faudra attendre décembre 2014 et une annonce de Barack Obama : "Nous devons normaliser nos relations". Fidel ne s'oppose pas à ce rapprochement, mais il ne recevra pas le président américain, premier à se rendre sur l'île depuis 56 ans. Pire, l'ex-leader se fend d'une tribune où il écrit : "Nous n'avons pas besoin que l'empire nous fasse cadeau de quoi que ce soit." Dans ce dernier message, il préférait rendre hommage à un autre dirigeant, Vladimir Poutine, sans préciser s'il saluait le président russe ou l'ancien agent soviétique du KGB.
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